Derniers Avis : Hipótesis - Page 2

En fait ce n'est pas ce jeu du chat et de la souris, le jeu d'acteur, l'esthétique du film ou même l'envie de savoir comment cette histoire se finit qui m'ont obligé à rester, mais plutôt ma prof d'espagnol qui a emmené la classe voir ce film. Ce film est inqualifiable. En fait je ne sais pas pourquoi mais il me mettait mal à l'aise, sans être malsain pour autant!

Le pays du Tango nous offre un petit thriller avec Hipótesis qui est en fait l’adaptation du roman Thèse sur un homicide de Diégo Paszkowski. Au programme on a un crime sordide avec un coupable tout désigné du moins du point de vue du héros qu’est l’incontournable Ricardo Darín (qu’on a l’impression de voir dans toutes les grandes productions argentines). Difficile alors de maintenir le suspense ce que tente vainement de faire de le film d’Hernán Goldfrid en faisant s’immiscer chez le spectateur quelques doutes. Ça ne fonctionne pas vraiment et le bouquet final sera cette conclusion abrupte qui en frustrera plus d’un mais qui est annoncée par le titre du film.

C'est mou, c'est long, rien de nouveau. Ce film n'est vraiment pas terrible, j'ai eu l'impression d'être devant une série policière allemande d'arté.

bon petit polar sans prétention où retrouver le trop peu exploité richard darin fait toujours plaisir

Le film vaut surtout par R Darin star argentine et le glaçant A Ammann . Pour le reste un thriller convenu qui voulais peut être nous emmener dans des méandres mystérieux mais qui loupe sa cible . On s'ennuie ferme face à un scénario mou et souvent invraisemblable .

Ce thriller réussit à nous tenir en haleine tout le long, pas par son suspense mais par la perversité de ce jeu du chat et de la souris. La mise en scène en fait souvent trop mais la musique est oppressante et le jeu d'acteurs excellent.

Roberto Bermudez, proche des 60 ans, a raccroché sa robe d'avocat, mais assure à la faculté de droit de Buenos Aires des séminaires de droit pénal spécial pour des jeunes membres du barreau, tout en écrivant sur... la justice. La nouvelle session s'annonce différente. Dès le premier jour, Gonzalo Ruiz Cordera, 28 ans, rejeton brillant et arrogant de diplomate, sait se faire remarquer. Le jeune homme, fils d'amis de province de Bermudez, va s'imposer rapidement dans la vie de l'ancien ténor du barreau, bien au-delà d'un simple rapport maître/étudiant. La mort atroce d'une serveuse du restaurant faisant face à la faculté, retrouvée violée, mutilée et étranglée sous les fenêtres du séminaire assuré par Bermudez, va préciser (et amplifier) les étranges relations des deux hommes. "Tout est dans les détails" (voir l'affiche du film) : "Hipótesis" ("traduction" de "Tesis sobre un homicidio") est une "Défense et Illustration" de ce mantra du professeur à ses élèves.
Il n'y a pas d'énigme policière, pas d'enquête à proprement parler, pas de rebondissements spectaculaires, mais un jeu du chat et de la souris entre maître et disciple, le second ayant une façon bien à lui de préparer son mémoire de fin de stage (dont le titre fait celui de la version originale du film). Un jeu d'abord feutré, puis de plus en plus précis, entre malice et cruauté d'un côté (le tueur), et perte de tout repère de l'autre (le pénaliste - divorcé, vivant seul, et un peu trop porté sur le whisky) - les 2 protagonistes se renvoyant un sujet d'élection, en la personne de Laura Di Natale, la soeur cadette de la victime, tour à tour appât et leurre. Cette étude psychologique appliquée à la criminalité est intéressante (sans être passionnante), bien défendue par une mise en scène sobre et de bons interprètes, l'incontournable Ricardo Darín en tête (Bermudez), et son dénouement est opportunément inhabituel. On regrettera une musique surlignante, et une relative mollesse d'écriture (scénario adapté d'un roman argentin paru en 1999) - ce qui se traduit par des longueurs et des scories diverses.

Pas grand chose à dire... L'histoire ressemble a un énième épisode d'une série policière. La réalisation est bateau et fait penser à un téléfilm. La musique est très moyenne. Les acteurs ne sont pas bons. Bref, on ne le retiendra pas !

J'ai bien aimé comme tout les films de Ricardo Darin. bon casting , histoire interesante et attachante . en VO c'est mille fois mieux . me gustó mucho! Bravo@ !

Euh! Le cinéma argentin sans Ricardo Darin ça existe?! L'histoire d'un meurtre dont dès le début on sait qui est le principal suspect! Mais comme l'intuition ne suffit pas pour le désigné coupable, il faut chercher les preuves...Ce que vas tenter de faire le professeur de droit. L'intrique est bien mené, on passe un bon moment. Par contre la fin est assez déconcertante.

Une bonne idée de départ mais au final une déception. La fin est vraiment ratée. Il y a des scènes inutiles et des incohérences dans ce film.

Franche réussite dans ce polar très réussi quant à l'ambiance et à la musique. Formidable jeu du chat et de la souris. Vous serez pris par le scénario du début à la fin. Nouvelle interprétation magistrale de Ricardo Darin. C'est magnifiquement filmé, sans maniérisme du tout. Ce film sort largement du tout venant côté polar. Hernan Goldfrid est à suivre de très près. Seul bémol, la fin que je n'ai pas aimé.

Hipotesis...Grande fut ma déception car j’attendais beaucoup de ce film. Ricardo Darin, qui a le premier rôle, est un comédien que je suis (du verbe suivre !) depuis des années : j’adore sa tête, son jeu, et j’aime beaucoup la plupart des films dans lesquels il joue. Ici, il y avait tous les ingrédients pour faire un excellent polar ou thriller psychologique.
Le pitch ? Un prof de droit est persuadé que l’un de ses élèves a commis un meurtre. Il va essayer de le piéger, de le coincer, et s’engage un jeu de chat et de souris, sur un rythme plutôt lent, jusqu’à un dénouement qui fait hélas pchit.
Je n’ai rien à reprocher à la mise en scène, c’est bien réalisé, avec de bonnes idées, mais malheureusement, à chaque fois que l’on sent l’adrénaline monter c’est pour débander aussitôt. Tout est téléphoné, déjà vu, prévisible, donc une immense frustration en sortant, surtout, je le rappelle, quand il y avait tout dans le scénario pour faire un excellent film. Dommage, ce sera pour la prochaine fois. Je recommande néanmoins les excellents «Les 9 reines», «El Chino», «Carancho», ou «Dans ses yeux» avec bien sur Ricardo Darin !

Une pièce de monnaie qui roule sur la tranche sans vouloir choisir entre pile ou face, un grand appartement dévasté, un homme saisi d’un effroi qui le fige sur son canapé : le décor est planté. Le mystère, voilà ce que sera l’essence de ce deuxième long-métrage du jeune réalisateur argentin Hernan Goldfrid. De cette situation initiale nous allons remonter aux causes de l’angoisse. L’intrigue s’ancre autour d’un crime commis dans le milieu universitaire. Un duel psychologique s’installe entre un étudiant doué et un ancien avocat venu délivrer ses connaissances en affaires criminelles. Ce numéro du chat et de la souris convoque à la fois l’incontournable La corde d’Hitchcock et des variantes plus récentes comme Calculs meurtriers ou Crimes à Oxford. Des « petits » films malins qui manipulent autant les spectateurs qu’ils ballottent leurs personnages. De ce filon porteur accouche parfois des catastrophes, faute à un goût prononcé pour les rebondissements de trop. Heureusement, ce n’est pas le cas ici. Sans trahir son intention finale, la narration prend le parti de Roberto le grisonnant désabusé face à Gonzalo le jeune insolent. Pourtant, en lisant entre les lignes on s’aperçoit que le plus imbu et arrogant n’est peut-être pas celui qui en démontre les signes les plus ostensibles. Les acteurs principaux varient parfaitement les registres, passant de séduisants à détestables. La réalisation est suffisament épurée et fine pour ne pas appuyer sur les indices parsemés en chemin. Citons notamment la séquence de la discothèque qui instaure habilement le doute entre le déroulement des faits et leur perception. Et si l’ultime plan en frustrera beaucoup, il a le mérite de remplir le contrat tacite signé en préambule. Seul bémol, inévitable, le manque d’originalité de l’exercice de style choisi, devenu un sous-genre du polar vite oubliable.

Le suspens dure beaucoup trop longtemps, c'est très énervant et le film est lent.