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    Pieta
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    46 critiques spectateurs

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    ffred
    ffred

    1 695 abonnés 4 019 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 12 avril 2013
    Revoilà Kim Ki-Duk. Et que voilà un Lion d'or 2013 amplement mérité. Déjà à l'origine, pour moi, de quelques grands moments de cinéma, l'auteur de Printemps, été, automne, hiver et printemps revient donc très en forme. Tout comme Stoker, le film de son compatriote Park Chan-Wook, Piéta était l'un de mes plus attendus de l'année. On retrouve ici la virtuosité d'une mise en scène digne de celle de Locataires ou de Souffle. Moins contemplative mais tout aussi puissante. D'entrée on est pris...
    Thierry M
    Thierry M

    159 abonnés 2 435 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 12 avril 2013
    ce film prête à rire parfois tellement c'est idiot.
    traversay1
    traversay1

    3 568 abonnés 4 860 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 11 avril 2013
    Il ne vaut mieux pas découvrir Kim Ki-duk avec Pieta, Lion d'or pour le moins surprenant, qui marque le retour du réalisateur coréen après une grave dépression racontée sous forme d'auto-documentaire dans l'inédit et perturbant Arirang. Quelques qualificatifs pour évoquer Pieta : excessif, sordide, insupportable, crépusculaire, malsain : la liste n'est pas exhaustive. Une histoire de rédemption et de sauvetage oedipien qui frise la caricature grotesque et accentue le caractère tordu des scenarii qu'affectionne Kim. Il y a malgré tout dans cet objet éprouvant un côté fascinant car auto-destructeur et jusqu'au-boutiste. Fallait-il pour autant céder à des scènes de mutilation répétitives et à une ultra violence qui confine au sadisme ? Comme si Kim Ki-duk prenait un plaisir extrême à humilier ses personnages, les plus démunis surtout, symboles de la crise économique. Son cinéma n'a jamais brillé par sa sobriété, à de rares exceptions près. Ici, sa façon d'enfoncer le clou a quelque chose de délibérément complaisant qui crée un malaise certain. Evidemment, c'est voulu. Et alors ?
    Flore A.
    Flore A.

    34 abonnés 518 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 11 avril 2013
    Film bouleversant et extrêmement noir qui m'a scotchée de la première scène très réussie jusqu'à la dernière. Une critique féroce de la banalisation de la violence en Corée et du pouvoir de l'argent qui en est la cause ... et le récit d'une vengeance savamment orchestrée, le tout bien servi par des acteurs impeccables. On ressent la haine, les désespoirs, ... Les premières rencontres entre les 2 héros sont une vraie réussite spoiler: et on voit comme l'héroïne nos sentiments changer à l'égard de ce "monstre" qui se découvre une part d'humanité.
    Une grosse claque mais il vaut mieux avoir l'estomac bien accroché pour les nombreuses scènes d'humiliation, de violence ... d'une cruauté et d'une perversité infinies que Sade lui-même n'aurait pas reniées : âmes sensibles s'abstenir ! mais c'est aussi ce qui fait que ce film est de ceux qui vous marquent.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 11 avril 2013
    Une claque! Un film qui vous prend aux tripes et ne vous lâche pas une seconde....
    james93
    james93

    8 abonnés 95 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 12 avril 2013
    La grand retour de KKD.
    Son meilleur film de loin depuis PRINTEMPS, ETE...et LOCATAIRES
    Oui c'est noir, oui c'est violent...mais c'est ça la vie et c'est ça la Corée !
    Alice L
    Alice L

    164 abonnés 206 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 11 avril 2013
    Pretentieux, ennuyeux, vide... Autant de raisons pour éviter ce film! Moi qui suis habituellement fan de kim ki duk j ai cru mourir d ennui...
    manuinho
    manuinho

    4 abonnés 112 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 10 avril 2013
    Quels talents pour developper le morbide que ce scenario là . Mais il manque un certain manque dans certaines scènes qui empèchent de tenir finalement totalement convaincu de l'ensemble .
    Emile Strogonoff
    Emile Strogonoff

    45 abonnés 98 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 10 avril 2013
    Crevard ayant morflé tout moujingue, le retour d'une daronne qu'on espérait plus vient chambouler l'existence blécharde du héros. Plutôt salopin sur les bords, celui-ci perd les pédales et fait l'expérience du doute. "Et si je m'étais gouré"... Un scénar à l'esthétique bien ripolinée mais qui souffre de conformisme dans la réalisation. Les adeptes de la rédemption expresse prendront leur pied, les autres le perdront...
    Robin M
    Robin M

    70 abonnés 283 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 29 avril 2013
    Le cinéma sud-coréen est-il redondant dans son cycle de violence ? C’est le questionnement qui suit la projection de Pieta de Kim Ki-Duk présenté Hors-compétition à Deauville après son triomphe (surprenant) au Festival de Venise, Lion d’Or. Le cinéma sud-coréen contemporain dispose d’un double visage. Il montre côté face un cinéma asiatique plus conventionnel avec le partage de la contemplation, avec la glorification du détail pour montrer la généralité et une certaine volonté romantique de faire jouer la nature dans l’échantillon sentimentale de l’homme. Mais côté pile, c’est la spécificité de l’horreur-thriller hémophile qui prime. C’est par le second que le cinéma sud-coréen est parvenu à exploser sur les écrans internationaux (exception faite d’Hong Sang-Soo) en livrant tant des chefs d’œuvres (Mother de Joon-Ho Bong en 2010) que des premiers films magistraux (The Chaser de Hong-Ji Na en 2009). Cependant, le cinéma sud-coréen tourne à vide et s’essouffle dans une surenchère visuel du malsain qui n’est digne ni des réalisateurs ni des spectateurs. Il est étonnant d’ailleurs que ce soit seulement maintenant que le cinéma sud-coréen est récompensé dans l’un des grands festivals européens (Venise, Berlin, Cannes). C’est par une œuvre qui accumule les limites et les travers du cinéma de genre que les couleurs du pays sont glorifiées.

    Le plus navrant, c’est que Kim Ki-Duk passe ainsi à côté d’un scénario brillant jouant sur les notions de bourreau et de victime : comment expliquer le passage de l’un à l’autre ? Le manque, la famille, la solitude. Pour Kang-Do (Lee Jung-Jin) se sera l’absence maternelle qui l’amène dans l’engrenage de l’horreur et de la perte de l’humanité. Il est une machine sans sentiment qui estropie pour le compte de la mafia des artisans sans le sous qui survivent seulement par l’emprunt illégal. Ses victimes deviennent alors, dans un décor froid et métallique, les représentants d’une Corée du Sud (a)vide dont seul les fraudes à l’assurance assure une subsistance voire un avenir. L’image est poussée à son paroxysme lorsque Kang-Do se voit proposer par une jeune victime d’être rendu invalide « accidentellement » des deux bras pour toucher une plus grosse assurance et ainsi pouvoir enfin offrir un avenir à son fils naissant. Kim Ki-Duk semble réussir son film seulement dans cette dimension sociale et tacite. Ce n’est pas là que seul le réalisme social fonctionne au cinéma (au contraire, c’est une overdose) mais Kim Ki-Duk donne ainsi une finalité à un film vain.

    La Pieta est ici ironique avec un glissement du bien vers le mal : le Christ devient un orphelin sans humanité, et la Vierge une simple femme nourrit par la vengeance. Seule la force de la présence maternelle allie les deux opposés. La mère, jouée par la magistrale Cho Min-Soo, aurait pu être une porte de sortie pour Kim Ki-Duk. Mais plutôt que d’utiliser sa trame narrative, il se vautre dans la complaisance et dans la gratuité. Pieta, c’est le paroxysme de la surenchère visuelle. Il suffit de laisser les premières minutes du long-métrage s’écouler pour comprendre le principe de Kim Ki-Duk : mettre à mal le spectateur coûte que coûte, quitte à faire un film « too much ». On accumule alors bêtement les vices : la violence des nombreuses exactions, le morbide des viscères animales placés nonchalamment sur le carrelage de la salle de bain, et les symboles de vanités artistiques. Mais là où le film tend vers le risible, c’est lorsqu’il prend un tournant sexuel morbide entre un fils et sa mère. Bousculer le spectateur est une bonne chose, mais le faire gratuitement en instaurant une sexualité inutile juste pout grossir les traits d’un personnage ou la noirceur d’un film, non ! Tout est gratuit dans Pieta, et donc tout est finalement vain.

    Kim Ki-Duk représente alors les limites du cinéma sud-coréen dont les codes et les ficelles ne surprennent plus un spectateur habitué à l’horreur est au gore. C’est sans doute l’overdose d’une façon de faire qui ne varie pas ou peu. La question est donc : pourquoi célébrer maintenant le cinéma coréen ?
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 10 avril 2013
    Je ne connaissais Kim Ki-duk que de nom, j'étais passé à côté de ses films, et je faisais bien de ne pas m'y intéresser. Un des pires films vus ces derniers temps. Filmé n'importe comment, aucun plan n'est intéressant, c'est mal joué, poseur, prétentieux. Et surtout totalement complaisant par rapport à la violence, à l'humiliation, Kim Ki-duk a un regard qui écrase ceux qu'il filme, qui les humilie comme le fait le héros du film. Faire un film provocateur, "choc" comme c'est écrit partout, c'est facile, c'est à la portée de n'importe quel petit malin, encore faut-il en faire quelque chose, construire un film... Avoir une vision sur le monde et son humanité. Là le réalisateur se vautre dans la boue et nous emmène avec lui.
    Je ne comprends pas comment le festival de Venise a pu lui donner son Lion d'or.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 22 avril 2013
    Extraordinaire, comme toujours la sombre beauté du cinéma de kim ki duk est a l oeuvre. D une brutalité hors norme ce film divisera sans doute, mais il est pour moi un des grands films de l année
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 28 mars 2013
    Ne faites pas comme les spectateurs qui ont quitté la salle en début de film, ayez les tripes de dépasser les scènes où la noirceur de l'âme humaine est à son apogée, il vous le rendra...On cherche en vain sur l'affiche un" interdit au moins de 12 ans" à minima, mais la descente aux enfers en vaut la peine. Kim ki-duk, réalisateur de génie (Samsara) pour nous emmener dans les tourments de la conscience humaine, nous plonge dans une rédemption au goût de thriller majestueusement portée par les deux acteurs principaux. le film qui vous colle à la peau des heures durant, de ceux qu'on oublie pas....
    wesleybodin
    wesleybodin

    1 110 abonnés 3 864 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 24 mars 2013
    (...) Avec de si solides bases, Kim Ki-Duk a juste loupé le coche et est passé à côté du choc émotionnel qu’il désirait déclencher. Un petit raté auquel il ne faudra retenir que le démarrage divinement orchestré et l’interprétation parfaite de l’acteur principal.
    Christoblog
    Christoblog

    826 abonnés 1 674 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 11 mars 2013
    ieta, Lion d'or au dernier festival de Venise, est un film sparadrap.

    Vouliez-vous en oublier le propos, l'ambiance ou le souvenir, que le film de Kim Kim-Duk vous poursuivra au plus profond de vos nuits, sans rémission. Car le film est ainsi : sec, aride, violent comme un coup de poing, peu aimable, comme du Pialat trash à la sauce coréenne, un objet qu'on pense détester avant de se rendre compte, avec horreur, qu'il a pris possession de votre âme.

    Deux mots du pitch, avant d'aller plus loin, et sans spoiler, ce qui serait suprêmement dommageable (mais dire cela c'est déjà spoiler) : Kang-do recouvre des dettes. Il n'hésite pas a estropier ses victimes pour ... la suite ici :
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