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Cinéphiles 44
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4 137 critiques
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2,5
Publiée le 28 octobre 2018
Xavier Gens n’est pas un nom inconnu. C’est lui qui a réalisé « Hitman », « Frontière(s) » et plus récemment la comédie « Budapest ». Son long-métrage « Cold Skin » traverse calmement les festivals de cinéma, mais ne semble pas trouver de distributeur pour une diffusion en salles. L’histoire nous plonge sur une île en Antarctique où un officier météorologique décide d’y rester aux côtés d’un vieux gardien de phare. Ce dernier est accompagné par une étrange créature, mi femme, mi avatar. Chaque nuit de nombreuses autres créatures s’approchent du phare et les deux hommes doivent riposter avec des armes. C’est un combat sans fin puisque les bestioles semblent se multiplier à une sacrée vitesse. Bref, Xavier Gens ne donne pas d’explications, préférant orienter son œuvre dans le contemplatif. Le problème est que nous trouvons des incohérences et que le manque de réponses finit par lasser. Le film nous fait néanmoins comprendre que les apparences sont trompeuses et que les bestioles ne cherchent peut-être pas le mal. Pour notre part, on se dit que les deux hommes devraient se barrer de l’île et laisser ces centaines de créatures bleues vivre leur vie. La photographie de « Cold Skin » et sa mise en scène sont soignées, mais le scénario est linéaire, répétitif et un peu vide. D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
Ce n'est pas la lenteur du film assumé et son scénario simplissime qui font que le film ne prend pas, encore moins la beauté sauvage et inhospitalière de de cette île sur laquelle se déroule l'action, mais plutôt l'impression de pleins d'idées glanées dans d'autres films. La créature d'abord, croisée d'"Avatar" et de "la forme de l'eau", la fascination ambigüe entre créature et humain ensuite, La fin, quant à elle, est écrite d'avance pour peu que le spectateur soit un peu perspicace. Le film sait créer une atmosphère et la maintenir sans pour autant la transformer en un film abouti. Dommage.
Un bon film, de plus, attachant. Aucunement épouvante mais plutôt thriller drame fantastique, ce quasi huis clos, avec son rythme permanent, fait l'accroche. Le scénario est bien construit, avec une mise en scène au rendez-vous et des interprétation acceptables. Dommage que l'intensité émotionnelle est bridée (laissant trop de place à l'histoire : la forme et non au fond), beaucoup de questionnement en suspend et un final un peu insipide. A voir ! 3/5 !!!
Très joli film fantastique, superbe photo, très bonne réalisation, bons effets spéciaux. Le script est soigné, les acteurs très crédibles. Très jolie surprise !
J’ai adoré l’histoire, l’ambiance, les décors et les personnages. L’analogie à la grande guerre est émouvante. Une petite pépite à déguster tranquillement.
Aïe... décidément, Xavier Gens a le chic pour gâcher ses belles promesses. Alors que tout était bien mis en place pour nous emmener dans un divertissement horrifique de bonne volée, les situations se répètent avec une certaine monotonie, l'étude de caractère des personnages tombe à l'eau, et l'ennui finit par poindre le bout de son nez. On aimerait une écriture plus fine pour des films un peu plus aboutis. Après Frontières et The Divide, j'ai la désagréable impression de me répéter...
Franchement bon, Cold Skin est simple dans son développement, mais ce qu'il fait il le fait avec justesse. Le film offre une critique sur les travers de l'homme, de sa supériorité animale jusqu’à la colonisation et l'extermination de sa propre race. En gros le film donne une très mauvaise image de l'homme et comment lui reprocher ? Grunner finit même inférieur aux monstres qu'il croit combattre... Pour la fin par contre, on comprend le message, mais il est très mal retransmis, il aurait pu avoir tellement plus de puissance en travaillant mieux la boucle de ce cycle. Malgré c'est quelques défauts ce film est a voir ! 3.5/5
Avec Cold Skin, Xavier Gens nous offre un film d’horreur Lovecraftien. De terrifiantes, mais superbes, créatures qui émergent de l’océan afin d’exterminer les humains ayant élus domicile sur la petite île. Une magnifique composition avec un sable sombre et le bleu perpétuel de l’océan. On peut ressentir la claustrophobie de l’intérieur du phare. Le long métrage a quelques longueurs dans le deuxième acte, mais elles sont vite oubliées.
David Oakes et Ray Stevenson sont excellents dans leurs rôles. Le premier incarne un jeune Irlandais qui pour fuir la civilisation s’exile sur l’île. Le second dans la peau du gardien de phare qui cache un sombre secret. Les échanges entre les acteurs semblent véridiques et la tension est palpable. Aura Garrido qui incarne l’une des créatures n’a rien à envier à Doug Jones. Elle communique la gamme des émotions à travers sa gestuelle, et ce, même si elle est sous un lourd maquillage.
Au final, Cold Steel ne reste pas à la surface, il plonge dans les relations humaines. La jalousie, le dégoût et l’empathie. Un excellent film qui gagne à être vu.
Je n’ai pas eu l’occasion d’avoir vu toute la filmographie de Xavier Gens, mais après les remarquables Frontière(s) et The Divide, c’est évidemment un réalisateur à suivre. Toujours dans la même veine fantastique, mais moins trash et plus mainstream, Cold Skin est une superbe production espagnole ambitieuse et originale, particulièrement bien réalisée, et dont on ne comprend pas trop qu’elle ne soit pas sortie ailleurs qu’en Espagne... sinon qu’elle partage une thématique commune avec La forme de l’eau de Guillermo del Toro (la créature aquatique) qui lui fait de l’ombre. La note globale (Imdb, Rotten Tomatoes, sens critique) est de 3 sur 5, mais le film mérite bien mieux, un bon 4 sur 5 !
Après six années sans faire de film, Xavier Gens a eu une année 2017 chargée avec la sortie du film d'épouvante "The Crucifixion" et de "Cold Skin", un film de science-fiction, mais pas seulement... Ce film est qui est autant un huis clos à ciel ouvert qu'un home invasion est adapté du roman éponyme d'Albert Sánchez Piñol. Le scénario de Jesús Olmo et Eron Sheean est un peu paresseux, il y a énormément de choses intéressantes qui sont sous-développées et c'est bien dommage. Ce n'est pas le manque de réponses que je déplore, on peut faire sans, mais au niveau des relations ou de l'histoire, il y avait mieux à faire surtout que là, l'intrigue tourne rapidement en rond ce qui n'est pas gênant pour autant. Le film est par contre visuellement superbe que ce soit la créature, le cadre ou encore l'utilisation du jour/nuit qui a vraiment son importance. Le mélange des genres fonctionne bien et ajoute un petit peu d'intérêt à l'histoire. C'est à la fois un drame humain, un survival horrifique, il y a un petit côté Lovecraft et une dimension psychologique et philosophique. Malgré des défauts que l'on n'oublie facilement si l'on est pris par l'histoire, ce film est réussi, plutôt original et surtout divertissant.
( vu a gerardmer ) Je ne sais pas. Pas encore décidé. Grand film sur la différence, la violence et l'humanité ? Film d'action haletant ? série Z à base de scènes repetitives inutilement violentes ? ou infâme nanar où des glouglous ridicules attaquent de pathétiques pervers atrocement joués ? peut-être un peu de tout ça...
Film à l'ambiance intéressante. L'histoire est intéressante, le jeu d'acteur très bon. Et pourtant il manque un je ne sais quoi à ce film pour en faire un excellent.
Ce nouveau Xavier Gens est mieux réussi que ses précédents films. Il n'empêche que ce huis clos tourne en rond, accumule les clichés et les invraisemblances, pour des personnages vides. Le cinéaste ne parvient pas à faire correctement évoluer ses personnages. L’histoire patauge, n’avance pas, et l’histoire tourne sur elle-même. Les ressorts émotionnels tombent à plat, se concentrant naïvement sur une amitié inter-espèce envers et contre tous. Les mises en situation sont classiques malgré une esthétique agréable qui méritait plus d’attention. Les jeux de lumières auraient pu être un puissant atout, mais sont trop peu utilisés. Reste des jumps scare efficaces et un dénouement calme, presque intimiste, qui contredit les conclusions habituelles du genre.