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Lecter_H
195 abonnés
848 critiques
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3,5
Publiée le 18 juillet 2019
Un film étrange où trop de sujets sont abordés. En premier, on a à faire à un huis clos sur une île. Deux personnages vont livrer une lutte contre des créatures fantastiques venues de la mer, ce qui fait du film principalement un thriller. C'est très contradictoire car un personnage est pacifique et réfléchi et l'autre à la limite de la folie et très agressif. Du coup, cela devient brouillon et on ne sait pas si les créatures sont elles aussi pacifiques ou hostiles. Il y a beaucoup de violence et de combats à répétition pas vraiment utiles. Reste les thèmes de la survie et la gestion des ressources au fil des jours qui sont intéressants ainsi que les rapports humains entre les 2 personnages. Le thème principal du film abordé étant la supériorité des hommes face à tout autre forme de vie, ce qui est trop cliché de nos jours même si le film se passe en 1914. C'est esthétiquement très bien fait mais comme je l'ai dit, inutilement violent. Cela reste un bon film.
COLD SKIN est un chouette bon film à découvrir. Septembre 1914. Un navire dépose un météorologue sur un caillou d'île en plein océan atlantique. L'endroit est inacueillant au possible et le rendez-vous de tous les grands vents de la planète. Ce scientifique doit y rester 1 année. Cependant, il ne trouve trace de son prédécesseur. Le gardien du phare de l'île (2ème et dernier occupant de celle-ci) l'informe que son confrère est décédé du typhus. Malgré ce contexte difficile, notre descendant de Jules Smets décide de rester pour son boulot. Pour 1 an seul donc.... Il ne tardera pas à découvrir qu'une bien étrange (et agressive) peuplade habite les lieux également..... Cette coprod franco-espagnole arrive à extirper cette série B de son ornière pour lui conférer un noble statut. En effet, en dehors des scènes quasi-obligées d'action et de pyrotechnie, un discours de tolérance et d'ouverture y trouve son chemin. De manière étonnante d'ailleurs. A cela, ajoutons-y des effets spéciaux impeccables (splendides créatures !) et des comédiens investis (trio de casting nikel !) pour boucler la boucle. Une bien belle surprise donc pour une soiré cinoche de divertissement de qualité !
Plutôt réputé pour des films de commande d’un niveau médiocre, Xavier Gens propose cette fois quelque chose qui relève un peu le niveau : ‘Cold skin’ n’est certes qu’une adaptation de roman, le schéma en est classique, en tout cas largement connu et maîtrisé mais en soignant les détails, les personnages et les rapports qu’ils entretiennent, et au moyen de quelques tours de passe-passe comme la voix off qui tente de faire passer ‘Cold skin’ pour un pensum existentialiste sur la différence et la solitude, le Français parvient presque à donner l’illusion qu’il a tourné un “Film fantastique d’auteur�. Sur une île déserte, barricadés dans le phare, deux hommes que tout oppose, un jeune idéaliste et un homme plus âgé à la personnalité instable, luttent nuit après nuit pour repousser des hordes de créatures venues de la mer, tout en cohabitant avec l’une de ces créatures, qu’ils ont capturé et plus ou moins domestiqué. Sur la forme, ‘Cold skin’ est un bon film de siège, qui fonctionne sur les routines immuables des assiégés qui savent que le moindre moment de distraction peut leur être fatal. Sur la forme, rien ne surprendra ceux qui se souviennent encore de l’antique ‘Enemy’ de Wolfgang Petersen et de sa dialectique sur la monstruosité physique et l’humanité intérieure. Epoque oblige, se rajoute au duo d’antan une figure humaine foncièrement négative pour que l’ensemble soit encore plus lisible. ‘Cold skin’ n’est pas mauvais du tout mais il ne faudrait pas chercher des heures durant pour trouver plus impressionnant ou plus profond que lui, y compris dans le cadre restrictif de la série B fantastique : ce qui lui permet de faire valoir une spécificité qui se transforme finalement en atout est d’ordre strictement cosmétique : la temporalité (début du 20ème siècle, 1914 pour être plus précis, pour l’analogie facile avec la barbarie qui se déchaîne sur l’Europe), la géographie (une île volcanique désolée, à la localisation incertaine) et les antagonistes, tous droits venus des nouvelles les plus fameuses de Lovecraft comme ‘Le cauchemar d’Innsmouth’...
Un film assez singulier signé Xavier Gens. J'ai bien aimé l'atmosphère particulière de "Cold skin", ce huis clos dans une toute petite île avec des créatures aussi mystérieuses qu'intrigantes. Le personnage du gardien de phare est intéressant, campé par un Ray Stevenson habité. L'intrigue est assez simple, mais n'empêche pas quelques longueurs par moments. Néanmoins ça se regarde, grâce à quelques moments de tension pure.
Un peu déroutant, mais très moral et au final bien sympathique. Film allemand, acteurs de ce fait inconnus (par moi en tous cas), mais une certaine lenteur trés appréciable et qui ne nuit à aucun moment à l'intrigue.
Très bon film malgré des points qui auraient pu être approfondi, dont la relation du héros avec la créature La fin qui laisse la porte ouverte à multiples possibilités est une bonne idée. Le huit clos en lui-même est maîtrisé, de par l'interprétation et l'évolution de la physionomie des personnages.
Film fantastique qui aurait pu gagner des points en présentant un scénario un peu plus développé. L'ambiance sur cette ile isolée, les trois personnages principaux, les créatures, les thèmes abordés, bref tout le décor est une vrai réussite mais malheureusement quand le générique de fin est arrivé, je n'ai pas pu m'empêcher de me dire "tout ça pour ça".
Ce film n'est en aucun cas un film d’horreur ! Une atmosphère envoutante, une tension constante, un scénario constitué de plusieurs histoires, dont celles de ces deux "humains" qui sont venus se perdre sur cette ile hostile, un film qui fait nous poser de nombreuses questions sur la différence et son acceptation, le regard sur "l'autre", l'amour, la haine... Tout cela joué magistralement par David Oakes et Ray Stevenson, sans oublier la magnifique Aneris (Aura Garrido). Un fil hors des sentiers battus. J'ai beaucoup aimé.
Une nouvelle preuve du gros problème de la distribution des films en France. Comment justifier que ce film n’ait pas bénéficier d une sortie sur grand écran? Ça ne l’est pas tout simplement. Cold Skin n’est pas un chef d’œuvre absolue mais c’est un mélange surprenant et intéressant de thriller, d’aventure, de film d’époque ( la reconstitution des détails pour bien ancrer les personnages à un moment donné de l’histoire est remarquable). Un des rare reproche (mais de taille) que je ferai au film c’est quelques scènes redondantes. Le film glisse aussi mine de rien une belle réflexion sur le colonialisme et sur la manière qu’ont les colons de prendre possession de territoires et de peuples sans chercher à les comprendre, juste pour l’exploitation jusqu’à leurs destructions. Ce qui est frappant quand on le regarde c’est le soin qui a été apporté aux petits détails pour rendre tout le film crédible, on y croit du début à la fin ce qui est loin d’être gagné quand on repense à ce qu’il raconte. Oui décidément Cold Skin aurait mérité mieux que sa diffusion confidentielle.
J'ai été un peu frustrée par la fin et par de nombreuses questions ; je le regrette vraiment car ce film est très poétique et carrément dépaysant ; l'étrangeté nous envahit , l'émotion aussi mais on dirait que l'auteur a hésité à faire un film plus intellectuel de peur d'ennuyer et qu'il a manqué d'ambition. Je me dis aussi que la vie est elle-même est frustrante et fantastique à la fois, que les choses passent si étonnantes soient-elles et que la fin du film est aussi aride et brusque que peut l'être la réalité.Qui croirait cette histoire de créature amphibie ? L'homme retourne parmi les siens et la femme poisson aussi c'est logique.
Bon film ...au début vu le résumé on se tâte...au final on accroche... beaux paysages... effets spéciaux nickel...on regarde en se posant des tas de questions...mais au final peu de réponses..et c'est là que c'est vraiment dommage...quand a la fin....???? A vous de voir mais je la trouve juste nulle .... vraiment... décevante... vraiment mais vraiment dommage...on a pas d'explications concrètes ...pour beaucoup de questions que l'on se pose...
aux confins de nombreuses inspirations (l'étrange créature du lac noir, la forme de l'eau, world war z notamment), un film horrifique qui dans un 1er temps attise la curiosité par son mystère et son isolement. mais vite le scénario, montre ses limites, accumulant les redondances et bien des aspects laborieux comme la narration insipide, s'avèrent lassants. et que le temps paraît long!!
Ce film est une fable, un comte, au décor dépaysant (hormis les scenes d'interieurs, et des sequences parfois tournées en studios visiblement pas au top: vive les fonds verts). Il n'y a rien de révolutionnaire dans tout ca. C'est un bon film, en assumant que vous n'en attendrez rien... pour les cinéphiles exigeants, vous pouvez passer votre chemin, ou le regarder en faisant autre chose.
Sympathique film. L'idée de base est sympathique, le contexte est alléchant, les personnages bien écrits. L'intrigue fonctionne globalement mais rencontre quelques coups de mou, l'auteur ayant du mal à exploiter la dynamique entre les personnages et à nourrir son récit ; outre ces quelques passages à vide, on peut regretter la toute fin assez fainéante