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Eowyn Cwper
124 abonnés
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3,0
Publiée le 14 novembre 2014
Si l'ambiance est à son avantage, avec sa représentation de l'enfermement, ce film se risque à un scénario parfois naïf au milieu d'une réalisation globalement réussie. Soubresauts d'espoir, guérisons miracles, synchronisation acrobatique spoiler: pour un happy end classique : tout cela gâche l'éventuelle réussite du portrait historique qu'il présente.
Une version "Robin Williams" de la "Vie est belle" de Roberto Benigni. Une belle histoire très bien joué non sans une certaine émission, et de l'humour qui nous fait voir le Gettho de Varsovie sous une autre lumière que dans "Le Pianiste". En bref, si vous avez aimé "La Vie est belle", n'attendez plus et foncez sur ce film assez méconnu mais qui selon moi reste un must see pour tout bon adepte de Robin Williams.
Je résumerais le film par simpa. En effet raconter une histoire aussi idyllique que celle de ce Jacob, rélève de l'utopie pour les juifs des camps de concentrations. En outre il présente l'horreur sous un autre jour et un héro qui ne veut pas se laisser sombrer, même si on sait éperdument que la réalité n'était pas ainsi. En somme ce n'est pas un film proprement parlé de la seconde guerre mondiale mais qui présente les camps de concentration tels qu'ils étaient sans pour autant nous montrer ses horreurs.
Ils ne la verront pas la libération du ghetto de Varsovie pendant la seconde guerre mondiale même s’ils apercevront le vol des corbeaux haut dans le ciel annonçant les combats imminents mais leur raison d’espérer repose sur une radio fictive qui permettra à la population de faire reculer son taux de suicide car il n’y avait pas que les déportations dues à la guerre qui peuvent être effrayantes lorsqu’au cinéma on essaye de traiter ou simplement d’approcher cette douloureuse période historique. Fut-elle tombée dans l’oreille d’un sourd cette radio, un bout d’information se répand quand même parmi ces juifs de Pologne attendant plutôt les derniers convois pour les camps de la mort plutôt que l’arrivée de l’Armée rouge entendue à 400 km selon les dire de Jacob et voilà Peter Kassowitz à la recherche d’une fresque parfois en calembour décrivant la fin d’une guerre dont plus personne ne pensait qu’elle allait s’arrêter
Bon, on repassera pour tout ce qui est de la réalité historique et de la crédibilité de certains éléments. Il n'empêche, Jakob le menteur est un film touchant avec un Robin Williams admirable. La fin elle-même est superbe. Et puis même si elle ne vaut pas La vie est belle, cette fable sur la seconde guerre mondiale permet d'aborder le sujet avec beaucoup plus d'innocence et de légèreté, tout enr estant sérieux sur le fond. Une jolie réussite...
Beaucoup de juifs auraient bien voulu vivre dans un ghetto pareil, là où les sorties la nuit sont presque tolérées, où la musique peut être écoutée, où la commandanture est visitée comme on le souhaite...et où la plupart des gens meurrent par suicide et pas de faim ou par pendaison.
La dernière partie du film a enfin un sens et sauve le film du zéro pointé, le reste frise le grotesque tant les comparaisons avec la réalité sont frileuses, on a l'impression qu'elles se perdent par ci et là, quand le réalisateur se rappelle qu'il tourne un film sur la guerre.
Un film qui souffre de longueur, j'ai eu beaucoup de mal à le regarder sans m'arrêter, j'étais pas vraiment dedans, sauf pendant la seconde partie du film. Davantage l'impression de regarder un reportage ou un documentaire qu'un film, malgré la présence de Robin Williams, que j'aime beaucoup. La petite fille joue en tous cas bien son rôle et est assez émouvante. Son mensonge - véritable remède - aura contribué en tous cas à faire renaître l'Espoir, celui-là même qui permet de s'accrocher à la vie. On ne sait pas si c'est un mirage à la fin du film (les Russes sont-ils vraiment venus les libérer ?), mais le héros n'aura en tous cas pas eu la chance de le voir (ou de s'en sortir, si près du but). Il est parti en emportant avec lui la Vérité au sujet de cette radio, cette même Vérité qui aurait anéanti tous ces gens qui y croyaient tant. C'est un beau sacrifice. Merci Jakob d'avoir vendu du rêve, de l'espoir et de l'avenir - autrement dit la Vie - à des gens innocents qui ne demandaient que ça.