Avis : Tu ne tueras point - Page 6

"Tu ne tueras point" se scindent en deux parties bien distinctes ; la première prépare très agréablement la seconde plus sombre et intense.
Autant dire que j'ai trouvé l'histoire d'une grande réussite, et un bel hommage à Desmond Doss. Sur le front, ce film est d'une violence sans précédent qui montre bien la réalité de la guerre, jusqu'a nous plonger complètement au coeur du conflit. Beaucoup d'émotions, c'est un sans faute pour Mel Gibson.

Jamais un film de guerre n'aura été aussi réaliste et cru dans la violence des combats ! Jamais on aura vu une histoire pareille ! Et ça faisait longtemps que je n'avais pas senti toutes ces émotions devant un film de guerre gros budget américain !
Tu ne tueras point s'inspire d'une histoire vraie incroyable d'un soldat américain pendant la seconde guerre mondiale qui ne voulait pas tuer, mais sauver des vies. Déjà rien que ça c'est incroyable.
Ensuite concernant le film à proprement parler, ce qui est franchement réussi c'est qu'il arrive à nous faire ressentir les choses. La foi du personnage principal, la camaraderie, la boucherie, mais la véritable boucherie de la guerre, la tension des combats, et le réel coût de ces derniers ! Tout cela nous plonge dans un stress pas croyable, mais aussi un récit épique, vrai, sincère, et qui est touchant par dessus le marché ! Une réussite !

Film de guerre biographique réalisé par Mel Gibson (déjà derrière L’Homme sans visage, Braveheart, La passion du Christ), Tu ne tueras point raconte le parcours de Desmond Doss, jeune américain voulant servir son pays dans l’armée lors de la seconde guerre mondiale mais ayant reçu une éducation religieuse forte, ses principes moraux l’interdisaient de tuer et même de tenir une arme. Andrew Garfield (Boy A, The Amazing Spider-Man, Silence) magnifie une fois de plus son personnage un jeu d’acteur toujours aussi émotionnel et sortant des sentiers battus, comme en témoignent de nombreuses séquences dont celle de la prise de sang où il en pince ouvertement pour une jolie et gentille infirmière du nom de Dorothy, jouée par la jeune Teresa Palmer (Dans le noir). Ayant toujours voulu devenir médecin, il s’engage alors avec la volonté de porter secours à ses alliés une fois au front, mais c’était sans compter sur la réaction des autres soldats et de ses supérieurs, dont le capitaine Glover joué par Sam Worthington (Terminator Renaissance, Avatar, Le choc des Titans), qui lui mènent alors la vie dure mais avec une violence toutefois modérée comparé à d’autres films, les hommes finissant tout de même par être compréhensifs. Un certain humour se dégage même de cette armée si bien imitée, notamment lors de l’inspection du sergent Howell, qui semble bien vouloir imiter son prédécesseur de Full Metal Jacket avec des verves et une autorité plus comique qu’autre chose, surtout avec le soldat qui reste nu par fierté pour son corps.

Le background est très riche entre l’enfance de Desmond où il imite la violence de son père en blessant fortement son frère (ce qui contraste fortement avec le personnage calme et incapable de frapper qu’il devient ensuite), ses relations à l’armée et la retranscription du front. Son père est brillamment interprété par Hugo Weaving (l’agent Smith dans Matrix, Elrond dans Le seigneur des anneaux), qui garde de bonnes relations avec lui bien qu’il ait répété sa bêtise de s’être engagé, et ce allant jusqu’à le défendre spoiler: lors d’un procès qui cherchait à lui interdire d’aller sur le terrain sans arme
. La deuxième partie du film est d’une violence rare avec de puissantes explosions, des cris, du sang et, des balles en plein visage et des membres arrachés dont pas mal de jambes déchiquetées. Demond fait preuve d’une bonne maîtrise du terrain grâce à son courage, parvenant à se cacher et à esquiver suffisamment pour survivre tandis qu’il ramène en sûreté un à un les soldats blessés, dont deux Japonais. La bataille d’Okinawa est montrée avec une grande violence, des japonais kamikazes et même des hara-kiris après la capitulation. Un très bon film témoignant d’une forte foi d’humanité parmi la violence de la guerre !

Tu ne tueras point est un film incroyable et tellement oscarisable ! Un film penché sur la guerre dans le pacifique . Mel Gibson réalisa un des meilleurs films de guerre ! a voir pour son histoire vraie et l horreur présenté

Encore un film de héros de la seconde guerre mondiale ? Oui mais réalisé par Mel Gibson basé sur des faits réels. Ça se passe dans le Pacifique. Ce film passe sa première partie introductive aux combats devient extraordinairement réaliste. Les scènes de combats sont impressionnantes, très bien épaulées par les acteurs. Le message passe également ; soit Un bon film de référence en fin de compte.

Tu ne tueras point réalisé par Mel Gibson en 2016.
*Les points que j'ai appréciés →
• L'histoire (et quelle histoire !)
• L'hommage rendu à ce héros de guerre
• La réalisation qui est à la hauteur de l'exploit

*Les points que je n'ai pas appréciés →
• Le début (un peu fleur bleue

*Conclusion →
J'ai aimé, c'est un grand film et un bel hommage. 9/10.

Pratiquement banni d’Hollywood à cause de ses antécédents de violence conjugale, d’abus d’alcool et de propos antisémites, le réalisateur et acteur Mel Gibson revient en force avec Hacksaw Ridge, l’un de ses meilleurs films en carrière. Il a lui-même déclaré espérer que ce film lui vaudrait le pardon et la rédemption de la communauté hollywoodienne ♥♥♥♥

Hacksaw Ridge relate une histoire vraie, celle de Desmond Doss, premier objecteur de conscience à recevoir la Medal of Honor pour sa bravoure lors de son engagement dans la deuxième guerre mondiale. Desmond Doss est un jeune américain qui désire s’engager dans l’armée pour aider son pays en temps de guerre. Toutefois, traumatisé par des souvenirs de jeunesse et guidé par ses convictions et sa foi religieuse, il refuse catégoriquement de tuer et même de tenir une arme à feu. Malgré ce paradoxe et l’opposition qu’il rencontre de la part des autorités militaires, Desmond réussira tout de même à se rendre sur le front sans aucune arme en tant qu’infirmier de guerre et, sous le feu ennemi, réalisera des actes de courage exceptionnels.

La première moitié du film est plutôt banale. Mel Gibson, recourant à une facture très − voire trop − classique, nous présente l’enfance de Desmond Doss puis sa rencontre et son histoire d’amour avec une jolie infirmière pour ensuite enchaîner avec son passage dans le camp d’entraînement militaire. Cette première moitié de film ressemble à un mélo militaire, très américain, patriotique à souhait, empreint de lourdes allusions religieuses, sur fond de violons trop appuyés.

Heureusement, le ton du film change complètement dès que les soldats se lancent sur le champ de bataille. La rupture est brutale. C’est à partir de ce moment que le film se transforme et devient spectaculaire. Mel Gibson y démontre le meilleur de son talent de réalisateur. Les scènes de guerre sont d’une intensité sans doute jamais vue au cinéma depuis le fabuleux Saving Private Ryan de Steven Spielberg en 1998. Elles sont terrifiantes, captivantes ; d’une puissance, d’une brutalité et d’une violence inouïes. Gibson n’a pas froid aux yeux et les réalise d’une main de maître, donnant l’impression au spectateur effrayé d’être lui aussi dans le feu de l’action.

Sur ce champ de bataille sanglant, il est fascinant, et surtout très angoissant, de suivre notre héros, interprété de façon très attachante par Andrew Garfield qui livre une performance solide, se faufiler à travers les obus, les explosions, les flammes et la fumée, sans aucune arme, tentant de sauver le plus de vies possible.

La séquence suivant la grande bataille est probablement la meilleure du film. Alors que son régiment a battu en retraite, Desmond décide de rester sur les lieux du combat, seul, pour secourir les blessés laissés derrière. Toute la nuit, en se cachant des soldats japonais qui guettent les lieux, il fera descendre un à un ses camarades blessés en bas de la fameuse falaise Hacksaw Ridge, qui donne son titre au film, où d’autres soldats les attendent pour les amener en lieu sûr. Cette séquence est très prenante et d’un suspense absolu. Malgré son héroïsme hollywoodien, on ne peut qu’être remué par son intensité dramatique.

Il est bien connu que Mel Gibson est un fervent catholique. Il n’est donc pas étonnant qu’il ait décidé de réaliser ce film dont la dimension religieuse est centrale. On sent presque une glorification de la foi et même une déclaration de supériorité morale des croyants sur les non-croyants. L’omniprésence des références et des représentations religieuses est agaçante par moment mais apparaît légitime pour rendre hommage au héros qu’était Desmond Doss. L’homme, comme on peut le constater par les témoignages à la fin du film, était réellement très religieux et c’est véritablement sa foi qui l’a poussé à poser ces actes d’héroïsme.

Malgré sa morale hollywoodienne, son patriotisme exacerbé et son caractère judéo-chrétien appuyé, Hacksaw Ridge reste une histoire poignante et, certes, inspirante par son message de non-violence et de courage. En plus d’être d’une rare intensité. Mel Gibson peut déclarer mission accomplie, il aura réalisé ce qui se fait de mieux dans le film à grand déploiement hollywoodien.

Mel Gibson nous offre un film vraiment très très bien réalisé, dans le genre film historique, c'est un de mes films préférés je dois l'avouer et étant en plus de ça fan de films historique j'ai été bluffé... bluffé de ce que Mel Gibson a réussi à réaliser à travers cette histoire vraie... bluffé des acteurs en particulier Andrew Garfield que j'ai bien apprécié tout comme les autres ! Une première heure de films qui développe Desmond, le personnage principal et ces qualités, ces pensées, sa vision de voir les choses sur la guerre qui est vraiment original ! Le film est prenant... Très violent, et les scènes sur les champs de bataille sont à couper le souffle ! Le réalisme fonctionne à merveille.
Les plans caméra sur les champs de bataille nous font plonger dans cette guerre violente des américains contre les japonais...
Les scènes de guerre se font attendre ...mais ça en vaut la peine ! Ce film est très bien réfléchi, très bien travailler...
À voir !

Un très bon film de guerre. Un bon message de paix et d'humanisme. Un héros qui croit ses convictions. Une bonne leçon d'humanité , de courage et de bravoure. Mel Gibson nous offre un Biopic magnifique.

Tu ne tueras point est un grand film de guerre. Un film important sur un homme qui refusa de tuer un autre homme mais qui donna ses forces pour lutter pour ses convictions et pour sauver des hommes. Il y a tout sur la guerre dans ce film. Comme pour Braveheart, Mel Gibson filme l'héroïsme à la perfection, nous fais aimer ses personnages et nous fait vibrer avec eux. C'est un film humaniste, sincère, captant parfaitement l'émotion dans chaque scènes. C'est étouffant, spectaculaire montrant à nue l'horreur de la guerre et bien plus que sa.

Combat d'un contre tous au nom de ses croyances durement acquises, fruit d'une lente maturation pleine de violence enfantine et paternelle au terme de laquelle le refus de l'arme au sein même de l'armée résonne comme un pacifisme patriotique. Pacifisme magnifiquement mis en scène par Mel Gibson qui propose ici une réflexion profonde et poignante sur le destin incroyable d'un homme et de sa foi : chaque plan vibre aux sons de l'inspiration divine et de ses silences, du vacarme destructeur qui la remplace un temps. La beauté du film réside essentiellement dans le jeu d'acteur extraordinaire d'Andrew Garfield ainsi que dans ce souci de narrer une odyssée peuplée de vie et de mort sans prendre réellement position... Posture qui s'effondre malheureusement dans les dernières minutes du métrage où les ennemis apparaissent tels des barbares au sabre dépourvus de Dieu, d'où sujets à la défaite. Si cette lecture reflète certainement l'état d'esprit des Américains, il n'empêche qu'elle heurte par la complaisance qu'elle diffuse, relent exacerbé d'un patriotisme déformant et balourd. Il n'empêche que ce final ne doit pas éclipser les qualités incroyables de Tu ne tueras point : une réalisation sublime, un sens du rythme parfait, une imagerie graphique qui grave profondément la rétine, des acteurs admirables et une composition musicale poétique et efficace quoiqu'un peu trop blockbuster lors des combats. En somme, un quasi chef-d’œuvre plombé par ses excès scénaristiques et visuels finaux.

Réalisé à partir d’une histoire vraie, avec une sauce "romanesque à l’américaine", Mel Gibson, ici à la réalisation, signe un film de guerre pacifiste d’une beauté époustouflante et d’une intensité incroyable. Une histoire hallucinante qui n’aurait pas pu être crédible, si elle n’avait pas existé.

4,5/5 Excellent, l'ambiance est vraiment exceptionnel, la musique est épique et l'histoire vraie superbement retranscrite.

Mel Gibson est de retour en tant que réalisateur et il n'a pas perdu sa patte artistique puisqu'il arrive encore à nous surprendre énormément par la différence de ton entre une première partie faussement tendre et un peu fleur bleue, et celle qui s'enchaîne inévitablement parmi des combats insoutenables... C'est d'ailleurs là tout l'intérêt de ce biopic, où tout est fait pour que l'on saisisse dans son entité le personnage de Desmond Doss, aussi bien sur le plan psychologique que sur le plan de ses convictions religieuses... Personnage complexe, à la fois traumatisé par la violence, et pourtant d'apparence insouciante tel un poète amoureux, cet être va devenir particulièrement passionnant à observer et à suivre tout au long de ce parcours obstiné à refuser coûte que coûte le port d'arme... . Ainsi cette vision nous offres deux films en un film tel que nous avait fait Full Metal Jacket mais je trouve que cette version mise en place par Mel Gibson est beaucoup plus intéressante que le classique, et pour ceux le cadrage est juste magnifique avec des champs de bataille qui font froid dans le dos et un éclairage juste parfait nous offrant une lumière jaune grisate qui entre parfaitement dans ce désastre . Je dis bravo 4/5

Les Adventistes font des miracles
La foi permet sans doute un surpassement de soi-même ,ce film est l'exemple même. Superbement réalisé,avec beaucoup de sensibilité par Mel Gibson.Les acteurs sont excellents ,je n ai pas vu les 130 mn passées