C'est un film de guerre à grand spectacle. Du grand Hollywood si j'ose dire. Les scènes de bataille sont impressionnantes mais je trouve que le réalisateur ne les as pas rendues le mieux possible aux yeux du spectateur: ça reste fouillis je trouve. Le côté intéressant du film c'est bien sur l'histoire singulière de ce soldat à qui on a promis lors de son engagement qu'il ne serait pas obliger de manipuler une arme. Par contre ça se retourne contre lui au centre d’entrainement. Il passe pour une poule mouillée non seulement mais se retrouve carrément en court martial. Mais quelle idée que d'aller à l'armée pour servir , en tant qu'objecteur de conscience ?? Il est sauvé in extremis ... par l'entremise de son père, un ancien soldat, devenu alcoolique. La jeune soldat va servir dans le Pacifique et se révéler d'un courage exemplaire. Cela permet au réalisateur de susciter un peu nos émotions sans en faire trop j'ai trouvé. Dommage qu'on se sache pas plus ce qu'il a fait le reste de sa vie. Est-il resté "Medic" ou a-t-il pris un tout autre chemin? A noter qu'une bonne partie de la première partie du film est consacrée à son histoire d'amour.
Ce qu'on retiens en premier, c'est le réalisme des scènes de bataille qui n'ont rien à envier à celles du soldat Ryan.Il y a certes une surenchère de violence propre au cinéma de Mel Gibson mais elles nous scotchent sur notre fauteuil malgré des effets trop appuyés. Le propos est louable et rend l'ensemble parfois passionnant. le choix de l'acteur pour interpréter le rôle principal ne convainc pas car il manque de charisme malgré toute l'énergie déployée. Bref, un bon film de guerre à la finale qui n'oublie pas non plus l'émotion.
Ayant constaté que son retour en tant qu’acteur ne suscitait pas la levée de boucliers redoutée, Mel Gibson amorce à présent son retour en tant que réalisateur, avec ce film consacré à Desmond Doss, un infirmier militaire qui fut le premier objecteur de conscience à recevoir la plus haute décoration militaire américaine pour avoir sauvé des dizaines de vies lors de la bataille d’Okinawa. Pour introduire ce personnage singulier, Gibson coche scrupuleusement toutes les cases du biopic édifiant : la (supposée) faute originelle, le climat familial, la rencontre de l’amour, le départ pour l’armée et le séjour au camp d’entraînement qui lui vaudront d’être martyrisé par les autres recrues et les officiers qui ne comprennent pas pourquoi cet énergumène s’est engagé alors qu’il refuse obstinément de tenir un fusil en main. Si le réalisateur n’a visiblement pas perdu la main en matière de caractérisation des personnages et d’efficacité du découpage narratif, on lui saura gré - et ce n’était pas gagné compte tenu de ses propres convictions religieuses - de ne pas s’être montré trop “missionnaire� et de ne pas avoir fait de Doss un fou de Dieu unidimensionnel, convaincu d’être personnellement guidé par son créateur : si l’homme s’accroche farouchement à ses principes de non-violence , même au mépris du bon sens, on découvre qu’il doute parfois de la cohérence de sa propre démarche et semble bien près, à plusieurs reprises, de céder aux sentiments de colère et de désespoir que sa foi réprouve. Une fois le pied posé sur Okinawa, le ton change, et c’est l’héroïsme de Doss qui devient l’objet de toutes les attentions. A partir de là, toutefois, on est beaucoup plus hypnotisé par la violence baroque et irréelle qui se dégage de cet assaut sur une falaise de l’île baptisée Hacksaw ridge. En terme d’esthétisation doloriste de la boucherie militaire, on ne peut pas dire que Gibson ait perdu la main non plus ! Film de guerre remarquable à tous points de vue, ‘Tu ne tueras point’ réclame seulement qu’on surmonte un petit écueil de départ aux couleurs de la bannière étoilée : d’un bout à l’autre du film, Gibson glorifie l’Amérique, son exceptionnalité, le courage et le patriotisme de ses soldats. Jusque là, il n’y a là rien qui le distingue du commun des films de guerre...mais il laisse aussi transparaître l’idée que ce courage, ce patriotisme et cette capacité à accomplir des miracles sont indissociables de la foi en Dieu. Si je défends l’idée que le cinéma le plus honnête est celui où transparaît sans compromissions la vision et les valeurs de son auteur, je n’ai pas d’autre choix que d’accepter celle-ci (au demeurant au service d’un film irréprochable sur tous les autres plans) comme j’accepte les professions d’athéisme et les démonstrations d’anti-cléricalisme...et avec un sourire bien plus large, je le confesse !. En tout cas, s’il continue sur sa lancée, Mel Gibson terminera sa carrière comme un Clint Eastwood qui aurait trop été à la messe. C’est finalement tout le mal qu’on lui souhaite.
Ce qu'il faut de suite savoir c'est que le film n'est pas simplement un moment de guerre, ce à quoi je m'attendais. En réalité le film est divisé en deux parties, la première ou l'on nous explique pourquoi et comment Desmond Doss est devenu objecteur de conscience ainsi que son entrée dans l'armée et une seconde donc où là oui c'est du pure film de guerre. Au niveau de la première partie je suis plutôt mitigée. Alors ok il y a un vrai discours et de vraies valeurs chères à Mel Gibson. Mais bordel qu'est ce que c'est mou et poussif. L'introduction du cadre et des personnages est longue, de plus une histoire d'amour vient prendre une place assez lourde dans le récit alors qu'elle n'a pas vraiment lieu d'être de mon point de vue. De plus les dialogues sont très niais. A la rigueur j'ai plutôt apprécié les moments de dortoirs ou de conflits avec les hauts placés de l'armée mais sinon pas dingue, jusqu'au départ pour le champ de bataille. Et enfin le film démarre réellement, et de façon excellente. On est plongé avec un réalisme et une immersion rarement atteinte dans une véritable boucherie entre américains et japonais. La mise en scène de Mel Gibson est complément à l'opposé de ce qu'il nous avait proposé depuis le début de son film. C'est vertigineux et très intelligent. Au milieu des scènes chocs on n'oublie pas de suivre notre petit Desmond Doss dans un calvaire infâme. Enfin il se révèle auprès de tous, considéré comme un lâche ne voulant défendre ni lui ni les autres, il est maintenant passé au statut de héros de guerre après un exploit surhumain qu'on pourrait qualifier de miracle. Et au-delà de changer de perception envers ses camarades, moi aussi j'ai appris à l'apprécier davantage et à être vraiment toucher par sa démarche et son courage. Mais malheureusement deux/trois petites choses m'ont quelque peu gâcher ces moments magnifiques. A savoir la (non) caractérisation des japonais, les petits moments et discours patriotes clichés et les personnages secondaires assez insupportable notamment celui de Vince Vaughn ou Sam Worthmington (qui sont d'ailleurs plutôt bon dans leur role), mais ça c'était depuis le début. Vraiment dommage que la première partie m'énerve et m'ennuie car je pense qu'on peut le dire la seconde partie est sensationnelle. Je pense que si Mel s'était d'autant plus concentré sur ce segment guerre pure, j'aurais considéré ce Tu ne tueras point à la limite du chef d'oeuvre. Mais malheureusement ce n'est qu'une heure et quelques sur 2h15.
Un film de guerre sur le parcours d'un"soldat sans arme". La première partie développe la personnalité de ce Desmond, la seconde se passe sur le champs de bataille du Pacifique. Bien sûr on voit la patte de Mel Gibson derrière la caméra: un peu de religion et un peu d’héroïsme sauce US ("on est les meilleurs, les plus beaux, les plus forts"). Bien pour le réalisme des scènes de combat et pour l'hommage à un homme ordinaire qui a su devenir un héros sans renier ses convictions.
Ce film de guerre n'est pas complètement raté mais contient de nombreux défauts. Tout d'abord, il commence par une histoire d'amour frôlant le ridicule (un coup de foudre irréaliste et empreint de clichés). La performance d'Andrew Garfield ne m'a pas convaincu. Il fait de son personnage un imbécile heureux à la Forrest Gump, qui prend la Bible pour parole d'évangile et paraît incapable de la comprendre. De plus, ses exploits paraissent trop surréalistes (il est entouré de Japonais mais ne se fait jamais toucher, il renvoie une grenade à la main en plein vol). Vince Vaughn essaye, quant à lui, de se hisser à la hauteur du sergent Hartman de Full Metal Jacket mais devient trop rapidement gentil et attentionné pour être crédible dans ce rôle de militaire endurci. Cependant, les scènes de batailles sont immersives et très bien filmées. Comme dans la scène d'intro d'Il faut sauver le soldat Ryan, le stress et la peur sont bien entretenus par les sons et la violence exacerbée. Au final, un film moyen au propos trop manichéen (les "gentils" Américains contre les "méchants" Japonais) et trop sous exploité pour devenir un classique. J'en attendais plus de Mel Gibson !
Tu ne tueras point est un film qui a eut un succès à sa sortie en salle tant auprès du public qu'auprès de la critique et pourtant je ne sais pas comment je suis passée totalement à côté. Alors pour rattraper "mon erreur", je me suis faite une petite séance canapé, plaid et chocolat.
J'ai passé un très bon moment devant ce film, j'ai été touchée par le courage du personnage principal sachant que tout cela est basé sur des faits réels est d'autant plus impressionnant. Par contre, je m'attendais à une vraie dénonciation de cette stupide guerre et des armes et pas vraiment une "success story" à la sauce Hollywoodienne avec la religion comme moteur. J'ai été un peu déçu de cet aspect là. Cependant les scènes de guerres sont très poignantes et reflètent l'horreur absolue du moment et elles m'ont totalement bouleversée.
Andrew Garfield fait une très belle interprétation du personnage de Desmond qui forcément désarme (jeux de mots Ahah) par sa force de conviction, sa folie et son courage. J'ai bien aimé aussi la prestation de Hugo Weaving que j'ai trouvé très juste en père alcoolique, traumatisé de guerre mais malheureusement encore une fois je trouve que ce personnage aurait mérité d'être encore plus exploité et approfondi pour montré ce que la guerre provoque même des années après.
Même si je regrette un manque d'engagement de Mel Gibson qui aurait pu faire de ce film quelque chose d'encore plus poignant et grand, c'est un très bon biopic que je vous conseille avec une histoire que je ne connaissais pas et que j'ai eut plaisir à découvrir. Attention néanmoins si vous êtes une âme sensible les scènes de guerres sont vraiment très violentes.
Comme dans "il faut sauver le soldat Ryan", l'excellent côtoie le moins bon. Les scènes de guerre sont exceptionnelles, mais dans la première partie (sans doute les meilleures, les plus spectaculaires et réalistes qu'il peut être donné de voir), le film fait trop la part belle aux bons sentiments, lui ôtant toute force psychologique; quant à la scène dans la caserne avant le départ pour la guerre, je l'ai trouvé carrément stupide. Enfin même si ce film est basé sur une histoire vraie, la fin est truffée d'invraisemblances, sans doute pour faire plus "hollywood". Comment les Japonais peuvent laisser l'échelle de corde, comment ont-il fait pour descendre les brancards au début, comment notre héros n'a pas pu rencontrer de Japonais dans le couloir conduisant au bunker, pourquoi le soldat s'arrête un moment au dessus de notre héros et ne le transperce-t-il pas comme les autres soldats, etc... ? Trop c'est trop dommage.
Film plutôt interessant spoiler: mais la fin est totalement ratée à mon goût. Trop de religieux nous fait presque rire et complètement sourire. Le héro nous paraît grotesque et le charme du film est malheureusement rompu
J'adore les histoires vraies. Celle de Desmond Doss est incroyable et méritait vraiment que le cinéma américain en fasse un film. Un bon film. C'est chose faite avec "tu ne tueras point". Ce titre en français n'a d'ailleurs rien à voir avec le titre original et il est pourtant, (ce qui est bien rare), infiniment meilleur ! La mise en scène est incroyable. Le message est clair, juste. Je regrette personnellement quelques (inévitables) incohérences notamment sur le champs de bataille et aux abords de la falaise, ainsi qu'une surabondance de mutilations et d'hémoglobine,spoiler: (même la douche fait jaillir du sang !) . Toutefois cela n'entame pas le réalisme du filmspoiler: qui culmine avec le témoignage des vrais protagonistes, très âgés mais bien lucides.
Mel Gibson confirme une nouvelle fois son talent pour la réalisation avec ce film bien foutu : même si les scènes de bataille de la seconde partie m'ont paru par moment un peu longuettes.
On peut reprocher à Mel Gibson sa fascination pour la violence et sa bondieuserie sans finesse. On peut être fatigué que tous ses héros soient comme des reflets du Christ (voyez comme Doss vit cette nuit de sauvetage comme la Passion). On peut s'agacer du message continuellement renouvelé sur l'absurdité humaine à user de la liberté donnée par Dieu à massacrer son prochain (et il semble que Dieu ait été américain en 1945). Mais, Bon Dieu, que ce Mel Gibson est un bon réalisateur !
Un film de guerre un peu long à se mettre en place, et qui prend son temps pour présenter son héros. Les scènes de guerre sont violentes, mais pas aussi dures que dans Il Faut Sauver le Soldat Ryan, car on s'attache moins aux protagonistes. Toutefois, l'intrigue est intéressante et assez originale, d'autant qu'il s'agit d'une histoire vraie assez méconnue pour ma part. Pas un chef d’œuvre donc, mais un film à voir surtout si on est passionné par la WW2.
des violons et des ralentis sur les personnages qui meurent pour pleurer, des soldats qui font des triples saltos à chaque explosion, des personnages transparents... cet histoire intéressante aurait mérité un meilleur traitement.