AlloCiné
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Votre avis sur Tu ne tueras point ?
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Le film est bon, l'histoire est incroyable mais son traitement et son déroulement, je trouve que ça sent trop le déjà-vue et je ne vois pas bien ce que Mel apporte de nouveau au genre. Le patriotisme exacerbé comme ça c'est lassant. Je préfère largement "La ligne rouge" qui a su admirablement installer une tension dans son atmosphère et du suspense en posant sa mise en scène. Et qui a su aussi bien approfondir l'introspection de son personnage.
Et en plus de ça Malick apportait une dimension philosophique presque lyrique à son œuvre. Là tout est trop vite expédié à mon goût (jamais d'infiltration on passe toujours et directement au rentre-dedans). A la vue de l'appréciation des spectateurs je m'attendais à un peu plus d'audace dans ce film de Guerre, là rien ne m'a vraiment surpris. A voir seulement pour la perf majuscule d'Andrew Garfield.
Et en plus de ça Malick apportait une dimension philosophique presque lyrique à son œuvre. Là tout est trop vite expédié à mon goût (jamais d'infiltration on passe toujours et directement au rentre-dedans). A la vue de l'appréciation des spectateurs je m'attendais à un peu plus d'audace dans ce film de Guerre, là rien ne m'a vraiment surpris. A voir seulement pour la perf majuscule d'Andrew Garfield.
L'histoire vraie est touchante, la conviction d'un homme croyant, ce qui l'a retenu dans son maintien à ses idéaux, malgré les aléas difficiles connus dans sa jeunesse et élevé par un père autoritaire. La guerre est sale et le prête soldat appelé au front a fait son choix qui ne heurtera pas sa sensibilité religieuse, un romantique qui eu foi en la vie. La mise en scène est grossièrement macabre, c’était ridicule, une séquence filmé comme une série B et digne de la doctrine des Kamikazes à l’americaine façon bourrin vu par Mel Gibson, en étant sensé être un champ de bataille en temps réel, la réalisation n'accède pas au chef d'oeuvre par son style agressif et une philosophie prosélyte.
Le nouvel opus de Mel Gibson s'inscrit dans la lignée de PLATOON et de VOYAGE AU BOUT DE L ENFER.
2 parties distinctes et opposées.
La première décrit l'univers et les racines du héros. Une originalité dans ce film: notre futur soldat est non violent et refuse d'utiliser une arme mais compte bien servir son pays. Une histoire vraie et touchante.
La deuxième partie nous plonge dans une bataille entre américains et japonais, qui s'entretuent pour la possession d'une colline. Une véritable boucherie qui rappelle IL FAUT SAUVER LE SOLDAT RYAN mais en plus gore.
Donc un film déjà vu certes, d'une violence difficilement supportable, mais au scénario solide qui nous rappelle qu'au delà d'être un bon acteur, Mel Gibson peut être aussi un excellent réalisateur.
2 parties distinctes et opposées.
La première décrit l'univers et les racines du héros. Une originalité dans ce film: notre futur soldat est non violent et refuse d'utiliser une arme mais compte bien servir son pays. Une histoire vraie et touchante.
La deuxième partie nous plonge dans une bataille entre américains et japonais, qui s'entretuent pour la possession d'une colline. Une véritable boucherie qui rappelle IL FAUT SAUVER LE SOLDAT RYAN mais en plus gore.
Donc un film déjà vu certes, d'une violence difficilement supportable, mais au scénario solide qui nous rappelle qu'au delà d'être un bon acteur, Mel Gibson peut être aussi un excellent réalisateur.
Un film à la gloire des américains ( un de plus!) mais celui-ci raconte une histoire vrai. Il la raconte plutôt bien. Les scènes de combat sont bien menées et notre œil a le temps de comprendre ce qui se passe( minimum 4 secondes sur le même plan) ,le tout enveloppé dans une musique qui a du coffre. Le personnage central est très attachant. Certes il y a certaines exagérations visuelles comme c'est trop souvent le cas dans le cinéma américain et Mel Gibson n'échappe pas à la tendance de nous priver de générique de base au début du film ( réalisateur, musique, dialogue, 2ou 3 acteurs). Les horreurs de la guerre sont bien là comme pour nous inviter à être plus pacifique, mais trop de violence visuelle finit par nuire à l'ensemble de l'œuvre.
Vraiment pas mal pour un retour en grande pompe de Mel Gibson en tant que réalisateur
Cependant après avoir posé les bases, solides, et sans transition aucune, on vire dans le pure film de guerre, des morts en pagaille, des scènes qui pourraient affecter les plus sensibles, l'usage abusive d'explosions et de flammes...
Et ce pendant il manque un je ne sais quoi...
Certe l'histoire est magnifique, l'entêtement du jeune héros et louable...
Certe la musique est... Jolie, mais il est malheureusement regrettable que le compositeur James Horner (celui de BraveHeart) soit décédé avant la mise en chantier du dit film...
Mais il manque un je ne sais quoi pour attribuer au film une meilleure note...
Je veux bien votre retour si vous allez le voir
Cependant après avoir posé les bases, solides, et sans transition aucune, on vire dans le pure film de guerre, des morts en pagaille, des scènes qui pourraient affecter les plus sensibles, l'usage abusive d'explosions et de flammes...
Et ce pendant il manque un je ne sais quoi...
Certe l'histoire est magnifique, l'entêtement du jeune héros et louable...
Certe la musique est... Jolie, mais il est malheureusement regrettable que le compositeur James Horner (celui de BraveHeart) soit décédé avant la mise en chantier du dit film...
Mais il manque un je ne sais quoi pour attribuer au film une meilleure note...
Je veux bien votre retour si vous allez le voir
un film de guerre différent de ce qu'on a pu voir avant, le personnage est aussi touchant qu’énervant, Mel s'en sort bien comme réalisateur ... les scènes de batailles sont bien maîtrisées... un bon film de guerre pour moi 3.5/5
Jonathan M
Dans une actualité américaine corrosive, le film de Mel Gibson tombe à point nommé contre l'investiture de Donald Trump. Sur des codes vieux comme le cinéma hollywoodien, ce film de guerre atypique relève du sensationnel dans sa seconde partie. Le combat et bis-repetita, à feu et à sang, un ennemi quasiment invisible sur la bataille d'Haksaw. Ça explose de tous les côtés, les balles fuses à la vitesse de l'éclair, la poussière se confond avec l'air, les corps s'empilent par fragments dans les bunkers. Quand au bout tu sais que tu retrouveras le sourire délicieux de Teresa Palmer, forcément ça motive.
Tu ne tueras point ou le prétendu retour en grâce de Mel Gibson après des années d’errance? Beaucoup le proclame. Académique dans sa forme, sur le fond, son film se veut un curieux pamphlet croisant héroïsme américain et purement hollywoodien et spiritualité chrétienne. Qu’importe la guerre, le message du réalisateur semble clair, tant et si bien que le film déborde parfois de son strict cadre de biopic guerrier pour basculer, déborder, dans une forme d’élitisme religieux qui pourrait, qui peut ne pas plaire. Mais les pensées, les idées de Mel Gibson étant ce qu’elles sont, pouvons-nous réellement lui en tenir rigueur alors qu’il livre, techniquement parlant, un film qui vaut se pesant de cacahuètes? Oui, en dépit de la morale, d’une orientation spirituelle pour le moins appuyée, Tu ne tueras point, dans sa deuxième moitié, nous fait l’offrande de séquences de combat, sur les falaises d’Hacksaw Rigde, d’une remarquable intensité.
On peut donc l’affirmer, Mel Gibson n’aura pas perdu de son sens de la mise en scène. Alors que certains critiques, sans doute bien trop prudes pour exercer correctement leur métier, s’offusque de tant de violence, accusant le réalisateur de se vautrer dans la boucherie pour faire passer son message chrétien, nous accusons le coup et subissons de remarquables séances de barbarie humaine avec une certaine jubilation, une jubilation que nous n’avions plus ressentie depuis le mythique Il faut sauver le soldat Ryan, toutes proportions gardées. Très classique, sans doute trop académique, durant sa première moitié, le film libère toute sa rage lorsque la troupe et le brave infirmer, Doss, qui refuse de se servir d’une arme débarquent sur les côtes d’une île aux mains japonaises. Sans pitié, sans concession, Mel Gibson met en scène, remarquablement, un véritable champ de bataille. Les agissements héroïques, dans un second temps, du désarmé infirmer Doss, feront leurs petits effets sur un public nourri au cinéma américain dans sa plus pure tradition.
Andrew Garfield endosse le costume de ce héros de l’Amérique peu commun. Vertueux, courageux, pour le moins, ce soldat, profondément croyant et dévoué à ses idéaux, sauvera bon nombre de ses compatriotes saignant sous les bombes ou errant à l’abri des japonais. Le jeune comédien se prend ici un ticket gagnant, quand bien même son interprétation ne révolutionne rien du tout. Oui, comme dit plus haut, Tu ne tueras point est un film d’un classicisme à l’épreuve des balles. Tout est question de cahier des charges et personnes, du côté du casting, ne semble réellement sortir du lot.
Le grand retour de Mel Gibson est donc nuancé, à prendre avec des pincettes. Morale discutable, académisme ronflant, acteurs limités sur certains plans, le film plaira à la majorité mais ne laissera pas une quelconque trace marquante dans la longue histoire du cinéma. L’impression prédominante, chez moi, que le nom de Mel Gibson aura survendu ce film est inévitable. J’attends donc que le cinéaste/acteur nous revienne pour un nouveau tour de piste. 12/20
On peut donc l’affirmer, Mel Gibson n’aura pas perdu de son sens de la mise en scène. Alors que certains critiques, sans doute bien trop prudes pour exercer correctement leur métier, s’offusque de tant de violence, accusant le réalisateur de se vautrer dans la boucherie pour faire passer son message chrétien, nous accusons le coup et subissons de remarquables séances de barbarie humaine avec une certaine jubilation, une jubilation que nous n’avions plus ressentie depuis le mythique Il faut sauver le soldat Ryan, toutes proportions gardées. Très classique, sans doute trop académique, durant sa première moitié, le film libère toute sa rage lorsque la troupe et le brave infirmer, Doss, qui refuse de se servir d’une arme débarquent sur les côtes d’une île aux mains japonaises. Sans pitié, sans concession, Mel Gibson met en scène, remarquablement, un véritable champ de bataille. Les agissements héroïques, dans un second temps, du désarmé infirmer Doss, feront leurs petits effets sur un public nourri au cinéma américain dans sa plus pure tradition.
Andrew Garfield endosse le costume de ce héros de l’Amérique peu commun. Vertueux, courageux, pour le moins, ce soldat, profondément croyant et dévoué à ses idéaux, sauvera bon nombre de ses compatriotes saignant sous les bombes ou errant à l’abri des japonais. Le jeune comédien se prend ici un ticket gagnant, quand bien même son interprétation ne révolutionne rien du tout. Oui, comme dit plus haut, Tu ne tueras point est un film d’un classicisme à l’épreuve des balles. Tout est question de cahier des charges et personnes, du côté du casting, ne semble réellement sortir du lot.
Le grand retour de Mel Gibson est donc nuancé, à prendre avec des pincettes. Morale discutable, académisme ronflant, acteurs limités sur certains plans, le film plaira à la majorité mais ne laissera pas une quelconque trace marquante dans la longue histoire du cinéma. L’impression prédominante, chez moi, que le nom de Mel Gibson aura survendu ce film est inévitable. J’attends donc que le cinéaste/acteur nous revienne pour un nouveau tour de piste. 12/20
Une première partie un peu laborieuse et un peu niais qui m'a mit sur mes réserves avec un Andrew Garfield avec lequel j'ai beaucoup de mal et qui joue d'une façon qui ferait presque passer son personnage pour un attardé.Ensuite la deuxième partie avec le départ au Japon est juste grandiose!la bataille d'Hacksaw Ridge nous assène une énorme droite dans la face!très violente et dur,on réalise la portée de ce qu'a réalisé cet homme en décident d'y aller sans armes pour aller sauver des vies.Donc rien que pour cette deuxième partie ça vaut vraiment le détour au cinéma, malgré aussi ce sentiment un peu "too much" que peut procurer le film par moment.3,5/5
Thibault F.
Ce film est la quintessence des thématiques que Mel Gibson tente d'explorer tout au long de sa filmographie. Après la réussite de son Apocalypto qui introduit sa traversée du désert après de multiples dérives (alcool, violence, racisme...), Mel Gibson nous revient avec l'histoire vraie de Desmond Doss, un soldat américain - adventiste - qui s'oppose de porter une arme durant le conflit de la 2nd Guerre Mondiale. Il sauvera plusieurs centaines de vie lors de la bataille d'Okinawa. Globalement, c'est relativement étrange que le film ne fut pas adapté plus tôt même si je suppose que Doss (mort récemment) ait mis sont droit de veto (le personnage étant plutôt humble et discret). Néanmoins, c'est une formidable occasion pour Mel Gibson de remettre les mains dans le cambouis et de nous proposer sa vision sanguinolente et christique de la guerre. C'est la première fois (et j'ai quelques films de guerre à mon actif) que j'ai ressentis le dégoût du champ de bataille : l'ensemble est réaliste même si sa réalisation se veut sensationnaliste et marquante. Sur ce point, c'est clairement une réussite visuelle et sonore (il ne démérite pas son Oscar du meilleur mixage sonore). Le problème réside plus dans l'exploitation de cette histoire : je regrette sincèrement que Mel Gibson explore superficiellement les revendications et la croyance de Doss (et globalement de sa famille qui est reléguée en second plan) au profit d'une partie "Full Metal Jacket" qui fait forcément moins bien que l'original. On a une multiplication des personnages qui rend difficile toute implication du spectateur même si je dois reconnaître - une nouvelle fois après Silence - qu'Andrew Garfield s'en sort avec les honneurs. L'intrigue tourne autour du refus de Doss à se soumettre - faisant de lui un saint qui se sacrifie au nom de sa croyance jusqu'à sa reconnaissance (le parallèle avec Dieu n'est jamais très loin avec Gibson). Bavard sur les éléments bibliques, un peu longuet sur la fin (la bataille dure, dure, dure ... ), Tu ne Tueras point se révèle être un film satisfaisant avec ses qualités et ses défauts. On regrette cependant que Mel Gibson fasse des erreurs aussi facilement rectifiables. Même si, une nouvelle fois, il s'impose en tant que réalisateur et acteur avec une composition/vision excellente.
La non-violence en temps de guerre ne pouvait pas être mieux illustrée que par cette histoire vraie. Le film a du bon et du moins bon. Le moins bon dans une mise en scène inégale (tantôt très dure et très juste, tantôt très naïve), et le bon dans quelques bonnes prises de vue ainsi que dans la dimension humaine du film. Le respect, la peur, le courage, la persévérance, la force des convictions sont autant de thèmes abordés. "Tu Ne Tueras Point" arrive, semble t-il, à toucher le spectateur en prenant la guerre sous un angle rarement adopté auparavant. Cependant, il aurait fallu bien plus de maîtrise pour prétendre au titre de chef d'oeuvre.
C'est certes un peu trop Hollywoodien à mon goût, mais Mel Gibson sait envoyer du lourd coté violence, émotions et visuel, certaines scènes ne sont pas assez réalistes hors que d'autres le sont très bien mais dans l'ensemble, qu'est ce que c'est beau, tout est soigné avec un souci du détail énorme. Le contraste qu'il y a à la moitié du film est renversant, on passe du tout au tout. C'est un film fort, qui aurait pu l'être encore plus avec un degré supplémentaire de réalisme,
spoiler:
même si c'est une histoire vrai, on sent dans certaines scènes que ça va un peu trop loin. Bref, c'est un bon Mel Gibson qui rend un très bel hommage au soldat Desmond Doss.
C'est un bon film. Un des meilleurs du genre film de guerre. Comptes tenus de toutes les critiques dithyrambiques, je m'attendais cependant à mieux.
Pas le meilleur de Mél Gibson, la passion du Christ et Apocalypto restent supérieurs.
Pas le meilleur de Mél Gibson, la passion du Christ et Apocalypto restent supérieurs.
Des scènes de guerre qui feraient presque passer celles d "Il faut sauver le soldat Ryan" pour une comédie, une belle photographie, une histoire vraie bien mise en scène et qui tient en haleine jusqu'à la fin...font de "Tu ne tueras point" un bon film de guerre...
Difficile de rester indifférent devant un tel déchaînement de violence cinétique ! Le décidément très talentueux réalisateur de "La Passion du Christ" s'est cette fois inspiré de l'histoire vraie d'un objecteur de conscience américain durant la seconde guerre mondiale, Desmond Doss, pour nous livrer une nouvelle vision de son thème de prédilection : la quête de Dieu. Ou comment combattre sans arme au beau milieu d'un opéra sanglant, celui de la bataille d'Okinawa. Certains morceaux de bravoure n'ont d'ailleurs pas grand chose à envier à la pourtant très difficilement detrônable scène de débarquement du soldat Ryan de Spielberg. Âmes sensibles s'abstenir. D'autant que Mel Gibson a su ménager ses effets en n'entrant dans le vif du sujet qu'après une bonne heure de film un peu fleur bleue durant laquelle on retrouve d'ailleurs avec plaisir l'excellent Hugo Weaving, à mille lieux de son rôle emblématique de l'agent Smith dans Matrix. Visuellement fort, très fort, le biopic de Gibson tente continuellement de contrebalancer le réalisme sauvage des scènes de guerre par un discours humaniste et religieux parfois pesant. Car à l'écran, évangélisme et brutalité ne font pas forcément bon ménage. Pacifisme et chairs déchiquetées non plus. Et c'est sans doute là le principal péché de Mel Gibson : s'évertuer à justifier le réalisme des scènes de bataille par des bondieuseries qui s'avèrent un peu trop présentes. Côté casting, Sam Worthington et Vince Vaughn font le job et le font même plutôt bien. Le choix d'Andrew Garfield dans le rôle principal, qui pourrait paraître surprenant après l'avoir vu revêtir le costume de l'araignée de Marvel, s'avère en fait plutôt judicieux. On peut toutefois se demander si le caractère légèrement benêt du personnage rend vraiment hommage à l'héroïsme de Desmond Doss ou s'il le caricature. Difficile à dire.
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