Chef d'oeuvre !
Que l'on soit religieux ou non, impossible de ne pas être touché par l'histoire vraie de cet homme Desmond Doss qui sauva entre 50 et 75 personnes à lui seul sur le champs de bataille...Sans jamais ne porter une seule arme
(hormis une fois pour s'en servir de brancard )
Un homme qui par conviction s'engagea volontairement en tant qu'infirmier et objecteur de conscience !
Cinquième film du cinéaste Mel Gibson , je suis sorti très ému de la séance, pendant plus de deux heures j'ai ressenti toute une palette d'émotions. Sur un plan technique c'est du pur Gibson, ultra stylisé, usant (abusant ?) de ralenti, des plans magnifiques captant les visages, Gibson filme à la fois comme un peintre et un cinéaste de pub , alliant l'intimiste à l'action pur et dur donnant des airs de blockbuster,
Mad Mel ne triche jamais avec les conséquences d'attaques sur le corps humain, là ou les Marvel tuent par milliers sans une goutte de sang , lui à l'instar d'un Verhoeven ne ment pas.
Alors oui la deuxième partie du film est violente mais pas plus qu'un" Il faut sauver le soldat Ryan". C'est pas Games Of Thrones la violence n'est pas plaisante.
La première partie quand à elle est purement Gibsonnienne, enfance et traumatisme du "héros" suivant un choix par conviction et forcément passant par une étape d'un rejet par les autres .
Que ce soit un homme sans visage, William Wallace, Jésus Christ , un jeune père Maya ou bien Desmond Doss le schéma est le même .
Pourtant sur moi, cela marche à tout les coups, du au brio tant sur le fond que de la forme du grand cinéaste Mel Gibson.
Les acteurs sont parfait , avec une mention particulière pour Hugo Weaving en ex vétéran 14/18 que le trauma de la guerre à rendu alcoolique , il est bouleversant , mais c'est aussi le cas de Andrew Garfield, Vince Vaughn, Teresa Palmer et de tout le casting
La musique omniprésente ( comme souvent chez Gibson) appuie l'émotion , la surligne aussi de façon pompeuse mais encore une fois ça marche !
Sur les 2h20 jamais je ne me suis ennuyé, j'ai vu un chef d'oeuvre qui a la fois divertit, fait réfléchir, et une folle envie d'en savoir davantage sur cet héros qui jamais ne s'est considéré comme tel...
Un dernier mot sur le titre français, il se justifie sur la totalité du métrage, quand le titre US imposé à Gibson (Hacksaw Ridge) lui ne parle que de la seconde partie du film