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    antony Z.
    antony Z.

    74 abonnés 1 070 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 novembre 2016
    4,4 - Comme souvent avec les films de guerre, le film est plutôt grandiose ! la mise en scène est excellente avec des scènes de guerre incroyablement réaliste nous plongeant en plein coeur de l'horreur.. Le courage et l'émotion sont au centre du film malgré toute l'horreur de la guerre. Cette mise en scène accompagnée d'une BO tout aussi grandiose sublime l'histoire vraie d'un Homme qui fit acte d'un courage immense et incroyable porté par une foie inébranlable
    xlr8
    xlr8

    70 abonnés 73 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 15 novembre 2016
    Ce film est un des meilleurs de l'année. J'aime décidément beaucoup Mel Gibson le réalisateur dont c'est le quatrième en tant que tel. Il n'y a que la passion du Christ que je n'ai pas vu, mais il va falloir que j'y remédie...

    Ma position avant de voir le film était que j'avais beaucoup d'attentes. Gibson avait été mis plus ou moins sur la touche ces dix dernières années suites à ses frasques et autres déclarations douteuses et pourtant, la plupart des retours étaient positifs, notamment ceux venant de la Mostra de Venise où il avait été présenté et longuement ovationné. Attentes bien plus que satisfaites donc, car son visionnage m'a poussé à me documenter un peu pour ma culture personnelle... ^^

    D'abord, un mot sur le titre : je trouve que le film aurait mérité de s'appeler Desmond Doss. Je trouve le titre français supérieur au titre original. Le titre original peut faire penser que c'est un film sur l'épisode d'Hacksaw Ridge, qui est un élément de la bataille d'Okinawa, mais ce n'est qu'une partie du film. Le titre français fait référence à un credo de notre héros, qui refuse d'ôter la vie à quiconque. Je pense que Desmond Doss s'imposait car, pour moi, ce film est son histoire, l'exposition de ses motivations, de sa foi, et de la "chance" qui l'a accompagnée dans les événements montrés. Ma manière d'aborder ce film fait donc que je ne me perds pas dans les interprétations philosophiques des uns et autres, surtout les journalistes, certains particulièrement attirés par l'envie de détruire le film à cause de la réputation de son réalisateur et d'autres qui y voient un manifeste anti-guerre. C'est juste l'histoire d'un mec qui a tenu bon sur ses convictions et qui a accompli des miracles au milieu de l'enfer...

    Comme beaucoup de films vus ces dernières années, il commence par une scène située dans la seconde partie de l'histoire d'un point de vue chronologique avant d'enchaîner sur un flash-back, histoire de teaser sur ce qui nous attend (et qui a été entraperçu dans les bandes-annonces). Le film est principalement structuré en deux parties, qui s'entremêlent parfois grâce au procédé des flashbacks, la première exposant ce qui a construit la personnalité et la foi de Doss, la seconde "relatant" ses aventures autour de Hacksaw Ridge.

    La première partie est très classique. Entre traumatisme d'enfance, romance (moi aussi je suis amoureux de Teresa Palmer ^^ ), éveil de sa foi et enfin bizutage à l'armée, il n'y a rien de transcendant dans la manière de filmer, mais de beaux numéros d'acteurs et des retrouvailles sympas d'acteurs que j'ai un peu moins vu ces derniers temps au cinéma (Rachel Griffiths dans le rôle de sa mère, Worthington dans le rôle du Capitaine Glover, Richard Roxburg dans celui du colonel Stelzer, pour les autres j'y reviendrai plus loin).

    Mais le gros point fort du film, est vraiment la seconde partie. J'ai, comme beaucoup je pense, retrouvé les impressions que j'avais eues en regardant "Saving Private Ryan". La mise en scène est saisissante, malgré le fait qu'on sent que Gibson n'avait pas LES GROS MOYENS pour faire son film, même si on n'a pas non plus à faire à un film béninois. Il a donc privilégié les gros plans, les plans serrés et enfumés car on devine qu'il n'avait pas un décor immense à exploiter, contrairement à Spielberg qui avait pu faire plus de plans larges et panoramiques. C'est une très bonne chose, car on se trouve immergé dans la bataille, très très brutalement, ça pète de partout, les images d'horreur nous sautent à la gueule, grâce à une caméra filmant à hauteur d'homme. La guerre c'est sale, ce n'est pas une carte postale avec des beaux gosses sans peur qui avancent triomphant dans leurs beaux uniformes... C'est magnifique de crudité... Je ne me réjouis pas de voir de telles images, mais j'espère que cela fera réfléchir les va-t-en guerre... Mon opinion étant que parfois la guerre est nécessaire, mais que si on peut éviter de la faire...

    Quelques mots pour caractériser ces visions impressionnantes pour moi : morts soudaines, visages stressés, corps entassés, boyaux, mutilations, rats, vermines, lance-flammes, corps déchiquetés, têtes explosées... On ne peut pas être heureux de partir faire la guerre, c'est un devoir parfois, mais ça ne doit pas être un bonheur... Pour ces images, le film est à déconseiller aux âmes sensibles. Lors de mon premier visionnage, ma voisine n'arrêtait pas de se prendre la tête dans les mains tout en faisant des tchips...

    On peut se dire que le film exagère un peu, que ce n'est pas possible, mais cela est tiré d'une histoire vraie et même si des passages sont arrangés (voir plus loin pour ceux qui ont vu le film), je ne pense pas qu'il y ait une volonté de montrer la grandeur de l'Amérique là-dedans, juste celle de raconter un miracle.

    Pour ce qui est des acteurs, une mention évidemment à Andrew Garfield, qui, si je me fie aux images montrées du vrai Desmond Doss à la fin du film, l'incarne magnifiquement, dans sa manière d'être, le visage souvent apaisé (limite benêt, avec un sourire béat), mais pénétré, convaincu et entêté. Une autre pour Vince Vaughn dans le rôle convenu du "méchant instructeur", le sergent Howell, Je cite Luke Bracey : pendant la moitié du film, je me disais "mais je connais cette tête" et je me suis enfin souvenu que je l'avais vu dans "Point Break". Autant je l'avais trouvé pas terrible dans le rôle du flic peroxydé, autant là je l'ai trouvé bon, intense et enfin émouvant. Mais le meilleur, le plus impressionnant pour moi, celui qui illumine la première partie du film, est Hugo Weaving, dans le rôle du père brisé par la Grande Guerre, qui réussit à faire passer tant de choses dans son jeu à chacune de ses apparitions... Allez, une petite nomination ? ^^

    J'ai beaucoup aimé l'accompagnement musical, signé Rupert Gregson-Williams, et pour ceux qui ne font pas attention au générique, la dédicace faite à James Horner, qui avait composé la musique de Braveheart et Apokalypto, deux des précédents films de Gibson.

    Il n'y a pas de scène de sexe dans le film (rappel : Doss est un adventiste du 7e jour ^^ ),
    spoiler: pourtant, honte sur moi ^^ , j'ai espéré un peu, Teresa étant magnifique dans sa tenue blanche, le soir où le couple Doss a enfin pu consommer sa nuit de noce :-P )


    et on sourit un peu dans la première partie notamment lors des premiers moments de Doss à l'armée.

    Pour compléter par mes ressentis (spoilants),

    spoiler: - j'ai souri quand Vaughn sort "we're not in Kansas anymore, Dorothy!", qui est une allusion marquée au magicien d'Oz, Dorothy étant aussi le prénom de la femme de Doss. - il y a deux jumpscares dans le film et je déteste ça (le cauchemar et la rencontre très subite avec un japonais dans les galeries). - j'ai aimé la gestion du rythme dans la seconde partie du film : arrivée du régiment de Doss avec visions au ralenti des corps entassés dans la camion, préparation de l'assaut avec l'inquiétude qui monte en même temps que les soldats monte la falaise, la découverte du champ de bataille, le départ violent, choquant de l'action, l'accalmie après la prise de position des américains, puis le lendemain la terrible contre-attaque des japonais, magistralement filmée, évoquant un fourmillement, une vague humaine d'une puissance irrésistible (vraiment le point fort du film), la mort de Smitty (la musique, son aveu alors qu'il est touché "I'm scared", le désespoir que cela cause chez Doss, son questionnement à Dieu sur la raison de sa présence, et la réponse qu'il reçoit "Help ! " ^^ qui va conditionner sa résolution de sauver le plus de gens possibles de cet enfer). - j'ai trouvé beau le fait que Doss se serve du corps de Smitty pour sauter de la falaise quand il s'avère impossible de rester plus longtemps sur le champ de bataille, il pourra ainsi être enterré au pays. - j'ai été ému par les belles images que Gibson nous a offertes (lance-flammes, le ralenti sur les visages reconnaissants et pleins d'admiration envers Doss quand il est descendu de la falaise, Doss prenant sa douche après son exploit, l'eau qui s'écoule de son corps étant rouge du sang des morts et des blessés qu'il a tenté de sauver, l'image final du film où l'on voit l'évacuation sur un brancard de Doss, qui semble ainsi être un ange flottant dans le ciel. - j'ai aussi été ému par le moment de recueillement avant l'assaut final, la musique, les ralentis sur les visages... - ce n'était pas le propos du film pour moi, mais il fallait bien justifier un peu plus le nom original du film, on montre un peu la réaction des japonais (seppuku avec kaishaku, qui est un suicide par éventration volontaire suivi d'une décapitation par un tiers, attitude kamikaze des japonais se rendant en se faisant exploser avec des grenades). Cela fera peut-être polémique au Japon, car il y a un contentieux sur le sujet des attitudes kamikazes, des civils ayant été forcés par l'armée japonaise à se suicider ainsi, ce qui n'est pas explicite en voyant le film. - j'ai trouvé poignant les témoignages des personnes réelles qui ont vécu cette aventure à la fin du film. - enfin, le film peut laisser croire que Doss a sauvé 75 hommes en les descendant sans relâche un par un de la falaise de manière continue. D'après ce que j'ai lu, son régiment, le 77e, a débarqué en renfort du 96 le 24 avril 1945 et a combattu jusqu'à la chute d'Okinawa le 21 mai. Les "faits d'armes" de Doss se sont étalés à plusieurs reprises sur cette période. Et il faut savoir qu'avant cela, il avait déjà été décoré car Okinawa n'a pas été son premier théâtre d'opérations.


    Je sais que j'ai été un peu long, mais je remercie ceux qui auront eu le courage de lire mon pavé, en espérant ne pas en avoir trop dit. Je trouve que ce Desmond Doss est une personne remarquable, par sa force de conviction, par son humilité, que c'est cela qu'il faut louer. Par contre ce n'est pas un exemple que tout le monde doit suivre concernant son refus doctrinal de ne plus toucher une arme de sa vie, car évidemment, "les forces du mal" auraient gagné la guerre sinon...
    crachou94
    crachou94

    25 abonnés 427 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 15 novembre 2016
    Un excellent film avec des scènes de guerre parfois très difficiles à supporter.
    Le parcours de ce jeune objecteur de conscience adventiste du 7ème jour est aussi incroyable que son courage.
    Les acteurs sont tous très bons.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 14 novembre 2016
    Après dix années au placard, Mel Gibson réussit son grand retour ! On comprend pourquoi Bill Mechanic a fait le forcing pour qu’il réalise ce film. Le résultat confirme ce qu’il pensait, à savoir que Mel Gibson était l’homme de la situation pour porter cette histoire magnifique et vraie au cinéma. Je m’attendais à du grand spectacle et de l’émotion, et je n’ai pas été déçu.

    La mise en scène est segmentée en trois parties et va crescendo en intensité, au même rythme que le destin du héros. On passe de la vie famille à une histoire d’amour, ce qui techniquement inspire à une approche classique pour que l’on s’attache aux personnages. On passe un échelon supérieur avec l’entrée de Desmond dans les forces armées, la dynamique est mise en route. Et enfin, Mel Gibson nous en met plein les yeux lors de la bataille d’Hacksaw. Un spectacle à couper le souffle, où scintille l’ange Desmond Doss. On retrouve le côté cru que l’on connait du réalisateur, la violence et la mort sont omniprésentes mais il y aussi l’espoir à travers le héros et sa foi inébranlable. Rien n’est gratuit dans la vision de Mel Gibson, tout est parfaitement justifié. Il n’a rien perdu de sa virtuosité et de son envie de nous offrir du grand et beau cinéma.

    Les deux petites choses que je pourrais reprocher à ce film, sont de le voir se terminer de façon un peu trop rapide et d’avoir ouvert le film avec l’une des scènes finales, ce qui gâche un peu le suspens. En dehors de ça, le montage est d’une efficacité implacable, tout comme la photographie de Simon Duggan (« Gatsby le magnifique« ) qui se conjugue comme il faut avec la vision de Mel Gibson.

    Comme je vous le disais un peu plus haut, ce scénario correspond parfaitement à Mel Gibson. La première chose qu’il faut souligner, c’est d’avoir collé au plus près aux faits réels. Le réalisateur les a quelque peu romancés, pour mieux nous mettre la claque derrière la nuque. Les thèmes sont exploités de la plus belle des manières, à commencer par le rapport entre la croyance d’un homme et la croyance de la guerre. Si l’on prend l’histoire telle qu’elle est, ça reste quand même assez classique dans son développement. C’est vraiment Mel Gibson qui lui donne cette épaisseur viscérale et surpuissante. Le personnage de Desmond Doss est composé avec soin et à l’écran, on s’en rend parfaitement compte. Pour ce qui est des autres protagonistes, ça reste un peu en dessous. Il faut l’avouer sur le papier ce n’est pas aussi riche qu’un « Braveheart« . Désolé, je ne peux pas éviter la comparaison.

    En ce qui concerne la bande originale, il faut savoir que Mel Gibson avait engagé James Horner. Malheureusement, ce dernier a péri dans un crash d’avion en 2015. C’est donc Rupert Gregson-Williams, qui a été choisi pour lui succéder et dans l’ensemble son score répond à ce qu’on attendait. Il n’y a pas vraiment de thème qui en ressort et c’est peut être la seule chose que l’on peut reprocher à cette bande son.

    Je sors de la salle de cinéma avec le sentiment d’avoir vu un grand film de guerre, peut être l’un des meilleurs de ces dernières années. Il manque quelques petites choses par-ci par-là pour en faire un chef d’oeuvre incontestable. En tout cas, j’espère que Hollywood a compris qu’il ne fallait pas se passer d’un tel réalisateur.

    La critique complète et détaillée est disponible sur notre blog =)
    Benjub
    Benjub

    41 abonnés 597 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 14 octobre 2018
    Inspiré d'une extraordinaire histoire vraie, ce film mené par de brillants acteurs est parfaitement réalisé. Les scènes de guerre semble plus réel que jamais et l'action monte crescendo. Manque juste un peu plus d'émotion à la fin du film pour saluer ce héros magnifique.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 14 novembre 2016
    La première partie je l'ai trouvé un peu longue, très clichés, beaucoup centré sur la romance qui s'est faite en un claquement de doigt, mais bon peut être qu'à cette époque c'était réellement comme ça, je ne sais pas. La suite du film est plus prenante, on a envie de savoir s'il va y arriver ou pas avec ses convictions. Moi qui pleure assez facilement, j'avoue ne pas avoir été prise d'une forte émotion, mais l'émotion est présente quand même, un sacré combat qu'il mène, une sacré force mentale et une motivation de fer. C'est très beau surtout quand on sait que c'est tiré d'une histoire vraie. On est plongé dans l'horreur, j'en suis pas très fan mais en même temps la guerre c'était pas tendre donc pourquoi y être et cacher l'horreur.
    Dans l'ensemble donc un très bon film, très beau par son histoire et touchant.
    Un grand respect pour ce Monsieur, qui s'est battu pour ses valeurs et n'a rien lâché, qui a permis de sauver des vies grâce à ses convictions, son grand courage et sa grande force.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 14 novembre 2016
    Un petit peu d'humanité dans ce monde qui tend de plus en plus vers la déshumanisation. Un beau film plein de belles émotions, qui redonne foi en l'humanité. Pour la première fois, j'ai pu assisté à une standing ovation dans un cinéma, qui à mon avis était largement méritée !
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 14 novembre 2016
    réalisé impeccablement
    très emmouvant
    comme souvent Mel Gibson démontre que la religion chrétienne n est pas forcement passive et pleurnicharde
    et que Dieu aussi peut sublimer l homme
    un moment unique
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 14 novembre 2016
    Très bon film réalisé par Mel Gibson avec une mise en scène époustouflante. Une première partie où l'on découvre l'entrainement du soldat et ses confrontations face à l'armée au sujet de ses convictions et une seconde partie pleine d'action et d'émotion. Un film épatant, émouvant, à voir et à revoir.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 14 novembre 2016
    Mel Gisbon reviens de loin avec un film un film de guerre ultra réaliste en racontant une histoire ultra poignante. Franchement, avec Andrew Garfield en rôle principale je ne savais pas trop a quoi m'attendre car le jeune homme n'est pas à la hauteur de Tobey dans les derniers Spidey. Mais finalement ça passe très rapidement tellement le jeu d'acteur est bon et les personnages secondaires son développés. Les scènes sur le champs de bataille sont bien filmés, digne d'un Kubrick ou d'un Spielberg. Très bon biopic de guerre.
    tupper
    tupper

    136 abonnés 1 396 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 14 novembre 2016
    Pas grand chose sur le papier pour m'attirer et pourtant ce film m'a finalement subjugué. C'est ce qu'on appelle un grand film : spectacle, émotion, réflexion... La part religieuse, dont je craignais qu'elle soit envahissante et prosélyte, est certes présente, mais montre surtout que la foi (ici en Dieu mais transposable à autre chose) permet de se transcender et il faut garder à l'esprit que ce film se base sur une histoire vraie pour ne pas accuser Mel Gibson de trop en faire. Les scènes de guerre sont ultra violentes et crues tranchant avec la plupart des productions aseptisées, rappelant ainsi l'horreur de la guerre. Mel Gibson nous montre encore qu'il est un grand réalisateur en signant un film qui devrait faire mémoire.
    GrandSephiroth
    GrandSephiroth

    61 abonnés 727 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 novembre 2016
    Film de guerre biographique réalisé par Mel Gibson (déjà derrière L’Homme sans visage, Braveheart, La passion du Christ), Tu ne tueras point raconte le parcours de Desmond Doss, jeune américain voulant servir son pays dans l’armée lors de la seconde guerre mondiale mais ayant reçu une éducation religieuse forte, ses principes moraux l’interdisaient de tuer et même de tenir une arme. Andrew Garfield (Boy A, The Amazing Spider-Man, Silence) magnifie une fois de plus son personnage un jeu d’acteur toujours aussi émotionnel et sortant des sentiers battus, comme en témoignent de nombreuses séquences dont celle de la prise de sang où il en pince ouvertement pour une jolie et gentille infirmière du nom de Dorothy, jouée par la jeune Teresa Palmer (Dans le noir). Ayant toujours voulu devenir médecin, il s’engage alors avec la volonté de porter secours à ses alliés une fois au front, mais c’était sans compter sur la réaction des autres soldats et de ses supérieurs, dont le capitaine Glover joué par Sam Worthington (Terminator Renaissance, Avatar, Le choc des Titans), qui lui mènent alors la vie dure mais avec une violence toutefois modérée comparé à d’autres films, les hommes finissant tout de même par être compréhensifs. Un certain humour se dégage même de cette armée si bien imitée, notamment lors de l’inspection du sergent Howell, qui semble bien vouloir imiter son prédécesseur de Full Metal Jacket avec des verves et une autorité plus comique qu’autre chose, surtout avec le soldat qui reste nu par fierté pour son corps.

    Le background est très riche entre l’enfance de Desmond où il imite la violence de son père en blessant fortement son frère (ce qui contraste fortement avec le personnage calme et incapable de frapper qu’il devient ensuite), ses relations à l’armée et la retranscription du front. Son père est brillamment interprété par Hugo Weaving (l’agent Smith dans Matrix, Elrond dans Le seigneur des anneaux), qui garde de bonnes relations avec lui bien qu’il ait répété sa bêtise de s’être engagé, et ce allant jusqu’à le défendre spoiler: lors d’un procès qui cherchait à lui interdire d’aller sur le terrain sans arme
    . La deuxième partie du film est d’une violence rare avec de puissantes explosions, des cris, du sang et, des balles en plein visage et des membres arrachés dont pas mal de jambes déchiquetées. Demond fait preuve d’une bonne maîtrise du terrain grâce à son courage, parvenant à se cacher et à esquiver suffisamment pour survivre tandis qu’il ramène en sûreté un à un les soldats blessés, dont deux Japonais. La bataille d’Okinawa est montrée avec une grande violence, des japonais kamikazes et même des hara-kiris après la capitulation. Un très bon film témoignant d’une forte foi d’humanité parmi la violence de la guerre !
    PLR
    PLR

    474 abonnés 1 576 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 novembre 2016
    De ce genre de film qui secoue les tripes et de la projection duquel on ne ressort pas tout à fait le même qu'en entrant. Et potentiellement peut-être un peu meilleur, espérons-le. Le scénario est traité sous deux angles : le mysticisme du personnage principal ressorti de l'histoire d'une part et la violence inouïe de scènes de guerre d'autre part. Difficile d'imaginer la cohabitation des deux mais c'est pourtant le pari réussi du style narratif retenu. Ce n'est pas le premier film à montrer aussi crûment des champs de bataille, mais dans celui-ci visiblement le choix a été fait de ne rien atténuer dans les images. Ce qui justifie pleinement un avertissement pour jeunes spectateurs ou globalement âmes sensibles.
    Angelina.J
    Angelina.J

    37 abonnés 265 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 novembre 2016
    On retrouve sans aucun doute la patte de Mel Gibson, la religion les convictions, la violence. Ce film basé sur une histoire vraie prenante, est brutal violent intense dur, gore aussi. Une réalisation impeccable au plus prêt, on est dans le film pris dans la violence de la guerre et la conscience pacifiste du héros. Le réalisateur déchaine les enfers et fait ressortir en même temps ce qui peut y avoir de meilleur dans un homme , avec Desmont Doss, touchant intreansigeant et si humble, Andrew Garfield est impressionnant dans ce rôle!!!! mel Gibson est de retour. a voir
    Steev_Toy
    Steev_Toy

    1 abonné 37 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 14 novembre 2016
    Des images de combat à couper le souffle. L'histoire d'un homme avec des valeurs et qui se bat pour les gardé. La bande annonce n'est pas réellement explicite et heureusement.
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