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Votre avis sur Tu ne tueras point ?
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7eme critique
Un film de guerre qui met à l'honneur les infirmiers militaires (même un peu trop) ! Avec ce "Tu ne tueras point", Mel Gibson nous fait part de valeurs bien différentes et assez inhabituelles dans le registre des films de guerre, mais néanmoins très respectables, d'autant plus qu'il s'agira ici d'une histoire vraie. Mel Gibson, en tant que cinéaste, aime avant-tout véhiculer des valeurs et du respect, tout en procédant à un devoir de mémoire, et en incluant un aspect religieux prononcé si possible ; le sujet de "Tu ne tueras point" s'inscrira donc parfaitement dans la continuité des œuvres du réalisateur. La mise en scène est de bonne qualité, les acteurs livrent de bonnes prestations (notamment les seconds rôles campés par Hugo Weaving et Vince Vaughn), les plans sur le champ de bataille font leurs effets, et ce héros incarné par Andrew Garfield nous remémorera un certain Forrest Gump en sauvant tout le monde un par un en plein front de guerre, sans même se munir de la moindre arme. Mel Gibson a légèrement surenchérit sur ce dernier aspect, allant même jusqu'à faire dépasser le stade de héros à son personnage principal. Un peu plus de pudeur et de subtilité n'aurait pas démérité.
Cinememories
Patriotisme et Religion sont les piliers des derniers œuvres du Mel Gibson derrière la caméra. Rien d’étonnant si l’on observe son parcours très héroïque. L’exemple qu’il reprend ici est sans prise de risque, dans le sens où l’objecteur de conscience sur lequel il se base pose tous les problèmes liés à son engagement et son intégrité dans un conflit aisément qualifiable sauvage.
C’est pourquoi le célèbre Desmond T. Doss, campé par un Andrew Garfield aux airs dociles et poétiques, représente tout un certain hommage. Son combat psychologique pour lui, sa famille et ses camarades est mis à l’épreuve du sang et de la patience. Bien que cette justification provienne d’un sentiment familial modeste et peu convaincante dans la forme, le fond reste pertinent et cohérent avec ce qui suit.
Après avoir creusé son parcours parmi les divers raisons morales et sociales, le jeune soldat prouve la véracité de son implication dépassant même le religieux qui se rattache à lui. Gibson nous sert alors la douleur d’un champ de bataille qui gronde d’un réalisme visuel et sonore, très poignant. L’illustration de chair et de sang sacrifiés rompt momentanément avec la nature du projet et le choix d’un soldat Doss au sein d’une telle fureur. On acte pour un héroïsme hors du commun, enjolivé par sa touche universelle. Car oui, il n’oublie pas le point de vue de l’assaillant ici et il provient essentiellement du ciel. Toutefois, un plus pour les Américains qui enrôle toute cette prouesse dans leur rang. Il n’y avait qu’Eastwood pour mettre en scène la manœuvre complémentaire.
Tout est ramené au soldat, remettant en doute son devoir malgré lui, comme tout à chacun qui se trouve innocent dans l’âme. Le massage reste patriotique comme annoncé. La vision extérieure d’un des pays libérateurs est difficilement abordable dans un sens.
« Tu Ne Tueras Point » (Hacksaw Ridge) évoque ainsi, par ce titre, la conscience d’une guerre qui a déjà trop duré et où ses plaies nécessitent un soin d’urgence.
C’est pourquoi le célèbre Desmond T. Doss, campé par un Andrew Garfield aux airs dociles et poétiques, représente tout un certain hommage. Son combat psychologique pour lui, sa famille et ses camarades est mis à l’épreuve du sang et de la patience. Bien que cette justification provienne d’un sentiment familial modeste et peu convaincante dans la forme, le fond reste pertinent et cohérent avec ce qui suit.
Après avoir creusé son parcours parmi les divers raisons morales et sociales, le jeune soldat prouve la véracité de son implication dépassant même le religieux qui se rattache à lui. Gibson nous sert alors la douleur d’un champ de bataille qui gronde d’un réalisme visuel et sonore, très poignant. L’illustration de chair et de sang sacrifiés rompt momentanément avec la nature du projet et le choix d’un soldat Doss au sein d’une telle fureur. On acte pour un héroïsme hors du commun, enjolivé par sa touche universelle. Car oui, il n’oublie pas le point de vue de l’assaillant ici et il provient essentiellement du ciel. Toutefois, un plus pour les Américains qui enrôle toute cette prouesse dans leur rang. Il n’y avait qu’Eastwood pour mettre en scène la manœuvre complémentaire.
Tout est ramené au soldat, remettant en doute son devoir malgré lui, comme tout à chacun qui se trouve innocent dans l’âme. Le massage reste patriotique comme annoncé. La vision extérieure d’un des pays libérateurs est difficilement abordable dans un sens.
« Tu Ne Tueras Point » (Hacksaw Ridge) évoque ainsi, par ce titre, la conscience d’une guerre qui a déjà trop duré et où ses plaies nécessitent un soin d’urgence.
Le regard terrifié sur ce film retraçant la guerre du Pacifique. A l'image des films de Clint Eastwood, Mel Gibson réussi un petit coup de maître à travers l'histoire d'Edmond qui offre peut être pour une fois la seule façon de vivre une guerre sans tuer ses ennemis. Etonnant quand le film développe près d'une heure de films au combat, qui paraît parfois un peu trop disproportionné en termes de gore... Une chose est sûre, le personnage joué par Andrew Garfield nous apporte un peu de sainteté dans cette guerre atroce !
un bon film de guerre avec des scènes de bataille affreuses : quelle boucherie ! et une histoire d'amour
ce qui est intéressant c'est l'objection de conscience
je suis gênée par 2 choses
les japonais ne sont pas du tout humanisés : des traîtres qui tirent sur les infirmiers , spoiler: font semblant de se rendre..
.
il n'y a pas de soldat américain noir
ce qui est intéressant c'est l'objection de conscience
je suis gênée par 2 choses
les japonais ne sont pas du tout humanisés : des traîtres qui tirent sur les infirmiers , spoiler: font semblant de se rendre..
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il n'y a pas de soldat américain noir
Bonne surprise. Un film de guerre impressionnant, dont la construction peut rappeler Full Métal Jacket. Sans atteindre la puissance de son modèle, la seconde partie à la violence viscérale superbement mise en scène rattrape une première plus faible et fait oublier un casting passable.
Une magnifique histoire qui me laisse cependant un goût bizarre tant je trouve que la beauté, la bonté et la naïveté du personnage principal ne compense pas du tout la somme d'horreurs qui se déroulent autour de lui. Le traitement christique du personnage prinipaln'a rien d'étonnant pour Gibson mais cela renforce encore plus la gêne que je ressent a l'égard du film. J'ai l'impression bde résister a ce qu'on voudrait me faire admettre
La non-violence en temps de guerre ne pouvait pas être mieux illustrée que par cette histoire vraie. Le film a du bon et du moins bon. Le moins bon dans une mise en scène inégale (tantôt très dure et très juste, tantôt très naïve), et le bon dans quelques bonnes prises de vue ainsi que dans la dimension humaine du film. Le respect, la peur, le courage, la persévérance, la force des convictions sont autant de thèmes abordés. "Tu Ne Tueras Point" arrive, semble t-il, à toucher le spectateur en prenant la guerre sous un angle rarement adopté auparavant. Cependant, il aurait fallu bien plus de maîtrise pour prétendre au titre de chef d'oeuvre.
Une interprétation quelque peu naïve mais probablement assez proche du personnage réel au vu de ses incroyables exploits.
13
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Difficile de rester indifférent devant un tel déchaînement de violence cinétique ! Le décidément très talentueux réalisateur de "La Passion du Christ" s'est cette fois inspiré de l'histoire vraie d'un objecteur de conscience américain durant la seconde guerre mondiale, Desmond Doss, pour nous livrer une nouvelle vision de son thème de prédilection : la quête de Dieu. Ou comment combattre sans arme au beau milieu d'un opéra sanglant, celui de la bataille d'Okinawa. Certains morceaux de bravoure n'ont d'ailleurs pas grand chose à envier à la pourtant très difficilement detrônable scène de débarquement du soldat Ryan de Spielberg. Âmes sensibles s'abstenir. D'autant que Mel Gibson a su ménager ses effets en n'entrant dans le vif du sujet qu'après une bonne heure de film un peu fleur bleue durant laquelle on retrouve d'ailleurs avec plaisir l'excellent Hugo Weaving, à mille lieux de son rôle emblématique de l'agent Smith dans Matrix. Visuellement fort, très fort, le biopic de Gibson tente continuellement de contrebalancer le réalisme sauvage des scènes de guerre par un discours humaniste et religieux parfois pesant. Car à l'écran, évangélisme et brutalité ne font pas forcément bon ménage. Pacifisme et chairs déchiquetées non plus. Et c'est sans doute là le principal péché de Mel Gibson : s'évertuer à justifier le réalisme des scènes de bataille par des bondieuseries qui s'avèrent un peu trop présentes. Côté casting, Sam Worthington et Vince Vaughn font le job et le font même plutôt bien. Le choix d'Andrew Garfield dans le rôle principal, qui pourrait paraître surprenant après l'avoir vu revêtir le costume de l'araignée de Marvel, s'avère en fait plutôt judicieux. On peut toutefois se demander si le caractère légèrement benêt du personnage rend vraiment hommage à l'héroïsme de Desmond Doss ou s'il le caricature. Difficile à dire.
C'est certes un peu trop Hollywoodien à mon goût, mais Mel Gibson sait envoyer du lourd coté violence, émotions et visuel, certaines scènes ne sont pas assez réalistes hors que d'autres le sont très bien mais dans l'ensemble, qu'est ce que c'est beau, tout est soigné avec un souci du détail énorme. Le contraste qu'il y a à la moitié du film est renversant, on passe du tout au tout. C'est un film fort, qui aurait pu l'être encore plus avec un degré supplémentaire de réalisme,
spoiler:
même si c'est une histoire vrai, on sent dans certaines scènes que ça va un peu trop loin. Bref, c'est un bon Mel Gibson qui rend un très bel hommage au soldat Desmond Doss.
Thibault F.
Ce film est la quintessence des thématiques que Mel Gibson tente d'explorer tout au long de sa filmographie. Après la réussite de son Apocalypto qui introduit sa traversée du désert après de multiples dérives (alcool, violence, racisme...), Mel Gibson nous revient avec l'histoire vraie de Desmond Doss, un soldat américain - adventiste - qui s'oppose de porter une arme durant le conflit de la 2nd Guerre Mondiale. Il sauvera plusieurs centaines de vie lors de la bataille d'Okinawa. Globalement, c'est relativement étrange que le film ne fut pas adapté plus tôt même si je suppose que Doss (mort récemment) ait mis sont droit de veto (le personnage étant plutôt humble et discret). Néanmoins, c'est une formidable occasion pour Mel Gibson de remettre les mains dans le cambouis et de nous proposer sa vision sanguinolente et christique de la guerre. C'est la première fois (et j'ai quelques films de guerre à mon actif) que j'ai ressentis le dégoût du champ de bataille : l'ensemble est réaliste même si sa réalisation se veut sensationnaliste et marquante. Sur ce point, c'est clairement une réussite visuelle et sonore (il ne démérite pas son Oscar du meilleur mixage sonore). Le problème réside plus dans l'exploitation de cette histoire : je regrette sincèrement que Mel Gibson explore superficiellement les revendications et la croyance de Doss (et globalement de sa famille qui est reléguée en second plan) au profit d'une partie "Full Metal Jacket" qui fait forcément moins bien que l'original. On a une multiplication des personnages qui rend difficile toute implication du spectateur même si je dois reconnaître - une nouvelle fois après Silence - qu'Andrew Garfield s'en sort avec les honneurs. L'intrigue tourne autour du refus de Doss à se soumettre - faisant de lui un saint qui se sacrifie au nom de sa croyance jusqu'à sa reconnaissance (le parallèle avec Dieu n'est jamais très loin avec Gibson). Bavard sur les éléments bibliques, un peu longuet sur la fin (la bataille dure, dure, dure ... ), Tu ne Tueras point se révèle être un film satisfaisant avec ses qualités et ses défauts. On regrette cependant que Mel Gibson fasse des erreurs aussi facilement rectifiables. Même si, une nouvelle fois, il s'impose en tant que réalisateur et acteur avec une composition/vision excellente.
Comme dans "il faut sauver le soldat Ryan", l'excellent côtoie le moins bon. Les scènes de guerre sont exceptionnelles, mais dans la première partie (sans doute les meilleures, les plus spectaculaires et réalistes qu'il peut être donné de voir), le film fait trop la part belle aux bons sentiments, lui ôtant toute force psychologique; quant à la scène dans la caserne avant le départ pour la guerre, je l'ai trouvé carrément stupide. Enfin même si ce film est basé sur une histoire vraie, la fin est truffée d'invraisemblances, sans doute pour faire plus "hollywood". Comment les Japonais peuvent laisser l'échelle de corde, comment ont-il fait pour descendre les brancards au début, comment notre héros n'a pas pu rencontrer de Japonais dans le couloir conduisant au bunker, pourquoi le soldat s'arrête un moment au dessus de notre héros et ne le transperce-t-il pas comme les autres soldats, etc... ? Trop c'est trop dommage.
Tu ne Tueras point est un film de guerre tiré d'une histoire vrai (encore une fois) qui raconte l'histoire plutôt originale d'un homme qui s'engage à l'armée mais qui ne veux pas tuer. Voilà une histoire qui donnait envie. Je suis assez mitigé car le film est capable du meilleur comme du pire. Je vais commencer par les points positifs : Les scènes de batailles ! Elle sont très rythmé, très prenante, très violente et magnifiques ! Niveau effet spéciaux et réalisation on atteint des sommets de beauté que je n'ai ma fois jamais vu dans un film de guerre ! Il y a également quelques scènes qui dérange, questionne et qui donne de la profondeur aux films. Je ne les citerais pas ici pour ne pas spoiler mais elles ont le mérite d'exister et le film en a besoin.
Côté point négatif je commencerais par la bande son qui est peu inspiré, rappelant beaucoup d'autres bande originale et pas les meilleurs ! Il y a ensuite l'acteur principal : Andrew Garfield qui est pour moi un très mauvais choix de casting, il ne colle pas du tout au personnage. Les personnages en général manque de profondeur et c'est un problème car malgré la première partie assez longue, ils manquent de développement, ne sont pas attachant et reste assez monotone. Je finirais par l'histoire d'amour qui est d'une niaiserie sans nom et qui n'apporte absolument rien à l'intrigue ! Par pitié il faut arrêtez ses histoires d'amour qui sont la juste pour qu'il y en ai une !
Mais malgré tout ces défauts, les qualités de ce film sont énormes et me laisse ainsi pensez qu'il méritent ses 3 étoiles.
Côté point négatif je commencerais par la bande son qui est peu inspiré, rappelant beaucoup d'autres bande originale et pas les meilleurs ! Il y a ensuite l'acteur principal : Andrew Garfield qui est pour moi un très mauvais choix de casting, il ne colle pas du tout au personnage. Les personnages en général manque de profondeur et c'est un problème car malgré la première partie assez longue, ils manquent de développement, ne sont pas attachant et reste assez monotone. Je finirais par l'histoire d'amour qui est d'une niaiserie sans nom et qui n'apporte absolument rien à l'intrigue ! Par pitié il faut arrêtez ses histoires d'amour qui sont la juste pour qu'il y en ai une !
Mais malgré tout ces défauts, les qualités de ce film sont énormes et me laisse ainsi pensez qu'il méritent ses 3 étoiles.
Joli film. Belle histoire mais impression de déjà vu. Mel Gibson toujours très cru dans les scènes de combat... Mention speciale aux acteurs.
Le meilleur film de guerre de 2016! Il me semble qu'il s'agit du film le mieux noté de l'année selon les spectateurs. J'ai passé su super moment devant « Hacksa Ridge ». On peut dire que le long métrage est coupé en deux parties. La première moitié nous présente le contexte, les personnages, et surtout le développement de Desmond Doss, objecteur de conscience super bien joué par Andrew Garfield. La deuxième moitié nous transporte sur les champs de bataille, et c'est là le gros point fort du film. Les scènes de guerres sont totalement bluffantes de réalisme. On se rend compte de la violence qu'ont vécu ces soldats, ici pendant la Guerre du Pacifique. Mel Gibson a vraiment géré pour ça. Le début est un peu long. Il y a pas mal de clichés. Je n'ai pas spécialement aimé le début de la relation entre le personnage de Garfield et de la belle Palmer. Je trouve que c'était un peu trop facile. Sinon, j'ai adoré voir Hugo Weaving avec une sacrée personnalité de père violent, et d'ancien grand soldat de la première Guerre Mondiale. Ensuite, au bout d'une heure, on arrive sur les terres du Japon, et là on change en tout point d'ambiance, et nous sommes transportés à fond dans le film et on en ressort plus jusqu'au générique de fin. Ce moment du film remonte clairement le niveau de l'ensemble. On en prend tellement plein la gueule! La bande son est parfaite pour accompagner les scènes. D'ailleurs, le film a remporté l'Oscar du meilleur mixage sonore (il était nominé dans 6 catégories dont meilleur film). Bref, une adaptation d'histoire vraie sur un soldat pacifiste très intéressante et très bien retranscrite, pour donner un des meilleurs films de guerre de ces dernières années je pense avec « Fury », et « Du sang et des larmes »!
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