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    Tu ne tueras point
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    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 15 novembre 2016
    Honnêtement je trouvais la moitié du film est très ennuyeuse Je me suis endormie. Mais la deuxième partie du film est touchante. C'est un bon téléfilm pour le dimanche soir. Malgré mon admiration pour ce soldat, je suis un peu déçue
    Philippe G.
    Philippe G.

    25 abonnés 168 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 13 novembre 2016
    Bon, je ne vais pas y aller par quatre chemins. En terme de film de guerre, c'est vraiment le plus violent jamais réalisé, mais ce qui me gène c'est qu'il soit à la fois dénonciateur de l'horreur du conflit et dans le même temps qu'il glorifie l'héroïsme. Ce sont pour moi deux notions antinomiques. CROIX DE FER, de Sam Peckinpah est à mon sens bien meilleur car réellement anti guerre, contrairement à celui là. Même si j'admet que l'intention de Gibson se situe bien ailleurs. Je ne sais pas si vous vous souvenez des deux films réalisés par Clint Eastwood en 2006 et 2007: MEMOIRES DE NOS PERES et LETTRES D'IWO JIMA, traitant là aussi de la guerre dans le Pacifique. Eastwood livrait là deux films peut-être moins violents, certes, mais bien plus réalistes sur le propos, où le mythe de l'héroïsme guerrier était pour le moins mis a mal; notamment sur la façon d'interpréter la statue des GIs à Iwo JIma plantant le drapeau sur une colline, soi disant sous le feu de l'ennemi, alors que dans les faits le fameux drapeau avait été hissé tranquillement tandis que les soldats mangeaient leur casse croûte et que les Japs avaient été laminés depuis belle lurette par les bombardements. Et cette scène où, dans LETTRES D'IWO JIMA, les GIs abattaient froidement les rares soldats nippons qui se rendaient. image pour le moins surprenante pour un film américain. Car dans celui de Mel Gibson, l'on voit aussi des soldats américains abattre des soldats Japonais qui veulent se rendre, mais seulement après que ces derniers aient hissé le drapeau blanc tout en balançant des grenades à main sur les vainqueurs...
    Voyez vous où je veux en venir?
    Mel Gibson n'occupe malheureusement pas la même place à Hollywood que le grand Clint. Gibson a été ostracisé durant douze ans pour ses propos anti sémites et aussi ses nombreuses condamnations pour conduite en état d'ivresse. Donc, s'il cherche un retour en grâce par la grande porte, avec si possible une nomination aux prochains Oscars, et ainsi se servir de ce tremplin pour enfin réaliser son film sur les Vikings, trouver un financement, il ne pouvait se permettre de commettre un faux pas, par exemple livrer un film politiquement incorrect. Ce qui ne l'empêche pas, bien sûr, de laisser son empreinte, notamment sur les scènes de violence et la portée religieuse de l'histoire.
    Mais c'est un récit qui méritait d'être racontée et je m'étonne même qu'un autre film ne l'ait pas abordée plus tôt.
    Acidus
    Acidus

    741 abonnés 3 728 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 12 novembre 2016
    Il y a du bon et du mauvais dans ce cinquième long métrage de Mel Gibson, biopic d'un héros de la Guerre du Pacifique.
    Parmi les points positifs, on peut souligner, avant tout, la qualité de la mise en scène, des cadrages et une photographie soignée. Mel Gibson filme la guerre avec un bel équilibre entre la beauté esthétique de ses plans et la violence graphique propre aux conflits armés et à leurs légions de morts et de cadavres mutilés. Le cinéaste ne cache pas les horreurs de la guerre contrairement à de nombreux films hollywoodiens nous montrant des morts "propres". "Tu ne tueras point" a ce parfum de réalisme auquel s'ajoute un effet immersif pour le spectateur. Ces aspects sont vraiment réussis d'autant plus que les effets spéciaux et les scènes d'action sont impressionnantes.
    Pour ce qui est des points négatifs, le scénario en est le principal. L'intrigue et les dialogues comportent de nombreux clichés hollywoodiens. Cela va des scènes romantiques niaises, aux répliques toutes faites, en passant par des message et réflexions grossières. Ce portrait d'un homme qui mérite amplement un film et une reconnaissance du grand public se transforme vite en une hagiographie peu subtile et lisse. Le personnage de Desmond Doss devient une sorte de superhéros peu crédible dans ses actes, contrastant avec l'humilité et la modestie du vrai Desmond Doss.
    Les qualités formelles et techniques sus-citées en fait un bon divertissement mais le fond manque d'intelligence. A force d'en faire des tonnes, cette belle histoire humaine perd de sa saveur. C'est dommage.
    cortomanu
    cortomanu

    79 abonnés 424 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 12 novembre 2016
    D'un côté le héros christique qui ne tuera point. De l'autre les horreurs de la guerre montrées de façon spectaculaire, mais pour les dénoncer ou en faire un grand spectacle cinématographique ???
    Les deux mon capitaine.
    De ce point de vue les films réalisés par Mel Gibson sont souvent ambivalents, fascinés par la violence qu'ils dénoncent.
    Alors qu'il s'agit d'une histoire vraie le film donne l'impression d'avoir déjà été fait 100 fois. Dommage. Il y avait sûrement mieux à faire.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 12 novembre 2016
    trop américain. effets spéciaux moyens et souvent too much. pas assez de place pour l'émotion malgré une magnifique histoire. pour une fois les français auraient sûrement mieux fait!
    traversay1
    traversay1

    3 680 abonnés 4 890 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 10 novembre 2016
    Mel Gibson n'est pas à un paradoxe près : pour saluer la mémoire d'un héros de guerre, pourtant objecteur de conscience et soldat sans arme, il n'a rien trouvé de mieux que de nous plonger dans l'enfer des combats, filmant une boucherie abominable avec une délectation et une complaisance plus que douteuses. Mel Gibson est un oxymoron fait homme et Tu ne tueras point est bien conforme à sa complexe personnalité, notamment à ses obsessions : Dieu et la violence. L'homme dont il trace le portrait était modeste, courageux et patriote. Le film de Gibson oublie l'humilité et lui construit une sorte de monument hagiographique où transparaissent en filigrane ses propres préoccupations. C'est hollywoodien, bravache, démesuré, assez souvent efficace mais surtout d'une ambiguïté constante (on préférera la vision de Clint Eatwood des combattants japonais dans Lettres d'Iwo Jima) et globalement déplaisant.
    Robin M
    Robin M

    75 abonnés 283 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 22 octobre 2016
    Dans la thématique éculée des films américains sur l’héroïsme militaire, Tu ne tueras point tiendra assurément une place singulière. S’il s’inscrit dans la longue lignée des films antimilitaristes du métaphysique La Ligne Rouge (Malick, 1998) au burlesque Docteur Folamour (Kubrick, 1964), Mel Gibson substitue à la figure habituelle du militaire détruit – mais destructeur – celle d’un non-soldat pacifiste. Par ce biais, il synthétise ainsi un nouvel horizon pour la place des Etats-Unis sur l’échiquier politique mondiale : un interventionnisme humanitaire, loin des bourbiers qu’ont été l’Irak ou l’Afghanistan. En appliquant le sixième commandement au champ militaire, le réalisateur s’oppose à l’American Sniper de Clint Eastwood. Il impose, en effet, un changement radical dans la perception américaine du courage : il ne faudra pas récompenser celui qui a pris le plus de vies, mais celui qui en aura sauvé le plus.

    Desmond Doss (Andrew Garfield) s’engage dans l’armée après le traumatisme civil qu’a été l’attaque contre Pearl Harbor. Cependant, il refuse de manière catégorique de toucher un fusil. En tant qu’objecteur de conscience, il ne peut concevoir uniquement de mettre son sursaut patriotique qu’à profit des équipes médicales. Par ce choix, il modifie doublement le rapport au corps. Le sien déjà, jugé frêle, ne rentre pas dans le moule de l’usine formatrice de l’armée. Il est dévirilisé par ce rejet de l’arme pour n’être qu’un parasite dont la chair doit subir les marques de l’exclusion (cf. la mise à tabac). Une situation qu’il inversera sur le champ de bataille à propos des corps des blessés qu’il ré-humanise. Il prononce leur prénom, voire même la proximité affectueuse d’un surnom, pour les faire sortir de la dimension d’objet à transporter ou laisser qui leur convient habituellement. Il s’oppose d’ailleurs, par sentimentalisme, à penser d’abord par le critère binaire, objectif et impersonnel de vivant ou mort dans le cas de Smitty Ryker (Luke Bracey).

    En narrant cette histoire vraie, Mel Gibson questionne la temporalité et la spatialité même du combat. S’il filme l’assaut sur Hacksaw Ridge – une crête stratégique à prendre aux Japonais –, le réalisateur se focalise principalement sur les lignes américaines. Il les filme au rythme des balles nipponnes par un montage rapide brouillant les repères. Par les plans rapprochés qu’il utilise à foison, Gibson s’attache à donner une image aléatoire des morts en leur rendant un dernier hommage alors que la barbarie fait rage. Il se concentre également sur les détails, à l’instar des corps déchiquetés ou dévorés par les rats, pour placer le spectateur dans la même logique traumatique que les soldats. Néanmoins, le véritable combat de Tu ne tueras point se joue une fois la confrontation finie, à la nuit tombée, lorsque Doss parcourt cette antichambre de l’enfer à la recherche de soldats vivants, américains et japonais.
    En les maintenant du côté des vivants, le personnage interprété par Andrew Garfield se rapproche d’une figure christique. Une dimension religieuse présente dès le début du film par ce commandement « tu ne tueras point » que le personnage se répète comme un mantra. Mel Gibson joue avec ce messianisme d’abord dans la partie du baraquement en faisant de Doss un martyr. Le cinéaste continue ensuite à se référer à cette imagerie, de manière appuyée, par la douche qui lui est octroyée par un autre soldat et surtout par ce plan sur le brancard semblant voler dans les airs. Néanmoins, le scénario s’emmêle dans cette métaphore christique en proposant – dans sa volonté de grandiloquence – deux moments d’épiphanie : le coup réel porté à son frère et celui mental à son père.

    Il faut dire que tout l’intérêt de Tu ne tueras point exprimé jusqu’à présent ne tient finalement que dans le dernier tiers de l’œuvre. A l’inverse de son propos, Mel Gibson ne parvient à filmer que la guerre, un monde brut et physique. Dans la sphère intime, il se retrouve à son tour sans arme choisissant – de manière automatique – toujours le ralenti pour exprimer un sentiment. De plus, il ne parvient pas à sortir des voies ancestrales du biopic américain. Il noie son récit d’une redondance de scènes misérabilistes, mélangeant alcoolisme et violence, qu’il cache sous une photographie doucereuse. Il impose à son spectateur un étirement des intrigues sentimentales et familiales pour montrer ce qu’Andrew Doss a à perdre sans prendre en compte les capacités, inhérentes à l’être humain, d’être empathique et clairvoyant.
    Icevinc
    Icevinc

    29 abonnés 66 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 2 janvier 2017
    Déception. Passionné par l'histoire de la seconde guerre mondial, ancien militaire moi-même, j'attendais énormément de ce "Tu ne tueras point". Et au final qu'en est-il ? Un film en dents de scie : des passages impeccables et d'autres où l'on se demande si l'on n'est pas dans un film d'action caricatural. Le début du film est lent, tellement lent que l'on a du mal à s'immerger dans l'histoire. Si on ne peut pas reprocher grand chose à Andrew Garfield qui fait de son mieux et demeure convaincant, le reste du casting (du moins en ce qui concerne les autres rôles importants) laisse clairement à désirer. Cela sur-joue ou cela ne joue pas assez, bref, on n'est pas convaincu. La mise en scène est elle aussi irrégulière mais le principal problème de Mel Gibson est qu'il en fait trop. Beaucoup trop. Pas besoin de scènes d'actions tirées en longueur (et parfois par les cheveux) avec des plans rallongés sur les détails d'intestins éparpillés ou de corps calcinés pour faire comprendre au spectateur toute la barbarie de la seconde guerre mondiale. Clint Eastwood et Spielberg l'avaient déjà bien compris,ce n'est de toute évidence pas le cas de Gibson. Aussi, et peut-être que le spectateur sans connaissances militaires ou de l'histoire militaire n'aura pas été frappé par ces détails, mais les erreurs en ce qui concerne la reconstitution des combats sont légions. Les acteurs tiennent mal leurs armes, bougent mal, se positionnent mal... Bref on a l'impression qu'ils n'ont pas reçu d'entrainement élémentaire afin de rendre leurs prestations un temps soit peu crédible. On est loin de Band of Brothers ou de Pacific en ce qui concerne ce registre C'est vraiment pénible pour un film qui traite pourtant d'un sujet qui méritait que l'on s'y attarde. Conclusion, loin d'être le film épique réaliste attendu, "Tu ne tueras point" s'avère finalement une oeuvre à la gloire de son héros mais aussi et surtout de ses convictions et de son amour pour Dieu. Un film dont le réalisateur a sacrifié le réalisme pour essayer d'en renforcer l'aspect "épique" mais cela est tellement gros que la sauce ne prend pas et au final, cela sonne faux. Dommage.
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