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Hugo Fedeli
16 abonnés
24 critiques
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0,5
Publiée le 14 juin 2017
Ok euh... non. C'est pas un bon film. Déjà, Andrew Garfield (le chat) zéro charisme, idole pour môme grâce à son rôle de spiderman, dans un film de guerre ultra sérieux de Mel Gibson : 1ere incohérence. Ensuite le film n'est pas du tout réaliste, je vais vous expliquer. Donc on part sur la 2eme incohérence -> inviter une jolie femme au cinéma et la séduire en lui disant « c'est quoi la différence une artère et une veine ? » et pouvoir ensuite l'embrasser 5 min plus tard : c'est juste IM-PO-SSIBLE !!!!!!! 3eme incohérence -> dans un pays en état de guerre (états-unis en 1945 donc) répliquer à un colonel « je ne toucherais pas au fusil » avec un air supérieur et un sourire narquois à la Andrew Garfield : c'est tabassage devant les hommes direct, croyez-moi. 4eme -> S'infiltrer dans les tunnels jap' et pouvoir se cacher au dernier moment dans l'ombre d'un coin de mur quand les troupes passe a 2cm du gars : j'ai déjà essayé, ça marche pas. En plus j'veux pas dire mais je trouve que cette scène fait particulièrement nanar franchement. 5eme -> traîner un soldat blessé par l'arrière sur un drap pendant qu'il s'occupe de tirer sur les ennemis pendant le voyage : on est pas dans call of duty modern warfare 2 merci. 6eme -> envoyer un casque en l'air pour que le sniper tire pour savoir où il se trouve : j'ai aussi essayé, ça ne marche pas non plus. Et pour finir je voudrais faire remarquer le fait que les américains aiment bien assimiler leur anciens ennemi à des terroristes, notamment lors de la scène ou les jap' se rendent pour ensuite faire péter une grenade en martyr. Alors même si je veux bien admettre (moi qui suis fan d'histoire) que les jap' faisaient vraiment ça dans la vrai vie, n'empêche que le spectateur lambda-mouton-d'la-société du 21eme siècle ne sait pas ça et assimilera les jap' à des sales terroristes.
Ce film peut se caractériser en deux parties : La première, ponctuée de scènes mélodramatiques destinées sensibiliser le spectateur, est néanmoins gâchée par le jeu Hollywoodien et les dialogues particulièrement plats qui plairont d'avantage aux catho-nostalgiques qu'aux réels pacifistes qui voyaient déjà dans ce film un nouveau "Full Métal Jacket". Quelle déception pour un film d'avantage axé sur la suprématie américaine que sur la pertinence de la guerre. La seconde partie, elle, se traduit par une violence gratuite, essentiellement dans le but de choquer le spectateur et de lui montrer les horreurs de la guerre, certes, pourquoi pas, réalistes, mais qui à aucun moment n'invitent le spectateur à s'interroger sur la pertinence de la guerre. Pour conclure, un film hollywoodien qui tente de répondre à la violence par la violence. Aucun intérêt.
Comme prévu... indigestion de clichés ultrpatriotique... du pseudo courage US inébranlable, moraliste, religieux,... j'ai une indigestion de clichés, je suis à bout de la vision de la guerre par les usa et de leur autosatisfaction.
J'avais (presque) oublié ce qu'était de voir un bon film au cinéma. Il est très difficile de filmer la guerre, et heureusement que ce ne fut pas la guerre tout au long du récit. Lors d'une bataille, filmer le camp adverse comme on filme le camp allié c'est filmé le champ de bataille et non le combat de nos protagonistes. On comprend ainsi que c'est boucherie, mais on ne peut se sentir attaqué, impressionné en tant qu'individu du front et des ennemis. Les effets spéciaux ont de sérieux problèmes, "l'impression" d'être sur une maquette avec un fond "jeu vidéo" alors que c'est une guerre. Mais là vous vous demandez pourquoi c'est un bon film ? Tout ce qui précède la guerre ne comporte pas -ou très peu- de défauts. Je me rappelle d'un dialogue qui m'avait marqué : Deux frères qui font la course dans les bois et qui escaladent des rochers, il n'y a que quelques lignes de texte, la scène doit durer trois ou quatre minutes tout au plus... Mais elle est si justement écrite, que soudainement, je me suis souvenu de ce que je pouvais dire à mon frère, et de ce qu'il pouvait me dire. "Est-ce possible qu'un dialogue soit si réel ?" Me suis-je dit. Trois minutes comme celle là dans un film, ne se trouve même pas dans la sommes de toutes les minutes d'un autre film sortit en salle ces derniers temps. -Un dernier point qu'il faut souligner, Mel Gibson (le réalisateur) n'a pas la foi, il essaye de l'avoir. Et cela se ressent tout au long du métrage, le film nous donne la foi (ou il essaye de nous la donner), pendant deux heures nous partageons l'amour de Desmond envers le Seigneur. Même si le passage "je sauve tout le monde" à la guerre paraît bien trop utopique, on revient dans quelque chose d'Hollywoodien, où finalement, ça n'a pas l'air si compliqué de sauver tout le monde, sans tuer ni se faire tuer par personne. Même si il ne faudrait pas que je résume la mise en scène de cette manière, parce qu'elle vaut bien plus.
J'attendais ce film avec impatience car Mel Gibson est pour moi un très grand réalisateur. Il sait mixer à l'écran des moments de tendresse presque surannés avec des instants d'une violence inouïe, avec un style, un sens de l'épique et de la narration totalement en décalage avec les normes hollywoodiennes habituelles. Ce film est malheureusement d'une bigoterie insensée, et d'une hypocrisie totale sur la prétendue non violence et beaucoup semblent pourtant tomber dans le panneau. La scène où les soldats tirent leur inspiration dans ce Desmond Doss pour enfin trouver la force de conquérir la colline est une forme de jihadisme chrétien encore jamais vu dans une salle de cinoche (ils trucident du jap avec une foi toute retrouvée, Desmond étant devenu leur Jesus Christ, bible à la main) Le message de Mel n'est pas "n'utilisez pas les armes", c'est "la bible est plus puissante encore qu'une arme pour gagner une guerre". Ne vous y trompez pas. Kubrick aurait certainement tourné tout cela en dérision, et il aurait suffi d'une scène en moins ou en plus pour que le message de frère Gibson ne soit pas clair comme de l'eau de roche : Soyez patriotes, partez au combat, fondez une famille avec une femme dévouée vous attendant au coin du feu, soyez un père violent mais juste, car bon chrétien. Je continue d'attendre son prochain film car je le redis, c'est pour moi un grand réalisateur, mais on ne peut m'empêcher de penser qu'il y a dans cet engouement de sympathie pour lui en ce moment quelque chose de louche, et de politiquement suspect. De spectateur à sympathisant il n'y a qu'un pas. Un signe des temps peut-être.