Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Ykarpathakis157
4 794 abonnés
18 103 critiques
Suivre son activité
1,0
Publiée le 15 septembre 2020
Tu ne tueras point est un joli film. C'est très doux trop doux. En fait il est si sucré que vous pouvez presque voir le sirop couler de l'écran. Et ne vous laissez pas berner par les couleurs. Ce film a une sensation plus noir et blanc, paradis ou enfer, bon ou mauvais, etc. Et je suis confus. Est-ce un film politique ?. Je ne sais rien des opinions politiques de M. Gibson mais si tel est le cas je n'achète pas. Est-ce un film religieux ?. Si oui quel est le message ?. Qu'il est normal d'aller à la guerre au nom de Dieu ?. Je suis confus. Alors qu'est-ce que je manque. Eh bien quelques nuances pour commencer. Nous avons ce beau mec genre James Dean et sa superbe petite amie chérie (c'est là que le film est tellement noir et blanc et heureux) puis nous avons cette guerre horrible où tout est très noir. Et les Japonais sont si mauvais. Fin de l'histoire. Est-ce aussi simple que cela ?. Je ne pense pas. Sur une échelle de 1 à 5 sur la possibilité de voir ce film ou de rester dans ma chambre et de regarder le mur. C'est 1 car c'est un peu mieux que de regarder un mur ...
14 069 abonnés
12 481 critiques
Suivre son activité
3,0
Publiée le 28 mars 2020
Drame humain sur fond de guerre, ultra-violent et sans concession! Mel Gibson ne mènage pas vraiment son spectateur en appuyant là où ça fait mal! Film de guerre classique sur un mode souvent excessif, mais par la puissance de la mise en scène et le rèalisme du cadre, Gibson le tire par le haut! Un sacrè rappel de foi et d'espèrance pour une immersion rèaliste de la guerre portèe par une violence bestiale, aux images de batailles souvent impressionnantes! Entêtè, courageux et pur comme le diamant, John Garfield est remarquable, taillè dans le roc et le marbre pour incarner cet objecteur de conscience qu'ètait Desmond Doss, ce soldat hèroïque qui refuse de tuer l'ennemi! il imprime au film grâce et force! Moins convaincu en revanche par Teresa Palmer dont le talent est aussi fade que le physique! Son idylle avec Garfield rappelle la tragèdie romanesque de "Pearl Harbor" avec cette touche très amèricaine! Tout n'est donc pas parfait dans "Hacksaw Ridge" mais sorti de cette confrontation finale où la fureur bat son plein, on reprend enfin le contrôle de son souffle et ça c'est plutôt bon signe au cinèma! On pensait qu'aucune chaîne hertzienne n'oserait le diffuser en clair et en prime time! il faut croire que France 3 en a dans la culotte...
On ne l'attendait plus : le grand retour de Mel Gibson derrière la caméra, et s'attaquant comme souvent à un sujet passionnant : celui du premier objecteur de conscience à avoir reçu la « Medal of Honor », avec au final un sentiment... mitigé. Cela est principalement dû à cette première partie platounette et académique au possible, se contentant de retracer, certes avec sérieux et application, les étapes importantes de la vie du jeune homme qui l'ont amené à ce choix tout sauf anodin. On a aussi bien sûr droit à des conflits familiaux et à une jolie histoire d'amour pas originale pour un sou, constat global qui commençait sérieusement à m'inquiéter. Heureusement, à partir du moment où l'entraînement militaire commence, le film gagne en puissance et intérêt. Là encore, rien de très surprenant, mais l'œuvre dégage une intensité, voire une légère force dont elle était dénuée jusque-là. La puissance intérieure du héros devient alors évidente, et est en quelque sorte une préparation du « morceau de bravoure », impressionnante reconstitution d'un moment de la bataille d'Okinawa. On retrouve alors le vrai Gibson, notamment celui de « Braveheart ». La manière dont spoiler: il fait arriver les soldats sur la falaise de Maeda avant que ne s'enclenche, brutalement, une véritable boucherie, est un très grand moment. Après, c'est évidemment plus classique, mais l'acteur-réalisateur sait s'y prendre pour rendre le spectacle violent, impressionnant et surtout très réaliste. Voir Desmond Doss spoiler: sauver un impressionnant nombre de vies au milieu d'un décor apocalyptique, tout en tension permanente, a à ce titre quelque chose de vraiment puissant. Cette seconde partie est clairement le gros point fort de l'œuvre, celle qui nous permet de ne pas regretter le déplacement. Dommage en revanche que Mel Gibson ait jugé bon d'intégrer autant de symboles religieux du début à la fin spoiler: (la dernière scène est à ce titre un grand moment) , alourdissant fortement le propos à plusieurs reprises. Très imparfait donc, mais plutôt salutaire.
Pour son retour derrière la caméra Mel Gibson ne se loupe pas avec un film très fort, complet et d'une grande intensité. Il dresse tout d'abord le portrait de ce jeune homme qui ne prône pas la paix, mais qui est "non-violent" et s'affirme totalement en tant que tel même si beaucoup ont essayé de le faire craquer. La première partie axée sur la romance et sur le combat de Desmond pour gagner sa place dans l'armée est intéressante et nécessaire pour comprendre la personne, car c'est quand même une histoire vraie et également nécessaire pour augmenter le contraste avec ce qui va suivre avec un décalage qu'on se prend en pleine gueule dès lors que sa guerre commence... Il faut dire que Mel Gibson ne fait pas les choses à moitié avec des scènes de guerre impressionnantes qui sont d'un réalisme effrayant et donc d'une violence rare. C'est vraiment bien réalisé, il y a beaucoup de plans serrés pour cacher les défauts que l'on remarque lors des plans larges, mais c'est très réaliste et vraiment immersif. C'est un film de guerre pas comme les autres avec beaucoup d'humanité et un héros qui pour une fois n'est pas celui qui dégomme le plus d'ennemis... La fin est facile, mais difficile de faire autrement, c'est de toute façon une très belle histoire racontée dans un excellent film aussi maîtrisé sur le fond que sur la forme avec également un excellent casting.
Le retour en grâce de l'Acteur/réalisateur Mel Gibson après une période de purgatoire suite à ses scandales médiatiques. Il revient avec son 5ème film en tant que réalisateur avec un film de guerre hyper réaliste et hyper violent qui est un biopic sur un des plus grands héros américain de 39-45. Le film dure 2h15 et se scinde en deux parties, la première se base sur sa jeunesse et se rencontre avec sa future épouse avant de plonger ensuite dans l'horreur de la guerre. Humainement déchirant, hymne au courage, témoignage guerrier redoutable et efficace.
Mad Mel is back. Tu ne tueras point est une sorte de condensé de son cinéma. Bondieuseries, violence exacerbée, sacrifice et une multitude de ralentis. La ou son film remporte quand même la mise c’est notamment grâce à sa violence extrême, le discours anti militariste fonctionne car il montre l’horreur de la guerre sans fard et oui on prend forcément fait et cause pour son personnage principal malgré que ce dernier ressemble beaucoup à un illuminé. Si les scènes de guerre sont assez incroyables et montrent une vraie maîtrise de Gibson, ce dernier comme je le disais use et abuse des ralentis si bien que ces derniers finissent par être horripilants, à ce niveau ce n’est plus un effet de style c’est un tic de mise en scène. J’ai aussi eu du mal avec Andrew Garfield sans vraiment arriver à me décider si c’était à cause de son interprétation ou de son rôle justement. C’est un film de guerre choc dont on ne ressort pas indemne, mais qui est loin d’être exempt de défauts.
2016 est pour Mel Gibson l'année d'un double retour. Après un rôle de méchant secondaire dans "Expendables 3" en 2014, on le retrouvait cette année portant à bout de bras "Blood Father" et son scénario convenu. Le film servait finalement à constater que le charisme de l'acteur était toujours intact malgré des déboires médiatiques qui ont sacrément terni sa réputation à Hollywood. A cela, c'est le Mel Gibson cinéaste qui répond le mieux, prouvant que l'homme n'a rien perdu de son énergie malgré le temps qui passe.
S'il ne peut s'empêcher de livrer son message biblique, Mel Gibson nous livre le portrait d'un homme hors du commun et un film de guerre sauvage au réalisme effrayant. Filmées de manière époustouflante, certaines scènes n'ont pas fini de nous hanter.
Extraordinaire film de guerre ! Avec "Tu ne tueras point", Mel Gibson signe une oeuvre au réalisme époustouflant et non censuré sur la guerre. Le film nous rappelle le chef d'oeuvre de Spielberg "Il faut sauver le soldat Ryan" par son impitoyable mitraille dès les premiers combats. Néanmoins, Mel Gibson brille par sa mise en scène et la compréhension du point de vue de son personnage, Desmond Doss (Andrew Garfield), engagé volontaire et refusant d'utiliser ni même de toucher à une arme. J'ai également beaucoup apprécié l'entraînement du soldat sous l'excellent Vince Vaughn en sergent instructeur et Hugo Weaving, très bon dans le rôle du père de Desmond et qui a connu les combats de la première guerre mondiale. Je recommande vivement les amateurs de films de guerre et de pacifisme d'aller voir ce film de guerre et de réflexion tiré d'une histoire vraie.
Mel Gibson n'est pas à un paradoxe près : pour saluer la mémoire d'un héros de guerre, pourtant objecteur de conscience et soldat sans arme, il n'a rien trouvé de mieux que de nous plonger dans l'enfer des combats, filmant une boucherie abominable avec une délectation et une complaisance plus que douteuses. Mel Gibson est un oxymoron fait homme et Tu ne tueras point est bien conforme à sa complexe personnalité, notamment à ses obsessions : Dieu et la violence. L'homme dont il trace le portrait était modeste, courageux et patriote. Le film de Gibson oublie l'humilité et lui construit une sorte de monument hagiographique où transparaissent en filigrane ses propres préoccupations. C'est hollywoodien, bravache, démesuré, assez souvent efficace mais surtout d'une ambiguïté constante (on préférera la vision de Clint Eatwood des combattants japonais dans Lettres d'Iwo Jima) et globalement déplaisant.
10 ans après le prenant "Apocalypto", Mel Gibson revient derrière la caméra avec "Hacksaw Ridge", film de guerre évoquant l'histoire vraie de Desmond Doss, soldat objecteur de conscience décoré pendant la Seconde Guerre Mondiale. L'intrigue démarre par une romance gentillette dispensable, et se poursuit par une séquence d'entraînement militaire qui singe celle de "Full Metal Jacket". Heureusement, le film gagne considérablement en intérêt par la suite, montrant la complexité du héros, et l'évolution de sa perception par ses pairs. Andrew Garfield est excellent dans ce rôle de campagnard bigot qui refuse catégoriquement de toucher une arme, et qui va pourtant rejoindre l'Armée en tant qu'aide soignant, et prouver qu'il est doté d'une grande témérité. Le scénario explore ainsi le thème du courage, mais surtout de la foi, sans pour autant tomber dans la propagande religieuse. Par ailleurs, la deuxième partie du film est particulièrement intense et réussie, dévoilant dans un décors apocalyptique la sauvagerie de la bataille d'Okinawa, à coups de montage visuel et sonore uppercut, de ralentis, et de violence graphique. En résulte un film de guerre au protagoniste original, et aux scènes de combats qui feront date.
Une mise en scène spectaculaire qu'on ne peut pas renier. Des images parfois très dure, une conviction ancrée chez ce jeune homme. Bien entendu les mièvreries bibliques et les dieu par ci dieu par là sont usantes et de trop mais je savais à quoi m'en tenir avant de voir ce film étant de Mal Gibson. Le fait est qu'il parle d'un héroïsme de guerre bien réel. Les japonais sont par contre franchement montrer comme de la chair à canon sans pensée ni cœur, ce qui n'était évidemment pas le cas, c'est un parti pris classique et sans surprise pour Gibson. Il en reste un bon petit film de guerre à l'esthétique chiadée.
A part quelques "loupés" de mise en scène (balles illimités, feu intense, lumière ...), le film est en lui-même une très belle histoire. Le repère temps reste toutefois interpellant. 4/5 !!! (à voir).
Un très bon film de guerre. Un bon message de paix et d'humanisme. Un héros qui croit ses convictions. Une bonne leçon d'humanité , de courage et de bravoure. Mel Gibson nous offre un Biopic magnifique.
Certaines scènes de guerre sont vraiment d une réalité folle, mais quel dommage que ce film souffre de beaucoup trop de pathos et d'une fin pipée car ça aurait pu être un chef d œuvre.