Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Biloba63
52 abonnés
847 critiques
Suivre son activité
4,5
Publiée le 29 mars 2013
Un film d'une grande intensité, très dur, qui créée une atmosphère tendue, de haine, de violence et de compassion. On vit littérallement au rythme du souffle de ce médecin, qui, pour venger sa femme et sa fille sauvagement violées et assassinées par les soldats nazis, va faire preuve d'une folie meurtrière tout aussi dévastatrice. Une traque au sein d'un site apparenté à un véritable labyrinthe. Le vieux fusil est un monument du cinéma français, mais c'est surtout un film intemporel. Sans en faire trop mais en retranscrivant vraiment bien l'atmosphère frénétique de la vengeance.
Romy Schneider en fait des tonnes dans le rôle de la femme comblée, qui irradie de bonheur en pleine période d'occupation. Elle semble vivre dans une bulle, insensible au malheur ambiant. Pas très crédible.
La vengeance pour survivre à l'horreur, voilà le choix fait par le personnage campé par Philippe Noiret. Mais qui aurait fait autrement? Suite au massacre de sa famille, un homme "ordinaire" ce transforme en justicier afin de rendre la justice. Cet homme donc, c'est Noiret, impressionnant de justesse et d’émotion, dans ce film sombre à la réalisation intelligente.
"Le Vieux Fusil" est un grand classique du cinéma Français des années 70. Un drame poignant et bouleversant sur la guerre et ses horreurs, en pleine débâcle Allemande en été 1944; une famille détruite, deux crimes horribles, un homme submergé par le chagrin et la haine : sa vengeance contre les S.S. assassins sera terrible, sans pitié et légitime. Philippe Noiret est grandiose et Romy Schneider lumineuse et rayonnante. La mise en scène sobre et efficace nous plonge au coeur du drame, avec de nombreux flashbacks sur le bonheur passé et perdu des protagonistes... Un grand film à voir.
Quand la réussite d'un film repose sur un effroyable massacre et des images parfois insoutenables. C'est la recette de ce "vieux fusil" ou Philippe Noiret y est tout simplement excellent.
Je ne comprends pas les éloges et les récompenses qu'a reçu ce film... Quel est le message ? La guerre c'est moche ? La vengeance c'est le pied ? L'homme est un loup pour l'homme ? Ca me dépasse...
Une allusion au Vieux Fusil dans « C'est arrivé près de chez vous » de Belvaux en 1992 : l'assassin interprété par Benoît Poelvoorde saisit la chevelure d'un homme et le tue en frappant sa tête contre un lavabo et ponctue son acte macabre par la remarque suivante : « Ça ne vous rappelle rien ? Le Vieux Fusil...? Le gros Noiret...? Bon film, ça. »
Car « Le Vieux fusil » est un film fédérateur, noir, pessimiste jusqu'au dénouement. Parcouru par une émotion constante, déchiré par l'horreur la plus abjecte (au paroxysme lors de certaines scènes éprouvantes).
Voila donc un film à discuter… ………………………………... Une n’ième mouture d’Horace ? Une histoire de vengance ? …………………………………
Enrico détesté par les tenants de la nouvelle vague et qui fait pourtant des films de qualité !!! Car ne nous y trompons pas, ici Noiret et Romy Schneider sont à leur top niveau… Ecoutez les nuances de l’émotion, les reflets de l’âme qui s’expriment au travers des intonations de la belle voix grave de Noiret… Un acteur simplement magnifique… R. Schneider nous subjugue dans un rôle difficile et laisse, avec talent, entrevoir ses émotions quand elle est au bord de l'abîme. Mais là où le film est le plus impressionnant, c'est au moment des flash-back qui parcourent la seconde partie. Autant de souvenirs fuyants d'un bonheur terminé. Ceux-ci justifient une haine, haine qui apparaît comme l'unique alternative au désespoir.
Mutation psychologique : Julien (Noiret) ne vit plus qu’au travers du désir de venger les siens. Et c’est la forme que prend cette vengeance qui est la plus contestable… Qui peut rendre la vision de ce film insupportable. Nous attendons, NOUS spectateurs, sa réalisation… Et plus elle est violente plus elle nous semble légitime…
C’est ce mouvement même qui anime le spectateur qui ME semble TRES dangereux. Cette démarche vengeresse, sadique, acceptée et attendue… Esthétique mortuaire soutenue par le fait que les personnages négatifs sont souvent campés de façon caricaturale, idiots ou brutes…
Voilà !
Mis à part ces réserves, le film d’E. Molinaro, bien caractéristique de l’époque où il fut tourné, qui n’a pas pris une ride, reste de haute tenue.
J'ai regardé ce film sans trop savoir à quoi je m'attendais. J'en avais entendu parler comme d'un grand film mais j'en ignorais complètement son contenu. Ce film est totalement bouleversant. Grande performance des deux acteurs. Philippe Noiret est incroyable d'émotions, Schneider émouvante et rayonnante à la fois. Nous sommes pris d'admiration, de tristesse et de mélancolie à la fois. Je n'ai pu retenir mes larmes à la fin du film. Le plus beau film de Enrico avec Les Grandes Gueules. Et François de Roubaix, que dire ? Le Morricone français, emporté par les abysses, si tôt, au début de sa carrière. Ce visionnaire de la musique contemporaine quitte une musique expérimentale et unique pour une musique tendre de mélodie et de drame. Bouleversant. Merci Enrico, merci Noiret, merci Schneider, merci De Roubaix.
Un film très émouvant , très dur et surtout très réaliste sur les horreurs de la guerre . Philippe Noiret livre une excellente interprétation de son personnage vengeur . Seul regret du film : l'image a considérablement pris un gros coup de vieux . A quand un remake ?
Excellent film. Pour une fois, une réaction réaliste et envisageable à une situation atroce. A l'instar de David Mills (Seven), le personnage principal, superbement incarné par Noiret, n'hésite pas à aller au bout de sa vengeance. Il est trop rare que l'on nous épargne le couplet du héros bafoué qui ne s'abaisse pas à une sordide vengeance ou au contraire le fait de manière extravagante. La simplicité l'emporte ici dans un scénario, certes sans surprises, mais qui tient le spectateur figé devant son écran du début à la fin. Par contre, je recommande une bonne comédie, ou quelques sketches d'un de nos (trop rares) comiques drôles juste après, afin de rétablir un équilibre indispensable ...
Un des drame les plus bouleversant que j'ai vu de toute ma vie. Le vieux fusil est le seul film à m'avoir bouleversé au point de fondre en larmes à la fin. L'émotion passée par le film doit beaucoup au gigantesque Noiret, un des rares acteurs à avoir une telle force dramatique et à vous émouvoir par ses larmes d'anthologie. Le film fait parfois preuve d'une grande cruauté dans ses scènes, qui intensifient la dramatisation. Les flashbacks montrant comment Noiret à rencontré sa famille, leurs meilleurs moments etc... apporté une grande part d'émotion et arrivent tout le temps au bon moment. Un de ms films préférés. MAGNIFIQUE!!!
Le vieux fusil est l'exemple même du film qui ne paye pas de mine, mais qui marque durablement les esprits. De par ses nombreux flashbacks emplis de nostalgie, il est tel un memorial construit en l'honneur des civils disparus tragiquement. A ces moments de rêverie se succèdent des scènes de vengeance, inassouvie, menées par un Philippe Noiret jouant l'affliction mieux que personne.
Un drame poignant qui dénonce, avec force et émotion, l'horreur et la barbarie de la guerre. Philippe Noiret est magistral et livre une interprétation vraiment bouleversante. Romy Schneider est, quant à elle, rayonnante et envoûtante. Le film, qui alterne entre poésie et cruauté, nous subjugue du début à la fin. Un film inoubliable ! Un véritable chef d'oeuvre !
Construit autour d'un drame horrible et ô combien éprouvant, rendu encore plus douloureux par les souvenirs d'un bonheur à jamais évanouie, un film de vengeance typique de l'époque mais ancré cette fois dans un contexte historique. Si l'on peut tiquer devant la représentation caricaturale du soldat allemand forcément lâche et cruel, le cinéaste Robert Enrico a toute fois le mérite de ne jamais verser dans l'apologie d'aucune sorte, décrivant simplement la descente aux enfers d'un homme ordinaire ayant tout perdu, magistralement campé par Philippe Noiret.