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    Le vieux fusil
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    284 critiques spectateurs

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    Guillaume836076
    Guillaume836076

    81 abonnés 126 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 mars 2013
    Il y a peu de films et de musique dans une vie qui vous laissent des images et des sons ancrées dans votre mémoire de manière indélébile: Le Vieux fusil en fait partie.
    Beaucoup de choses plus ou moins bonnes ou mauvaises ont été dites sur le sens profond a donné au message délivré par ce film, mais il n'en reste pas moins que c'est une œuvre absolument marquante à cause de son impact psychologique et émotionnel puissant. Cela pousse à la réflexion personnelle en nous mettant en face de notre propre violence dans pareille situation; ce que notre conscience n'oserait même pas imaginer, même pas un instant, dans notre vie de tous les jours. Car Robert Enrico, au travers de son récit, sans concessions et très réaliste, délivre une vérité profondément brute et au-delà de la cruauté sur les aspects les plus noirs de l'être humain.
    Il y a différents niveaux de lectures que l'on se situe du point de vue de la violence gratuite et sans but, donc barbare, des soldats nazis ou de la vengeance personnelle et meurtrière de Julien Dandieu (Philippe Noiret), qu'on serait tenté de cautionner car mue par de "bonnes raisons". Sauf qu'au final, le massacre des gens du village par les soldats nazis et le massacre de la famille de Julien (sa femme, Clara - Romy Schneider, et sa fille) paraît tout aussi important et mis sur le même pied d'égalité que la vengeance personnelle et destructrice de Dandieu.
    Robert Enrico ne cautionne pas, il donne à voir de façon lucide, le résultat d'une violence inimaginable sur un monsieur tout-le-monde, qui pourrait être vous ou moi, tranquille et sans histoires, refermé sur son confort autant affectif que matériel et social, de manière très hédoniste, pacifique par pur égoïsme, parce qu'il ne souhaite pas que l'on dérange ce bonheur confortable et harmonieux.
    La cruauté peut engendrer la cruauté. Et cette cruauté est la même qu'elle soit totalement gratuite ou rendue "morale" par des mobiles affectifs donc "acceptables". Certes, Julien Dandieu est profondément sympathique, et nous éprouvons une empathie considérable pour le traumatisme inhumain vécu par cet homme dévasté, véritable mort-vivant, mais sa réponse à la violence, est tout aussi immorale que la violence gratuite des nazis. D'ailleurs, à la fin du film, lors d'une scène très émouvante avec son ami médecin qui vient le chercher, l'on s'aperçoit que Dandieu ne pourra jamais accepter l'inacceptable: la mort de sa femme et de sa fille et ce qu'il vient de commettre. Sa vengeance est son tombeau en tant qu'être humain, il ne lui reste plus que la survie, tel une ombre évoluant parmi les vivants. Le traumatisme vécu et agît l'a véritablement "tué" et rien ne pourra venir réparer cela. Constat du message délivré par Enrico qui ne juge pas: la violence dans tout ses aspects les plus extrêmes aboutit souvent à la mort autant physique que psychique, ce qui est d'autant plus souligné par l'image de générique de fin: Julien, sa fille, Clara en ballade à bicyclette, et leur chien Marcel, du temps du bonheur serein et sans tâches, sur le thème mélancolique inoubliable de François de Roubaix. Le spectateur s'effondre littéralement en larme.

    On pourrait reprocher à Enrico de jouer sur la corde sensible, dans la construction même du film avec les scènes de flashbacks sur la rencontre et la vie de Julien et Clara, mais tout se révèle à la bonne distance, car ces scènes sont nécessaires pour comprendre les mobiles psychologiques de la vengeance meurtrière de Julien Dandieu.
    Mais revenons sur le traitement qui est fait de la violence dans le film: tout est montré, rien ne nous est suggéré, délivré dans sa réalité brute et sans concessions. Difficile à voir, souvent insoutenable mais nécessaire et pas "gratuit" et dans la surenchère comme j'ai pu le lire dans certains "papiers". En somme une mise en scène savamment dosée entre émotion et distance.
    Je ne reviendrai pas sur la prestation exceptionnelle de Philippe Noiret en homme brisé (la meilleure de sa carrière et l'une des meilleures de l'histoire du cinéma) et l'investissement hors-norme de Romy Schneider dans les scènes les plus insoutenables du film, tout a été dit et mieux que moi.
    Un classique indémodable, qui n'a pas vieillit, toujours aussi fort; Une oeuvre unique et à part dans le cinéma français (ce n'est pas pour rien qu'elle a reçu le César des Césars par la profession). Le meilleur film de Robert Enrico. Un indispensable chef d’œuvre qu'il faut avoir vu une fois dans sa vie.
    stebbins
    stebbins

    499 abonnés 1 747 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 24 mars 2012
    Philippe Noiret dans un rôle tout simplement monstrueux, au sens propre comme au figuré ( il était l'un des rares acteurs de l'ancienne génération capable d'insuffler une telle bienveillance aux personnages qu'il incarnait ; quand Noiret disait " je t'aime ", c'était pour de vrai ; sa rondeur, sa voix, son oeil malicieux manquent définitivement au cinéma français ). L'ambiance et la thématique fondamentale du Vieux Fusil évoquent principalement le chef d'oeuvre Straw Dogs, les deux films montrant à leur manière un homme a priori aimant et raisonnable tout à coup acculé au pied d'un mur de barbarie. Loi du Talion paroxystique dans le premier cas, cas de conscience désespéré dans le deuxième, le résultat reste à peu près le même : une violence extrême, déflagratrice et irréversible changeant l'Homme en ce qu'il est déjà - une bête. A travers l'épreuve relative qu'il peut représenter Le Vieux Fusil parle surtout d'un amour fou, tragique avant l'heure mais magnifiquement dévoilé par le couple formé par Romy Schneider et Philippe Noiret. Sentimentaliste ? Un peu probablement, mais le personnage de Dandieu est suffisamment nuancé pour que l'émotion l'emporte sur le jugement. Un grand film, triste et marquant comme un souvenir, un fantasme, à l'image de ce plan ultime accompagné du fameux thème obsédant de François de Roubaix. Bouleversant.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 27 avril 2014
    Film d'une extrême dureté, "Le vieux fusil" nous plonge dans l'horreur de la guerre, et en particulier dans le massacre de civils par les nazis. Pour réaliser ce film, Robert Enrico s'est inspiré du triste évènement d'Oradour-sur-Glane en Haute-Vienne qui eut lieu le 10 juin 1944 et qui fit 642 victimes. C'est un film poignant devant lequel on ne peut rester insensible; certaines scènes sont vraiment insoutenables. La première fois où je suis allée à Oradour j'avais 11 ans et cela m'avait profondément marqué... Je n'ai donc pu m'empêcher d'y repenser en voyant ce film criant de réalisme. Les grands Philippe Noiret et Romy Schneider sont bouleversants et émouvants. "Le vieux fusil" est, je trouve, un des meilleurs films français.
    septembergirl
    septembergirl

    602 abonnés 1 069 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 10 novembre 2013
    Un drame poignant qui dénonce, avec force et émotion, l'horreur et la barbarie de la guerre. Philippe Noiret est magistral et livre une interprétation vraiment bouleversante. Romy Schneider est, quant à elle, rayonnante et envoûtante. Le film, qui alterne entre poésie et cruauté, nous subjugue du début à la fin. Un film inoubliable ! Un véritable chef d'oeuvre !
    Stephenballade
    Stephenballade

    395 abonnés 1 237 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 1 juin 2016
    Quel choc ! Un film d’une extrême dureté, surtout en regard de son millésime : 1975. Bien sûr, les puristes regretteront que "Le vieux fusil" ne fût pas tourné à Oradour-sur-Glane, puisque le scénario s’inspire du massacre qui a eu lieu là-bas, un massacre au cours duquel les nazis ont assassiné 642 victimes (hommes, femmes et enfants) et incendié le village. En effet, nous sommes à Montauban, en 1944, une région où les divisions Panzer venaient prendre leur repos, notamment à quelques kilomètres à peine au sud de Montauban, sur un site stratégique. Le film commence à l’hôpital de la préfecture du Tarn-et-Garonne, et j’ai pris un malin plaisir à reconnaître les lieux, constatant que le plan des rues n’a que très peu changé. Eh bien oui, "Le vieux fusil" a été tourné pas bien loin de chez moi. Ainsi on découvre de façon rapide le Pont Vieux de Montauban qui mène à l’ancien palais épiscopal devenu aujourd’hui le musée Ingres. L’hôpital, modernisé depuis, est toujours à la même place et ses murs d’enceinte sont toujours là. Ce qui frappe d’entrée, c’est l’ambiance de plomb qui pèse dès les premières images, avec cette musique de François de Roubaix qu’on entend dès lors que les troupes allemandes apparaissent à l’écran, comme pour annoncer le grand danger qu’elles représentent. Nous voyons d’ailleurs des soldats allemands marcher dans la rue devant des pendus, comme cela s’est réellement passé à Montauban même le 24 juillet 1944. L’ambiance est si palpable, si détestable autant pour nous que pour les protagonistes, que ces derniers choisissent parfois de mettre leur famille à l’abri, dans un village situé à une trentaine de kilomètres au nord-est de la ville, nommé Bruniquel, un village rebaptisé Hameau de la Barberie pour les besoins du film. Le cheminement montré entre les deux endroits n’est pas exact, et certaines portions sont même prises à l’envers, tout du moins en ce qui concerne le tracé des routes actuelles. J’ai dit que le cheminement n’était pas exact ? Hum ! Je pense que si, car la route dont certaines portions ont été prises à l’envers n’existait pas pour la bonne et simple raison que cette route était une ligne de chemin de fer, reliant la gare de Montauban-Villenouvelle (gare n'existant plus aujourd'hui) à Lexos, fermée (puis déferrée en 1955). On pardonnera aisément cette inexactitude, d’une part parce que cette petite erreur de reconstitution ne se voit absolument pas à l’écran, et d’autre part parce que les moyens d’alors ne permettaient sans doute pas de reconstituer le chemin de fer, ne serait-ce que sur une petite partie. L’intrigue va se passer principalement aux châteaux de Bruniquel et à ses alentours immédiats. Si jamais vous passez dans le coin un jour, faites une halte pour visiter ce bâtiment classé aux monuments historiques. Vous y apprendrez sa vraie histoire, plutôt intéressante, et vous y apprendrez que le puits que nous voyons dans le film n’est ni plus ni moins qu’un vrai-faux puits. En effet, il a été creusé au beau milieu de la propriété pour les besoins du film, le véritable puits n’étant pas idéalement placé selon la production. Mais surtout, le château échappe au pire lors de la scène de l’incendie, malgré les précautions prises : l’incendie a échappé au contrôle, faisant disparaître certains trésors picturaux, que les conservateurs du site s’efforcent de sauvegarder tels que, au même titre que les traces laissées par les flammes. La scène de l’incendie vous parait réelle ? Elle l’est ! D’ailleurs tout semble réel. Romy Schneider semble réellement amoureuse, et n’a jamais paru aussi belle. Son sourire, ses yeux, son visage, tout laissait transpirer un réel bonheur. spoiler: Une interprétation si éloquente, que même lors de la scène du viol, elle fut si crédible que même les figurants ont été mis très mal à l’aise.
    Philippe Noiret retranscrit à la perfection cet envoûtement qu’il éprouve devant cette si belle femme. Il est l’incarnation parfaite de la bienveillance et le rôle de chirurgien qui lui a été octroyé lui convient à merveille. Dans ce film, il est la gentillesse incarnée, mais attention à l’eau qui dort ! Car c’est par l’intermédiaire de son personnage acculé dans les tréfonds douloureux de la haine et du désespoir que la notion de vengeance, de justice expéditive va être amenée, au prix d’une intrigue haletante, immersive, pleine de réalisme, et savamment mise en scène au gré des souvenirs des instants heureux de sa vie de famille. Je concède que certains spectateurs pourraient dire que ce film a vieilli, et qu’un traitement actuel lui aurait donné plus de rythme. Peut-être. Mais l’interprétation des deux acteurs principaux est telle que je ne suis pas sûr que le résultat soit aussi bon aujourd’hui, le cinéma français actuel n’étant pas ce qu’il était auparavant, même si il semble marquer un redressement qualitatif. Et puis ce n’est pas pour rien si Noiret a reçu le César du meilleur acteur pour ce rôle, et si "Le vieux fusil" a été césarisé comme étant le meilleur film de l’année… Tout est là, et les sous-titres sur les séquences parlées en allemand n’ont au fond que très peu d’importance : on comprend aisément les grandes lignes sans. Le spectateur adhère complètement à la cause de ce chirurgien qui n’a plus rien à perdre, le massacre de tout un village appelant à une révolte que nul ne peut soupçonner. Et franchement, si nous étions à la place du personnage principal, on se foutrait pas mal de ce que les nazis pourraient dire, quelle que soit la situation. Vous ne croyez pas ? D’autant plus que le chirurgien est pris au piège ! La marche arrière étant impossible, nous assistons à des scènes d’une grande cruauté, d’une violence rare, surtout pour l’époque. Le tout est esthétisé par la toute dernière composition de François de Roubaix, césarisée elle aussi. Une œuvre qui ne montre pas seulement l’horreur de la guerre, mais la barbarie gratuite de certains êtres humains vis-à-vis de leur semblable. Un film qui ne vous laissera pas indifférent, qui vous marquera à jamais, et qui va rester longtemps, très longtemps dans vos mémoires, à la limite du traumatisme.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 21 novembre 2016
    Je n'avais jamais eu l'opportunité de voir ce film avant. Maintenant c'est fait. Et je peux le mettre dans la liste des film à ne plus jamais regarder. Pas parce qu'il est mauvais mais parce qu'il m'a tellement chamboulée que même après je n'ai pu arrêté d'y penser et de revivre les scènes et de pleurer.

    Film très fort, je ne m'attendais pas à ça, j'ai adoré et j'ai détesté.

    Il fait si bien écho à ce qui existe encore à travers le monde dans certains pays. Il est triste et désespérant qu'il soit finalement si d'actualité... et nous prouve que malgré tout, nous n'apprenons pas suffisamment de nos erreurs.
    Loskof
    Loskof

    388 abonnés 688 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 20 octobre 2014
    Quelle claque ! J'ai pu voir ce film au cinéma lors d'une rediffusion, le rendant encore plus impressionnant.
    Le vieux fusil est une réussite sur tous les plans, d'une beauté macabre et emporté par les prestations de ces acteurs.
    Tour à tour drame, romance, film de guerre et thriller, ce film à tout, il saute d'un genre à l'autre de manière habile, mêlant tout ceci avec une incroyable cohérence, où le beau et l'immonde se succède sans discontinuer.
    Le vieux fusil est un mélange de tout ça. Et le mieux c'est que tout fonctionne, tout est juste. On assiste à des scènes d'une cruauté atroce, c'est même assez dur de regarder l'écran, mais il n'y a pas de jugement qui est demandé au spectateur (pas comme dans la rafle par exemple), c'est juste montré le plus sobrement du monde. L'arrivée dans le village est incroyable d’intensité, sans aucun bruit, on sent le drame qui plane jusqu'à la découverte de l'horrible vérité. De l'autre côté le film est entrecoupé par de nombreux flashback nous montrant l'histoire entre Clara et Julien et là aussi c'est incroyablement beau et juste.
    A ce titre Noiret livre une performance hallucinante, quel acteur ! Sa façon se bouger, les expressions de son visage, son phrasé, on touche au génie.
    Un incroyable moment de cinéma, éprouvant, macabre mais aussi très beau et qui marque.
    Flavien Poncet
    Flavien Poncet

    236 abonnés 1 024 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 novembre 2007
    Vu dans des conditions déplorables ( à la télé avec une antenne qui captait très mal ), "Le vieux fusil" (France, 1975) de Robert Enrico ne pas moins paru émouvant et fort. Cette histoire qui n'aurait pu être qu'une banale vengeance est devenu entre les mains du trio Enrico-Noiret-Schneider un véritable chef d'oeuvre à quasi-huis clos, l'histoire d'une vendetta amoureuse. Dans ce film, la guerre mondiale prend l'aspect d'une guerre personelle qui tourne non plus autour d'idéaux politiques mais de l'amour simple. En plus, là où certains cinéastes auraient laissés le jeu de Philippe Noiret et de Romy Schneider faire le tout, Robert Enrico se conjugue parfaitement avec eux, le zoom notamment sur les yeux de Romy Schneider est un plan d'une beauté exquise. Le montage astucieux d'Eva Zora mèle instants présents où le personnage de Noiret poursuit sa vengeance dans le château et flash-back avec des scènes quasi-anthologique ( la scène de la rencontre entre les personnages de Noiret et Romy Schneider ). En conclusion, "Le vieux fusil" (France, 1975) de Robert Enrico s'il se présente sous une parure modeste est un film, engagé de prime abord, mais surtout émouvant et extrêmement bien mené.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 24 janvier 2014
    il est passé dernièrement sur une chaine TNT , je l'avais jamais matté , Noiret est charismatique dans ce film et Rmy toujours aussi classe, film assez dur sur les chiens nazis et les putes collabos franchouillard, une réalisation et lise en scene trés réaliste
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 28 janvier 2014
    il est passé dernièrement sur une chaine TNT , je l'avais jamais matté , Noiret est charismatique dans ce film et Rmy toujours aussi classe, film assez dur sur les chiens nazis et les putes collabos franchouillard, une réalisation et lise en scene trés réaliste
    reymi586
    reymi586

    466 abonnés 2 444 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 23 janvier 2012
    Un film coup de poing de Robert Enrico. On est comme hypnotisé du début à la fin devant ce scénario implacable, cette Romy Schneider envoûtante et ce Philippe Noiret bluffant. Un très grand film français
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 9 juillet 2012
    Je commence tout de suite par l'incroyable jeu de Philippe Noiret, il fait passé toute les émotions. La musique, oh la la, la musique me fait pleurer à chaque fois que je l'entends. Un film d'une violence rare et qui est basé sur le thème de la vengeance. On ne peut pas s'ennuyer en regardant le vieux fusil. L'un des plus beaux films que j'ai vu.
    Pour ce qui ne l'ont pas vu je vous le conseille vivement!!!!!!!
    flushroyal
    flushroyal

    32 abonnés 910 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 avril 2013
    Ce classique du cinéma français constitue un film plutôt atypique. D'abord, parce que le pitch de départ est relativement simpliste car reposant sur une simple vengeance d'un personnage ( On dit que l'histoire est directement inspiré de « Un justicier dans la ville » mais il n'y a pas besoin de chercher bien loin pour trouver de nombreuses séries B qui ont le même pitch ). Atypique ensuite en vertu de son traitement et son interprétation qui donnent au film une dimension qui lui permet de dépasser ce pitch simpliste. Philippe Noiret signe en effet une remarquable composition et est accompagné d'une Romy Schneider qui génère un véritable magnétisme lors de ses apparitions à l'écran. La narration, agrémenté de flash back qui nourissent la vengeance du héros dans le présent, est très réussie et ces passages nous plongent dans l'intimité et les souvenirs du personnage nous faisant ainsi comprendre sa psychologie. Le début est particulièrement réussi en maintenant une tension en suspens et on sent qu'à tout moment le drame peut arriver. La suite tourne à un règlement de compte grandeur nature avec cette célèbre longue séquence dans le château. Robert Enrico étonne avec des séquences parfois très violentes et sadiques. Certains reprocheront au film un certain manichéisme et un manque de recul ( Pas de points de vue côté allemands etc ). Pour ma part, le film traitant d'un évènement tel que le massacre d'Oradour Sur Glane, une telle approche peut se jusitifier dans la mesure ou on ne peut pas donner du sens à des crimes terribles qui n'en n'ont aucun. Toutefois, je trouve que le film n'interroge pas assez sur le thème de la vengeance. On ne sait pas si celle-ci aura contribuer à soulager la douleur du personage ou au contraire à le détruire un peu plus. Le film montre toutefois bien comment l'humanisme, au sens le plus idéal du terme, ne peut exister en tant de guerre.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 9 janvier 2016
    Ah, en voilà un film français qui a une sacré réputation derrière lui. Et il faut dire que ce film est vraiment très original quand on connait un peu nos produits de terroirs. On a là des scènes horriblement dures, très marquantes, d'une horreur sans nom, et derrière ça un Philippe Noiret juste parfait qui nous embarque dans sa quête de vengeance d'où ressortent une tristesse, une beauté et une violence incroyable. La musique renforce également cela (ah ces accords lors des moments durs, inoubliables !). Le seul petit reproche que je pourrais faire à ce film, c'est que je trouve que les flashbacks cassent un peu l'intensité de la vengeance, même si je comprends leur utilité et ce pourquoi le réalisateur les a mis là.
    Un film français dur, vraiment un classique qui a mérité ses éloges (et ses césars).
    bsalvert
    bsalvert

    405 abonnés 3 576 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 10 juillet 2011
    Un film fort, émouvant mais très dur.Superbe interprétation de Philippe Noiret.
    Les meilleurs films de tous les temps
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