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    Au coeur de la nuit
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    3,7
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    19 critiques spectateurs

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    shuffleup
    shuffleup

    5 abonnés 238 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 2 décembre 2024
    Film à sketches étranges et fantastiques qui a dû inspirer "la quatrième dimension". Les meilleurs sont ceux du miroir et du ventriloque. Le moins bon celui des golfeurs. La mise en scène est brillante, le scénario cohérent mais pas beaucoup d'effroi.
    Redzing
    Redzing

    1 157 abonnés 4 499 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 novembre 2024
    "Dead of Night" est une oeuvre pour le moins singulière. Il s'agit d'un film d'horreur d'anthologie, où des personnages qui passent une soirée étrange racontent chacun une histoire sordide dont ils ont été témoins.
    Singulière car les films d'horreurs britanniques étaient rares à l'époque. Pour cause, le genre était carrément interdit de production pendant la Seconde Guerre Mondiale ! Mais aussi car le film anticipe beaucoup de choses. Tant sur la forme, avec le format d'horreur anthologique qui sera très apprécié dans les années 60/70 par les Britanniques. Que sur le fond, avec de nombreuses idées qui seront reprises ailleurs.
    Le piège habituel de ce genre de production, c'est l'inégalité des sketchs. Ce n'est pas vraiment le cas ici. Certes, quelques sketches sont plus courts et moins marquants, mais l'ensemble est de très bonne qualité. Avec plusieurs idées bien flippantes (ou à l'occasion humoristiques), jusqu'au final plus baroque où la mise en scène lâche les chevaux.
    Même le fil rouge est aussi intelligent qu'efficace. Un homme débarque dans un cottage, n'est censé connaître ni les lieux ni les invités. Et pourtant il découvre que cela lui est très familier car il en aurait rêvé. Sentiment de déjà vu ? Film situé dans son rêve ? Délire fantastique ? C'est intrigant, ça démarre sur les chapeaux de roue, et c'est l'occasion de conversation amusantes.
    Avec en prime un noir et blanc assez soigné, et des acteurs convaincants : un petit perle de l'époque.
    Y Leca
    Y Leca

    34 abonnés 1 008 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 19 août 2024
    Film a 5 sketches " horrifiques" très inégaux. Le 4ème (les golfeurs) est tout bonnement grotesque. C'est le 5ème (le ventriloque) qui fait le job...et dont le thème fantastique a été repris dans un autre film (Magic de Richard Attenborough).
    Hotinhere
    Hotinhere

    578 abonnés 5 024 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 7 avril 2024
    Un classique du film fantastique british composé de plusieurs récits inégaux où le surnaturel côtoie l'irrationnel et mène à la folie, qui vaut surtout le coup d’œil pour le dernier sketch sur le dédoublement schizophrène d’un ventriloque asservi par son mannequin.
    Pascal
    Pascal

    166 abonnés 1 709 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 1 juillet 2022
    Réalisé à la fin de la guerre, ce film à sketches britannique obtint un grand succès à sa sortie et inspirera la série télévisée " la quatrième dimension" . Son intérêt cinématographique est indéniable et ravira les amateurs du cinema fantastique.

    Il faut toutefois reconnaître que le film a un peu vieilli, même s'il garde un certain charme.
    On notera la présence de Michael Redgrave dans le sketche sans doute le plus accompli.

    La ressortie opportune du film en salles est l'occasion de jeter un œil sur cette référence du genre qui tire du côté des nouvelles d'Edgar Poe.

    Toutefois, le spectateur qui n'apprécie pas particulièrement les films à caractère fantastique ( dont je suis) risque de trouver un manque d'attrait pour certains sketches dont le scénario paraît un peu poussif.

    Qualifier "au cœur de la nuit" de film d'horreur est inadéquat, en ce qu'il ne produit aucune marque de frayeur chez le spectateur, mais juste un sentiment d' étonnement, certes agréable.

    La réalisation est de qualité même si la photo n'est en rien exceptionnelle.
    chrischambers86
    chrischambers86

    14 040 abonnés 12 481 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 novembre 2018
    Ce formidable classique du cinèma fantastique est à ranger au côtè des oeuvres les plus rèussies et les plus efficaces des Ealing Studios! Une intrigue finalement plus habile qu'il n'y paraît, très portè sur l'hallucination, le paranormal et le surnaturel, oscillant entre le rêve, la magie et le cauchemar, et que sert un excellent Mervyn Johns soignant son personnage d'architecte qui se doit d'ècouter toutes les histoires ètranges des invités rèunis dans un cottage anglais! Un dernier cauchemar les attend-ils tous dans cette maison de campagne ? Pourtant, c'est de l'inoubliable Michael Redgrave qu'on se souvient le plus en sortant de la projection! Le rèalisateur non britannique Alberto Cavalcanti choisit les temps forts du dernier rècit (avant la pirouette finale dans le très dèroutant sketch de liaison) pour narrer la folie de ce ventriloque dèsèquilibrè! Brillante interprètation et maîtrise de la mise en scène (Dearden, Hamer, Crichton...) qui a le charme de la sèrie culte à venir : "The Twilight Zone". A noter la superbe Sunbeam-Talbot (modèle 1938) dans la première et dernière scène du film...
    tomPSGcinema
    tomPSGcinema

    771 abonnés 3 323 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 octobre 2018
    Clairement l'un des meilleurs film fantastique des années 40, "Au coeur de la nuit" me fait toujours passer un excellent moment de cinéma grâce notamment à la présence d'une histoire particulièrement bien écrite, d'une mise en scène ingénieuse, d'une très belle photographie et d'un casting de grande qualité. Certains sketchs s'avèrent d'ailleurs particulièrement marquants, comme par exemple celui concernant le miroir hanté et évidemment aussi celui qui concerne le ventriloque qui est sans aucun doute le plus réussi de tous. Une oeuvre de grande qualité et que je conseille fortement à tous ceux qui ne l'ont jamais vu.
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    1 198 abonnés 5 222 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 23 février 2018
    Tout part autour de cette réunion initiale où chacun expose son histoire autour de phénomènes qui touchent à l’étrange ou à la psychanalyse.
    Après les scènettes assez inégales, mention spéciale pour celle de la marionnette, qui rend mal à l’aise, le final nous propose une petite surprise assez bluffante.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 11 août 2015
    Au cœur de la nuit est un film britannique d’épouvante qui a pu impressionner lorsqu’il est sorti en 1945 (d’ailleurs, on ne se rend pas compte qu’on est sorti de la guerre), mais qui ne produit plus d’effets de nos jours. On a vu bien pire dans le genre. « Au cœur de la nuit » présente dont des mini récits racontés par les convives réunies dans un cottage qui ont pour thème l’étrange et le paranormal. C’est alors l’occasion de voir une série de scènes, inspirées d’auteurs classiques comme H.G. Wells , d’un intérêt inégal. Le film oppose le surnaturel et la science. Chaque histoire va être confrontée à l’explication rationnelle du seul esprit cartésien du groupe représenté par un psychiatre. L’intérêt du film demeure historique cinématographiquement et par le fait qu’il a pu inspirer d’autres œuvres comme la série twilight zone.
    Benjamin A
    Benjamin A

    718 abonnés 1 922 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 novembre 2014
    Alors que l'architecte Walter Craig arrive dans une maison dans le but de faire des travaux d'aménagement, plusieurs personnes se trouvent réunies dans la maison. Mais Walter a une étrange impression de déjà-vu vis-à-vis d'un rêve récurrent mais dont il ne ne souvient pas de tout. Tour à tour, les invités vont raconter une histoire étrange dont ils ont été plus ou moins proches.

    Petite pépite du cinéma fantastique britannique, "Au cœur de la nuit" est composé de cinq sketchs, dont chacun est raconté par un des protagonistes, inclus dans un autre qui est utilisé comme narration principale. Les différents sketchs sont tous très bons et les séquences se succèdent avec une certaine fluidité, notamment grâce à une très bonne construction du récit et un montage adéquat.

    Dès le début et l'arrivée de l'architecte dans la maison, les réalisateurs instaurent une atmosphère d'abord intrigante et ouvrent avec les sketchs "Le cocher de Corbillard" et "La fête de Noël". La première est plus légère, on y suit un pilote qui échappe à la mort et qui a des visions de corbillard, tandis que dans la seconde, on suit une fête de noël dans une maison soi-disant hantée. Deux histoires bien racontées et intéressantes.

    Mais la vraie réussite de "Au Cœur de la Nuit" réside dans les trois histoires qui suivent ainsi que la conclusion. On suit d'abord un homme intrigué par un miroir qui ne reflète pas la réalité. D'abord mystérieux, les réalisateurs instaurent une véritable tension et angoisse où la folie prend peu à peu le pas sur la rationalité. La suivante, "Une partie de golf" quitte le registre de l'angoisse pour un parti pris plus comique et ça marche à merveille. Humour basé sur la gestuelle et les situations ainsi que le duo d'acteurs et leur joute verbale. Passé ce moment plus léger, la tension et l'angoisse reviennent à leur apogée avec le dernier sketch où un ventriloque croit que sa poupée est réellement vivante. Ils mettent en place un climat inquiétant prenant de bout en bout. Quant à la conclusion, elle clôt à merveille le récit.

    Malgré les apparitions du fantastique, le cadre de la campagne anglaise reste régulièrement très réaliste, les différents réalisateurs préférant faire dans la subtilité et la suggestion. A travers les différentes histoires, ils abordent la mort, la folie ou encore l'angoisse tout en passant du rire aux larmes avec une certaine facilité. De plus la photographie en noir et blanc est superbe et les différentes histoires sont sublimées par d'excellentes interprétations et en particulier Michael Redgrave dans le segment du ventriloque ou Basil Radford et Naunton Wayne dans celui de la partie de golf.

    Bien souvent irrésistible, que ce soit dans l'angoisse ou dans le rire, maîtrisé de bout en bout et faisant souvent appel à notre imagination, "Au Cœur de la nuit" est une réussite totale et pleine de charme.
    Julien D
    Julien D

    1 217 abonnés 3 461 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 octobre 2014
    Film fondateur du sous-genre du film fantastique à sketchs, Au cœur de la nuit annonce la qualité et le défaut majeur d’une telle construction : Des histoires courtes, comparables à un assemblage de courts-métrages, dans lesquels on rentre rapidement et sans longueurs, mais une inégalité qualitative entre les différents segments. Ainsi, même s’ils ont en commun de réunir de grands cinéastes et acteurs de l’époque, parmi les cinq récits qui composent ce film, seuls ceux du miroir hanté et de la marionnette vont rester des modèles scénaristiques du cinéma horrifique. Mais, d’un point de vue stylistique, chacun des réalisateurs qui ont participé au projet fait preuve d’une maitrise de la mise en scène qui donne tout à la fois un modernisme impressionnant et une dimension horrifique forte dans cette interrogation sur la limite entre la folie et le surnaturel. Avec une conclusion surprenante qui donne sens à ce format sans précédent, ce grand classique du cinéma britannique d’après-guerre réussit aisément son pari de s’inscrire dans les références incontournables du genre et même à faire entamer un virage à la production nationale.
    Yetcha
    Yetcha

    900 abonnés 4 406 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 9 septembre 2014
    Mon dieu que ce film est moderne, c'est phénoménal. La mise en scène, les cadrages, la tension et la modernité du principe du film à sketches. Il a inspiré un bon nombre de films par la suite et on comprend pourquoi. Il date de 1945!!! C'est fou quand même tant de maîtrise à cette époque. Juste un petit bémol concernant le manque d'intérêt du sketch de Noël qui est vraiment moyen. Il vaut mieux aussi le voir en VO car les doublages sont exécrables.
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 208 abonnés 4 193 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 mai 2014
    "Au cœur de la nuit" constitue un des joyaux de la production de l'immédiat après-guerre des studios Ealing jusqu'alors spécialisés dans la comédie. Cette diversion devenue culte emprunte à l'intérêt grandissant pour le domaine de l'inconscient porté en étendard par le mouvement surréaliste. Au même moment, un autre réalisateur anglais exilé à Hollywood met en chantier "La maison du docteur Edwards" qui sonde aussi les recoins de la psyché. On aura reconnu le grand Alfred Hitchcock. Le film se compose de cinq sketches articulés autour d'un autre de liaison, alimentant les craintes de tout un chacun concernant les mystères insondables du domaine des rêves. Somme-nous en présence d'un cauchemar éveillé avec l'architecte, Walter Craig (Mervyn Johns) venu rendre visite à un ami ou en présence d'une pathologie schizophrène ? Les cinq sketches qui mélangent l'humour, le bizarre, l'inquiétant et l'effroyable sont autant de questions sur la part de fantastique et d'insondable qui habite nos vies qu'au sujet l'influence de nos comportements quotidiens sur notre santé mentale. Le sketch "le mannequin du ventriloque" de loin le plus inquiétant avec celui sur "le miroir hanté" est très éloquent sur la genèse de la schizophrénie. Tous nos comportements non assumés ou sentiments refoulés peuvent venir perturber nos esprits tourmentés. Ainsi l'épisode de "la partie de golf" montre bien comment la culpabilité peut se manifester sous la forme d'un fantôme. Aujourd'hui le film peut paraître un peu suranné dans sa forme mais il n'en continue pas moins de fasciner par l'étrangeté de son propos. Robert Hamer, Charles Crichton et Basil Dearden réalisateurs qui feront les beaux jours de la Ealing puis de la BBC sont ici cornaqués par le brésilien Alberto Cavalcanti plus confirmé, ayant déjà œuvré à l'époque du muet. Quant aux acteurs c'est toute la crème du cinéma anglais qui est convoquée de Michael Regdgrave à Ralph Michael tous les deux très troublants en passant par l'inénarrable Basil Radford que l'on retrouvera dans l'excellent "Whisky à gogo" (Alexander Mckendrick, 1949) ou la sensuelle Googie Whiters déjà vue chez Hitchcock ("Une femme disparait",1938). Un film culte à redécouvrir d'urgence.
    dai72
    dai72

    153 abonnés 2 131 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 9 août 2013
    Un film qui fait vraiment son âge et dont les histoires, censées faire peur, ne réussissent pour la plupart qu'à ennuyer. Hormis deux ou trois moments, quelques scènes originales ou parfois drôles, l'ensemble est assez creux, peu passionnant et le rythme lent endort petit à petit !!
    real-disciple
    real-disciple

    85 abonnés 1 024 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 septembre 2012
    Ce film frôle de près le chef d'oeuvre quant on voit cette fin exquise. Film à sketches qui n'en ai pas vraiment un puisque ce ne sont le fruit que d'un autre sketch, ce classique qui date est d'une parfaite maîtrise scénarisitque. Sa modernité dans le scénario peut surprendre encore des gens aujourd'hui. Si les sketches sont assez inégaux (le sketch comique assez court n'est pas des plus réussis mais il permet un peu de relâchement), les plus fameux restant ceux du Miroir et du Ventriloque, véritables perles d'angoisse et de fantastique. Dead of night est aussi anonciateur de films comme Destination finale (avec la prméonition) et Psychose (le dédoublement de personnalité du ventriloque). Je comprends mieux pourquoi il fait partie des films fantastique préférés de Martin Scorsese.
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