Quand un agent secret accepte une dernière mission à Paris, cela donne un film d'action plein de clichès! Le sachant d'un mal incurable, la C.I.A lui confie d'ailleurs une dernière mission en èchange d'un mèdicament miracle! McG n'a rien inventè, il n'a jamais ètè un grand rèalisateur! Avec "3 Days to Kill", il touche le fond! Selon votre humeur, vous trouverez l'ensemble efficace ou dispensable! McG fait abstraction de son scènario, trimbale un Kevin Costner charismatique dans les beaux quartiers de Paris jusqu'à la commune de Vattetot-sur-Mer en Seine-Maritime, avec une Amber Heard femme fatale jusqu'à la caricature! Bref, Costner est impeccable en agent secret à la retraite qui souhaite se rapprocher de sa fille qu'il a nègligè pendant ses annèes de service, dans ce film qui manque d'action, rèalisè par le plus faillot des fonctionnaires hollywoodiens! Vous avez un script sans intèrêt à mettre en images et une star consentante sur le contrat...et sur le retour ? Pas de problème! Call Luc Besson! La base de la rèussite d'une cascade passe par la minutie des calages et des rèpètitions! Mais comme nous sommes dans une production Besson, il ne faut pas s'attendre à un vèritable tour de force! Mal foutu, "3 Days to Kill" ne raconte pas une histoire mais aligne, sans souci de cohèrence, des vignettes insignifiantes du beau Paris! La faute en revient exclusivement à son metteur en scène et à son producteur! De même, les agissements des personnages et leurs motivations paraissent curieusement artificielles! Quant au lègèrement lourd Marc Andreoni, il passe d'une scène à l'autre sans que l'on sache trop pourquoi il est là! Du gâchis, quand on voit Connie Nielsen ou Hailee Steinfeld filmèe sans vèritable passion ni conviction (sauvons quand même la scène rose bonbon de la balançoire et du vèlo à deux). A juste titre, considèrons que cette production Besson pique pas mal à la purge "Taken", qui piquait dèjà pas mal aux sèries B de Hong Kong dans ses gunfights, dans sa conception de l'action! De plus, "3 Days to Kill" ressemble à s’y mèprendre à une pub pour Paris et Peugeot! Reste heureusement Kevin Costner qui tient tout sur ses èpaules malgrè un scènario archi conventionnel et archi prèvisible (èmotion, action, humour, relation familiale...et clichès), bouffant littèralement l'ècran, mèprisant, condamnant ou se brisant sans sourciller, avec toute la classe et la distinction nècessaires! Sans lui, le film serait une cata...