Avis : 3 Days to Kill - Page 10

Comme dans Target, McG ne recherche pas l'originalité mais il est un efficace tâcheron qui, à partir d'un scénario un peu bourrin et téléphoné, nous fabrique un film de divertissement plus qu'honorable. Le fatigué et malade Kevin Kostner se fait manipuler par toutes les femmes de son entourage mais il reste habile du pistolet...Honorables poursuites de voitures, le méchant a un accent allemand, on se croirait revenus en enfance. Paris plutôt bien filmé, c'est rare.

Les productions Europa Corp, sont assez tartignolles. Celui ci un peu moins. 2 étoiles.

Je ne connais pas trop Kevin Costner, si ce n'est qu'il est, à ce qu'il parait, un grand acteur. Ici, il a été assez bon, comme ce film.
3 jours à tuer ne m'a pas plu au point où je l'encense, car je n'ai pas totalement pu rentrer dans l'histoire, c'est comme ça, mais ce film nous présente tout de même un suspens agréable à suivre.

À sa sortie ce film a réussi à faire la quasi unanimité quant à sa médiocrité, malheureusement je ne serais pas celui qui s’élèvera pour dénoncer une incompréhension, voire de la malveillance de la part des critiques, tant le long-métrage est effectivement médiocre. On le sait dans ce genre (action/thriller) l’histoire n’est pas vraiment la préoccupation majeure, mais même en en prenant son parti et en se disant qu’après tout on est là pour se distraire pas vraiment pour réfléchir, le film nous sort une histoire tellement tirée par les cheveux qu’elle en finie par être grotesque. De plus elle est constituée de scènes d’action (ou d’humour) entrecoupées de séquences familiales où le héros tente de reconstruire le lien avec sa fille. Ces séquences auraient pu être un plus du film, or en fait elles en sont le principal point faible, tant l’invasion de la vie privée de l’ex-agent de la CIA dans son boulot entraîne un ralentissement de l’action qui donne l'impression que le film s’éteint entre deux poursuites ou bastons. Du coup le film avance dans un faux rythme qui tue l’aspect thriller et toute nervosité au niveau de l’intrigue. Par ailleurs les scènes d’action ne sont pas vraiment des plus transcendantes et, si elles se laissent regarder avec un certain plaisir, elles n’offrent pas grand-chose de palpitant. Je passe sur le personnage d’Amber Heard aussi ectoplasmique qu’inutile voire grotesque, juste bon à offrir un visuel agréable avec des tenues étudiées pour faire fantasmer le gameurs lambda. Un film qui lorgne du côté de Taken, mais dont la faiblesse du scénario (qui chez le précédemment cité n’était pas déjà bien riche), la dilution de l’action et la faiblesse des personnages donne un long-métrage très long et vraiment ennuyeux. À éviter sans regret.

Il n'y a que Luc Besson pour faire ça. Aller piocher dans son carnet d'adresse bien rempli pour aller chercher un grand nom pour son nouveau film d'action. Après Liam Neeson pour Taken, John Travolta pour From Paris With Love, c'est Kevin Costner qui s'y colle. Certains diront, et j'en fais partie, que l'acteur-réalisateur culte de Danse avec les loups est tombé bien bas. Qu'il ne s'est jamais vraiment remis de l'échec de Postman en 1997. Et ils auront raison. Ça fait mal de revoir l’interprète de Robin des Bois ou Waterworld, deux films pour qui on a de la sympathie et qui font partie du patrimoine du cinéma de divertissement du début des années 90, se reposer uniquement sur son charisme en se disant que de toute façon, vu l'intrigue, ce sera largement suffisant. Parce que le père Besson nous a encore mitonné une histoire à base de cancer qu'on peut guérir miraculeusement grâce à un sérum en y mêlant terrorisme international, conflits familiaux et tentatives d'humour. Si le film s'en sort sur ses fusillades grâce à un bon McG qui connaît son affaire entre Charlie et ses drôles de dames et Terminator Renaissance, le film se plante lamentablement dans ses scènes père/fille d'une naïveté qui en devient presque gênante, ses blagues idiotes, intervenant au milieu de l'action, qui achèvent de le décrédibiliser et enfin ses personnages secondaires particulièrement caricaturaux. Si le Luc Besson réalisateur est tout à fait recommandable, le Luc Besson scénariste ne gagnera pas le César pour 3 Days to Kill. Qu'importe. Ça ne l'empêchera pas de nous en pondre un autre bientôt. Et encore un autre. Etc, etc.

Comme souvent, voire toujours, avec les derniers scénarii de Luc Besson, l'histoire est complètement stupide, insensée, improbable et truffée d'incohérences. Du coup, les (rares) bonnes idées passent à la trappe, le suspense est inexistant et le plaisir pour le spectateur également. Un film qui n'en vaut pas la peine !!

Bon, j'avoues qu'il faut être masochiste pour appuyer sur "PLAY" quand on sait qu'un film a été scénarisé par la photocopieuse de Luc Besson chez Europa corp. Mais je ne sais pas... ça me faisait plaisir de revoir Kevin Costner en tête d'affiche, Connie Nielsen est trop rare à l'écran...McG ne sera jamais un très bon réalisateur mais ses films sont souvent funs et les scènes d'actions plutôt couillues. Là c'est le désastre abyssal, car entre les scènes d'action (assez banales en définitive) de ce Taken-like il faut se taper l'humour Besson, à base de clichés racistes (prenez le premier italien qui passe, il connaîtra forcément une super recette de sauce tomate héritée de sa mama, etc...) de psychologie familiale à deux balles, de mauvais seconds rôles français, de situations "facepalm" (quand il sympathise avec les victimes dans sa salle de bain...) TOUT, je dis bien tout est téléphoné, déjà vu (l'ex-femme rigide mais encore amoureuse comme dans Taken, l'ado rebelle mais fleur bleu comme dans Taken, les français beaufs comme dans Malavita, Taken, et.... toute la filmo de Besson, la femme fatale à cojones comme dans... bon j'arrête...) du coup Liam Nees... euh Kevin Costner n'a pas rien chose à défendre et nous, pas grand chose à se mettre dans le 7ème Art. Dommage.

Ouarf, un divertissement fun et sans prise de tête, mais pas plus. Une histoire un peu calqué sur Taken : l’histoire du père super-agent de la CIA qui-tue-les-méchants-à-travers-le-plafond-sans-les-voir qui décide de se rapprocher de sa fille qu’il n’a pas vue depuis une décennie et qui le traite comme un inconnu. Bon, au moins pourra-t-on dire que le film en lui-même est un peu plus second (disons-le carrément : trente-sixième en fait) degré, avec un humour souvent lourd et parfois complètement nul et une relation père-fille un peu plus mis en avant (mais surfant sur le classique avec même un remake de Bodyguard). Ah, et une situation de couple super-classique aussi. Mais bon, ces deux aspects de l’histoire sont à l’origine de l’essentiel des scènes d’humour et si elles sont efficaces au début, elles deviennent vite répétitive et finissent même par être soulantes. Sinon, l’action est au rendez-vous-même si c’est souvent expéditif. Y’a quand même 2-3 scènes d’actions bien intenses. Personnages superficiels, dialogues aussi plat que la Belgique (sans offenser nos amis Belges)…bref, du Luc Besson à tous les niveaux. Du divertissement fun américanisé pas franchement mémorable. Sur le casting, Costner fait le minimum syndical, Heard essaye de jouer la femme fatale mais y arriver à moitié, Stenfield franchement pas marquante et Nielsen aussi intéressante qu’inutile est son personnage. Le reste ne vole pas haut. Techniquement, le film rempli le cahier des charges : musique collant à l’ambiance sans être marquante, mise en scène dynamique mais pas fantastique, décors corrects (enfin, pour qui ne prend pas le métro parisien) et cascades bien orchestrées lors des séquences d’action. Bref, un divertissement pur dont on peut aisément se passer d’aller voir au cinéma.

Taken a lancé une mode pour le cinéma d’action franco-américain signé par Luc Besson (scénariste/producteur) : faire venir dans notre chère capitale une star hollywoodienne pour que cette dernière « s’amuse » comme il se doit, flingue à la main. Après Liam Neeson et John Travolta (ce dernier dans From Paris with Love), c’est au tour de Kevin Costner ! L’acteur emblématique des années 80 (Les Incorruptibles, Sens unique) et 90 (Danse avec les Loups, Robin des Bois : Prince des Voleurs, JFK, Bodyguard, Un monde parfait, Waterworld) qui s’est fait bien rare ces dernières années (son dernier film connu en date étant Mr. Brooks, de 2007). Et qui tente de revenir via les seconds rôles (Man of Steel, The Ryan Initiative) et la télévision (Hatfields & McCoys). Premier rôle principal au cinéma depuis longtemps donc ! Mais un retour gagnant ?

Ce qui a de bien avec une production Besson, c’est le visionnage du générique du film. Notamment lorsque l’on s’attarde du côté des scénaristes, et qu’apparaît la mention « d’après une idée originale de Luc Besson ». 3 Days to Kill, c’est l’histoire d’un tueur d’élite qui va devoir rempiler contre son gré tout en le cachant à sa fille, avec qui il désire de passer un peu de temps sans pour autant lui dévoiler sa double-identité. Une idée originale ? Du déjà-vu, oui ! Et ce n’est pas l’apport d’un enjeu anecdotique (le héros, atteint d’une forme de cancer avancée, n’a plus que quelques semaines à vivre et exécute à nouveau des contrats pour subir un traitement expérimental qui lui rallonge l’existence) ni d’une relation père-fille déjà exploitée par la saga Taken qui vont y changer quoique ce soit !

En même temps, c’est une production Besson, rappelons-le ! Et donc, ce n’est pas du côté du scénario qu’il faut critiquer ce film mais plus vers le divertissement annoncé sur le papier. Avec son lot de fusillades, de bastons et de courses-poursuites. À l’instar du tout premier Taken (eh oui, ce film est le modèle de base !), qui ne perdait pas de temps en blabla ni séquences dramatiques, allant directement à l’essentiel : un protagoniste dangereux qu’il ne faut pas énerver, qui en fait vraiment voir de toutes les couleurs à ceux qui croisent sa route (même la réplique « je vais vous retrouver et vous tuer » sonnait admirablement bien !). Malheureusement, 3 Days to Kill prend tellement de temps mettre en valeur cette relation père-fille mille fois vues qu’il en oublie le principal : divertir !

D’accord, il faut bien avouer qu’on peut se laisser toucher par quelques moments dramatiques pourtant fort appuyés et qui font clichés. Mais ce que nous désirons avant toute chose, c’est de l’action ! Or, ce genre de séquences se fait rare dans ce film, un comble ! Une fusillade au début, une autre à la fin, et une course-poursuite en voiture au milieu de tout cela. Rien d’autre ! Alors que le film fait pourtant pas loin d’1h50, ce qui est largement au-dessus de la moyenne (1h30). Et pourtant, il y avait matière à titiller notre attention quand on voit la séquence en voitures, filmée de manière énergique. Mais non, l’ensemble préfère rester paresseux, alambiqué par un montage anarchique (nous avons souvent l’impression de passer du coq à l’âne, certaines scènes ayant l’air incomplètes) et se contentant d’invraisemblances (le héros tirant à travers un épais bloc en béton servant de toit à un hall d’hôtel, qui a encore la force de tirer un mec au-dessus de lui alors qu’il gît mourant à terre…) qui ne peuvent passer inaperçues.

Sans oublier que 3 Days to Kill se veut être un film cool, voulant flirter avec l’humour. Mais en vous rappelant une nouvelle fois Taken, le long-métrage de Pierre Morel allait à l’essentiel, avec sérieux. Et ça marchait ! Là, le film de McG traîne tellement des pieds que les moments comiques ne font que trop rarement mouche. Si au début on peut se marrer d’une séquence où notre héros compte passer à l’action mais qui se retrouve freiner par la sonnerie de portable de sa fille, ou encore du délire du vélo violet, ces passages s’alourdissent à force d’être répétés sur toute la durée du film. Ponctués par d’autres moments tellement débiles (le héros demandant la recette de sauce tomate au mec qu’il torture, un autre à qui il demande des conseils pour comprendre sa fille, ou qui doit calmer ses vertiges avec de la vodka…) qu’on se retrouve obligé de rigoler devant tant de ringardise non voulue. Au moins, 3 Days to Kill fait sourire, mais pas de la manière dont l’avait prévue Besson ni McG. Et quand ça tombe dans le sujet d’actualité (les squatteurs), on reste impassible devant tant d’intérêts à un thème qui, finalement, n’en a aucun pour ce film.

De trop rares scènes d’actions arrivant à redorer le blason de ce film ? Pas tout à fait… Car d’un point de vue technique, 3 Days to Kill n’est pas une franche réussite. Que ce soient les effets visuels (un décor de fond comme une vue panoramique de Paris en pleine nuit depuis à balcon) qui sentent bons l’écran vert, les effets de styles foireux de la caméra (notamment quand le héros tombe dans les vapes, comme si la mise en scène passait par le found footage à la Projet X) et des défauts de tournage qui sautent aux yeux (les figurants continuant de passer comme si de rien n’était alors qu’un accident de la route vient tout juste de se dérouler). Après avoir pourtant réalisé Terminator Renaissance, McG fait preuve d’amateurisme sur bien des points. Et également d’une grande négligence !

Bref, 3 Days to Kill, c’est un divertissement loupé, ni plus ni moins ! Qui ne peut compter que sur le charisme de Kevin Costner (toujours la classe, ce mec !) et sur le ton de légèreté qui rend ce film beaucoup plus regardable qu’un ennuyeux et soporifique 300 : la Naissance d’un Empire. Quoiqu’il en soit, Costner méritait mieux que cela pour revenir sur le devant de la scène. Peut-être qu’un futur projet, qui sait, lui redonnera sa gloire d’antan !

Ce film marque le retour de Kevin Costner au premier plan. A la manière d'un Liam Neeson, on le voit courir, se battre, frapper, flinguer... il est tout à fait convaincant. Le scénario n'est pas spécialement inspiré, mais l'histoire se suit sans déplaisir.

Cela faisait longtemps que Kevin Costner n'avait glané le premier rôle d'une grosse production. Il aura fallu attendre 3 Days to Kill, de McG (Terminator Renaissance), pour retrouver cette star d'antan à qui longtemps tout a souri. Ici accompagné de la "bomba latina" Amber Heard, dans son rôle de diva au regard d'ange mais au caractère de diablesse, l'ex Robin des Bois traque les méchants pour sauver sa fille, pour ne pas faire dans l'originalité. Et même s'il parvient à sortir par à-coups de sa frustrante banalité, l'ombre prévisible et hollywoodienne qui lui colle à la peau ne s'en détache jamais. On saura toutefois reconnaître la dégaine de Costner, dans ce qui constitue un western moderne en plein cœur de Paris. Au vu des possibilités, mais aussi de la présence de Luc Besson parmi les scénaristes, la satisfaction est de mise.

il y avait tout dans ce film pour en faire quelque chose de charismatique, d'inoubliable et de classique mais kevin costner fait le minimum, et la patte besson est bien trop présente. le potentiel est enorme dans ce film mais aucune scène n'est heros vagabonde a l'air triste de ruelle en ruelle sans transmettre d'émotion et trouve quand meme la force de foutre des coups de poings . et meme dans ces moments, il n'y a aucun suspence ni tressaillement.
un gros gachi.

Les agents secrets ne sont pas tous jeunes et célibataires conquérants, ils peuvent être proche de la retraite, malade et avoir une famille à plein temps. C'est sur ce constat original que le héros de 3 days To kill prend part, avec un jeu de mots amusant sur les 3 jours à tuer littéralement et de façon imagée pour passer du temps avec sa fille. Kevin Costner est parfait dans ce rôle de père à la reconquête de sa fille il sait transparaître une vraie émotion entre quelques séquences de castagne. Beaucoup compare ce film à taken mais il en est tellement éloigné le sujet n'étant pas l'action mais bien la famille et dans un cocktail détonant, le film est excellent dans tous ses aspects malgré un scénario un brin flemmard. À noter également que, Besson aux commandes, le film délivre une merveilleuse carte postale de la ville de Paris.

Apres avoir gentiment surpris en 2000 avec une adaptation déjanté et décomplexée de "Charlie et ses drôles de dames", le réalisateur n'a cessé de décevoir en enchaînant les films ratés, au point de finir sa carrière à la télévision. Dernier coup d'essai avant l'anonymat complet, ce film, produit par Besson (qui tente de reprendre la formule de Taken en ressuscitant en héros d'action Kevin Costner comme il l'avait fait avec Liam Neeson), est une fois de plus un coup d'épée dans l'eau. Tout sent le réchauffé, et ce n'est pas la réalisation transparente du réalisateur et le montage approximatif (entre faux raccords qui piquent les yeux et plans syncopés) qui apportent du charme à cette histoire de rédemption d'un père agent de la CIA qui a laissé tombé sa famille pour son métier et qui, au seuil de la mort, décide d'y remédier... se laissant malgré lui entraîner dans la fameuse "dernière affaire qui mettra sa famille a l'abri du besoin" (et qui entre parenthèses vu la taille de l'appartement parisien ne semble pas vraiment l'être, dans le besoin). Bref, c'est assez mauvais dans l'ensemble, et si Costner ne démérite pas trop, il semble ne pas trop y croire lui non plus et faire le minimum syndical.

En tant que grand fan de Kevin Costner, ça me fait plaisir de le voir débarquer dans notre beau pays et dans notre chère capitale. D'autant qu'il a dans ses bagages la chaude Amber Heard et la douce Hailee Steinfeld qui devient de plus en plus craquante. Dommage en revanche que ce soit pour un film bancal qui offre une bonne dose d'action mais qui est plombé par la légèreté de cette histoire plus que bébête. J'ai bien compris que "3 days to kill" ne se voulait pas forcément très sérieux, mais au bout d'un moment ce genre d'humour lasse et on ressort frustré de cette aventure qui avait tout pour être sympa. Dis, Kevin, tu reviendras quand même nous voir ?