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    Hair
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    3,7
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    113 critiques spectateurs

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    GéDéon
    GéDéon

    86 abonnés 514 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 30 décembre 2022
    Adapté de la comédie musicale du même nom, jouée à Broadway à la fin des années 1960, ce film de Milos Forman, sorti en 1979, est un pur chef-d’œuvre. Au-delà de la magnifique bande-musicale associée à des chorégraphies variées et de grande qualité, l’histoire est un véritable hymne à la paix et la fraternité. La dénonciation de la guerre du Viêt Nam est sans concession. A noter que tous les acteurs, John Savage et Treat Williams en tête, interprètent eux-mêmes les chansons. Bref, sans être un inconditionnel des comédies musicales, il faut absolument se laisser tenter au moins une fois par un petit « Let the sunshine in » !
    QuelquesFilms.fr
    QuelquesFilms.fr

    269 abonnés 1 640 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 avril 2020
    C'est l'adaptation de la célèbre comédie musicale de Jerome Ragni et de James Rado, créée en 1967 et jouée à Broadway à partir de 1968. Adaptation tardive car le film date de 1979, bien après l'apogée du mouvement hippie. Mais gros succès quand même. Fidèle à sa source théâtrale, le film est le tableau d'une jeunesse en butte à l'ordre établi (bourgeois, militaire…) ainsi qu'un "bréviaire" de la contre-culture hippie. Où il est question de la révolution sexuelle, des paradis artificiels, de la liberté d'être soi et de la paix dans le monde. Fond et forme ont évidemment un peu vieilli, notamment certaines scènes façon trip New Age un peu kitsch. Mais globalement, on se régale toujours des chansons cultes (Aquarius, Hashish, Sodomy, Let the Sunchine In…) et des chorégraphies euphorisantes. On se laisse emporter par le souffle d'énergie, d'irrévérence et d'humanité qui traverse le film. On se laisse ébaubir par les coiffures de Treat Williams et de Don Dacus. Et puis il y a l'émotion finale, cette touche de mélancolie qui rompt joliment la légèreté de l'ensemble.
    DaftCold
    DaftCold

    20 abonnés 213 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 janvier 2020
    N'étant pas un grand fan de comédie musicale, je ne donnais pas au film beaucoup d'espoir. Il a su me toucher par son histoire et ses personnages. La fin est intelligente, et porte le message du film jusqu'au bout. Le réalisateur met ses personnages au service de l'idée motrice et ne tombe pas dans le piège de sauver ses protagonistes au dépit de son film.
    Marie Depuydt
    Marie Depuydt

    1 abonné 31 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 23 janvier 2020
    Le jeune Claude, fils d’un fermier patriote visite New York avant d’être incorporé comme militaire et partir pour la guerre du Viêtnam. En chemin, il rencontre une bande de hippie à Central Park et tombe immédiatement sous le charme de la belle Sheila. Il fait alors l’expérience de la liberté. Il y a maintenant 40 ans, ce film s’intégrait parfaitement à l’air du temps. Des années plus tard, ce film parle de la vie, du plaisir à se sentir vivre sans contraintes et d’insouciance, accompagnée de chants magnifiques et de danses. Le côté hippie et guerre du Viêtnam disparaissent derrière de spectacle musical. Deux chanteurs chanteuses noirs crèvent l’écran l’une au début avec ses fleurs blanches dans les cheveux, et celle de la fin qui vient avec son petit garçon. Ce film inclassable, réalisé par un amoureux de la musique, donne du rythme aux images et nous fait vibrer aux sons entendus.
    CH1218
    CH1218

    201 abonnés 2 879 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 13 octobre 2019
    12 ans après les premières représentations sur une scène "off" de Broadway, « Hair » arrive sur les écrans sous l’impulsion de Milos Forman. Hymne à la liberté, à l’amour, doublée d’un esprit contestataire au conflit vietnamien, cette comédie musicale hippie alterne les bons et les moins bons moments tout en demeurant un classique du genre.
    Nicolas L.
    Nicolas L.

    87 abonnés 1 746 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 octobre 2018
    Film culte de la génération Hippie. Il y a une vrai fraîcheur dans ce film et le message est sympathique. Les chansons ne m'ont pas passionnées mais elles servent véritablement l'histoire qui elle est attachante.
    ronny1
    ronny1

    36 abonnés 913 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 23 août 2017
    Quelle utilité ? Le film HAIR est sorti 12 ans après le Music Hall et le mouvement hippie n’a plus grande signification. Dépassé en 1979, ce film encensé par la critique européenne, connu en succès mitigé aux USA, mais certain en France et en Allemagne. Il n’y avait pas de quoi. L’ampleur des moyens (nombre hallucinant de figurants), faisant oublier que HAIR est à la rébellion ce que la mayonnaise est à la haute gastronomie. L’opérette (c’est bien de ça qu’il s’agit) passait encore sur scène en 1967, mais pas à l’écran en 1979. Message politique pour futurs bobos il ne peut que décevoir sur le fond, même si sur la forme il renferme quelques surprises, parfois agréable comme la découverte de Beverly D’Angelo dans le rôle de Sheila (c’est son premier grand rôle), parfois plus douteuses : la partie vocale de Claude (John Savage est majoritairement basculée au profit de Berger (Treat Williams).
    Présenté hors compétition au festival de Cannes, il n’aurait plus manqué que ça!
    Audrey L
    Audrey L

    639 abonnés 2 580 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 octobre 2017
    Poignante critique de l'horreur de la guerre, de l'impossibilité de choisir entre l'abattoir et le mépris de la société, une génération traumatisée par son engagement mésestimé par la société patriotique. Les acteurs qui interprètent les hippies sont plus que convaincants dans leur rôle, les chansons sont toutes sublimes entre leur côté "j'en-foutre" et leur dénonciation acerbe de l'hypocrisie des puissants qui ne sont pas au front vietnamien et se permettent de fouler aux pieds ceux qui ont refusé de mourir pour une patrie qui ne les reconnait pas. Touchée par la fin, et complètement éplorée par la chanson qui conclue le film d'une façon tristement logique, pas de happy-end ridicule mais une marque dans le cœur à vie... Vous n'entendrez plus "Let the sunshine..." de la même façon. Sans connaître le film et sans faire très attention aux paroles de la chanson à la radio, on pourrait la croire joyeuse, mais après le visionnage du film, une larme se prépare dès l'introduction instrumentale... Un film qui se veut modeste et insolent, qui marque durablement.
    Attigus R. Rosh
    Attigus R. Rosh

    195 abonnés 2 511 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 7 avril 2017
    Hair est un bonne comédie musicale.
    L'histoire est plutôt sympathique, malgré le fond géopolitique plutôt sombre (la guerre au Viêt Nam).
    Les acteurs sont plutôt bons et polyvalents : ils jouent bien, ils chantent bien et ils dansent bien, notamment John Savage et Treat Williams. Le film arrive à transmettre son message, une très belle image de la communauté hippy, sans niaiserie ni condescendance. Le film est un vrai feel-good movie. Les personnages sont extrêmement attachants : surtout Claude et Berger.
    Les chansons sont très bien, très entraînantes. Let the Sunshine In est culte (j'ignorais que la chanson venait de ce film).
    Une des comédies musicales les plus agréables à regarder.
    Acidus
    Acidus

    721 abonnés 3 709 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 mars 2017
    Il est presque inutile de présenter "Hair". C'est l'adaptation cinématographique de la célèbre comédie musicale du même nom qui fut joué à Broadway à la fin des années 60 avant de connaître une version française écrite par Jacques Lanzmann et chanté, entre autres, par Julien Clerc.
    Que vaut cette pièce dans les mains de Milos Forman ? Juste une excellent film musical, sentant bon les sixtees avec de très bonnes chansons et de superbes chorégraphies. Même s'il est sorti dix ans en retard, on ressent l'impact de la culture hippie à l'époque et des mouvements contestataires face à la politique de Lyndon B. Johnson et la guerre du VietNam. Le propos a perdu son aspect subversif mais conserve une gentille insolence et son parfum libertaire. On en prend plein la vue et les oreilles pour notre plus grand plaisir. Effet positif garanti.
    Eowyn Cwper
    Eowyn Cwper

    121 abonnés 2 039 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 25 octobre 2016
    Un an après Grease, le film Hair (la similarité des titres est amusante et s'ajoute à l'immanquable parallèle) est un mélange de comédie musicale (réalisée par Milos Forman, ce n'est pas rien) et de phénomène de société. Il met surtout en scène le monde hippie. Si on le regarde pour la première fois après avoir vu Grease, on sera surpris à quel point les films s'opposent en cette période sociétale bouillonnante ; on s'étonnera du peu de romance et du caractère encombrant, quoique très altruiste, des hippies ; une mentalité plus que louable spoiler: pour laquelle un personnage payera, et c'est ainsi que le film finit
    . Si l'ambiance a du mal à prendre, spoiler: cette fin a de quoi arracher le cœur,
    car malgré sa discrétion qui la fait se cacher derrière une musique innocente, elle justifie une certaine paranoïa vis-à-vis de la discipline à l'armée qui ferme toute échappatoire et bloque la justice la plus élémentaire. On peut probablement définir une école "Grease" et une école "Hair", tout comme on peut quasiment séparer les fans de Michael Jackson et Prince en deux clans opposés, mais les deux (dans les deux cas !) valent largement la peine.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 21 janvier 2016
    N'étant pas friand des comédies musicales (je ne suis probablement pas le seul...), je me suis attaqué à Hair non sans faire la moue. Ce que je reproche aux comédies musicales ? générallement, la simplicité du scénario et l'alternance dialogues/chants-chorégraphies qui rompt la narration et empêche/rend difficile (selon moi) l'impregnation totale dans l'histoire qui, par conséquent, perd ses allures de réalité, effets pourtant souhaités concernant un film. Ceci étant, Hair est, en dépit de l'alternance dialogues/chants, que j'ai généralement estimé agaçante dans ce genre de film, tout à fait appréciable. Premièrement, Hair, qui est l'adaptation d'une comédie musicale scènique du même nom, est signé ... Milos Forman, auteur des excellents (euphémisme) "Vols au dessus d'un nid de coucou", "Amadeus", et "Man on the Moon" qui accorde donc aux réticents l'envie de voir ce film, histoire de compléter la filmo. Deuxièmement, Hair est sorti en 1979 et retrace une histoire de hippie des années 60 avec brio. Par là, j'entends qu'on se croit réellement dans les années 60, et non à l'aube des années 80. Un petit côté nostalgique accordant ainsi une plus-value non négligeable. Troisième raison (qui devrait être la principale) : évidemment, la bo. Je ne trouve pas tous les thèmes mémorables, mais le légendaire Let in the Sunshine, et la scène très forte qui l'accompagne, compense le manque de thèmes percutant (si manque il y a....). En effet, l'air à la fois tragique et encourageant que prend la musique, avec ses choeurs qui connotent le rassemblement humaniste, lors de la scène finale où Berger part malgré lui, à cause d'une vulgaire usurpation d'identité temporaire, dans un avion en direction de la guerre, débouchant sur une ellipse qui présente sa tombe avec par dessus les choeurs qui reprennent de surcroît "let in the sunshine" m'a bel et bien marqué (et c'est presque tout ce que je retiens du film). C'est la scène forte du film. Sinon j'adore le son Hair (appelé "Hair Song" sur ytbe) de la prison, que je pourrais écouter plusieurs fois. La scène du dîner "secoué" sur I Got Life est assez sympathique également. A part ça, effectivement, pas grand chose ne m'est pas resté en tête. Tout de même, s'il faut avoir vu une comédie musicale dans sa vie, je vous propose Hair qui, au moins par sa scène finale, (peut) marque(r) les esprits, devennant qualifiable de mythique (pour certains).
    Bertie Quincampoix
    Bertie Quincampoix

    104 abonnés 1 830 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 2 septembre 2015
    Milos Forman met son talent de réalisateur au service de l'adaptation de cette fameuse comédie musicale, créée auparavant sur les planches de Broadway avec grand succès. Et il réussit son pari : le long-métrage est rythmé, souvent drôle, parfois plus dramatique. Toutes les scènes chantées et dansées sont réussies. Le film, au message fortement antimilitariste, symbolise toute une époque, celle des hippies et des mouvements de protestation contre la guerre du Vietnam.
    TTNOUGAT
    TTNOUGAT

    593 abonnés 2 530 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 septembre 2014
    Lors de sa sortie ce film nous avait enthousiasmé tant il était nouveau tout en s'intégrant parfaitement à l'air du temps en France. Trente cinq ans plus tard il garde ses qualités, il perd juste l'effet de surprise et ne représente plus le climat actuel dans lequel vivent les jeunes qui aspirent à une liberté qu'ils ont la possibilité de vivre. Avec le temps, c'est devenu un film qui parle de la vie, du plaisir à se sentir vivant sans contraintes, une sorte d'hymne à la joie et à l'insouciance agrémenté de chants magnifiques et de danses. Le coté Hippie et le coté Vietnam ont disparu derrière ce spectacle musical enthousiasmant. Deux chanteuses noires crèvent l'écran, celle du début avec des fleurs blanches dans les cheveux et celle de la fin qui vient avec son petit garçon. Au point de vue cinéma, ce n'est pas une vraie comédie musicale, elle n'en possède ni l'esprit ni le rythme si particuliers. C'est plutôt un film inclassable fait par un amoureux de la musique doublé d'un excellent réalisateur. C'est sa mise en scène qui donne le rythme aux images et qui nous fait vibrer au sons entendus; à cet égard la scène du banquet du départ qui voit Berger danser sur la longue table est significative de tout le reste. Hair est à voir absolument, il est intégré à l'histoire du cinéma mondial.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 5 août 2018
    Revu en ce mois de juillet 2018 avec un grand plaisir et un vrai bonheur sur un grand écran parisien, en version originale sous-titrée. Sorti en 1979, soit dix ans après l'apogée du mouvement hippie, et après la guerre du Vietnam, ce décalage temporel a permis à Milos Forman de livrer une vision réfléchie sur un contexte complexe de mutation sociale profonde de l'époque, ce qui n'empêche pas non plus la spontanéité d'être au rendez-vous. Dire que le film n'a pas été un succès commercial aux Etats-unis parce qu'il est sorti trop tard est faux. Si le mouvement hippie était fini (du moins pour le moment), le récit de GREASE, avec John Travolta, sorti l'année précédente, se déroulait dans les années 50, soit au moins dix ans plus tôt. Il est possible que le succès considérable de ce dernier ait un peu éclipsé HAIR. Aussi, si les deux comédies musicales peuvent séduire par leur fraicheur, la qualité des chansons et des chorégraphies, le talent des interprètes... sur des thèmes universels qui font que la jeunesse (y compris celle d'aujourd'hui) peut s'identifier facilement, HAIR est plus politique et subversif. Il a pu déranger davantage, ce qui peut expliquer que son public a été moins large. En France, avec plus de deux millions d'entrée en salles, ce fut un succès tout de même assez important. A titre de comparaison, c'est à peu près autant que pour SHINING de Kubrick, un autre film devenu culte qui sortira l'année suivante. En soi, GREASE n'est qu'un film très moyen, sauvé par le charisme de Travolta, alors que HAIR peut-être considéré comme un chef d'oeuvre. Mais si HAIR conserve une force étonnante près de 40 ans après sa sortie, au-delà de la nostalgie qui contribue bien sûr à son charme, c'est parce que son propos est non seulement universel mais aussi intemporel, ne s'étant justement pas laissé enfermé dans la mode d'une époque. Sa portée va bien au-delà.
    Remarquablement bien rythmé, les parties dialoguées et chantées se succèdent et s'enchainent naturellement, avec contraste et justesse, le réalisateur sachant aussi merveilleusement bien laisser place au silence, oscillant entre légèreté et profondeur. La filiation de l'esprit hippie avec diverses philosophies antiques où l'individu est en quête de bonheur, dont le cynisme et l'épicurisme notamment, se manifeste dans des scènes déjantées ou des séquences intimes et hédonistes dans la nature. De même, le croisement entre la culture américaine et la sagesse orientale apparait judicieusement dans les codes et les rites de la contre-culture, sur le thème du choc des civilisations. L'énergie qu'un pays déploie dans son armée et son combat dans la guerre n' épouse pas celle qui anime les manifestations pour la paix et l'amour, comme le yin et le yang, enlacés, opposés et indissociables sur un même symbole?
    Le jeune et naïf Claude Bukowski quitte sa campagne et sa famille pour partir à la guerre du Vietnam. Sauf que tout ne va pas se passer exactement comme prévu. en cours de route, alors qu'il souhaite visiter New-York, il rencontre une bande sympathique de jeunes hippies qui vont l'initier à leur monde, entre consommation de drogues, amour libre, rejet des conventions sociales et révolte contre l'autorité: Un univers apparemment radicalement opposé à l'armée. Il tombe amoureux d'une jeune fille, le groupe passe de très bons moments, mais Claude doit partir s'engager. Or Burger, son nouvel ami déterminé n'en a pas vraiment envie... On n'a jamais vraiment souligné à quel point cette histoire d'amitié intense, belle et tragique, atteignait des sommets, jusqu'à un final renversant, dans la lignée de l'histoire des deux héros des EVADES de Franck Darabont, d'après Stephen King, qui sortira quinze ans plus tard. C'est comme si une partie des critiques ou du public ne s'en était pas vraiment rendu compte. Une histoire d'amitié sublimée, transcendée par delà la vie et la mort, par le sacrifice, au nom d'un idéal de liberté et d'amour.
    L'esprit provocateur dans la tonalité, la volonté de ces jeunes se libérer d'une société conservatrice, bourgeoise et répressive, la quête identitaire et le désir d'émancipation sexuelle sont restitués avec justesse, dans un film à la fois drôle, délirant, nostalgique, et émouvant. Les structures et les schémas sociétaux classiques tels que la famille, la transmission parentale, et le couple sont remis en cause, non sans ironie. Pour devenir soi-même et non ce que les parents et les autres veulent faire de nous, pour s'aimer et pouvoir aimer l'autre, il est parfois nécessaire de se révolter et de transgresser des règles, pour défendre des valeurs, amener des prises de conscience et des remises en question afin de faire évoluer les moeurs et progresser la société. Le cinéaste parle du conflit de l'individu face à une société qui ne lui convient pas telle qu'elle est, parce que celle-ci ne l'accepte pas telle qu'il est, et partagé entre le principe de raison et le principe de plaisir, il doit trouver un équlibre. L'examen sociologique de la profonde mutation sociale qui secoue le monde à cette époque, à travers le parcours d'apprentissage initiatique de ces jeunes est subtil, associant un humour jouissif ou tendre à la passion et au sentiment de révolte.
    Le réalisateur réussit à nous transporter dans un trip qui est tantôt euphorique, tantôt un élargissement de la conscience, sans avoir eu besoin de prendre de LSD. 40 ans après mai 68, l'esprit hippie n'est pas mort, il a continué d'évoluer dans la société sous une autre forme, à travers le new-age et internet notamment.
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