Votre avis sur Jane Got A Gun ?
3,5
Publiée le 2 avril 2016
L'histoire est très simple et se résume à ce qu'on peut lire dans le synopsis ni plus ni moins, mais Gavin O'Connor compense largement ce scénario simpliste par une réalisation soignée, un bon cadre ainsi qu'une très bonne ambiance ce qui rend le film assez immersif et prenant. Le réalisateur ne fait pas dans la surenchère, il développe tranquillement son histoire à travers des flashbacks et fait monter la tension tout doucement jusqu'à un final qu'on devine certes depuis le début, mais qui est explosif et très efficace. J'ai vraiment bien accroché à ce film qui ne prend pas la tête et qui est surtout très divertissant.
3,0
Publiée le 28 janvier 2016
Au départ ce film est un projet porté par la réalisatrice Lynn Ramsay. Nul doute que ce choix aurait assurément porté un oeil attentif sur le personnage de Jane et au vu du potentiel on ose imaginer ce que ça aurait pu être avec un script linéaire de 2h30-45 avec du souffle épique en plus ! Avec ce scénario l'émotion n'a que trop peu de place pour s'installer, et pourtant l'action en découle directement. C'est un bon western de base, classique et tout à fait maitrisé. Mais on se dit qu'un tel matériau valait un peu plus d'ambition générale.
3,5
Publiée le 1 février 2016
"Jane Got a Gun" n'a rien d'un western mineur, même s'il s'éloigne des codes du genre pour lorgner du côté du vécu personnel en lui donnant ainsi un aspect intimiste...
Un des points forts de ce film de Gavin O'Connor, est déjà qu'il est porté par une femme, en l'occurrence Natalie Portman.
Elle interprète son rôle justement et avec assez de présence pour qu'on adhère à sa prestation pas mal du tout...
Sur le plan de l'ambiance et des décors, il n'y a rien à dire, c'est beau et aride, désertique comme on s'y attend... La photographie est soignée, les tons et les rendus sont tout à fait comme on l'attend dans ce style de réalisation.
Sur le plan du scénario, après un début classique et habituel, une menace de règlement de compte, le portrait de Jane prend doucement tout son sens par le passé de l'héroïne qui est révélé par flashbacks successifs, revenant comme des souvenirs jaillis de son esprit pour éclairer le spectateur.
Des petits indices sont aussi égrenés adroitement ici et là également pour intriguer, puis pour mettre en place le déroulement de cette vie de souffrance...
Procédé habituel certes, mais par le jeu très sobre des acteurs, on entre mine de rien dans ces vies croisées avec sensibilité et délicatesse !
Les hommes en particulier Joel Edgerton, sont plus en retrait à fortiori mais complètent bien et renforcent même celui du personnage de Jane Hammond...
Ce qui rompt au final avec la brutalité et la rudesse du western classique !
Une touche de féminité mais maîtrisée et bienvenue dans ce film à l'issue elle aussi et bien entendu, dans l'esprit américain classique !
Un film assez touchant avec des qualités bien personnelles, à travers une tranche de vie comme certaines femmes de l'époque du Far West ont certainement et tristement connue...
Intéressant, touchant et donc à découvrir...
3,5
Publiée le 4 septembre 2019
Je suis assez surpris de découvrir des moyennes si faibles pour ce bon western (que ce soit sur ce site ou ailleurs) ; c'est vrai Jane Got a Gun n'est pas original et n'apporte rien au genre mais il est bien fait de plus le titre trompeur laissait présager une vengeance solitaire d'une femme devenue une redoutable tireuse (un peu comme Un colt pour 3 salopards).
Pourtant l'histoire tout en étant classique parvient à être prenante et c'est du en grande partie à une réalisation vive et sans temps mort qui utilise judicieusement des flash-back sans que ces allers-retours entre passé et présent coupent le rythme du film après il y a aussi un bon casting avec la Jane du titre bien campée par Natalie Portman, Ewan McGregor convaincant en méchant (peut-être que son personnage n'est pas assez exploité) tandis que Joel Edgerton fait un pistolero appréciable (je l'avais peu vu avant mais il ne m'avait jamais marqué par sa présence).
Je m'attendais par contre à une fin plus sombre.
Donc voilà de quoi faire un bon western et Jane Got a Gun en est un bon dont je ne saisis et ne comprends pas son échec non mérité
3,0
Publiée le 27 janvier 2016
Jane Got a Gun, à la sauce d'un western post-feministe est une oeuvre qui s'avère honnête. Le scénario reste simpliste dans le fond. Bill Hammond fait loi en ville. Mais lorsque ce dernier décide de trahir son propre clan, c'est Jane, sa femme solide, qui doit prendre les choses en main pour les protéger. Alors, elle se tournera donc vers son ancien amant Dan Frost, pour sa protection. Jane devra faire preuve de courage et Dan devra mettre de côté sa haine pour Bill, s'ils veulent se sortir indemnes et en finir avec ces bandits. Ce film a eu beaucoup de difficultés concernant le casting, le choix réalisateur ou encore sur le budget... Tout a changé ! Seule, Nathalie Portman est restée en faisant son retour sur grand écran. L'ambiance de Jane Got a Gun est réussie avec une noirceur bien trouvée, accompagné de longs plans panoramiques séduisants. Cependant, le rythme reste un peu lent à cause spoiler: de ses flash-backs à l'eau de rose autour de ce triangle amoureux (N. Portman, J. Edgeton, N. Emmerich).
La distribution est très satisfaisante et, on retrouve trois acteurs qui ont déjà joué dans la saga mondiale : Star Wars. La ravissante Nathalie Portman procure beaucoup de crédibilité et d'émotion dans la peau d'une cow-girl déterminée à protéger les siens. Ewan McGregor en truand est surprenant, métamorphosé et totalement investi dans son personnage. Joel Edgerton arrive, aussi à tirer son épingle du jeu en offrant une prestation convaincante. Pas beaucoup d'action au sein du récit mais qui se rattrape vers sa dernière partie. On est loin du dernier Tarantino avec du sang qui gicle à tout va... Pourtant, certaines séquences sont réalistes. Une bande sonore correcte, sans défaut majeur. Pour finir, Jane Got a Gun est un film de western noir élégant auquel le cinéphile passe un bon moment dans la salle de cinéma.
3,0
Publiée le 30 janvier 2016
Le voilà enfin sur les écrans ce projet qui a tant fait couler d’encre non pas pour ses qualités ou ses défauts intrinsèques mais pour sa gestation plus que mouvementée qui fera date dans l’histoire du cinéma. En effet, la réalisatrice initiale Lynne Ramsay ne s’est pas rendue sur le tournage dès le premier jour entrainant des bouleversements de planning, des changements de casting et des problèmes juridiques qui ont du écœuré la productrice Natalie Portman, seule survivante du projet de base. Bradley Cooper et Michael Fassbender (entre autres) devaient faire partie du casting et Joel Edgerton devait jouer le méchant, finalement il sera l’ex de Natalie Portman quand Ewan McGregor jouera ce bad guy. Autant certains long-métrages à la production complexe et pleine d’avaries accouchent de résultats médiocres et malades que l’on ressent à l’écran, autant ici, bien que le film ne soit pas inoubliable, il est difficile de percevoir cette production houleuse.
Cependant, si la réalisatrice initiale était restée aux commandes le film aurait certainement eu davantage de gueule et de personnalité, tant celle-ci s’est montrée douée dans les westerns indépendants. Le résultat ici est de facture trop anonyme et ressemble plus à une série B de luxe qu’à un grand western d’envergure digne de ce nom. D’abord, il manque beaucoup de scènes d’action ou de fusillades ce qui incombe soit au scénario, trop dramatique, soit à un montage voulant évacuer lesdites scènes certainement ratées. Mais les pistolets ne font pas assez parler la poudre et les chevaux n’hénissent pas assez dans les plaines, c’est dommage. De plus, si la fusillade finale tant attendue est correcte et maîtrisée, elle est trop courte et pêche du fait qu’elle se passe la nuit. Cela rend le tout peut-être plus stressant mais moins visible et surtout moins puissant.
Le film est parsemé de flashbacks qui irriguent l’intrigue princpale avec brio et donnent un petit plus à « Jane got a gun ». Ils sont intéressants, bien amenés et aèrent la trame au présent de manière sporadique et bienvenue. Cela donne un éclairage à chaque fois neuf sur l’histoire. Mais dans le genre récent des westerns à femme forte, on retiendra plutôt l’excellent « The Salvation » avec Eva Green et surtout le mal élevé et violent « Shérif Jackson » avec January Jones en prostitué rebelle. A côté, Natalie Portman fait pâle figure et sa production soutenue à bout de bras n’est pas déplaisante mais surtout anodine et un peu trop lisse.
3,0
Publiée le 2 février 2016
« Jane Got A Gun » arrive sur nos écrans lestés de lourdes casseroles. Produit par Natalie Portman, le film devait être réalisé par Lynne Ramsay (« We need to Talk about Kevin ») qui a déclaré KO la veille du tournage. Bradley Cooper puis Jude Law étaient annoncés pour le premier rôle masculin, finalement interprété par Joel Edgerton (« Life », « Strictly Criminal », « Exodus »). Sa sortie en France, prévue le 25 novembre, est décalée après les attentats du 13-novembre. Last but not least, le film sorti aux États-Unis vendredi dernier, a enregistré des résultats catastrophiques au box office ce week-end.

Avec tous ces clignotants au rouge « (Calamity) Jane Got his Gun » faisait figure de No Go absolu, de navet magistral. Avec de telles préventions, fort paradoxalement et fort logiquement, je n’ai pas été déçu par ce petit western qui ne brille pas par son orginalité mais remplit consciencieusement son office

L’histoire est passablement compliquée par des flash-backs trop nombreux. La jeune Jane Buchanan, croyant son fiancé mort à la guerre, est partie dans l’Ouest refaire sa vie. Elle tombe entre les mains d’une bande de criminels mais en est sauvée par l’un des leurs, Bill Hammond. Le film commence quand cette troupe de hors-la-loi est sur le point de les rattraper et que le fiancé disparu réapparaît.

Scénario passablement alambiqué, mais somme toute d’une grand classicisme. Le triangle amoureux trouvera la solution qu’on attendait sans surprise ni déplaisir. Hélas, le film pêche – et c’est son plus grave défaut – par son interprète principal. Natalie Portman est, comme d’habitude, parfaite. Mais elle n’était pas faite pour le rôle. Trop fragile, trop frêle, trop élégante. Elle a beau interprété son rôle avec le perfectionnisme qui l’a toujours caractérisée, elle ne réussit pas à le rendre crédible.
3,5
Publiée le 2 février 2016
Même si ce film n'est pas passionnant, il est tout de même très bien, bien divertissant et très bien ficelé.
J'ai passé un bon moment et l'actrice est très bien aussi.
3,5
Publiée le 27 janvier 2016
Oubliez John, Ford et les romans épiques ou Anthony Mann et son naked spur ou le prolifique Andre de Toth, le western a changé, il faut se faire une raison et arrêter de bouder.....
Le western a choisi de parler de la bassesse de la terre, d'un monde étriqué où l'on ne rêve plus....Ce western en est un symbole actif....
Il est noir avant toute chose, mais nous propose une histoire de femme qui mérite d'être découverte...Cette femme c'est Nathalie Portman, qui porte avec brio le film et montre qu'elle sait aborder ce nouveau genre....
Je crois que le réalisateur malgré de fausses lenteurs a su rendre cette histoire intéressante......On adhère très vite aux raisons et on en découvre d'autres pour lesquelles Nathalie Portman se bat....Elle est plutôt bien vieillie pour ce rôle et très convaincante......
Sans que le film bouleverse quoi que ce soit ou vous envoie une vraie claque, il saura séduire un public à la fois exigeant et consensuel.....Je regretterai simplement que le réalisateur n'ai pas plus exploité les paysages et la musique et que la scène cruciale se déroule dans l'obscurité.....Pas mal quand même.....
3,0
Publiée le 5 février 2016
Natalie Portman dans un western, rien que l'affiche soulève l'intérêt !
Et au final, même si ce film souffre un peu de la comparaison avec le Tarantino du moment (Les huit salopards), il faut reconnaître que l'histoire, dévoilée petit à petit par de subtils flashbacks, tient globalement la route.
Miss Portman sonne juste dans son rôle de femme du Far West au caractère rude et sensible à la fois, j'ai également apprécié le charisme naturel de Joel Edgerton.
Plaisant.
3,0
Publiée le 4 février 2016
Sur fond de western réaliste et plutôt subtil, l'histoire de l'émancipation d'une femme. Nous amène sur un film au genre différent de ce que l'on voit majoritairement en ce moment. LE tout portée par Natalie P. (toujours aussi radieuse et là voici dans un rôle inhabituel ; que ce qu'elle fait d'habitude. Quant on pense western, tout de suite on pense au macho accoudé au bar.... Mais pour le coup, on tape dans le féminin et un peu de changement ; font du bien. Une reconstitution appliquée et esthétique mais peu réaliste pour un film modeste, éloigné des meilleures œuvres du néo-western. Esthétiquement le film est réussi, offrant une intrigue un peu prévisible si l'on s'intéresse à ce genre mais cela n'empêche pas au film, de nous offrir un bon moment. Malgré un petit coté mélo (mais bon sa arrive dans bon nombre de film selon le genre), mais on passe facilement outre. Bref, il y avait longtemps que l'on pas vu un western au cinéma, et féminin de plus^^.
3,0
Publiée le 5 août 2019
À partir d’un postulat de base plutôt audacieux et au féminisme pertinent, Jane Got a Gun ne semble pas faire suffisamment confiance à ses interprètes et redouble sans cesse leurs discours par d’incessants retours dans le temps dont la démarche pachydermique n’a d’égal que leur mise en images criarde. Il suffisait pourtant de placer la caméra au service des visages, des gueules si expressives et marquées par l’histoire ; car le western n’est pas un genre à sauts et à gambades mais se définit davantage par la pesanteur d’un présent capable de ressusciter et de galvaniser les ressentiments ou horreurs passés. En résulte une œuvre boiteuse, à l’efficacité indéniable, mais qui voit sa grâce s’envoler au vent des techniques cinématographiques ici impropres. Elle n’est, en outre, pas aidée par la prestation d’Ewan McGregor, guère crédible en hors-la-loi sanguinaire. Fort heureusement, Natalie Portman et Joel Edgerton assurent le spectacle et forment un couple d’amants à la fois crédible et touchant. Jane Got a Gun constitue l’ébauche d’un grand film, et s’il se regarde avec un plaisir certain, laisse en bouche un goût d’inachevé dommageable.
3,5
Publiée le 30 juin 2017
Joliment mis en scène par Gavin O'Connor, ce bon Western nous offre une belle photographie et des décors pittoresques. Le scénario nous conte une histoire se déroulant juste après la guerre de sécession, dans les années 1860-70. Une histoire basée sur un triangle amoureux dont le coté romance ne nuit pas du tout à l'action mais au contraire la motive et la décuple.
Ce film nous offre une belle affiche avec une superbe Natalie Portman, tout à fait crédible en femme d'action dans ce Western féminin, et Ewan McGregor, très charismatique dans le rôle du méchant John Bishop.
Le pitch : Jane, femme volontaire, enlève les balles du dos de son mari blessé. Elle confie ensuite sa petite fille de cinq ans à la voisine et va a à le recherche du vilain Bishop qui a tiré sur son époux
3,5
Publiée le 10 juin 2017
Qu’il est difficile de faire vivre un genre quasiment disparu. On le voit avec les péplums ou les films de pirates, que de rares exceptions parviennent à redonner quelques couleurs à leurs lettres de noblesse. Il en est de même donc pour le western : sa survie relève presque d’une lente et interminable agonie. Et on le voit à travers ce "Jane got a gun". Non pas parce que ce n’est pas un bon western. Au contraire, il est plutôt bon mais ne laissera pas un souvenir impérissable. Pourtant ce long métrage commence plutôt bien, avec une petite histoire de laquelle va être rapidement tirée et illustrée dans tout ce qui va suivre. Dans une ambiance crasseuse de poussière digne des plus grands westerns, apparait un homme à cheval dans la vallée aride, dodelinant de la tête avant de tomber à terre. Là résident les premiers codes du genre, des codes qui vont continuer à arriver avec la présentation de sales gueules. Des sales bobines qui là aussi on fait le succès de certains westerns. Comme le titre l’indique, le spectateur pense alors voir Jane (Natalie Portman) mener une chasse à l’homme. Certes Jane a un flingue, et il faut avouer qu’elle dégage une fière allure dès lors qu’elle s’équipe de ses armes à feu, de son chapeau et de son cache-poussière. spoiler: Mais ce n’est pas elle qui va manier son gun. Enfin très peu.
Le réalisateur prend le temps de développer la psychologie des personnages par l’intermédiaire de flash-backs pour nous amener de surprise en surprise, reléguant presque du même coup le règlement de comptes au second plan. Certains spectateurs diront (et c’est vrai) qu’on entre doucement dans l’intimité des deux personnages principaux avec une délicatesse inattendue (une délicatesse en total contraste avec la rudesse du mode de vie), d’autres diront qu’on aurait tout aussi bien pu développer sans ces flash-backs qui ont tendance à casser le rythme (c’est vrai aussi). On pourrait de ce fait reprocher un manque de rythme, mais ça change un peu de la brutalité qui règne sur ce genre de sujet où généralement ça cavale, ça tire et tue à tout va. Ce qui me dérange est que les flash-backs à l’image nostalgique jouent un peu trop le sentimentalisme par un apport de dramaturgie. Bien que "Jane got a gun" se démarque du western classique, il méritait à mon sens bien mieux, surtout si on tient compte du titre résolument accrocheur, et de la fière allure qu’a Natalie Portman : contre toute attente, ce n’est malheureusement pas suffisamment exploité pour ce western qui se voulait féministe, en faisant croire qu’une femme n’a pas besoin d’hommes pour survivre et découvrir du même coup la force qu’elle a de tapie en elle. Car finalement, quoiqu’on en dise, c’est bel et bien Dan Frost (interprété par un solide Joel Edgerton) qui dégage le plus d’assurance, même si Natalie Portman le porte. Au contraire, on a laissé la place à ce qui ressemble plus à un amas de confessions de dernière heure qu’autre chose, des confessions provoquées par la pression d’un homme implacable et infiniment dangereux, lequel aurait mérité d’être un peu plus exploité à mon goût. Il en résulte un western sobre mais sympa, sans être extraordinaire pour autant car on se doute de la fin, laquelle finit par un joli pied-de nez aux allures de pirouette spoiler: (la rançon d’une vie gâchée)
pour que demain… tout commence sous un meilleur jour…
3,0
Publiée le 18 février 2016
Après bien des déboires, "Jane got a gun" a finalement réussi à voir le jour. Natalie Portman aura porté le projet et on comprend bien ce qui l'a intéressé dans ce western féministe (mais qui évite la caricature de la gent masculine) et ce rôle de femme que de sombres événements vont finir par endurcir. Son mari blessé, elle va devoir prendre elle-même les choses en main et le protéger. Malgré la production chaotique qui laissait craindre le pire quant au résultat, Gavin O'Connor rend une copie plutôt propre et cohérente. Il sait mettre en valeur ses décors et réussit assez bien le huis-clos final. Il est cependant dommage qu'en voulant créer le mystère autour du passé de ses personnages, il les présente de manière confuse. Il en résulte une première partie qui n'en finit pas d'exposer une situation pourtant extrêmement simple et très manichéenne qui pourrait se résumer par : une bande de truands assaille une gentille famille. Plus de nuances aurait pu excuser cette mise en place laborieuse.
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