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Jadeliro
22 abonnés
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3,0
Publiée le 21 juin 2017
Après le film de John Sturges sorti en 1960 lui-même inspiré du film japonais Les Sept Samouraïs, Antoine Fuqua nous livre une version honorable et divertissante des Sept Mercenaires. Le film n’apporte rien de nouveau d’un point de vu scénaristique, et se concentre sur l’action et le divertissement avec une pointe d’humour appréciable.
Une très bonne "nouvelle version"contre toute attente ce film est très bien fait ! .Ce n ' est pas vraiment un remake puisque l ' histoire diffère beaucoup de l ' original de 1960 . Les acteurs sont vraiment biens et on passe un très bon moment devant ce western plein d ' actions . Le réalisateur de permet même le luxe d ' aller jusqu'au bout avec certains personnages comme avec la scène de la dynamite à la fin ....ou comment faire passer la mort d ' un des héros avec de l ' humour plutôt bienvenue . Une vraie bonne découverte et surprise par la même occasion
Les esprits chagrins pourraient dire : "encore un remake", "Hollywood n'a plus d'idées", "regardez ce qu'ils ont fait avec Ben-Hur". Oui mais bon, Les 7 Mercenaires, c'est avant tout un western et un bon western de qualité. Dans les années soixante, c'était peut-être chose banale mais depuis que le genre est passé de mode, faut le signaler. Et puis regrouper un casting aussi large, avec donc autant d'égos à gérer, c'est loin d'être simple. Après, Denzel Washington et Ethan Hawke sont des habitués du cinéaste alors c'est peut-être plus facile. Moi, j'ai aimé ce western. Ce sont les gentils contre les méchants. C'est à ça qu'on jouait quand on était petit dans la cour de récréation. Sauf que là les acteurs sont payés pour ça. Imaginez le pied que ça doit être d'être déguisé en cow-boy, de monter à cheval, de manier des flingues. On sent le plaisir qu'ils ont eu. Moi, je l'ai senti en tout cas. Fuqua s'est aussi fait plaisir en multipliant les scènes d'action et en soignant ses cadres. D'ailleurs, la reconstitution est parfaite. Je ne sais pas si ça arrive à la hauteur de Sergio Leone ou Sam Peckinpah car je ne suis pas assez historien du cinéma pour le dire. Mais, on a là un western poussiéreux, sale, où on s'enfile des bouteilles de whisky comme du petit lait. La mythologie est respectée. On peut également apprécier le discours anti-capitaliste ressortant du film. Le parallèle avec l'élection du milliardaire Donald Trump à la Maison Blanche est tellement évident que je ne pouvais pas ne pas le faire. Les 7 Mercenaires est tout bonnement un bon film d'action que même les allergiques au western devraient séduire. Même si j'ai eu du mal à voir les motivations de ce groupe (en dehors de Chisolm) de vouloir en découdre avec la mort probable en ligne de mire et que je regrette que certains membres du commando soient sous-employés. C'était un peu le risque mais je pense quand même que la relation entre Robicheaux et Rocks aurait pu être plus poussée. Rien qui puisse gâcher la fête.
Un film trop classique... L'histoire est simple, le film traîne en longueur, et manque de saveur. Heureusement de bon acteurs son la, une belle brochette au casting. De beau décors. Un film qui promettait beaucoup mais qui au final reste trop moyen à mon gout.
Sorte de remake des « Sept Mercenaires » de John Sturges et des « Sept Samouraïs » d’Akira Kurozawa, ce film rend un hommage certain à ces deux légendes du cinéma. On peut d’ailleurs observer une certaine influence Hollywoodienne, à la vue du casting diversifié et de la mise en scène qui les introduit. On parle donc d’un film de western, suffisamment efficace pour dépoussiérer les précédentes inspirations. L’Américain Antoine Fuqua exploite ainsi correctement la chorégraphie des combats pour les rendre fluides. On nous invite alors à revisiter un décor qui a fait la fierté des années 60-70. Or, ici nous avons un paysage sans âme. Bien que la photographie ait de quoi motiver, la perception de ce qu’elle représente est assez vide. On ne ressent pas assez la menace qui y règne par son environnement indomptable. Il fallait donc un casting de choix pour animer le tout. Et le plus surprenant est que chacun ait une part équitable de développement, en dépit de certaines introductions bâclées. Chacun possède un caractère qu’il parvient à se faire entendre pour le plus grand plaisir du spectacle. Denzel Washington, Chris Pratt, Ethan Hawke, Vincent D'Onofrio, etc. font le job, dans la modération d’un jeu bien décalé. Il est vrai que l’intrigue insiste sur une trame linéaire, mais tout semble très bien coordonné afin de ne pas s’ennuyer. Mais au-delà de cette observation, le film peut induire une vision sociale moderne. La diversité connait un rapprochement calculé sur une critique de la société Américaine. On trouvera peu de détails insinuant ce ton dramatique, on se prête davantage à une comédie musclée comme on l’attendait. Sur ce point, le divertissement vaut le détour et cela change légèrement des formules Hollywoodienne comme on adore les supporter. L’autre aspect qui détient le mérite d’être prononcé, c’est au niveau du méchant, campé par Peter Sarsgaard. Enfin un véritable poste sérieux et qui rend justice à l’environnement auquel il s’attache. Bien que sa prestation soit minime, elle a l’audace d’être efficace. Ce qui n’est pas le cas du visage féminin, porté par une Haley Bennett, davantage présente par nécessité scénaristique que pour un apport réel de profondeur émotionnel. Le film n’en n’est pas dépourvu, mais elle ne se rapprochera que des mercenaires en question. Loin de l’exploit, victime de maladresses scénaristiques, il ne sera pas désagréable de se laisser porter par une œuvre ne visant pas la réflexion. L’intérêt ne dépasse pas les code du genre Fort Alamo et ne dément pas sur le spectacle qu’on nous promet.
Si on met de côté les motivations des mercenaires, étonnement à l'aise avec l'idée d'une mission suicide, et le scénario prévisible pour quiconque a déjà vu 3 blockbusters, alors le remake du remake se laisse regarder avec grand plaisir. Le casting est bon, les scènes d'action bien faîtes et la bande originale efficace... Pour un film dont le seul but est de divertir, le contrat est largement rempli.
The Magnificient Seven est un remake de The Magnificient Seven 1960, Le film reprend dans les grandes largeurs le script des films d'origine, changeant ça et là quelques détails pour rendre le casting encore plus divers. Ce sont donc 7 experts de la gâchette qui vont dégommer les racailles du Far West, avec une classe et une badasserie fort sympathique, durant les 2H10 du film. Sans l'audace de son illustre prédécesseur, et sans antagoniste digne de ce nom. D’un côté, on a eu les monstres de charisme qu’étaient Yul Bryner, Steve McQueen, James Coburn, Charles Bronson, et Robert Waughn. Là, c’est plus inégal. Denzel Washington s’en sort à merveille encore une fois. Le personnage d’Ethan Hawke est très intéressant, très bien joué mais pas assez valorisé. Vincent D’Onofrio est très bon. Chris Pratt fait du Chris Pratt, à savoir le mec cool qui balance des vannes entre deux coups de flingue, et finalement si ça a pu marcher auparavant, là ce n’est plus du tout le cas. Annoncé depuis des années, passé entre les les mains de plusieurs réalisateurs, avec un casting qui a évolué au fil du temps, voici enfin le film tant attendu. Et autant le dire de suite : il ne marquera pas les esprits. Non pas qu'il soit raté, mais il peine à faire vivre ses personnages, ce qui le limite au rôle de divertissement franchement sympa. Ça se regarde franchement sans déplaisir. Le rythme est maîtrisé, malgré quelques longueurs.
Un bon moment de western-popcorn avec Les 7 Mercenaires, qui sans faire montre d'une originalité folle et sans jamais chercher à renouveller le genre, bénéficie malgré tout d'une réalisation parfaite et moderne qui sied particulièrement au genre, d'un casting solide comprennant notamment Denzel Washington et Chris Pratt, et d'un maximum de flair. Le manque de travail sur les personnages ne se fait pas trop sentir, le rythme s'accélérant nettement tout au long du film, pour converger vers un final attendu et éminement explosif. Les 2h10 passent en un clin d'oeil, ce qui est plutôt bon signe !
J'avais adoré la version avec Yul Brynner, dont ressortait un véritable souffle épique, avec en plus une pléîade d'acteurs top (Steve Macqueen...). Ici, on est à un niveau de psychologie de cour de récré, et toute la préparation de la grande bagarre est vraiment navrante. Seule la dernière demi-heure, où on est dans l'action pure, relève un peu le niveau, mais ce remake pauvret était franchement dispensable. Et ne parlons pas du choix des acteurs, très contestable vu l'époque (Denzel Washington en justicier, un asiatique roi du kung-fu...). A fuir.
Fuqua, véritable machine à produire des œuvres formatées sans aucune âmes, est encore fidèle à sa réputation. Son film ravira la jeune génération, il est d'ailleurs calibré essentiellement pour lui, qui n'a encore rien vu des westerns mythiques des années 60-70. Le casting, plutôt intriguant sur le papier, ne sauve rien et ce film confirme que Denzel Washington s'est perdu depuis quelques années.
Je n'apprécie que très peu de westerns. Et à vrai dire, les seuls westerns que j'ai pu apprécié étaient Django et les Huits Salopards. Car quand finalement les dialogues sont pas vraiment à la pointe, le film du très mitigé Antoine Fuqua oublie même l'essence d'un western et d'un scénario brave.
Il faut attendre le générique de fin pour entendre enfin le fameux morceaux de musique qui a participé au succès mondial de la première version. Sinon que dire ? Je pense que le problème est double : casting assez peu convaincant et scénario moyen. Bien que le méchant soit très réussi, les rapports entre la population et les mercenaires sont quasi inexistants, or c'était un des axes majeurs de la version de Sturges. Résultat : on s'en fout un peu de ces nouveaux mercenaires, ils ne sont pas incarnés. Donc il y'a de beaux et longs gunfights, une belle lumière, mais bof. Denzel Washington en Yul Brynner black, notamment, ne tient pas la comparaison.
Quand on a vu le chef-d'oeuvre de John Sturges (remake lui-même de ce magnifique film de Kurosawa qu'est "Les 7 samouraïs", rappelons-le), on sait qu'il sera très difficile pour cette nouvelle version de nous bluffer. Toutefois, avec Denzel Washington en tête d'affiche, on part confiant. De fait, soyons aussi sincère qu'enthousiaste : "Les sept mercenaires" façon Antoine Fuqua est un excellent western. De très beaux héros, des mitraillages à foison, de valeureux sentiments, on ne peut qu'aimer cette variation (sur la trame originelle de Kurosawa et de Sturges, Fuqua suit un chemin légèrement différent) qui nous remplit de bonheur sans se rendre inoubliable, ce qui était dès le départ mission impossible. Le réalisateur a par ailleurs le bon goût de nous faire réécouter le thème mythique de Bernstein, notamment lors du générique de fin. Et comment dire... la chair de poule.