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Eselce
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2,5
Publiée le 18 janvier 2017
Un film avec un bon rendu dans les effets, les costumes et la déco. Je regrette que le méchant semble aussi blasé ! L'acteur est , pour moi, mal choisi, idem pour Denzel Washington en leader du groupe. L'alchimie des 7 est faible. Les répliques et les morts sont souvent surjouées, trop longues et font place à des répliques dont on se passerait (T'es en train de mourir, cow-boy, inutile de te lancer dans une tirade !) La musique est mauvaise, on n'ira pas la retenir ni ressentir l'émotion souhaitée. Je salue les effets des balles mais les répliques sont indignes des bons westerns, trop modernisées. Les coups sont souvent très précis et pourtant dans le feu de l'action. Ils auraient pu mettre un peu d'approximation plutôt que faire mouche à chaque tir. Un visionnage me suffira, pas de véritable scène ou personnage marquant, on est dans les procédures hollywoodiennes classiques.
Revoir le western remis au gout du jour n'est pas pour me déplaire,seulement faire un remake d'un film tel que les spet mercenaires est une chose perdue d'avance. Car il sera difficile pour ne pas dire impossible de passer derrière le film de Struges. Comment le faire oublier en prenant un acteur noir à la place d'un acteur chauve? Cette singularité est loin d’être suffisante, cette nouvelle version des sept mercenaires n'est rien de plus qu'une attraction que l'on verrait à disneyland Paris. Ça titre,ça fait du bruit,mais quel est l'enjeu? Divertir? Non ça ne divertis pas,il se veut y avoir un fond,du petit opprimé par le méchant,là encore ça ne fonctionne pas,car on se fout de tout là dedans. La réalisation quand à elle est vraiment sans grandeur et sans intérêt tout comme ce que l'on non présente à voir. C'est une série b bien trop pauvrette pour captiver,ce n'est pas non plus ennuyeux mais simplement insipide.
Je n'ai pas en tête le premier film du même titre avec Bronson, Mc Queen et Brynner, je serai donc impartiale. Cette mouture est un très bon western, sans temps morts. Les paysages sont beaux et les personnages crédibles. Les décors mettent bien le spectateur dans l'ambiance de ce que devait être une petite ville minière du far west fin 19e siècle. L'attaque de la ville est super bien mise en scène et le metteur en scène n'a pas lésiné sur les figurants et cascadeurs. J'ai passé un très bon moment.
Je n'apprécie que très peu de westerns. Et à vrai dire, les seuls westerns que j'ai pu apprécié étaient Django et les Huits Salopards. Car quand finalement les dialogues sont pas vraiment à la pointe, le film du très mitigé Antoine Fuqua oublie même l'essence d'un western et d'un scénario brave.
Voir Antoine Fuqua et Denzel Washington derrière et devant la caméra pour un remake du western « Les Sept Mercenaires » lui-même relecture des « Sept Samouraïs » pouvait sembler incongru. A la vue du résultat, les puristes crieront certainement à l’hérésie, mais c’est un divertissement tout à fait honorable bien qu’impersonnel qui satisfera la plupart des spectateurs en quête d’un bon petit western correctement emballé, genre plutôt timide sur nos écrans à l’heure actuelle.
Nous ne sommes pas dans un western minimaliste à la Kelly Reichardt ni dans un western naturaliste comme sait nous en offrir sporadiquement Kevin Costner et encore moins dans une version azimutée du genre signée Tarantino. Non, face à nous se présente un western classique dans la plus pure tradition du genre et respectueux de ses codes. On sent également un budget confortable qui permet une aise notable dans les décors, les costumes ou les figurants. Fuqua, s’il n’est pas forcément le plus grand des metteurs en scène, soigne ses plans et filme les grandioses paysages de l’Ouest avec ferveur et un certain sens du souffle épique.
On déplore cependant des scories inhérentes à un film qui s’apparente parfois trop à un blockbuster. Le méchant est très méchant et surjoué par un Peter Sarsgaard en roue libre quand nos sept acolytes s’apparentent bien trop à des vignettes unidimensionnelles auxquelles le scénario n’a accordé que deux ou trois traits de caractère. Et forcément l’exposition est un peu trop longue, il faut bien mettre l’histoire et ses enjeux en place et ensuite présenter cette ribambelle de personnages par à-coups.
Néanmoins, s’il y a un ventre mou au milieu, la fusillade centrale et la scène tant attendue de confrontation entre les bons et les méchants tiennent leurs promesses. Le montage et les plans larges permettent, une fois n’est pas coutume aujourd’hui au cinéma, de bien voir ce qui se passe et de comprendre l’action. Et quelques plans mythiques, comme la mort de certains personnages ou les cavalcades de cette équipe iconoclaste à travers les plaines, ajoutés à un sens certain du spectacle permettent de passer un agréable moment de cinéma américain à l’ancienne. C’est déjà pas mal.
Convaincu. Si quelques acteurs n'ont pas un réel charisme (j'aurais aimé voir 7 rôles tranchés), l'ensemble n'est pas à bout de souffle. Un rythme soutenu sans excès avec d'excellents effets, quelques "gueules" qui tiennent leur place et les clins d’œil à l'original. A voir ! 3.5/5 !!!
Pas mal mais quelques longueurs tout de même... j'ai trouvé le film un peu trop long, les 20 derniers minutes sont remplies d'action mais c'est quand même mou du genoux la plupart du temps... Gros casting par contre... allez je vais mettre 3/5
Western tout en quotas, tout en clichés spoiler: le blanc, le noir, le chinois, l'indien, la femme, le gros, le maigre.. le compte y est ? . Basique, lent, hyper facile et surtout très très moyen. Sans recherche ni profondeur ni surprise dans la psychologie des personnages, sans décor autre pendant ces 2h que cette ville vide de 3 commerces. J'en attendais beaucoup et suis d'autant plus déçu. Le décolté plongeant de la très jolie Haley Bennett et le dernier quart d'heure explosif ne suffisent pas à sauver ce mauvais film mal fait et beaucoup trop facile
Un western de qualité à la réalisation soignée, dans lequel les acteurs s'amusent et nous avec! La crédibilité n'est pas toujours au rendez-vous, mais qu'importe, on a ce qu'on est venu chercher, un bon divertissement.
c'est le retour de la horde sauvage . quel souffle , sur, il y a de la violence, mais filmé avec un art consommé de la mise en scène et de la photo, les images sont éblouissantes, la direction d'acteurs parfaite. on vibre, on est éberlué par tant de virtuosité . pas une seconde de trop dans ce film de plus de 2 heures, c'est du grand art. serait ce le retour du vrai cinéma d'aventure américain je l'espère
N'ayant que peu de souvenir de l'oeuvre original, je ne ferais aucun comparatif; ce remake des "7 mercenaires" manque néanmoins cruellement d'âme et de profondeur. On se contente de nous raconter une histoire sans grande originalité.
Pour appréhender ce western, il faut se rappeler le lourd passif qu’il traine derrière lui : Dans les années 50, l’Amérique découvrait le cinéma de son ancien ennemi japonais grâce au talent d’Akira Kurosawa, et en particulier le magnifique Les Sept samouraïs (1954), dont la trame se voulait si universelle que les majors hollywoodiens s’empressèrent de l’occidentaliser en demandant à John Sturges (Règlement de compte à OK Corral) d’en faire un western. Les sept Mercenaires (1960) reste encore aujourd’hui -et sans doute pour encore longtemps- le meilleur remake américain d’un film étranger (d’aucuns prétendront que Les Infiltrés de Scorsese peut rivaliser à ce titre). Malgré le fait que le film ait eu des suites oubliables et que Les sept samouraïs ait lui-même connu depuis de nombreux remakes de par le monde (1001 pattes en est un !), l’idée de refaire un 7 mercenaires semblait, même plus d’un demi-siècle plus tard, un projet impensable. Et pourtant Antoine Fuqua,financé par Sony (une firme japonaise… comme quoi le monde est petit), s’y est lancé, convaincu qu’il est de pouvoir marquer de sa patte tous les sous-genres du cinéma d’action. Toutefois, comme nous l’a d’ailleurs prouvé son film de boxe La Rage au Ventre, Fuqua n’a strictement rien à apporter aux codes dont il s’empare. Son western est toutefois intéressant dans l’observation de ses efforts de modernisation pour saisir l’état du cinéma hollywoodien contemporain.