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Un visiteur
4,5
Publiée le 1 août 2014
Le petit bijou visuel du début d'année. Wess Anderson est un professionnel du cadrage et nous le prouve, tout est millimétré, presque toujours symétrique. De plus, le cinéaste manie aussi bien le 4/3 que le cinémascope. L'histoire, découpée en plusieurs parties, est originale et tient la route tout le long du film même si ce n'est pas l'intérêt premier de "The Grand Budapest Hotel". Le casting est composé de grands noms, comme Bill Murray, Edward Norton ou encore Tilda Swinton, et tous jouent parfaitement. Bref, une petite pépite sublimé par le travail de Alexandre Desplats.
Une très belle comédie jouée par une pléiade de stars déchaînés. J'ai aimé le scénario et le rythme installé par le réalisateur. Un très bon moment à passer!
Gustave H, concierge du Grand Budapest Hôtel et séducteur patenté de ses richissimes clientes veillissantes, est accusé du meurtre de Madame D. Assisté du fidèle Zéro Moustafa, garçon d'ascenseur, il tente de se disculper et de démasquer le coupable.
On retrouve dans Grand Budapest Hôtel, l'univers déjanté et féérique de Wes Anderson. Les décors regorgent de couleurs et sont d'une réjouissante minutie. La mise en scène suit le rythme enlevé de cette histoire cartonnesque. La distribution Hollywoodienne, proche du clin d'oeil, ajoute à la fantaisie du propos. Un film de pure distraction efficace.
Est-ce qu'on est censés regarder ce truc jusqu'au bout? Une image magnifique, de somptueux décors, un casting excellent, mais tout ça ne sert à rien: c'est vide, dénué d'intérêt et totalement superficiel. Je ne m'explique pas son succès. Je n'ai pas tenu plus de 30 minutes, car l'absurde et le loufoque peuvent s’avérer intéressants mais pas quand ce sont les uniques attributs du film.
Un film drôle, tendre et émouvant où la rigueur de la mise en scène croise l'émotion. Wes Anderson fait enfin mouche avec son Grand Budapest Hotel : il parvient enfin à imprimer une âme à son film et nous délivre donc un métrage complet et réussi. Ici, le dispositif se met au service du scénario et non l'inverse comme habituellement chez le cinéaste. La mécanique de la mise en scène et des décors vient donc renforcer la nostalgie qui émane du propos et donne un charme fou à l'histoire. Le tout est écrit avec simplicité et les personnages, (une fois encore n'est pas coutume chez le réalisateur) sont très attachants. On suit les péripéties de Zéro et de M. Gustave avec plaisir, d'autant plus que le suspense est au rendez-vous et que la petite histoire croise avec délicatesse la grande. La morale est belle et le propos désabusé, mais le tout respire une certaine gaieté, appuyée par un casting en or; une brochette d'acteurs qui s'amusent comme des petits fous.Réjouissant !!
Mais qu'est-ce que c'est lent ! Il ne se passe rien, le scénar' est proche du néant, et tout ce qu'il y a à voir, c'est l'esthétique du film, ce qui est loin de me suffire. J'ai du mal à comprendre tout cet engouement, mais ça ne reste que mon avis ...
Kitch à souhait, esthétique très surprenant, loufoque, cynique et complètement inattendu. Servi par des acteurs exceptionnels, c'est une merveille "dans son genre". Petit bémol : ce film n'est pas forcément apprécié du grand public.
Surprise quand même que cet extraordinaire "Grand Budapest Hotel", véritable rupture dans l'oeuvre de Wes Anderson derrière son apparence d'aboutissement stylistique : en abandonnant son terrain thématique habituel (la famille, le père perdu et retrouvé, etc.) et en délaissant ici toute illusion de réalité, Anderson va dans la direction opposée de ce que son "Moonrise Kingdom" pouvait laisser entendre, et paradoxalement, réalise son chef d'oeuvre à date. Complètement conceptuel, puisqu'il s'agit ni plus ni moins que de transposer la thématique "Zweiguienne" (l'évanouissement de la grande civilisation européenne dans la barbarie du fascisme) dans un univers très BD (on pense tour à tour à Tintin et aux Pieds Nickelés) - figuré brillamment par cette image carrée que les personnages traversent ou dans laquelle ils s'agitent -, mais également merveilleusement sucré (la métaphore délicieuse des gâteaux que l'on s'offre, même entre ennemis), "The Grand Budapest Hotel" nous entraîne sur un manège emballé d'images géniales, aussi raffinées que puissamment évocatrices. Le Grand Art de Wes Anderson est de ne jamais nous perdre, en dépit de l'enchassement des époques, de la frénésie de la narration-course poursuite haletante, et de réussir à nous faire pousser des cris d'admiration enfantins à chaque plan : quand, au final, la mélancolie envahit le film, nous nous retrouvons aussi émus qu'émerveillés devant la puissance inattendue de ce cinéma pourtant tellement singulier.
Wes Anderson fait des pieds et des mains pour surpasser dans mon coeur "The Life Aquatic of Steve Zissou", mais n'y arrive pas encore. Toujours plus de guests, de moyens et de sophistication ne suffisent pas, mais cela reste malgré tout formidable. Je suis toujours certain de passer un excellent moment et d'être émerveillé sur le plan visuel et sonore en compagnie d'un casting splendide. Encore une histoire de famille ici et toutes les complications qui vont avec, notamment quand cela découle sur un héritage et de la richesse en jeu sur fond de guerre. C'est surtout une belle histoire d'apprentissage du jeune Zéro grâce à l'aide de son mentor Monsieur Gustave qui se termine par une belle amitié. Et à la fin de chaque film de Wes Anderson, on attend déjà le prochain avec impatience.
Une belle fresque de notre passé, cette période de l'entre deux guerre ou les grands hotels de luxe fleurissaient un peu partout dans des endroits insolites, et toute la vie sous-terraine qui en découlait, rajoutez un soupçon de loufoque et vous serez servi... un bon moment de cinéma...
Je me dois de réagir quand je vois les critiques tarissant d'éloge pour The Grand Budapest Hotel. Ce film est soporifique, sans intérêt, stupide. Non pas que je n'ai pas saisi le second degré de ce film mais même d'un point de vue artistique je le trouve intéressant. Ce film constitue pour moi une énorme blague avec un humour douteux. Je salue cependant le choix des acteurs et les couleurs du film.