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Thibaut d.
18 abonnés
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3,5
Publiée le 8 janvier 2015
Pour son aspect Mittle-Europa austro-hongrois fantasmé, vague et flottant où l'on croit reconnaitre un peu Vienne et Bratislava, Cracovie et Prague. Pour la beauté des paysages, neigeux et montagneux ; l'architecture et les boiseries.
Très loin du chef d'oeuvre annoncé par les critiques, une histoire sans grand intérêt et pour laquelle on s'ennuie ( très ) facilement, même le casting d'acteurs, qui paraissait pourtant très alléchant, n'arrive à remonter ce film sur-côté.
L'entre-deux guerres d'un hôtel de légende avec ses personnages qui s'y meuvent comme dans une bande dessinée. Poésie, nostalgie, loufoquerie, pastiche, humour noir, voilà un cocktail qui ravira l'amateur de films archétypaux. Les décors sont remarquables, la photographie à la hauteur. Comme la bande-son n'est pas en reste et la réalisation toute vouée aux acteurs, on assiste à du vrai cinéma. Y retrouver cependant l'oeuvre de Zweig demeurera une gageure. Ce n'est pas un reproche, mais un constat. L'histoire est surréaliste, mais l'atmosphère prenante, pesante sur la fin en rapport avec les évènements relatés à savoir la fin d'un monde.
Wes Anderson persiste dans la lignée de Moonrise Kingdom et signe la comédie de l’année : casting 5 étoiles, réalisation, scénario jubilatoire, tout fonctionne ! Pas de grands éclats de rire mais un sourire permanent du début à la fin !
Wes Anderson nous offre un chef d'oeuvre visuel. La composition est magnifiquement travaillée. Les cadrages symétriques, les couleurs pastels et la gestion des lumières se montrent comme de véritables tableaux de maîtres sur chaque séquence. L'histoire est quelque peu simpliste et par moment trop prévisible, mais cela fait aussi partie du charme du Grand Budapest Hotel où la mise en scène et les mimiques des personnages nous rappellent de loin les années trente et un certain Charlie Chaplin.
Le nouveau film de Wes Anderson avec un casting 5 étoiles ... Sur le papier cela paraissait très intéressant , et le film remplis tres bien son contrat .
Dès les premiers plans, nous comprenons que le film va être une leçon de cadrage et de mise en scène . Malgré un début un peu hasardeux et une triple mise en abime (une jeune fille lit un livre,dans lequel un homme raconte une histoire , dans laquelle un homme raconte une histoire ...) nous découvrons le Grand Budapest Hôtel ou chaque plan est un prétexte pour nous montrer les somptueux décors de l'hôtel et le cadrage absolument parfait de Wes Anderson . Nous découvrons alors une galerie de personnages rocambolesques tous joués par des acteurs de haut vols qui jouent tous a la perfection leurs personnages ridicules et tres amusants .
L'histoire est celle d'un lobby boy qui se lie d'amitié avec le patron de l'hôtel , véritable détrousseur de vielle femme en manque d'affection. Cette amitié et cette fidélité les mènera dans des situations plus folles les unes que les autres .
J'ai une théorie concernant la mise en scène du film mais je n'ai pas trouvé d'interview de Wes Anderson concernant cette théorie : En effet le film est découpé en 5 chapitres et , a chaque chapitre la mise en scène est différentes : dans le premier chapitre , le cadrage est celui des années 20 ,composé uniquement de plan large très bien cadrée où les acteurs jouent comme au théâtre . Dans le second chapitre , comme dans les années 30 , le film s'autorise de légers plans rapprochés et un montage composés de travelling horizontal très rapide (technique dont le nom m'échappe) . Dans le troisième chapitre , la ressemblance avec le cinéma des années 40 n'est pas flagrant et ce cinéma de guerre paraît plus présent dans le quatrième chapitre . En effet cette partie (celle qui se passe en prison) est filmé à la manière d'un film des années 40 (je prendrais comme film de référence Casablanca de Michael Curtiz) . Tout d'abord , Wes Anderson utilise une technique de mise en scène très simple mais fortement représentative de l'époque ... Il noircit les bord de l'écran comme cela était le cas il y a 70 ans . Ensuite nous voyons beaucoup de plans rapprochés et quelques travelling lents , encore une fois une mise en scène très proche des années 40 . Enfin la dernière partie (celle dont le mise en scène devrait faire écho à celle des années 50 ou 60) est composé de zooms , mouvement de caméra et plans rapprochés .
Je ne suis pas sur que cette "théorie" soit parfaitement vérifié , mais je pense que toutes cette mise en scène n'est pas dû au hasard et que les intentions de Wes Anderson etaient plus ou moin celle énoncés plus haut .
Ce film est donc une comédie très original , parfaitement interprété par un casting incroyable et mis en scène d'une façon encore une fois très originale . Un film très intéressant donc et surtout qui ne ressemble à rien d'existant
Film bien original, The grand Budapest Hotel nous transporte dans un pittoresque hôtel européen de l'entre-deux-guerres avec un scénario qui m'échappe pas mal mais dont la narration de qualité suffit à l'appréciation du visionnage. Entre plans convaincants, photographie très agréable (notamment dans la neige) et musiques variées et intrigantes, le film profite surtout d'une panoplie d'acteurs de renom tels que Ralph Fiennes (La liste de Schindler, Dragon rouge, Harry Potter), Fahrid Murray Abraham (Scarface, Last action hero), Mathieu Amalric (Quantum of solace, Mesrine), Wilem Dafoe (eXistenZ, Spider-Man, Beyond two souls), Adrien Brody (Le pianiste, King Kong, Puzzle), sans oublier le jeune talentueux Tony Revolori.
"The Grand Budapest Hotel" est sublime. Une oeuvre majestueuse et magnifiquement mise en scène par Wes Anderson ("Moonrise Kingdom"). Sans doute l'un des meilleurs films de 2014, ce long-métrage nous plonge dans un univers loufoque et délirant grâce à son histoire complexe où jonchent des personnages fascinants et déjantés. Ces protagonistes sur qui reposent toute cette aventure sont interprétés par un casting tout bonnement exceptionnel : Ralph Fiennes ("In Bruges") nous livre une performance saisissante et comique ; Tony Revolori ("Umrica") est lui aussi très bon dans son rôle. F. Murray Abraham ("Dead Man Down"), Adrien Brody ("American Heist") et Willem Dafoe ("Nymphomaniac") sont eux aussi extrêmement convaincants, tout comme Mathieu Amalric ("Jimmy P."), Edward Norton ("Fight Club") et Jude Law ("Sherlock Holmes"). Jeff Goldblum ("La Mouche"), Harvey Keitel ("Une Nuit en Enfer"), Léa Seydoux ("La Vie d'Adèle"), Saoirse Ronan ("Lost River"), Tilda Swinton ("Snowpiercer"), Tom Wilkinson ("Selma"), Owen Wilson ("Inherent Vice"), Bill Murray ("La vie Aquatique") et Jason Scwartzman ("Big Eyes") nous livrent eux aussi de très bonnes performances. Tout ces comédiens de grande popularité sont réunis en un seul et même film grâce au célèbre metteur en scène Wes Anderson. Bien que son style étrange et fixe peu laisser froid et indifférent à de nombreuses personnes, il reste particulièrement travaillé et aboutit dans ce film. Sa mise en scène est tel un livre, coupé en plusieurs chapitres et d'un comique burlesque. Une intensité remarquable et recherché évolue lors de ces successions de chapitres jusqu'au final assez intéressant. Wes Anderson mélange policier, comédie et drame avec une grande maestria. Le scénario est d'une grande qualité d'écriture, on ne peut le nier. Le rythme est très rapide et prenant, notamment grâce au très efficace montage et la ravissante bande originale orchestrée par Alexandre Desplat ("Argo"). Celle-ci est superbement composée avec une grande ingéniosité et offre des thèmes qui restent en tête. Sublime. La réalisation est quant à elle froide, fixe et millimétrée, malgré la photographie aux couleurs variées et réfléchies. Les plans sont beaux, bien filmés et organisés. Les décors sont quant à eux assez impressionnants et donnent grâce à la réalisation une esthétique particulièrement travaillée. L'ambiance est sucrée et certaines situations délirantes. L'humour est omniprésent et le burlesque auquel le film rend hommage pondéré avec parcimonie afin de ne pas en abuser. Ce tout donne un superbe film, une oeuvre qui frôle la perfection et qui me tarde de revoir.
Enfin un film de Wes Anderson regardable. Très beau visuellement, l'univers si personnel du réalisateur est parfaitement exploité grâce à une histoire loufoque et rythmée. Ceci dit, on ne peut pas parler de comédie puisqu'il n'y a pas de gags au sens propre du terme, le moteur "comique" n'étant que son ambiance décalée.
Très lourd casting pour ce Budapest Hotel pour le moins original. On dirait une succession de tableaux animés tellement la réalisation est "à angle droit". L'histoire est intéressante et c'est assez drôle. A voir.
Une vraie claque ce film. Majestueux du début jusqu'à la fin. Les images sont époustouflantes... L'univers, les couleurs, chacun des plans sont épatants. J'ai découvert la patte Anderson ce qui m'a permis de découvrir quelques uns de ses autres films. Quels gâchis jusqu'alors de n'avoir vu aucun de ces chef-d’œuvre. Que dire également de la performance des acteurs. Mention spéciale pour Brody et Fiennes. La pépite de l'année.
(...) The Grand Budapest Hotel n’est pas juste garni d’une pléiade d’acteurs talentueux, c’est surtout une plongée dans un univers enchanteur pour un jeu de poupées russes (...) un monde de merveilles, une pâtisserie kitsch composée d’ingrédients fantasques, à la fois sucrée et amère, avec au commande le magicien Wes Anderson, accompagné d’une partition qui swingue signée Desplat.
Avec sa réalisation hyper stylisée et géométrique, The Grand Budapest Hotel a la malheureuse tendance, involontaire, à déshumaniser ses personnages et rendre l'immersion et l'empathie plus difficile, à la différence d'un autre objet cinématographique avec lequel il s'est trouvé en concurrence directe, à savoir Birdman. Dommage car les prises de vue hyper esthétiques et l'approche de Wes Anderson amènent une fantaisie plus que bienvenue dans un cinéma trop aseptisé.
Un film loufoque dans son scénario, ses répliques et sa mise en scène. Les décors sont sublimes et le côté théâtralisé est très bien réussi. Une merveille esthétique même si on a parfois un peu de mal à intégrer la folie des personnage. Bref un très bon film qui fait beaucoup rire par ses propositions totalement absurdes.
Mr Moustafa, le propriétaire, arrive dans son hôtel quasiment désert. Il va nous conter l'histoire peu commune de Mr Gustave et de son ami le Lobby-Boy.
Les personnages principaux sont brillamment interprétés par : Ralph Fiennes dans le rôle de M. Gustave, le gérant du célèbre "Grand Budapest Hôtel" et Tony Revolori dans celui de Zero le lobby boy. Une multitude d'excellents jeux d'acteurs ; Adrien Brody dans le rôle de Dmitri l'héritier ; Jeff Goldblum : le notaire, Mathieu Amalric est Monsieur X : le traitre, Willem Dafoe : l'homme de main ...
Le scénario alambiqué nous conte une histoire insolite et animée. Les rebondissements jubilatoires, les scènes surréalistes et situations insolites ne manquent pas : toujours accompagnées d'un humour très décalé.
Avec cette réalisation, Wes Anderson nous propose de jolies images sur des décors élégants et peu communs mais également un ressenti final de frustration avec ce film pas si drôle que cela et un intérêt très modéré.