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Hubert Guillaud
128 abonnés
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1,0
Publiée le 11 janvier 2017
Le cinéma de Wes Anderson ressemble de plus en plus à celui de Terry Gilliam et à JP Jeunet. Il livre là une folie alambiquée et hallucinée, kitsch, burlesque oui, mais dénuée de corps et aussi de profondeur. Jamais vraiment drôle ni vraiment attachante.
Comédie originale et décalée, décors début du XXème siècle fascinants, casting assez impressionnant et bande son style classique tout en nuances. On est pas loin de l'ovni, esthétiquement parlant. Wes Anderson a eu aussi la bonne idée de ne pas dépasser les 1h36. Mais le début est long à se mettre en place. Difficile de s'identifier à des personnages creux, bien que sympathiques et déjantés. Le scénario finit par tourner en rond et certains dialogues sont soulants. Le final se consume comme un feu de paille. "The Grand Budapest Hotel" est rafraîchissant à défaut d'être consistant. Le cinéma est un art subjectif, pas besoin de suivre le troupeau.
Un Véritable Délice. Pour son nouveau Long Métrage le réalisateur Wes Anderson nous livrent une épatante Pépite cinématographique qui mêlé avec brio Comédie,Aventure,Policier et Drame en une seule fois et dont on ressort totalement conquis âpres visionnage. Pour commencer la Réalisation est Somptueusement mis en valeur en nous transportant dans un univers Coloré et Décaler correspondant parfaitement a l'univers d'Anderson et qui est accompagné d'une BO trés inspirée de Alexandre Desplat qui apporte énormément au long métrage. Ensuite le Scénario est quand a lui Rocambolesque et Passionnant du début a la fin en regorgeant néanmoins de quelques belles trouvailles scénaristiques et visuels a travers ce récit d’âpres guerre atypique dont le Rythme est mener tambour battant pendant 1h40 sans aucune longueur, Ajouter a cela un Humour Fin et Croustillant qui donne lieu a des Répliques savoureusement écrites en passant par quelques Séquences mémorables qui reste dans les esprits mais aussi une bonne dose d'Aventure,de Poésie,de Romance et d'Emotion qui y magistralement orchestrée avec précision. Enfin le film regorge d'une galerie impressionnante de Personnages Baroques et Attachants dont on peut saluer la performance magistrale de son incroyable Casting Cinq Etoiles composer de Ralph Fiennes,Adrien Brody,Willem Dafoe,Matthieu Almaric,Jeff Goldblum,Saoirse Ronan,Léa Seydoux,Jude Law,Bill Murray,Edward Norton,Tilda Swinton,Tom Wilkinson,Owen Wilson,Harvey Keitel,F. Murray Abraham et Tony Revolori dont ce dernier parvient a livrer une belle prestation d'acteurs pour son premier grand role au cinéma. En Conclusion, The Grand Budapest Hotel est une véritable madeleine de Proust qui confirme le génie incontesté de Wes Anderson qui nous embarque dans un merveilleux voyage comme en n'en voit peu au cinéma et qui parvient avec audace a livrer une perle cinématographique a la fois Coloré,Poétique,Désopilant,Touchant et Brillante qui fait incontestablement partie comme l'un des films majeurs des années 2010 et qui mérite d'être vu ou redécouvert impérativement pour tout cinéphile qui se doit.
Dans un vieil hôtel, le propriétaire raconte la belle époque de l'établissement, et les péripéties qu'il a vécues avec Monsieur Gustave, véritable âme du Grand Budapest Hôtel. Un film original, qui emporte son spectateur dans son univers décalé, mais qui aurait offrir plus. Les - : - une certaine lassitude quand on comprend que le film ne décollera jamais vraiment plus haut
Les : - les acteurs, et surtout Ralph Fiennes qui donne vie à ce Monsieur Gustave entraînant - toutes les péripéties improbables - la beauté de l'image, des décors, des plans
Je crois qu'on peut affirmer sans craintes que Wes Anderson a livré ici sa plus belle œuvre. Il réitère avec son univers fantaisiste, pétillant et naïf donc en 2013 avec The Grand Budapest Hotel. Il est très difficile de bouder son plaisir devant cette aventure endiablée réalisée avec le même panache que ces précédentes œuvres. Il sait raconter des histoires simples sur le papier mais qui derrière sa caméra basculent dans l'extraordinaire, ou le vice des personnages devient ce qui a de plus drôle et attachant, ou l'absurde est une facilité quasi innée et omniprésente, ou le meurtre le plus assassin soit-il se réalise sans violence visuelle, la liste est longue. Visuellement c'est toujours aussi bien travaillé, rien que pour le plaisir des yeux d'ailleurs The GBH mérite d'être vu et revu. Peut-être que l'histoire en elle-même, avec ses tenants et aboutissants correspond à ce que l'on retient le moins. Mais ce n'est qu'un gentil prétexte pour une aventure hôtelière originale, le moins qu'on puisse dire, fédératrice et pleine de généreuse bonne humeur.
Il y a tout dans ce film, de grands acteurs ,une ambiance et un scénario qui nous font voyager à travers de magnifiques décors .Tout ce que l'on peut demander à un film.
Un film original et vraiment très spécial. Les images sont très belles, la mise en scène est vraiment particulière. On pourrait faire le parallèle avec "Amélie Poulain" dans la façon de traiter l'histoire (même si ça n'a rien à vois avec "Amélie Poulain"). Si on veut s'amuser, on peut également essayer de reconnaitre toutes les stars qui figurent au casting du film (certaines sont assez méconnaissables). Mais au final, je ressors de ce film quelque peu déçu : je l'ai trouvé trop dense, des tonnes d'informations qui arrivent très vite, et on peut rapidement s'y perdre. Bon, au final, on s'y retrouve quand même car ce n'est pas excessivement compliqué à comprendre, mais je sais pas, par moments, on a presque l'impression d'être en apnée, et on voudrait reprendre un peu d'oxygène...
Un grand voyage en compagnie d'un merveilleux casting, d'une musique parfaitement adéquate , signée une nouvelle fois par Alexandre Desplat, le tout dans des décors souvent enchanteurs. Chaque chose est à sa place, et tous les personnages sont justes, aussi courtes soient certaines participations. La patte du réalisateur est bien présente et devrait satisfaire les inconditionnels, en dérouter d'autres, peut-être aussi. Cet huitième long-métrage de Wes Anderson captive d'emblée et démontre une fois encore sa volonté délibérée pour la précision apportée au moindre détail. Le réalisateur fait référence à Stefan Zweig, et nous emmène dans une histoire qui peut sembler brouillonne mais dans laquelle on ne se perd jamais. Allant de l'entre deux guerres à la montée du nazisme, il ne se sert servir d'aucune de ses périodes pour appuyer son propos. Les dialogues sont fins, drôles et frappent au bon moment. Wes Anderson mène la danse et entraîne le spectateur dans la folle insouciance d'un pur moment dédié au seul plaisir du cinéma. Des artistes magnifiques. Il faudrait pratiquement tous les citer. Adrien Brody, l'incroyable Willem Dafoe, la méconnaissable Tilda Swinton ou encore Edward Norton et Harvey Keitel. Mais celui qui mène la danse et avec quel talent c'est le merveilleux Ralph Fiennes. Que du plaisir. Un vrai moment de détente avec un film qui fait du bien.
Hum, vu les critiques dithyrambiques, je partais dans l'idée de voir un Grand film. On ne va pas tourner autour du pot, c'est la déception. Je n'ai jamais été transporté par l'histoire et par la loufoquerie (loupée) avec laquelle elle est conté. Ce réalisateur essaye de faire du Jeunet mais il va falloir qu'il bosse encore vraiment très très dur ! Dommage également d'arriver à un si piètre résultat avec une telle brochette de grands acteurs.
Grand Prix du Jury à la Berlinale 2014, ce dernier Anderson est une comédie qui nous plonge dans la jouissance mais aussi la frustration. En une heure et quarante minutes seulement, le réalisateur nous raconte plusieurs histoires imbriquées les unes dans les autres, mais ayant l’objectif commun de décrire le passé d’un somptueux hôtel pourtant aujourd’hui en ruine. Ce qui est jouissant, c’est la subtilité des dialogues extrêmement bien portés par les acteurs. Les décors sont éclatants de couleurs et les costumes sont véritablement attrayants. Tous ces éléments sont mis en scène dans des travelings excessifs mais tellement satisfaisants. On se sent à l’intérieur et on a incontestablement envie d’y être. Malheureusement, ce qui est frustrant c’est de voir ce casting quatre étoiles ne faire que de courtes apparitions. Mathieu Amalric, Adrien Brody, Jude Law, Bill Murray ou encore Edward Norton et Léa Seydoux n’auront que quelques minutes pour marquer leur présence. Mais c’est Tilda Swinton qui l’emporte en défunte Madame D. Plus longuement, on découvre pour la première fois à l’écran un Tony Revolori assurément doué en jeune Loddy Boy. Il est soutenu par la douce boulangère Saoirse Ronan et paternaliste Ralph Fiennes. The Grand Budapest Hotel est une comédie hilarante au style très personnel mais qui aurait demandé plus de longueur pour travailler davantage sur les personnages. D'autres critiques sur ma page Facebook : Cinéphiles 44
Le Wes Anderson que je préfère, pour son ambiance complètement perchée et pourtant si poétique, ses messages de tolérance très discrets et pourtant si drôles spoiler: (lorsque Monsieur Gustave est prêt à se battre pour son Lobby Boy étranger fraîchement arrivé ), et surtout pour son humour cynique délicieux qui ponctue chaque scène de The Grand Budapest Hotel. Le traitement de l'image tout particulièrement est d'une beauté impressionnante, oscillant souvent sur une palette de rose et violet mêlée à un style rétro. Et n'oublions pas cette somptueuse maquette de l'hôtel... Les invités ne manquent pas et s'amusent beaucoup dans leurs rôles respectifs (comme toujours chez Wes Anderson) : Bill Murray, Jeff Goldblum, Jude Law, et j'en passe ! Ce qui aura fait que ce film est mon favori dans la filmographie d'Anderson, c'est son personnage principal : Monsieur Gustave. Interprété comme jamais par un Ralph Fiennes à la limite de la perfection dans chaque séquence (chaque mouvement est calculé avec une finesse incroyable : regardez seulement Monsieur Gustave se pencher, manquer de tomber, pour débuter sa marche rapide !). Époustouflant de finesse, il s'agit pour ma part du meilleur rôle de Ralph Fiennes (mais La Liste de Schindler se tient...), surtout qu'il s'accorde à merveilles avec son binôme Zero ! L'un éternel "folle parfumée à l'Air de Panache" et l'autre "petit émigré nerveux qui veut se faire une place à tout prix", soit un duo drôle, touchant, et toujours décalé. Les situations s'enchaînent dans un rythme soutenu et nous offrent quelques moments mémorables : ne serait-ce que la course en traîneaux ! Complètement décalé, visuellement magnifique, bourré de bon goût, de finesse et de talent jusque dans son duo principal tout simplement délicieux et cocasse, The Grand Budapest Hotel a été un véritable coup de cœur.