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    The Grand Budapest Hotel
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    1 311 critiques spectateurs

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    CeeSnipes
    CeeSnipes

    288 abonnés 1 708 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 30 mai 2014
    En 8 films, Wes Anderson s’est construit un univers qui plait à une fanbase totalement dévouée et à des acteurs récurrents (Bill Murray, Owen Wilson…) en s’attirant très peu de détracteurs.

    The Grand Budapest Hotel, son film le plus ambitieux à ce jour, a donc été salué par la critique comme un film poétique et visuellement magnifique. De là à l’exagération, il n’y a qu’un pas, très probablement franchi. Aussi poétique qu’il soit (jusqu’à l’excès, tournant souvent à vide et prenant 20 minutes pour dire quelque chose qu’on peut dire très efficacement en 5), The Grand Budapest Hotel est un film foncièrement hideux, avec des décors de carton-pâte, des costumes ni fait ni à faire et surtout des séquences tout bonnement vomitives, comme celle, absolument catastrophique, de la poursuite à ski. En plus d’être laid, le film se permet des digressions assommantes comme cette course-poursuite planplan et de mauvais goût entre Jeff Goldblum et Willem Dafoe, qui a rarement été aussi mal dirigé. Les acteurs sont d’ailleurs très en-deçà de leurs performances habituelles exceptés Ralph Fiennes, F. Murray Abraham, Jude Law et Harvey Keitel. Wes Anderson semble privilégier l’avalanche d’acteurs plutôt que l’histoire en elle-même et le film s’en ressent clairement. Tout est empesé, empâté et absurdement étrange.

    Festival de mauvais goût et d’immondice visuelle, The Grand Budapest Hotel est à réserver aux fans de l’auteur, qui semblent être en majorité. Tant pis pour ceux qui restent à quai.
    Ramm-MeinLieberKritiker-Stein
    Ramm-MeinLieberKritiker-Stein

    137 abonnés 543 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 11 mars 2014
    Si la mise en scène, le casting, et même les décors en ont époustouflé plus d'un, engrangeant un flot d'étoiles et de bons débuts au box-office (américain et français confondus), cette œuvre laisse un sentiment amer en bouche. Wes Anderson à cette manie énervante de rendre prévisible la plupart de ses scènes, utilisant le burlesque dès que possible pour tenter d'émerveiller le spectateur mais aussi de le faire rire. Voyage, hôtel, voyage, hôtel... Voilà le rythme incessant de ce (très) long-métrage, juste assez saisissant et drôle pour une seule heure. Mais sûrement pas une de plus... Décevant.
    Gregory M
    Gregory M

    12 abonnés 187 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 26 février 2014
    c'est génial !!!! film mythique, entre burlesque loufoquerie et rêve ce film nous emporte dans son univer !!!!
    a voir a revoir et a revoir !!!!!
    Miltiade
    Miltiade

    40 abonnés 178 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 9 mars 2014
    Dans « The Grand Budapest Hotel », Wes Anderson verse encore plus dans l’artificialité : la maniaquerie de sa mise en scène est portée à un degré jusqu’à présent inédit. Dans cette histoire à tiroirs, on suit les aventures de Monsieur Gustave, concierge du Grand Budapest Hotel, et du « lobby boy » de ce même hôtel, le débutant Zéro. L’hôtel est au faîte de sa gloire, mais la guerre arrivant, les difficultés vont s’enchaîner, et le déclin, s’amorcer. Comme ses personnages, obligés de se débattre pour survivre, ou forcés à la fuite, « The Grand Budapest Hotel » avance à toute allure. Wes Anderson y démontre un art de la relance et du mouvement qui donne un rythme trépidant à ces délicieuses aventures – au point qu’on s’étonne, à la fin de la projection, de découvrir que le film n’a duré qu’une heure et quarante minutes. Du grand cinéma !
    shindu77
    shindu77

    95 abonnés 1 611 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 21 avril 2014
    C'est cool, divertissant et rafraîchissant ! Après 15 minutes qui ne présageaient rien de bon, la suite est d'un tout autre niveau. Une énorme brochette d'acteurs qui s'y donnent à cœur joie. Mention spécial aux 2 acteurs principaux.
    Citrouilleman
    Citrouilleman

    78 abonnés 607 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 4 mars 2014
    Un film totalement loufoque avec ses décors de cartons pâte et son scénario tordu. C'est drôle, enlevé, inventif, avec un casting de rêve. Une petite perle. Génial.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 20 février 2014
    L’histoire : La genèse d’une histoire géniale.
    Un écrivain y explique que les meilleurs histoires peuvent aussi venir à nous, si l’on est suffisamment attentif à ce qui nous entoure, lieux, personnages, atmosphères.
    L’histoire géniale en question, c’est celle de Zéro Moustafa, parti de rien – lobby boy du GBH, comment il en devînt le propriétaire. Un destin lié à celui du maître concierge le plus chic et prestigieux ever : Monsieur Gustave. C’est aussi le récit d’une folle aventure qui lia leur amitié.

    Dans The Grand Budapest Hotel, le récit est au centre de tout.
    Wes Anderson troque le thème du dysfonctionnement familial lié à une figure parentale écrasante contre une narration à rebondissements, où de très nombreux personnages, lieux et ambiances forment un patchwork démentiel lié par un génie formel, et une interprétation hors norme, Gustave H / Ralph Fiennes en tête.

    Attention !! Wes Anderson utilise de manière quasi parodique ses tics habituels – travellings horizontaux, zooms accentués sur personnages très "dandy chic", fétichisme de l’image, utilisation particulière de la musique, etc. Même si ces aspect sont cette fois entièrement au service d’une intrigue, cela rebutera toujours les réfractaires.

    Le renouveau esthétique vient, lui, de l’utilisation du format cinéma 1.37, une image quasiment carrée, comme dans les films des années 50 ; ce format est idéal car il met en valeur personnages et décors intérieurs.
    Et dans le Grand Budapest Hotel, chaque décor, chaque personnage est un film en soi, raconte une histoire dans Histoire :
    Le film étant un récit d’aventure, il est par nature constitué d’un nombre conséquent d’environnements, qui ont chacun, grâce à la foule de détails avec laquelle ils ont été crées, une personnalité et une histoire propres.
    Le résultat constitue à lui seul une véritable prouesse visuelle et technique !

    Une autre des réussites du film, toutefois plus commune chez Wes Anderson, est de laisser à chaque personnage l’occasion d’exister en dehors de son apparition à l’écran, si petite soit-elle.
    Et lorsque l’on constate qu’une nouvelle piste narrative, s’ouvre dès qu’un nouveau protagoniste fait son apparition, l’apport au récit devient gargantuesque !
    On prend un plaisir fou à errer dans ce scénario très Agatha Christie (Inspiré selon Wes Anderson, de l’oeuvre de Stefan Sweig) dont chaque personnage est acteur… Plaisir décuplé par l’interprétation parfaite (voir le cast dément) souvent outrée et surjouée, servie par des dialogues toujours élégants, même dans la vulgarité.

    Autre surprise, l’exploitation du récit en tant que moteur implique l’éclatement de la bulle typique du cinéma Andersonnien. Cette ouverture vers l’extérieur y provoque une mini révolution : les personnages archétypaux de l’univers du réalisateur se retrouvent confrontés au monde réel !
    Dans le cas du Grand Budapest Hotel, la seconde guerre mondiale devient donc carrément un personnage. Et au même titre que les autres, prend progressivement de l’importance, pour dynamiter le récit au moment opportun, les confronter à sa violence. Ce qui se révèle assez gratuit, mais passionnant!

    Wes Anderson, que l’on ne soupçonnait pas génie du storytelling, réussit à intégrer ce nouvel élément à son récit, de manière limpide, imprime un rythme sans temps mort qui mixe au final : polar, film d’évasion, buddy movie, film de guerre, slapstick* et surtout film d’aventure, dans un maelstrom cinématographique tellement généreux, que t’en chiales.

    D’ailleurs, ce rythme si élevé, cette générosité de contenu, dessert également le film, provoque un sentiment de fatigue sur les 15 dernières minutes. Un défaut mineur qui permet de tempérer l’impression de génie qui m’a semblé se dégager du film de Wes Anderson…
    Ça, et l’aspect purement divertissant/génial du film, là ou son oeuvre proposait (jusqu’à l’aventure romantique de Moonrise Kingdom), une forme d’introspection à travers un passionnant kaléidoscope psychologique du dysfonctionnement familial.
    20centP
    20centP

    17 abonnés 235 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 9 mars 2014
    The Grand Budapest Hôtel ne m'aura pas réconcilié avec le cinéma de Wes Anderson. Une belle distribution, de jolies images mais cet univers enfantin reste un théâtre de très petites choses. Le jeu de Ralph Fiennes et la succession rocambolesque font plutôt penser à Tintin. Passé la première demi-heure, qui procure le même plaisir fugace que de déballer une pochette surprise, je ne suis pas suffisamment pris par l'histoire pour m'intéresser au film et aux personnages. Paradoxalement, la distribution est trop riche en confiant des rôles mineurs à d'aussi célèbres acteurs.
    CH1218
    CH1218

    207 abonnés 2 904 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 février 2021
    « The Grand Budapest Hotel » est le premier film de Wes Anderson que je vois. Visuellement, c’est un objet d’art (décors, costumes, maquillages) joliment mis en musique par Alexandre Desplat mais sans une once d’émotion hélas. Rien que du burlesque façon cartoon mené à un rythme effréné dont on ne perd heureusement pas le fil. C’est assez déconcertant mais je n’ai pas autant accroché que je l’aurais pensé. Même la distribution si folle soit-elle, sent quelque peu l’esbroufe, certains n’étant là que pour faire un petit coucou amical à un bon pote. Je retenterai l’expérience avec l’un de ses autres films.
    gizmo129
    gizmo129

    99 abonnés 1 526 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 septembre 2015
    Wes Anderson nous livre indéniablement ici son meilleur film ! Une parenthèse enchantée et colorée faite de loufoquerie, d'humour malin et de détails visuels savoureux ! Le casting est parfait et on a plaisir à retrouver tous ces acteurs connus qui défilent dans de petits rôles tant ils sont bien déguisés. L Imagerie du film est magnifique, la photo parfaite, les costumes impeccable et on est pris dans cette histoire. Seulement, il manque peut être quelque chose pour faire de ce film un chef d oeuvre car son absurdité fini par lui enlever toute crédibilité et donc parfois son émotion.
    Seemleo
    Seemleo

    67 abonnés 888 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 février 2014
    "Plonk et Replonk", les créations de jeunesse d'Hergé et Rob Vel (le créateur de Spirou) ont du envahir l'esprit de Wes Anderson. Une suite de plans fixes, rapides et colorés à l'image de la BD 2 D sur une histoire surfant entre l'enquête policière burlesque et la grande aventure clins d'oeil. Jubilatoire, enlevé et singulier. A voir.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 26 février 2014
    Un film qui en met plein la vue, original, sublimés par des acteurs géniaux. N'hésitez pas à le voir !
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 388 abonnés 4 208 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 27 septembre 2016
    Grand Prix du Jury à la Berlinale 2014, ce dernier Anderson est une comédie qui nous plonge dans la jouissance mais aussi la frustration. En une heure et quarante minutes seulement, le réalisateur nous raconte plusieurs histoires imbriquées les unes dans les autres, mais ayant l’objectif commun de décrire le passé d’un somptueux hôtel pourtant aujourd’hui en ruine. Ce qui est jouissant, c’est la subtilité des dialogues extrêmement bien portés par les acteurs. Les décors sont éclatants de couleurs et les costumes sont véritablement attrayants. Tous ces éléments sont mis en scène dans des travelings excessifs mais tellement satisfaisants. On se sent à l’intérieur et on a incontestablement envie d’y être. Malheureusement, ce qui est frustrant c’est de voir ce casting quatre étoiles ne faire que de courtes apparitions. Mathieu Amalric, Adrien Brody, Jude Law, Bill Murray ou encore Edward Norton et Léa Seydoux n’auront que quelques minutes pour marquer leur présence. Mais c’est Tilda Swinton qui l’emporte en défunte Madame D. Plus longuement, on découvre pour la première fois à l’écran un Tony Revolori assurément doué en jeune Loddy Boy. Il est soutenu par la douce boulangère Saoirse Ronan et paternaliste Ralph Fiennes. The Grand Budapest Hotel est une comédie hilarante au style très personnel mais qui aurait demandé plus de longueur pour travailler davantage sur les personnages.
    D'autres critiques sur ma page Facebook : Cinéphiles 44
    kal-el 02
    kal-el 02

    119 abonnés 843 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 janvier 2017
    Un grand voyage en compagnie d'un merveilleux casting, d'une musique parfaitement adéquate , signée une nouvelle fois par Alexandre Desplat, le tout dans des décors souvent enchanteurs. Chaque chose est à sa place, et tous les personnages sont justes, aussi courtes soient certaines participations. La patte du réalisateur est bien présente et devrait satisfaire les inconditionnels, en dérouter d'autres, peut-être aussi. Cet huitième long-métrage de Wes Anderson captive d'emblée et démontre une fois encore sa volonté délibérée pour la précision apportée au moindre détail. Le réalisateur fait référence à Stefan Zweig, et nous emmène dans une histoire qui peut sembler brouillonne mais dans laquelle on ne se perd jamais. Allant de l'entre deux guerres à la montée du nazisme, il ne se sert servir d'aucune de ses périodes pour appuyer son propos. Les dialogues sont fins, drôles et frappent au bon moment. Wes Anderson mène la danse et entraîne le spectateur dans la folle insouciance d'un pur moment dédié au seul plaisir du cinéma. Des artistes magnifiques. Il faudrait pratiquement tous les citer. Adrien Brody, l'incroyable Willem Dafoe, la méconnaissable Tilda Swinton ou encore Edward Norton et Harvey Keitel. Mais celui qui mène la danse et avec quel talent c'est le merveilleux Ralph Fiennes. Que du plaisir. Un vrai moment de détente avec un film qui fait du bien.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 6 mars 2014
    Quelle déception ! La bande-annonce m'avait laissé entrevoir et imaginer quelque chose de drôle, un peu burlesque et très enlevé... Eh bien pour moi, c'est raté. Ce n'est pas du tout amusant (ou si peu), c'est plat, long, plutôt ennuyeux et les rares gags sont lourds et tombent comme des cheveux sur la soupe. Peut-être y a-t-il là derrière un message subliminal ou une forme très subtile d'art... Peut-être... Mais en tout cas je suis passé à côté et je n'ai guère aimé ce que je considère comme un film prétentieux et barbant. PS : compte tenu des réactions à cette critique, je ressens un vrai bonheur de détester un film que plein de gens semblent adorer... et surtout de voir que je ne suis pas le seul !
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