Un film un peu inattendu, un film qui mêle action, film de mafia, thriller au cœur de la Normandie où évidemment tout le monde parle parfaitement anglais. Un peu absurde, souvent avec le trait forcé, une prestation classique, pas un film qui restera gravé mais qui, au demeurant, permet un bon moment.
Robert de Niro est excellent dans ce rôle de parrain de la pègre, un de plus à son actif. L'hommage aux Affranchis est subtilement amené et nous permet de voir la malice dans le regard de l'acteur. Luc Besson a situé l'action de Malavita en France, pratique pour lui de tourner ainsi à domicile. Curieusement l'action semble se situer à la fin des années 1990, en tout cas après l'élection de Jacques Chirac dont on aperçoit la photo accrochée dans le bureau du maire, et avant l'euro puisque les paiements sont en francs. Pourquoi ce choix pour un fil sorti en 2013 ? Aucune idée. Le scénario manque de cohérence et de rythme, ce qui en fait un bon film, sans plus. Remarque particulière sur le hasard qui n'existe pas, représenté ici par une feuille de journal qui traverse l'Atlantique. Vraiment tiré par les cheveux !
C'est le seul film depuis le cinquième élément qui m'a un peu réconcilié avec Luc Besson. C'est peu mais c'est déjà ça. Un film qui m'a plu car détonnant, décalé, avec un humour à prendre au 10ème degrés. Je me suis dit "mazette Luc Besson a eu une poussée d'inspiration", mais non... Car le scénario est tiré du roman du même nom. Luc Besson n'a fait que le mettre en scène, ce qui est déjà pas mal car il le fait bien. J'aime beaucoup l'ambiance du film, aidé d'une bande son sympathique, et bourré de référence du genre. Vraiment à voir, pour le film en lui même, et parce que Luc Besson ne fait plus rien de bien depuis 1997...
Plutôt sympathique quoiqu'un peu ringard... Côté plus : des dialogues et des situations assez drôles, du rythme et la présence de Robert DeNiro et Michelle Pfeiffer. Côté moins : quelques scènes que l'on croirait écrites par un enfant de 10 ans tant elles sont étonnantes de naïveté, des clichés vieillots et une bande son... pitié ! Bilan : un honnête divertissement loin d'être dénué de défauts.
Un film intéressant qui tente de prendre quelques codes des films de Tarantino, même si cela ne lui arrive pas à la cheville, on edt tout de même diverti par cette sacrée famille malgré le fait que les personnages ne soient pas assez développés.
Caricatural parfois, insultant souvent, Besson essaye de faire de l'humour grâce à la carrière passée de De Niro. Totalement à sa place, l'acteur partage l'affiche avec une Pfeiffer au top et des gamins engagés. Ça passe pas mal, mais c'est loin d'être un grand film, et Besson n'est quand même plus le réalisateur qu'il était.
Malavita pourra vous offrir un moment tranquille, sans vous prendre la tê vous réjouirez de la direction sans pitié de certaines situations et dialogues. Même si le changement de ton, passant souvent de la comédie au polar typiquement mafia au style Scorsese pourra en déstabiliser plus d'un, le film s'en tire avec tous les honneurs.
Le casting trois étoiles fait plutôt proprement le travail. Tommy Lee Jones fidèle à lui même nous ressort son rôle de marshall qu'il avait eu dans le fugitif, le résultat s'avère toujours efficace. De Niro reste sobre par rapport à des prestations récentes, mais c'est Michelle Pfeiffer qui s'en sort le mieux proposant un jeu décalé, sensible et donc sensé.
Prêt à servir pour les soirées TF1, ce Malavita n'en est pas pour autant le désastre annoncé, le film reste agréable, bien réalisé, bien huilé. Le divertissement est présent pour les amateurs du genre ...
"Malavita" est en quelque sorte un film historique dans la mesure où il est quasiment le premier à être tourné dans la Cité du cinéma voulue, pensée et financée (en partie) par... Luc Besson également réalisateur du film. S'il faut saluer ce très beau projet dionysien qui dote enfin notre pays de studios dignes de ce nom, on est en revanche un peu déçus de cette œuvre sympathique mais limitée. Malgré ses acteurs mythiques et parmi mes préférés comme Robert de Niro et Tommy Lee Jones, l'histoire reste trop potache et franchouillarde pour ne pas être décevante, surtout de la part du réalisateur français qui nous a quand même habitués à mieux. Toutefois, vu tout ce qu'il apporte au cinéma, on ne lui demandera pas de se repentir et d'aller s'exiler, que ce soit en Normandie ou dans la banlieue nord de Dijon.
Luc Besson a l'habitude d'insuffler un vent de comédie dans nombre de ses films, c'était le cas dans ses taxis ou le 5eme élément. Dans Malavita, le comique prend clairement le dessus. Si les scènes sont cocasses et bien trouvées, et les personnages bien interprétés (et stéréotypés), le réalisateur a bien du mal à nous faire rire. Les ficelles du scénario restent très grossières. Un divertissement tout juste correct, malgré le savoir-faire et l'expérience de Besson.
On reconnait la patte de Luc Besson dans le tournage de ce film, avec un Robert De Niro égal à lui-même et un Tommy Lee Jones un peu vieillissant. Quelques gags, un peu de suspense sur la fin... Ça se regarde gentiment ;o)
Malavita s'adresse avant tout aux inconditionnels de Luc Besson et Robert De Niro, dans un film de gangsters parfois absurde mais bourré d'autodérision. Si au vu la tête d'affiche (avec en prime Michelle Pfeiffer et Tommy-Lee Jones) on pouvait s'attendre à un poids lourd du cinéma de 2013, il faudra se rendre vite à l'évidence : Malavita ne déborde pas d'ambition et se contente au final de jouer sur les clichés grossis et les cabotinages de vieux routards du genre. Toutefois il serait malhonnête d'affirmer que ce film est déplaisant, bien au contraire, il ravira de façon primaire les fans de la tête d'affiche qui y trouveront ce qu'ils sont venus chercher : action, humour décalé et jeux d'acteur bien rodés, j'y ai d'ailleurs bien trouvé mon compte !
Pastiche du film de mafia, comédie d'action, "Malavita" a le mérite de prendre un point de vue original : une famille new-yorkaise placée sous la protection du FBI débarque en Normandie... Luc Besson joue sur les clichés et ne compte pas vraiment sur la crédibilité de son histoire! (l'anglais comme langue locale, l'abus de la violence, l'utilisation des stéréotypes pompeux). L'humour noir et le second degré parviennent surtout à élever l'ensemble au rang de divertissement, surtout que l'ensemble est accompagné d'un casting en or: Robert De Niro.
Certains trouveront donc l'action et les vannes faiblardes, certains chercheront l'intérêt du scénario, alors que d'autres aimeront le côté impertinent des personnages et la farce du choc culturel. Pas franchement excellent, pas franchement raté... Il faut se résoudre à penser que les grosses ficelles du scénario sont là pour nourrir l'esprit bon enfant et l'hommage au film du genre. On peut cependant regretter que le rythme ne soit pas assez soutenu et que le récit ne prenne pas l'ampleur attendue.
Voilà quelques années que les films estampillés Luc Besson ne sont plus un gage de qualité. Qu'en est-il de ce "Malavita"? Et bien, si ce long métrage ne casse pas trois pattes à un canard, je dois admettre avoir passé un bon moment devant cette comédie mafieuse. Cet agréable moment, je le dois en grande partie à De Niro et au personnage qu'il incarne. Ce dernier fait presque à lui seul tout le film puisque la quasi-totalité des scènes marrantes sont celles le mettant en action. Les histoires parallèles mettant en scène les autres membres de la famille deviennent rapidement anecdotiques et ne servent qu'à plomber le rythme de l'intrigue, de même que les clichés lourdingues sur les français et les américains. Si il y avait matière à tirer quelque chose de mieux et de plus poilant de ce concept, l'ensemble demeure léger et agréable.