Derniers Avis : Malavita - Page 12

Un bon film sans plus, à voir au moins une fois. Il y a de bons acteurs mais la mise en scène n'est pas claire, certains passages sont ennuyeux et l'action est peu présente.

Robert De Niro, Michelle Pfeiffer, Tommy Lee Jones, Luc Besson, Martin Scorsese comme producteur exécutif (y a-t-il vraiment eu un rôle ?) : Malavita s'annonçait sous de bons auspices. Hélas, Besson (qui ne devait pas réaliser le film au départ) nous offre un film qui ressemble plus à ses productions commerciales (il est capable de produire aussi des films d'auteurs) que de ses propres réalisations (souvent plus exigeantes). Sous prétexte que Malavita est une comédie, Besson semble se moquer de toute crédibilité. Il multiplie les incohérences allant de la plus petite (on laisse donner à un détenu dans sa cellule une bouteille enveloppée dans un papier journal empêchant de voir son contenu, les personnages utilisent des portables d'aujourd'hui alors que l'action se déroule en 1996...) à la plus hallucinante (même dans les petits villages, les Français sont apparemment tous parfaitement bilingues, les enfants qui vont pourtant à l'école en France n'y parlent qu'anglais...). Il est assez étrange qu'un réalisateur français offre une vision moins crédible de la France que pourrait le faire un réalisateur américain (on découvre ainsi qu'un village entier peut avoir de l'eau marron au lieu de l'eau courante...). De plus, alors que Besson nous avait souvent habitué à des idées de réalisation assez marquantes (notamment dans des films comme Nikita ou Léon), il se livre ici à une réalisation banale. Alors qu'on le sentait réellement impliqué dans son précédent film The Lady, le réalisateur-producteur-scénariste semble ici s'être totalement désintéressé de sa création et ne l'avoir fait que pour l'argent que pouvait apporter son casting quatre étoiles. Décevant.

Luc Besson s'est un peu perdu dans son dernier projet... Celui-ci ne démarre vraiment que dans la dernière 1/2 heure et tout les moments les plus drôles sont dans la BA... Seul avantage au film: De Niro est parfait dans son rôle de mafieux, il n'y a que lui qui puisse interpréter ce genre de personnage!

Malavita, titre donné en hommage au chien dans le film, est une réalisation de Luc Besson. L'action se déroule en France, dans un village de Normandie. Une famille dont le père est un ancien de la mafia, se cache dans un "trou perdu" afin de ne pas être repéré par les affranchis que ce dernier a trahi. On assiste à certaines scènes hilarantes ; souvent à un humour à prendre au 2ème voire au 3ème degrés. On aime ou on aime pas. C'est plein de clichés sur la France et les Etats unis et on est très loin des meilleurs films de De Niro (que ce dernier aura à commenter, dans le film. La scène est amusante mais aurait pu être mieux exploitée car l'idée était très intéressante). Ce n'est certes pas le film de l'année mais tout cela reste tout de même un putain (dixit Fred Blake) de divertissement !

Les envies de retraite de Luc Besson semblent maintenant être de l'histoire ancienne, le réalisateur reste en effet toujours aussi prolifique avec une moyenne d'un film tous les un à deux ans. Après une parenthèse sérieuse avec The Lady, film biographique sur Aung San Suu Kyi, le voici de retour au divertissement avec Malavita. Une comédie mafieuse avec Robert De Niro et co-produite par Martin Scorsese, de quoi espérer enfin un film à la hauteur de Léon ?

Autrefois créateur de ses propres histoires, Luc Besson semble maintenant plus intéressé par les adaptations. Après la bande dessinée avec Adèle Blanc-Sec et le biopic, son nouveau long métrage Malavita est l'adaptation d'un roman de Tonino Benacquista. La bonne idée du projet est d'avoir confié le rôle de ce parrain mafieux repenti à Robert De Niro. Cela donne l'impression de revoir plus de trente ans après ce qu'auraient pu devenir les personnages qu'il jouait dans Le Parrain ou Les Affranchis. Ce retraité qui rêve de reprendre du service, c'est aussi un peu Luc Besson qui n'a jamais pu décrocher contrairement à ce qu'il avait annoncé après Arthur Et Les Minimoys.

Réalisateur français et acteurs américains pour une histoire se déroulant en Normandie, cela donne un mélange pour le moins bizarre. En restant fidèle au roman, Luc Besson donne du coup un regard très américain sur la Normandie comme si il avait oublié ses racines. Le réalisateur, qui habite pourtant à coté du village où se déroulait le roman, n'a pas trouvé étrange de faire parler tout naturellement en anglais tous les acteurs français lorsqu'ils s'adressent à la famille Blake. A croire que ce long-métrage s'adresse avant tout au public américain qui ne se posera pas cette question mais cela est très déstabilisant pour le public français.

Autour de Robert De Niro, Luc Besson a réuni Michelle Pfeiffer dans le rôle de sa femme. Son personnage rappelle un peu celui qu'elle jouait récemment dans Dark Shadows. Une femme qui prend avec beaucoup de recul tout ce qui peut arriver de pire. Dianna Agron, la pom-pom girl de Glee, casse son image avec un rôle très amusant de jolie fille un brin psychopathe qui lui va bien. Moins connu John D'Leo est le fils de la famille qui suit avec application les traces de son père. C'est avec plaisir aussi que l'on retrouve Tommy Lee Jones dans le rôle d'un gradé du FBI. Du lourd pour une comédie sans prétention qui réussit sa mission de divertissement.

La bande annonce de Malavita laissait espérer un film très amusant qui faisait écho à la carrière de Robert De Niro. En fait la bande annonce présentait vraiment les meilleures scènes du film et le reste de l'histoire n'est pas aussi déjanté que ce qu'on aurait pu croire. Si le film se regarde sans peine, les travers de Luc Besson sont toujours là et gâche un peu l'ensemble. Si certaines scènes sont très amusantes, des clichés lourdingues plombe le résultat final. On est encore bien loin des meilleurs films du réalisateur comme si la création de sa société Europacorp avait profondément changé le réalisateur en lui faisant préférer les productions comme Taxi ou Yamakazi à ses premiers longs métrages.

Plus réussi qu'un Arthur et les Minimoys ou que Les Aventures Extraordinaires d'Adèle Blanc-Sec, Malavita n'est malheureusement pas aussi bon que le laisser penser la bande annonce. Si Robert De Niro cabotine un peu moins que dans les dernières comédies qu'il a pu faire, on est bien loin des meilleures prestations de l'acteur. Malavita est cependant un film amusant qui fait passer un bon moment.

Oaui bof les meilleures scenes sont dans la bande annonce . A part ca 1h51 pour raconter ca cela fait beaucoup

Ce film est produit par Martin Scorsese et réalisé par Luc Besson. Ceci me pose problème car autant j'ai une admiration sans faille pour Scorsese, autant je ne supporte pas la filmographie de Besson. Du coup, sans être un navet, on ne peut pas parlé de bon film non plus. On ne s'ennuie pas. C'est le premier point positif. Le deuxième, c'est le petit clin d'oeil à "Les Affranchis" de Scorsese (le choix n'est évidemment pas hasardeux). Pour le reste, je trouve ça très caricatural. Je n'ai rien contre la caricature à partir du moment où elle est intelligente et maîtrisée. La vision de la mafia italienne est caricaturale du début à la fin : des enfants mafieux au père impulsif et incontrôlable. Les rapports franco-américains sont eux aussi très caricaturés. Cette caricature est accentuée par un second degré auquel je n'adhère pas du tout pour la simple et bonne raison que ce n'est pas drôle. Je ne préfère même pas parler du scénario digne d'un gamin de 10 ans : je pense au journal qui arrive dans la bonne cellule de la bonne prison dans le bon pays. La fin est digne de Besson. Ce n'est pas une fin américaine comme Scorsese sait les faire, ce n'est pas une fin française, c'est une fin hollywoodienne. En d'autres termes, ça finit bien après que tout est explosé et que tous les méchants soient morts. Donc, tant pis pour Besson, dommage pour Scorsese.

On dirait une vengeance personnelle de Luc Besson contre son pays. C'est à se demander ce que lui a fait la population pour mettre autant de clichés plutôt bas de gamme dans un film avec un scénario aussi simple et basique, sans grand suspense.
On a fait 1000 fois mieux !
Heureusement que le casting est bien choisie car sans cette pléiade d'acteur, ce serait une belle catastrophe.
On sourit parfois, mais on a du mal à rire même quand on a beaucoup d'humour.
Ca manque de punch, dommage.

Je ne le dirai jamais assez : cela fait plusieurs années que nous avons perdu Luc Besson, le génial réalisateur de films littéralement cultes (Subway, Le Grand Bleu, Nikita, Léon, Le Cinquième Élément). Qui s’est complètement laissé aller à diverses productions sans intérêt et à des réalisations bas de gamme (la trilogie des Minimoys et Adèle Blanc-Sec pour ma part). Pour son nouveau film, Besson se lance dans l’hommage aux titres de gangster et de mafiosi, cinéma attitré d’un certain Martin Scorsese. Et quand le film en question se trouve être produit par ce dernier, en plus d’avoir Robert De Niro en tête d’affiche, le frenchie semble avoir trouvé la formule gagnante pour son grand retour. Renaissance réussite auprès du grand public ?

Pour ceux qui ne le savent pas, Malavita est une adaptation. Celle du roman de Tonino Benacquista, reconnu pour avoir livré un antihéros de qualité en la personne de Giovanni (le protagoniste principal). Qui dressait le portrait d’une famille. Celle d’un mafieux qui, après voir balancé tous ses complices et supérieurs, se retrouvent avec sa femme et ses deux enfants à être déménagés à droite à gauche, protection des témoins oblige. Mais quand on est gangster dans le sang, on le reste, quitte à créer la zizanie à chacun de ses passages. Dernière destination en date : Cholong-sur-Avre, en Normandie. Où notre famille va causer bien des soucis aux habitants (explosion de superette, étudiants malmenés…).

C’est doute cela qu’il fallait à notre Luc Besson pour se refaire : une histoire qui pouvait se dériver en comédie noire. Où il est jubilatoire de voir la fille fracasser la tête d’un prétendant à coup de raquette de tennis. De voir le fils dealer à l’école. De voir le père péter un câble sur un plombier ou contre un directeur d’entreprise (allant même jusqu’à imaginer quelques règlements de compte). D’assister à des joutes verbales entre le père et l’agent qui assure sa sécurité et celle de sa famille. Bref, de se fende la poire avec du bon divertissement à la Besson !

Sans oublier les nombreuses références voulues par le réalisateur en l’honneur des films de mafieux. Ce n’est d’ailleurs pas pour rien de retrouver en couple vedette des incontournables du genre que sont Robert De Niro (Le Parrain 2, Il était une fois en Amérique, Les Affranchis, Casino) et Michelle Pfeiffer (Scarface, Veuve mais pas trop). Et les voir jouer les mafiosi, en compagnie de leurs « enfants » Dianna Agron et John D’Leo, c’est plutôt amusant. Nous proposant des séquences drôles, jusqu’à faire face le personnage de De Niro et le film des Affranchis comme hommage à Scorsese.

Mais malheureusement, trop de références tuent le film. Et Malavita en fait les frais ! Au point que le long-métrage tombe trop souvent dans la parodie. Notamment avec cette musique italienne qui gâche l’ambiance (Besson n’aurait sans doute pas dû se séparer d’Éric Serra pour ce projet) ou ce cliché de voir un mafieux en imper et chapeau comme dans les années 30, alors que l’histoire se déroule quand même en 2013. Donnant ainsi l’impression d’une farce et non d’une véritable comédie à la noirceur délectable.

Et puis aussi, Malavita possède d’énormes problèmes de rythme. Pas que le film ne bouge pas (l’action n’étant pas l’intérêt du film, sauf pour le final, assez entraînant, prouvant que Besson en a encore sous le capot). Mais plutôt du fait que l’humour est assez mal calibré. Une séquence se présente, on rit et il faut attendre un bon moment avant de rire de nouveau. La faute à un scénario qui ne creuse pas énormément ses personnages (surtout celui de Giovanni) et qui approfondis des trames secondaires à l’excès alors qu’elles se montrent inutiles (l’exemple de la romance de la fille avec un jeune prof, qui tourne le film dans la niaiserie). De ce fait, Malavita ne se montre pas aussi fendard qu’il aurait pu être, mais plutôt aussi peu actif que De Niro dans son peignoir et ses pantoufles.

Bref, Malavita ne sera pas le grand retour de Luc Besson sur le devant de la scène, ayant livré un film un brin paresseux et de faible envergure. Mais il faut bien admettre le réalisateur n’a pas définitivement perdu ce petit truc qui faisait le succès de ses anciens films. Qui attend de se réveiller à nouveau ! En attendant cette étincelle qui pourrait éclater avec le prochain projet (Lucy), contentons-nous de Malavita et profitons d’un divertissement, certes peu mémorables, mais assez bien mené par les acteurs (qui semblent s’amuser, surtout Pfeiffer et D’Leo) et comportant quelques passages qui feront vraiment rire. Vaut mieux un petit Besson que du grand n’importe quoi !

Besson est de retour ...
Les puristes du cinéaste peuvent être inquiet c'est certain : l'homme à qui l'on doit des chef d’œuvres comme LE GRAND BLEU ou LE CINQUIEME ELEMENT à bel et bien disparu.
Mais après , pour ma part , ce n'est pas nouveau que Luc Besson nous ponde ses bouses : ADELE BLANC-SEC , THE LADY ... et surtout les nanars invraisemblables qu'ils produit (Taxi , Taken , B13 ...).
Alors qu'en est-il de ce MALAVITA , dont-on pouvait craindre le pire ?
Ce n'est pas la cata , mais ce n'est pas bon non plus.
Un résultat assez moyen avec ce casting 4 étoiles pourtant bien mené. Oui ,au niveau des acteurs , pas grand chose à reprocher , c'est correct si ce n'est que De Niro finit quand même par faire de l'auto-dérision d'un des rôles qui l'a rendu célèbre (s'ajoute à cela , une volonté scénaristique d'en faire trop avec son personnage --> le ciné-club).
Non , j'ai même envie de dire qu'on rigole à certains moments tant les clichés sont gros de chez gros. Parce que , qu'on se mette bien d'accord : tout le film n'en est qu'une grosse accumulation rien de plus.
Donc non , pas de surprises , pas d'émotions. On regarde le tout en se doutant de la fin , assez vite fait d'ailleurs.
Mais il y'a de l'idée pourtant , dommage qu'elle ne soit pas bien exploitée.
Et je ne comprend toujours pas pourquoi le film s'appelle ainsi ... certes c'est un élément du film mais sans le moindre intérêt pourtant...
Une comédie qui se regarde mais qu'on oubliera aussitôt qu'on sera sorti de la salle.
Moyen voir très moyen.

Des personnages un peu "bêtes et méchants/violents", attendrissants, une histoire simple menée à un rythme plutôt lent.

On tente de nous faire rire avec des personnages torturés,violentés et ensanglantés, faut-il être cruel pour en rire ?

Ça n'a pas pris, cela m'ennuie de voir à l'écran y compris sous les traits d'une caricature, la bête à l'œuvre.

A côté de ça, certaines scènes sont drôles, les acteurs au top.

A voir pour ceux qui arrivent à se marrer devant la violence pour la violence.

Téléfilm calibré pour les soirées de TF1, Malavita n'est pas un désastre mais parvient à décevoir alors qu'on n'en attendait rien en ne tirant d'un tel casting qu'un film très moyen.
Pour en savoir plus, lisez notre critique complète NoPopCorn !

film plaisant à voir mais très lourdingue et très violent.....Les scènes sensées être drôles tombent à plat...Film à voir en dernière séance après un repas bien arrosé !

Dans un premier temps, j'attendais ce film avec impatience au vu de la bande annonce qui m'avait l'air prometteuse. Ma mère également me disait le plus grand bien du livre donc j'étais impatient de le voir. puis aujourdhui j'ai découvert les critiques allociné, lesquelles en général je suis assez en fase et au vu des commentaires presse et spectateurs je suis redescendu d'un niveau au niveau de l'impatience d'aller le voir. Et au final j'ai un peu accroché mais globalement déçu... Franchement je trouve le scénario baclé, du niveau de ce que fait Besson actuelement... il est loin le Besson des années 90... Puis trop d'invraisemblances par rapport au livre d'après ma mère. bref quand méme 2.5/5 car ça se laisse voir, c'est plaisant mais je l'aurai vite oublié ce film.

J'aimerais comprendre ce qui s'est passé chez EuropaCorp lors du doublage français. Il existe des voix "dite" officiel, pourquoi n'ont-ils pas pris Jacques Frantz pour doubler De Niro ??? Merci EuropaCorp.