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Un visiteur
4,0
Publiée le 26 janvier 2014
Tous les grands réalisateurs de western spaghetti tiennent quelque chose de Sergio Leone exemple: Corbucci, lui c'est ses scénarios intelligents et travaillés, dans le cas de Sollima, c'est sa photographie magnifique (ce qui est d’ailleurs le cas dans presque la majorité des westerns et je dis bien presque), les longs plans séquences de Sollima+la photographie impressionnante+un scénario tenant debout+la puissante musique de Morricone+un final digne d'un chef-d'oeuvre du western=un western spaghetti inoubliable. Mais ceci n'est que l'aspect esthétique, l'aspect est tout autant surprennent. L'histoire d'un homme traquant sans relâche un (spoiler: présumé ) assassin d'enfant comme un idéale mais qui spoiler: s'avèrent innocent , ce qui construira la chute finale, dans ce film nous avons deux points de vue opposé de deux personnes absolument différentes, tout d'abord c'elle d'un intrépide et courageux tueur à prime défendant la loi dans tous ces états(Colorado Corbett) et celle d'un modeste paysant révolutionnaire, affamé et désorienté servant d’appât à l'état(Cuchillo), le renversement de situation finale fait résonner à la fois Colorado qui, lui perd fois en l'état et Cuchillo qui, lui, la retrouve. Dans ce film nous sommes donc toujours dans l'oppositions mais cela revient toujours à se questionner sur "est-ce que nous devons croire en l'état ou pas"? Bref ce film est une longue course vers de grands idéales lointain et messagers que je conseil volontiers même si je lui reprocherait parfois son manque de rythme.
Je dois avouer que je m'attendais à mieux de la part de Sergio Sollima. Au lieux d'un western qui se démarque, il réalise justement ici un film archi-classique à l'histoire elle aussi fort peu originale. Le scénario comporte beaucoup trop de grosse ficèles et de facilités pour faire de "Colorado" un film qui sort de la moyenne. Ficèle trop grosses car la façon à Cuchilio d'échapper à son poursuivant est juste beaucoup trop facile ( que ce soit le couteau dans la prison ou le fait de piquer avec une épine de cactus coincée dans son pied qui me parait assez peu probable tout de même ) et l'enchainement des scènes se déroule sans réelle harmonie. Enfin à part ça le scénario garde tout de même une bonne histoire, et permet de mettre en scènes plusieurs personnages intéressants comme le sénateur corrompue ou le duelliste autrichien. Et si tous ne sont pas non plus interprétés avec brio ( même si l'on est contant de retrouver Lee Van Cleef, toujours aussi bon), les acteurs ne sombrent jamais dans la caricature non plus ( enfin à part l'autrichien mais là c’est plus une affaire de mise en scène et de costume qu'autre chose ). On retrouve aussi ces paysages si chères aux westerns que Sollima ne manque pas de filmer ainsi que la musique toujours aussi excellente du maitre Ennio Morricone. Enfin, on assiste avec plaisir au mythique duel final dont on aura d'ailleurs deux pour le prix d'un. Bref, pas le meilleur des western italiens, mais un très bon divertissement tout de même.
Scénario brouillon ou mise en scène embrouillée ? Probablement les deux. Car entre une histoire répétitive et des scènes mises bout à bout sans logique ni art, le spectateur se demande ce que Lee Van Cleef est venu faire dans cette galère prête à couler. Spaghetti pas cuits ce western.
Un bon western spaghetti. Scénario bien ficelé, multiples rebondissements, musique d’Enrico Morricone, un Lee Van Cleff qui a toujours autant la classe, une chasse à l’homme qui tient bien en haleine, des duels qui envoient sévère… Sergio Sollima nous montre ici qu’il fait sans conteste partie des grands noms du western spaghetti. Alors certes, ce n’est pas du Sergio Léone mais le film envoie quand même sacrément la sauce et rivaliserait sans peine avec de nombreux autres westerns, y compris les westerns américains.
Lee Van Cleef avec son look reptilien n’était sans doute pas le plus talentueux des acteurs. Après des années de galère à Hollywood dans des seconds rôles toujours plus courts il s’est refait une santé grâce au western spaghetti où son allure hiératique et sa peau cuivrée font illusion. Il est devenu au genre ce que Christopher Lee était pour l’épouvante : une icône . Tomas Millan n’était pas non plus le digne successeur de Michel Simon. C’est dire si le film ne partait pas sous les meilleurs auspices. Malgré ce handicap initial et sans doute grâce au style propre au genre fait de saynètes remplies d’une joyeuse dérision on prend plaisir à cette course poursuite un peu paresseuse dans les paysages désolés de la region d’Almeria. A noter la bonne idée du duel final avec un général teuton roi de l'exercice dans son pays, venu en découdre avec les meilleures gâchettes de l’Ouest. Il y avait toujours au moins une jolie trouvaille dans chaque spaghetti.
Pour moi ce Sergio est le 2ème dérrière Leone, mais devant Corbucci. En effet Sollima nous livre ici un film assez bon avec Lee Van Cleef et un de ses acteurs fétiches Tomas Milian. Sans énorme surprise, ce western arrive tout de même à convaincre. La bande-son signée Ennio Morricone est donc logiquement magnifique, surtout le thème du duel qui reprend les accords de "lettre à Elise" du grand Beethoven, thème que l'on retrouvera dans "inglorious basterds" nottamment. Bref un film à voir pour tous les fans du genre, un cran au dessus de "le dernier face-a-face" également appelé "il était une fois en Arizona" du même Sollima. 3.5/5
Le scénario est très moyen, digne du western spaghetti archi classique. Je n'ai rien trouvé de transcendant, mais l'ensemble contitue cependant une bonne distraction. Ni le meilleur ni le pire film de Lee Van Cleef. 11/20, c'est bien payé.
Sergio Sollima peut être considéré comme un des petits maîtres oublié du western spaghetti, genre inventé et dominé par Sergio Leone. Pourtant après le succès inattendu de "Pour une poignée de dollars" en 1964, des centaines de westerns spaghettis furent tournés. Et en dehors de ceux du maître Leone, bien peu peuvent se narrer de pouvoir en citer un seul. "Colorado" est le premier film d'une trilogie réaliser par Sergio Sollima (avec "Le dernier face à face" et "Saludos hombre"). Ses qualités doivent beaucoup à son équipe technique dans laquelle on retrouve beaucoup de collaborateurs de Sergio Leone (Sergio Donati, le scénariste; Ennio Morricone à la musique; les décors de Carlo Simi). Le film est bien moins stylisé et beaucoup plus bavard que chez Leone, mais il bénéficie d'un scénario solide, ce qui n'était pas courant dans le genre.
La Resa Dei Conti est un excellent western spaghetti de Sergio Sollima , sans doute le meilleur réalisateur dans le genre après le grand Sergio Leone , avec un charismatique Lee Van Cleef et un génial Tomas Millian . La musique est d'Ennio Moriconne , toujours sublime , et ce dernier se permet même de reprendre la Lettre à Elise de Beethoven pour un duel avec un effet plus que réussi . L'intrigue est prenante , le rythme est soutenu dans ce western à caractère politique . Bref un des meilleurs spaghetti qu'il est possible de voir !
Le genre western spaghettis a fourni souvent des films très moyens mais ici c'est le haut du panier. Le style Sergio Leone est un peu pompé au niveau réalisation, le scénario n'est pas toujours bien construit (surtout dans la première moitié) mais l'histoire s'avère souvent intéressante tout comme les personnages. Certains passages sont un peu tirez par les cheveux mais c'est un western plutôt plaisant en fin de compte.
Personne n'a mis 5 étoiles? Raa, injuste monde, ce film mérite pourtant beaucoup mieux! Scène d'ouverture géniale, tout le charisme de Lee Van Cleef est déjà là, une mise en scène très soignée de Sollima. Encore une partition magnifique de Morricone, de magnifiques paysages très bien exploités par Sollima, une galerie de personnages intéressants, une pointe d'humour, des superbes duels et vous avez là un des 10 meilleurs spaghettis!
Pas terrible comme western spaghetti, histoire plate durant plus d'une heure, arrive le seul bon coté positif au bout d'une heure dix, dès la poursuite dans le champ de canne à sucre, jusqu'au final avec duel face à face entre Lee Van Cleef et un Prussien, tout ça avec une musique d'Ennio Morricone qui s'exprime pleinement sur les 10 dernières minutes de Colorado dot elle était bien discrète avant les une heure de visionnage.
Réalisé par un artisan du genre, Colorado est une de ces honnête série b que l'Italie produisait à le pelle durant l'âge d'or du Western Spaghetti. Certes ce n'est pas du Léone mais Collima a du métier et le tout est particulièrement sympathique à l'image de Lee Van Cleef reprenant un de ses rôles de chasseur de primes qui ont fait son succès et rien que pour lui ça vaut le coup.
De la part de Sollima après avoir vu son superbe Le Dernier face à face je m'attendais avec Colorado à un western spaghetti qui sort du lot mais j'ai été relativement déçu. Même si ce Colorado se laisse regarder et comporte pas mal de scènes de fusillades fort réussies l'ensemble n'est pas réellement emballant et manque d'un certain souffle. La BO de Morricone est encore une fois magnifique et Lee Van Cleef est toujours autant charismatique.
Réalisé en 1967 par Sergio Sollima, " Colorado " s'avère un western spaghetti bien sympathique à suivre, en grand partie, grâce à la bonne performance de Lee Van Cleef dans le rôle du chasseur d'homme ( qui n'est pas sans rappeler celui qu'il possédait dans " Et pour quelques dollars de plus " ), et a celle de Tomas Milian qui est surprenant dans celui de Cucilio, un homme accusé de viol et de meurtres. La mise en scène de Sollima possède des séquences très réussi ( notamment les duels à la fin du film que n'aurait pas renié un vertain Sergio Leone ) et le tout est accompagné d'un partiton bien entraînante de la part de Ennio Morricone.