Derniers Avis : Colorado - Page 2

volila un bon western, acteurs superbes, ce film change des grands classics, plus court, moins grandiose certains dirons!

toutefois il y à tout, action, humour, drame.

Réalisé non pas par le maitre Sergio Leone mais par Sergio Sollima, réalisateur avisé, "Colorado" bénéficie d'une superbe musique d'Enio Morricone avec ses choeurs reconnaissables entre 1000. Le film obéit à tous les codes du genre avec Lee Van Cleef au sommet de son art. Sans doute un des meilleurs interprétes pour ce type de films. Action soutenue et en prime plusieurs duels comme bouquet final. Bon film. 3.5 / 5

Ce spaghetti est plutôt de bonne facture mais reste bien inférieur aux classiques du genre, la faute à de nombreuses longueurs et dialogues stériles servant à meubler l'heure et demie de métrage, et un scénario somme toute assez mince. Certains personnages sont limite caricaturaux (le jeune mexicain trop clownesque, le général allemand et son monicle). La réalisation est quant à elle superbe de part ses prises de vues faisant la part belle à de somptueux paysages, le tout magnifié par la musique d'Ennio Morricone. Lee Van Cleef est bien entendu l'attrait principal du film, plus que jamais affublé de son air méfiant, sa machoire serrée et son regard en coin, pour notre plus grand plaisir. Un indispensable pour tout amateur de spaghetti qui se respecte, un western de plus pour les autres.

Il n'y a pas que Sergio Leone dans la vie. Un Sergio peut en cacher un autre. Colorado est un western-spaghetti peut-être pas aussi célèbre que d'autres westerns européens sortis durant les années 1960 mais pour lequel j'ai toujours eu beaucoup d'affection. Je ne saurais pas trop dire pourquoi. Il y a des films comme ça qui marquent, que tu as vu plein de fois à la télévision ou en cassette, sans être forcément des chefs d’œuvre. Pour Colorado, ce serait la gueule d'anthologie de Lee Van Cleef, son regard perçant. Cette chasse à l'homme en plein désert sous un soleil brûlant où ce chasseur de primes devra traquer un violeur d'adolescente qui lui glissera constamment des mains comme une anguille. Qui est coupable ? Le mexicain, beau parleur et débrouillard, ou est-ce plus compliqué que ça ? On a du mal à le détester, c'est vrai. Il paraît plus sympathique que ces vieux politiciens aristocrates dans leur salon. Il y a autant d'action que de politique dans Colorado. Même si certaines péripéties sont un peu tirées par les cheveux, il y a quelques bons duels, de la crasse, de la sueur, de la soif, des coups tordus. Et ça fait plaisir de revoir ça vu que le genre est depuis tombé en désuétude.

Comme souvent dans le cinéma italien, le scénario brouille la frontière entre les gentils et les méchants, il y a de nombreux accès de violence et les images sont assez sales. Nous traversons en effets des déserts, des coins poussiéreux, où les corps sont moites, écrasés par la chaleur. Poursuite assez prenante, qui nous permet de croiser toute une galerie de personnages, ce western italien ne déroge pas aux canons du genre, mais ça m'a bien plus convenu que dans d'autres que j'ai pu voir. Le sens du cadre de Sollima est épatant, malgré une version visiblement recadrée qui gâche un peu le plaisir de visionnage, son sens du rythme aussi, et son intrigue demeure parfaitement menée. Les acteurs sont bons, la mise en scène est donc impeccable, et malgré un final qui s'est un peu trop étalé à mon goût, voilà un film particulièrement plaisant. A noter la très bonne chanson en générique d'ouverture, avec une musique signée par Ennio Morricone, qui signe une nouvelle fois un thème original particulièrement réussi. D'autres critiques sur thisismymovies.over-blog.com

Très novice en matière de western, je n’avais jamais entendu parler de « Colorado ». A la base, il ne figurait même pas sur la liste que je me suis faite de films à voir dans le cadre de mon cycle consacré aux westerns. Cependant, il s’avère que je suis tombé sur une excellente édition blu-ray de ce long métrage à un prix pas très cher et c’est donc ainsi que je me suis mis à le visionner.

Premier constat, je ne regrette vraiment pas mon achat. J’aurais eu tort de m’en passer tant j’ai adoré ce scénario écrit par Sergio Sollima et Sergio Donati. Dès les premières minutes, je suis rentré dans le film avec une scène d’ouverture qui annonce la couleur. On est dans le bon gros western efficace, gueules, punchlines et colts compris. Au bout de cinq minutes, j’étais déjà à fond dedans, au bout d’un quart d’heure, le personnage de Corbett m’a conquis.

Après, le jeu du chat et de la souris entre Corbett et Cuchillo à ses limites. Occupant bien les deux tiers du film, par moment j’ai trouvé la ficelle un peu trop grosse. On a parfois du mal à croire qu’un personnage comme Corbett puisse aussi facilement se faire berner mais ça fonctionne grâce à un subtil mélange d’action et d’humour bien dosé. Les codes du western sont respectés et l’on a des scènes très légères qui détendent bien au milieu d’autres passages beaucoup plus dur.

Le dernier tiers apparaît un peu plus gros mais il nous offre une issue finale loin d’être déplaisante surtout que finalement, même sans cautionner tous les actes de notre bandit, on se surprends à avoir de la sympathie à son égard, son côté cabotin aidant sans doute grandement. Je n’ai vu que la version director’s cut (la version cinéma semble beaucoup plus courte, je me demande quels sont les passages qui ont sautés) mais j’en ai eu clairement pour mon argent.

Face caméra, Lee Van Cleef (Jonathan « Colorado » Corbett) s’impose. Il nous offre un grand héros de western avec toutes les caricatures qui vont avec sans pour autant se voir décrédibiliser. Très charismatique, l’acteur a une classe immense et remplit l’écran de sa présence. Si j’ai trouvé ce film aussi jouissif, c’est en grande partie grâce à sa prestation. D’ailleurs, lorsqu’il n’est pas à l’écran, sa présence et son regard manque cruellement à mon sens.

Il trouve en tout cas une complémentarité assez sympathique avec Tomás Milián (Manuel “Cuchillo� Sanchez). L’acteur cabotine mais c’est aussi ce qui fait l’efficacité de son personnage puis sans forcément cautionner ses actes, j’ai trouvé intéressant l’état d’esprit qu’il possède. Il y a une forme de jeu dans sa façon de vivre qui apporte pas mal de fraîcheur au récit et change un peu du simple bandit sanguinaire assoiffés de sang, de pouvoir et d’argent. Après, la façon de montrer la lutte des classes et/ou l’éternel face à face américains – mexicains reste assez classique.

Pour le reste, il n’y a rien de bien original à l’image de Walter Barnes (Brokston) dont on comprends les intentions dès sa première apparition à l’écran. Il est bien secondé par le caricatural Gérard Herter (Baron von Schulenberg). Pour ce dernier, je dois avouer qu’il m’a bien fait sourire avec son monocle. D’un point de vue scénaristique (du moins dans la version director’s cut), je comprends qu’on ne le vois pas davantage mais j’aurais trouvé ça amusant de le voir plus surtout face au personnage de Corbett.

Premier long métrage que je vois de Sergio Sollima (et premier volet d’une trilogie apparemment avant « Le dernier face à face » et « Saludos Hombre », toujours avec Tomás Milián) et première réussite à mes yeux. Au-delà des codes du genre qui sont respectés, la mise en scène nous offre de superbes plans où l’on voit bien mis en avant les différents décors. On sent l’inspiration d’un Sergio Leone, c’est beau, c’est coloré et cela invite à l’aventure.

Visuellement, j’ai retrouvé tout ce que je recherche dans ce genre de spectacle. J’ai même droit à une très belle bande originale d’Ennio Morricone qui n’est pas sa meilleure partition mais qui sonne quand même très agréablement à nos oreilles. Très dynamique avec un montage réussi, je serais vraiment curieux maintenant de savoir ce qui a été amputé dans la version cinéma car, même si parfois elles possèdent quelques longueurs, toutes les scènes que j’ai pu voir ont leurs importances à mes yeux dans ce récit.

Pour résumer, ce « Colorado » s’avère être une excellente surprise pour moi. J’en attendais pas grand-chose et au final, j’ai été pris par ce spectacle très efficace que je reverrais avec grand plaisir. Il y a bien un ou deux trucs qui ne fonctionne pas sur moi mais dans l’ensemble, j’ai quand même pris mon pied. Avec une très belle réalisation et porté par un Lee Van Cleef très en forme, ce long métrage ne fait que me confirmer que j’ai bien fait de me lancer dans un cycle western car il me reste encore plein de jolies aventures à découvrir.

Mr Vladdy – 18 décembre 2018.

Quand on voit les films réalisé par Sollima,on se dit tout de même que si Leone mérite amplement sa place de Maitre du spaghetti,et s'il a ouvert la voie à tout un tas de réalisateur il en a tout de même éclipsé d'autres comme Sollima, dont les westerns sont vraiment bons. Alors oui ça n'a pas aussi finement exécuté que Leone,mais c'est tout même bien fait et il ne faut pas en attendre la même chose. Une fois de plus Sergio Donati écrit le scénario est ça se sent,l'ouverture est aussi bonne que chez un Leone.Trois hommes en fuite tombe nez à nez dans la foret sur un homme assis,ce n'est autre que le chasseur de prime qui est à leurs trousses.

L'histoire est assez simple,puisque le chasseur de prime va être engagé pour pourchasser un homme tueur de fillette. Tout accuse cet homme,mais lui clame son innocence. Il se passe alors un jeu de chat et de la souris entre le chasseur et le chasser qui est plutôt plaisant à suivre. Morricone signe une excellente B.O qui fonctionne parfaitement avec les images. Le final est un peu trop bâclé,l'histoire se termine,mais c'est tout de même un peu trop rapide.

L’histoire débute au Colorado (d’où le titre ?) où Jonathan Corbett (Lee VAN CLEEF), chasseur de primes, abat, en duel, 3 hommes recherchés et ayant fui le Texas voisin. A demande d’un homme politique texan, il accepte de pourchasser un paysan mexicain, très habile du couteau, accusé du viol et de l’assassinat d’une gamine de 13 ans. spoiler: Il l’attrape 2 fois de suite mais l’ingéniosité de Cuchillo (couteau en espagnol) lui permet de s’échapper à chaque fois, y compris lorsque les 2 hommes se trouvent en prison au Mexique. Peu à peu, la vérité se fait jour concernant l’identité du tueur de la gamine… Le film se termine par un combat à 3, Corbett, Cuchillo et le garde du corps de l’homme politique texan, un autrichien portant monocle et tireur d’élite
. Un film bien mené et au scénario bien construit et où l’humour n’est pas exclu. Bien qu’elle soit d’Ennio Morricone, la musique n’est pas exceptionnelle. .

Le western spaghetti est un genre qui a eu une influence considérable non seulement sur le western mais aussi sur le cinéma tout bonnement. Cette influence se fait encore ressentir de nos jours avec par exemple Quentin Tarantino. Toutefois, comme pour le péplum italien, tout les westerns spaghetti ont rarement été bons. On en retiendra des très bons certes comme avec Leone ou de Corbucci, mais la plupart variaient du correct au mauvais. Colorado se situe plus dans la première catégorie. Son point fort demeure la présence de Lee Van Cleef qui trouve ici à la mesure de son talent et qui n'est pas sans rappeler celui qu'il tenait dans Pour quelques dollars de plus, si ce n'est que la vengeance n'est plus le motif de son personnage dans Colorado. Ici, le héros agit seulement par soif de justice. Face à lui, un autre acteur typé du western italien, Tomas Milian, qui pour une fois, dans ce film, n'en fait pas des tonnes, hormis pour une ou deux séquences. Son tandem avec Lee Van Cleef marche assez bien. Le film possède une grande variété de décors : désert, camp d'émigrés mexicains, prison, bordel, salon mondain, forêt et j'en passe. Le final est également assez étonnant et le duel couteau/revolver est une belle trouvaille. Moins emballant que les oeuvres de Leone ou de Corbucci, et restant un cran en dessous du Dernier Face à face (réalisé par le même cinéaste, Sergio Sollima), Colorado fait cependant partie du panier des bons films du western italien.

Un chef d'oeuvre. Un très beau western avec la bande originale sublime de Sergio Leone. Lee Van Cleef joue un cow-boy rebelle et ténébreux.

Western spaghetti haut du panier, « Colorado », en plus d'être plutôt bien réalisé, a surtout le mérite de nous offrir une vision nettement moins manichéenne de celle des westerns « classiques ». Le budget n'est pas colossal et il y a de quoi sourire devant certaines péripéties, mais le ton, souvent ironique et décalé, ainsi que le scénario (écrit par l'un des auteurs attitrés de Sergio Leone), malin et parfois assez corrosif, apportent une certaine fraîcheur à un sous-genre peu connu pour sa subtilité. L'efficace duo Lee Van Cleef - Tomas Milian, sans oublier certains seconds rôles hallucinants (Gérard Herter en tête), finissent de nous convaincre du bienfait de l'entreprise qui, sans être majeur, s'avère efficace et plutôt habile : appréciable.

Colorado (La Resa dei conti) est un très bon western Européen écrit et réalisé par Sergio Sollima (l'autre Sergio) ou Lee Van Cleef joue Jonathan "Colorado" Corbett un chasseur de primes hors pair, qui se voit mettre en tête de liste pour les élections sénatoriales jusqu'au ou il rencontre Manuel “Cuchillo” Sanchez (joué par Tomás Milián) un bandit notoire, accusé d'avoir tuer une fillette de douze ans après l'avoir violée.. Un autre grand western politique (qui fait penser par moment au Bon, la brute et le truand de Sergio Leone...) réalisé par Sergio Sollima qui réalisera par suite l'excellent Le Dernier face à face (voir ma critique) ou Lee Van Cleef excelle dans un role qu'il aura assez souvent (Et pour quelques dollars de plus de Sergio Leone) dans le cinéma transalpin et ou Tomás Milián (formidable dans Le Chevalier de Maupin de Mauro Bolognini) cabotine un peu... les deux acteurs ont pour partenaire Walter Barnes (les Winnetou, L'homme des hautes plaines de Clint Eastwood), Nieves Navarro (un mannequin et actrice espagnole qu'on a put voir dans Un pistolet pour Ringo et Le Retour de Ringo (1965) de Duccio Tessari), Gérard Herter (un acteur allemand qu'on a put voir dans La bataille de El Alamein de Giorgio Ferroni, Adios Sabata avec Yul Brynner et Ludwig - Le crépuscule des Dieux de Luchino Visconti) et Fernando Sancho (un acteur espagnol qu'on a put voir dans Les Titans de Duccio Tessari, Lawrence d'Arabie de David Lean, Les 55 Jours de Pékin de Nicholas Ray, Un pistolet pour Ringo et Le Retour de Ringo de Duccio Tessari)... Enfin bref, un grand Western Européen malgré ses quelques ressemblance avec Le Bon, la brute et le truand (en fait les deux films ont été fait la même année, alors le doute subsiste) a voir absolument dans sa version longue (sortie en Blu-ray) pour voir sa puissance politique ce qui fait la différence entre les deux Sergio (Leone et Solima).

Un an presque jour pour jour, je débutais ma première critique et me voici, à nouveau, un an après entrain de poursuivre cette noble cause... Excusez-moi pour ce moment quelque peu nostalgique et revenons à Colorado, un petit western spaghetti sans prétention construit par Sergio Sollima avec pour vedette l'inébranlable Lee Van Cleef et Thomas Milian. Déjà, un bon point puisque les deux personnages sont plutôt charismatiques et facilement identifiables au niveau de leurs caractères. Le second point que j'aimerai souligner réside dans la mécanique de l'oeuvre qui préfère sortir des sentiers battus puisqu'on préfère s'intéresser davantage du point de vue du "méchant" dans cette course poursuite qui multiplie bon nombre de péripéties parfois connues et prévisibles d'autres plus surprenantes. Bref, un duo explosif dans une réalisation classique aux décors simplistes mais corrects. Mention spéciale de nouveau à Ennio Morricone pour sa BO sublime et impeccable une nouvelle fois !

Dèsert rocailleux, bordel mexicain, barbes de trois jours, cache-poussière rapiècès, pètoires rouillèes et amoralitè assumèe: les hèros dècalès du western europèen ont imposè dans les annèes 60 une image inèdite et rèvolutionnaire, qui bouleversait de fond en comble tous les codes d'un genre alors en sèrieuse perte de vitesse outre-Atlantique! Cette vague majeure, nèe d'un cinèma populaire, tout-puissant, allait permettre l'èclosion de plusieurs rèalisateurs talentueux dont Sergio Sollima! Longtemps scènariste de pèplums comme "I dieci gladiatori", Sollima passe ici derrière la camèra pour rèaliser un classique du western spaghetti! Sans l'ombre d'une insigne, Lee Van Cleef met son grain de « nitro » dans le western spaghetti en campant un chasseur de primes qui dècouvre que ceux qui ont fait appel à lui pour retrouver un sadique qui a tuè et violè sont en fait des criminels! Expert dans le lancer du couteau, Tomas Milian a le regard plein de malice et a plus d'un tour dans son sac (il faut le voir mater un taureau à mains nues). Les règlements de comptes s'enchaînent dans les dernières minutes et le point d'orgue du film restera ce triple-duel d’anthologie dans son final dont un duel au couteau vs pistolet qui vaut son pesant d’or! Envoûtante partition du grand Ennio Morricone et V.F parfaite (Van Cleef a la voix française de Clint Eastwood et Milian est doublè par le cèlèbre Gèrard Hernandez)...

Rien que le thème principal de Morricone mériterait la note maximal. Cela dit Colorado est un excellent Western Spaghetti commis par le 3ème Sergio, après Leone et Corbucci; c'est au tour de Sollima de marquer de son empreinte le genre qui s'était quelque peu embourbé avant ce renouveau venu d'Italie. Ce film raconte l'histoire d'un chasseur de primes qui traque un mexicain accusé de viol et de meurtre. En ramenant ce fugitif cela lui permettrait d'avoir le soutien d'un riche propriétaire dans sa campagne pour devenir sénateur. Seulement la tâche s'avère un peu plus compliqué que prévue le "criminel" étant une vraie anguille roublarde. Au niveau de l'ambiance, aucun doute nous sommes dans du pur Spaghetti. Lee Van Cleef assure, même si la révelation vient de Tomas Millian assez bluffant (même si je trouve qu'il cabotine par moments). Même si on est pas au niveau de certains chef d'oeuvre du genre, il reste impératif d'y jeter un oeil si on se prétends fan du genre. D'ailleurs je conseille la version longue (+20min) qui éclaircit certains points et surtout donne à voir une bien meilleur introduction dans son montage.