Votre avis sur Le Crocodile du Botswanga ?
4,0
Publiée le 12 décembre 2024
Une très bonne satire sur le football et les dictateurs africains avec un humour débordant et un scénario très drôle.
4,0
Publiée le 19 avril 2024
Ça c’est de la comédie qui fait de la comédie, Jacques Taucard est le prime de l’humour dans ce film.
4,0
Publiée le 27 novembre 2023
Sans surprise, j'ai énormément ri.
Une caricature très intelligente de certains pays d'Afrique où se mêle corruption et dictature. Où ces mêmes dictateurs peuvent changer leur état civile comme bon leur semble. Mais aussi où la sapologie est une religion a en être ridicule.
Les répliques et références du film sont cultissimes.
Jules Colin

2 critiques

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4,5
Publiée le 24 août 2022
Que dire de ce chef-d'œuvre, ce film, cette œuvre cinématographique vous laisse sans voix au bout de ce qui semble être un court instant, tel un sprint de Kingsley Coman, vous sortez rafraîchit comme le mistral, et une première comparaison vous vient à l'esprit, ce sprint haletant n'est guère comparable à l'interminable F&F9, lui comparable à un sprint de Steve Mandanda.

Ici, ✨Fabrice Éboué✨ et Thomas Njigol, déjà connus pour leurs nombreuses collaborations, sont à l'heure pour le coup d'envoi. Fabrice joue un agent de joueur avare et sans scrupule, tandis que Thomas joue un dictateur africain peu illuminé. Mais alors, lors de l'écriture de ce film, ils n'ont pas choisi la solution de facilité, en effet plutôt que d'écrire un film simple et facile à comprendre, ils crééent une oeuvre complexe, dénonciatrice et humoristique, ils sont comme Zidane et Benzema au point de penalty, au lieu de le tirer comme des mauvais joueurs, ils ont des eux dans le pantalon et choisissent la panenka.

Mais qui sont les autres personnages? Tout d'abord, celui qui est au centre de l'attention, c'est Leslie Konda le jeune footballeur prometteur bien trop humble et respectueux, dont N'golo Kanté s'est sans nul doute inspiré pour façonner sa personnalité, une michto manipulatrice dont beaucoup se sont malheureusement trop inspirés, et enfin le général dont on a oublié le nom car il ne sert pas à grand chose et bien évidemment un personnage inspiré de Jean-Marie Le Pen.

Alors ce film dénonce aussi les pratiques manipulatrices de notre monde moderne, comme l'utilisation de l'image du footballeur pour une prévention contre le sida, enfait une publicité pour un produit de l'état, ou encore des dénonciations de pratiques seulement motivées par l'argent. Ce qui pousse évidemment des "critiques" comme L'obs à s'éloigner du film et à proposer une critique non constructive. Ils ont choisi le choix de masse, c'est comme aller à un concert de Ninho, qui sera décevant et sans effort, plutôt que d'aller voir Green Montana qui se produit à quelques mètres.

En quelques sortes choisir de regarder ce film plutôt qu'un produit consommé rapidement et sans réflexion, c'est comme faire un peu de trajet et aller à Oui Chef Clamart plutôt que d'aller à Burger King, le chemin est plus long et ardu, mais la récompense à la clé apporte une satisfaction de longue durée, alors que le scénario de Fast and Furious s'oublie avant la fin du film, les réflexions de ce film feraient passer un étudiant d'Issoudun pour un étudiant de prépa dans le XVIème, certes une mauvaise chose, mais ce deuxième cas à l'avantage d'avoir une réflexion sur le monde qui l'entoure et ses vices

La conclusion de ce film est comme un PowerPoint, rafraîchissant et innatendue, la remise en question de l'agent perverti n'est que futile, le mal est fait.
4,0
Publiée le 18 juillet 2022
Un très bon film marrant qui critique la dictature en Afrique. Le duo Thomas Ngijol et Fabrice Eboue est vachement comique.
4,0
Publiée le 30 octobre 2021
Satire caustique et remarquablement bien interprétée des relations entre la France et certains pays d'Afrique sous coupole de dictateur sans foi ni loi. Nous avons été surpris de la qualité de l'écriture et de la clairvoyance de Fabrice Braoudé. Bravo!
anonyme
Un visiteur
4,0
Publiée le 2 janvier 2020
Vraiment hilarant, Ngigol toujours au top. Histoire assez légère mais on se retrouve avec des scènes vraiment drôles qui deviennent facilement cultes.
anonyme
Un visiteur
4,0
Publiée le 22 janvier 2019
Une bonne surprise que ce film. Je m'attendais à un film ressemblant à un sketch étiré sur 80 minutes , permettant à Ngijol de faire son show. Il y a bien sûr un peu de ça, mais il y a aussi une vraie histoire, qui se permet, mine de rien, d'évoquer des sujets sérieux, avec un humour politiquement incorrect. On passera sur quelques facilités (l'humour vire parfois à la grosse farce, et, après un très bon début, le film patine un peu, sans se renouveler côté humour, comme s'il avait un peu épuisé ses cartouches, avant de se reprendre) pour retenir ce côté "humour qui n'a peur de rien", avec évocation (sur un mode humoristique) de faits et personnalités bien réels (mention spéciale, dans ce registre, au personnage interprété par Etienne Chicot, véritable décalque de Jacques Foccart - représentant la société Totelf (!), qui permet une bonne évocation de la "Françafrique"). L'interprétation est réjouissante.
Evoquer les problèmes que rencontre l'Afrique noire sur un tel ton, fallait oser. Ils l'ont fait...
Par contre, ne pas vraiment chercher dans ce film une satire des milieux du foot, c'est à peine évoqué et est surtout un prétexte pour emmener les deux héros au Bostwanga.
anonyme
Un visiteur
4,0
Publiée le 24 mars 2018
Un film dans le registre comique burlesque qui traite parfaitement et trait pour trait les grands travers des dictateurs africains.
Malgré les inévitables invraisemblances et les quelques gags un peu grossiers, on rit régulièrement tout au long du film.
Ce film est beaucoup plus intéressant et drôle que son concurrent traite par Mamane , pourtant lui aussi non dénué de talent.
4,0
Publiée le 22 décembre 2016
Très bonne comédie. Dans la lignée de Case départ. Comédie déjantée avec de l'humour noir qui fonctionne à merveille car c'est très bien vendu et totalement assumé. Thomas Ngijol est excellent en dictateur et Fabrice Eboué est très bon aussi dans son rôle d'agent corrompu. Par contre l'acteur qui joue le jeune joueur de football professionnel a un jeu assez moyen.
4,0
Publiée le 16 octobre 2016
J'ai beaucoup aimé ce film.
Le film est tout de même un petit peu plus faible que le précédent film du trio Fabrice Éboué – Thomas Ngijol – Lionel Sketekee, mais ça reste dans la même veine.
Fabrice Éboué et Thomas Ngijol sont de bons comédiens (dans des rôles évidemment caricaturaux), tout comme Claudia Tagbo. Dans des rôles plus sobres, il m'a semblé que les comédiens Ibrahim Koma, Étienne Chicot, Franck de la Personne et Eriq Ebouaney se débrouillaient bien.
L'histoire est totalement absurde avec les deux personnages principaux plus idiots l'un que l'autre.
Les gags sont très bons, avec un humour très noir et provocateur. Après, c'est le genre d'humour qui clive, soit on adore, soit on exècre. Je fais partie de la première catégorie.
4,5
Publiée le 19 mars 2015
" Le Crocodile du Botswanga " brille par ses acteurs et son humour ! Plus d'une heure de gags déjantés...
La principale force du film réside dans ses personnages, Bobo ( Thomas Ngijol ) est décidément un des meilleurs dictateurs du cinéma, et quand à Didier ( Fabrice Eboué ) c'est le type le plus normal du monde, et qui dit normal... Dit naïf ! Les personnages secondaires sont dignes d'intérêts, on retiendra parmi eux les personnages de Claudia Tagbo et d'Eriq Ebouaney. Mais on oubliera surtout pas le soldat Isaac incarné par un certain Isaac. Bref, côté scénario, on a sérieusement une impression de déjà vu mais ce sentiment sera très vite camouflé par l'humour et la bonne humeur que propage le film. La mise en scène du film est très ingénieuse, elle nous offre ainsi une vision plus crocodilesque de l'Afrique ! Au final, Fabrice Eboué et Lionel Steketee nous signent une magnifique comédie exotique qui mérite d'être vu !
4,0
Publiée le 24 décembre 2014
Les comédies françaises n'ont jamais été un genre de films devant lesquelles j'ai éprouvé un attachement particulier. Je n'ai rien contre ces films, je trouve juste qu'ils se ressemblent trop de nos jours, que ce soit leurs scénarios, leurs humours, leurs personnages, leurs fins, c'est toujours la même chose qu'à force, ça en devient lassant. L'humour de ces films est beaucoup trop léger à mes yeux, qu'à force je n'arrive pas à entrer dans ces films, contrairement à l'humour anglais ou américain où ils se lâchent, et vont à fond dans leurs délires. Rares sont les bonnes comédies françaises de nos jours, mais heureusement, qu'il y a des exceptions, et '' Le Crocodile du Botswanga '' en est une preuve. A l'origine, le film ne me tentait pas du tout, j'avais peur de tomber encore sur une comédie banale, partant sur de bonnes idées, mais qui s'avère être sans saveur, en gros je n'espérais rien de bon. Au final, ce fut une agréable surprise, c'est loin d'être transcendant, mais c'est réussit, et ça fait plaisir. Le scénario est honnêtement très sympathique, parodiant des faits réels, il est parvenu à me tenir en haleine, grâce à un humour des plus maîtrisé. Globalement, l'histoire reste simple et loin d'être originale, mais au moins elle ne tombe pas dans les clichées, chose qui se fait de plus en plus rare dans les comédies françaises actuellement. La principale raison pour laquelle j'aime le film, c'est bien sur son humour, c'est drôle, c'est même très drôle, sérieusement je ne me suis jamais autant marée devant un film de ce genre. Les blagues sont recherchés et nous sont balancés au bon moment, après c'est un humour qu'on aime ou qu'on aime pas, mais qui personnellement m'a conquis. Le rythme est bien géré, mais le problème, c'est que les meilleurs gags nous sont balancés dès la première partie, à cause de cela, la seconde partie est un peu moins drôle et traîne un peu selon moi. La réalisation est plutôt bonne, en effet, les images sont belles et offrent des plans assez sympa. Les acteurs sont excellents, Thomas N'Gijol qui incarne un dictateur surnommé Bobo (ce personnage est à mourir de rire au passage), est génial, il porte le film à lui tout seul, et les trois quarts des blagues proviennent de lui. Fabrice Eboué est très bon, et sort des blagues certes osées, mais suffisamment drôles. Le reste du casting est globalement très bon, même si je trouve qu'Ibrahim Koma (qui incarne le footballeur Leslie Konda) est un peu laissé de coté. En conclusion, '' Le Crocodile du Botswanga '' est une comédie assez imparfaite, mais plaisante pour autant, et puis elle a le mérite d'être drôle. Hâte de voir si Thomas N'Gijol et Fabrice Eboué seront capable de faire des comédies aussi bonnes que celle-ci, voir même meilleur, si c'est possible.
anonyme
Un visiteur
4,0
Publiée le 31 août 2014
Trois ans après Case départ, Lionel Steketee réalise son deuxième film, Le crocodile du Botswanga, toujours avec les deux compères du Jamel Comedy Club, Thomas Ngijol et Fabrice Eboué qui signent à nouveau le scénario. Fort de leur expérience de stand-up, ils réussissent à nouveau une comédie imparable. Après l’esclavage, ils s’attaquent aux dictatures africaines.

Le jeune footballeur Leslie Konda (Ibrahim Koma) veut aller dans le pays de ces ancêtres, le Botswanga. Ses seuls buts, répandre les cendres de sa mère dans son village natale, et tourner une pub de prévention contre le sida. Le voilà, reçu comme un héros national, par le dictateur fou furieux, Bobo Babimbi (Thomas Ngijol). Ce dernier conclut, avec son agent, Didier, un marché pour qu’il convainque Leslie de signer dans l’équipe du Botswanga à la place de l’équipe de France.

La recette qui a fait le succès de Case Départ est reprise, un subtil mélange de vannes, on frappe un peu sur tout le monde, et au milieu, quelques vérités bien senties. Le « crocodile du Bostwanga » est un tyran ridicule, on pense à Bokassa et à son couronnement napoléonien. Mais peu importe qu’il soit tyran ou ridicule, l’attaché de Totelf, contraction évidente de Total et Elf, compte bien faire affaire avec lui. À moins que les Chinois ne lui ravissent le contrat. Nostalgique de l’Algérie française, ce mercenaire de la finance pétrolifère n’a pas d’autre patrie que celle de l’argent, et lorsqu’il perd pied, il accuse les Chinois de colonialisme. Taucard, son nom ne s’invente pas, est joué par Étienne Chicot, dont le discours est malheureusement encore aujourd’hui, celui d’une part de l’électorat pied-noir. Il regrette les accords d’Evian et trouve dans la Françafrique un refuge pour ses valeurs d’un autre temps. Le bras droit (et larbin) de Babimbi, Monsieur Pierre (Franck de Lapersonne) est le "petit blanc" de service, dans une inversion des rôles caustique. Les trois crocodiles de l’autocrate s’appellent Jean-Marie, Marine et Marion. Des prénoms qui sied si bien à ses carnassiers nourris à l’opposant politique. D’ailleurs, Bobo n’est-il pas fier d’avoir fait ses études en Bavière, et ne possède-t-il pas un chat mécanique faisant le salut nazi. Toute ressemblance avec un personne fréquentant de bals néo-nazis est forcément fortuite… Comme quoi, la couleur de peau ne définit pas l’humanité d’une personne !

Le crocodile du Botswangatape partout, il y en a pour tout le monde : la folie dictatoriale de généraux en carton, l’hypocrisie occidentale, la relative inefficacité des organisations non gouvernementale, les extrémismes de tout horizon… À ce titre, le ridicule du conflit ethnique qui oppose les « vrais botswangais » aux grandes oreilles, révèlent l’ineptie de toute différenciation ethnique des peuples. Poussé à son paroxysme, la paranoïa du dictateur le pousse dans des scènes hilarante, à mesurer régulièrement les oreilles de son fils. En toile de fond, une véritable Leslie Konda, qui a commencé sa trajectoire dans « Sous le soleil » (sic), trouve ici, espérons le pour lui, une passerelle pour lancer sa carrière. Thomas Ngijol, en caricature de lui-même, est burlesque à souhait. Je dirais même qu’il donne une meilleur version du dictateur sanguinaire que Sacha Baron Cohen. Le safari à la mitraillette dans la savane est d’or et déjà culte. Moins forcé, on rit plus volontiers. Enfin, Fabrice Eboué a ce petit truc, dans ces mimiques, qui rend irrésistible son indignation lâche.

Comme son prédécesseur, Le crocodile du Botswanga prouve que l’on peut rire de tout. À partir du moment où l’on se moque de tout le monde avec la même sincérité. Une démarche salutaire quand on prend la température du climat exécrable envers les comiques que certains souhaiteraient plus aseptisés.

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anonyme
Un visiteur
4,0
Publiée le 22 août 2014
Très drôle ce film , en tout cas le tournage a était bien réalisé
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