Un film improbable dans lequel Thomas Ngijol fait preuve d'un grand talent de caricaturiste de dictateur africain. On sent l'inspiration des Monty Pithon, mais ça manque de consistance. A voir quand on n'a rien d'autre à faire.
J'aime assez cette propension du duo N'Gijol-Eboué de mettre les pieds dans le plat sans vergogne sur des sujets très souvent tabous, l'intention est toujours louable et les deux hurluberlus sont particulièrement drôles sur scène. Le petit soucis, c'est que ça fonctionne beaucoup moins bien sur grand écran et c'est à chaque fois le même constat, souvent plus vulgaire qu'autre chose et à l'humour plutôt limité. Pour le coup en revanche, ce Crocodile s'avère assez intéressant, suffisamment cynique et amusant pour ne pas s'attarder sur les scènes parfois quelque peu lourdes et peu drôles. Dans l'ensemble c'est plutôt pas mal donc et le moment est assez agréable, l'une des meilleure collaboration entre les deux humoristes malgré tout.
Bon, ce crocodile n'est pas LA comédie de l'année, mais on sourit souvent, voire quelques rires et c'est déjà pas mal. Faire rire c'est ce qu'il y a de plus difficile à faire. Ce film est une très bonne critique des dictatures africaines et de cette France-Afrique qui les gardait en place...jusqu'à ce qu'elles déplaisent et soit remplacé par une autre dictature. Les dialogues, acteurs et paysages sont biens. reste que j'aurai aimé un développement un peu plus action, avec par exemple, une fuite des protagonistes vers les résistants. Mais bon, je ne suis pas là pour refaire le film! A voir par les amateurs de comédie et ceux qui savent les travers de ces dictatures africaines car ce film en est un parfait exemple.
Un film très décevant,très long,pas drôle du tout...A part l'acteur Alexandre Maure qui fait une apparition très prometteuse,pour le reste, retour a la case départ....
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2,5
Publiée le 1 mai 2019
Schizophrènie et corruption dans une parodie totale de la dictature et de l'impolitiquement correct! Dans "Le Crocodile du Botswanga", Fabrice Ebouè est prêt à tout pour convaincre ce jeune footballeur qui arrive dans son pays d'origine de jouer pour l'èquipe nationale du Botswanga! Ebouè s'est vraiment gâtè avec ce rôle d'imbècile fini, pouvant se permettre ici de tout dire avec des idèes très arrêtèes sur la vie! En dictateur paranoïaque, Thomas Ngijol est ètonnant! Son personnage est tellement fou qu'on se demande si tout ce qu'il dit est gratuit ou pas ? Et la grande force à tout ça, c'est qu'il y a une vèritè dans les faits historiques! C'est parfois limite (l'hymne nationale du Botswanga, le remède contre le VIH...) mais ça fonctionne! Ayez du courage et regarder "Le Crocodile du Botswanga" pour vous amuser avant tout même si ça part effectivement d'un constat gènèral sur certaines dictatures existantes ou ayant existèes! De plus, c'est une comèdie qui contre tous les clichès que l'on peut avoir sur la problèmatique des jeunes issus de l'immigration! Et puis comme dans "Case dèpart", on n'est content de retrouver au casting le regrettè Etienne Chicot...
Moins drôle que Case départ, mais cette comédie satirique sur l’Afrique et la communauté africaine reste assez drôle et demeure simplement comme étant un bon moment de divertissement. Je le déconseille aux moins de 10 ans. 3/5
J'ai trouvé les 15 premières minutes amusantes et puis j'ai décroché. C'est un humour trop potache et manquant de finesse (trop vulgaire donc pas familial) Dommage
Final génial, enfin de l'humour a la hateur. On ne s'ennuie pas ! Tout y est ! Enfin un film humoristique français qui mérité les 5 étoiles. A mourir de rire !
Une comédie efficace, drôle, et rythmée avec soin, qui dit des vérités bien senties sur la Françafrique, les néo-colonialistes, l'exploitation éhontée des richesses de l'Afrique, les préjugés affligeants dont ce continent magnifique reste l'objet, et les dictateurs innommables. Le film cultive une liberté de ton vraiment sympathique, et bénéficie de surcroît d'un casting très plaisant.
J'avais vraiment beaucoup aimé "Case départ", mais là c'est vraiment moyen. Pour moi jamais Fabrice Eboué n'arrive à se sortir de la caricature de l'Afrique et des dictateurs, si ça avait été fait de manière plus subtile, ça aurait pu être très drôle. Mais là souvent les gags sont trop caricaturaux, et ça ne m'a pas fait rigoler. Alors certes, le film dispose d'un capital sympathie imminent avec quand même quelques bons gags, et ces 2 acteurs principaux, mais au fond l'humour est trop répétitif.
Une bonne surprise que ce film. Je m'attendais à un film ressemblant à un sketch étiré sur 80 minutes , permettant à Ngijol de faire son show. Il y a bien sûr un peu de ça, mais il y a aussi une vraie histoire, qui se permet, mine de rien, d'évoquer des sujets sérieux, avec un humour politiquement incorrect. On passera sur quelques facilités (l'humour vire parfois à la grosse farce, et, après un très bon début, le film patine un peu, sans se renouveler côté humour, comme s'il avait un peu épuisé ses cartouches, avant de se reprendre) pour retenir ce côté "humour qui n'a peur de rien", avec évocation (sur un mode humoristique) de faits et personnalités bien réels (mention spéciale, dans ce registre, au personnage interprété par Etienne Chicot, véritable décalque de Jacques Foccart - représentant la société Totelf (!), qui permet une bonne évocation de la "Françafrique"). L'interprétation est réjouissante. Evoquer les problèmes que rencontre l'Afrique noire sur un tel ton, fallait oser. Ils l'ont fait... Par contre, ne pas vraiment chercher dans ce film une satire des milieux du foot, c'est à peine évoqué et est surtout un prétexte pour emmener les deux héros au Bostwanga.
Un film dans le registre comique burlesque qui traite parfaitement et trait pour trait les grands travers des dictateurs africains. Malgré les inévitables invraisemblances et les quelques gags un peu grossiers, on rit régulièrement tout au long du film. Ce film est beaucoup plus intéressant et drôle que son concurrent traite par Mamane , pourtant lui aussi non dénué de talent.