Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
tomPSGcinema
767 abonnés
3 323 critiques
Suivre son activité
2,0
Publiée le 17 juillet 2012
Sans être totalement indispensable – la faute à une intrigue guère réjouissante -, ce mélodrame de Michael Curtiz se visionne sans trop de problème jusqu’à son générique de fin. Il faut dire que la réalisation est très réussi et que le trio composé de Kay Francis, Claude Rains et de Ian Hunter est plutôt performant. On notera par contre la présence d’une partition musicale de Max Steiner qui manque tout de même d’entrain. Bref, pas le must chez ce metteur en scène, mais l’ensemble n’a rien de honteux non plus.
13 984 abonnés
12 478 critiques
Suivre son activité
3,0
Publiée le 30 juillet 2012
Hum, noms et personnages sont fictifs dans ce film particulièrement curieux de la part de Michael Curtiz, et toute ressemblance avec la rèalitè serait purement fortuite! L'histoire de "Stolen Holiday" n'est pourtant pas sans rapport avec une certaine chronique politico criminelle qui fit scandale! Et dont le grand Alain Resnais fit dans les seventies un film èlègant avec Jean-Paul Belmondo en privilègiant la psychologie de son personnage à l'arrière plan politique! Point de Bèbel ici, mais un Claude Rains qui fait mouche dans le cynisme! Qui cache l'escroc ? L'ètat protège t'il le peuple contre les escrocs ? Non, il protège Orloff, un escroc, un bandit notoire! Mais jusqu'où va la corruption ? En tout cas Curtiz fait preuve une fois de plus de son habiletè de metteur en scène et de directeur d'acteurs! L'idylle entre Kay Francis et Ian Hunter est en revanche secondaire...
Pas génial comme histoire. Inspiré par l'Affaire Stavisky, mais Curtiz s'attarde plus sur le trio amoureux que sur les arnaques. Ce long-métrage peine à être intriguant.
Quand à la fin du générique de début, un texte dit que l'histoire n'est pas inspiré d'événements ayant réellement eu lieu ; on peut se demander si ce n'est pas de l'ironie ou le comble du faux-culisme. Un escroc français qui mèle à ses affaires des grands pontes de la politique et de la finance et qui finit selon la thèse très très officielle de la Police par se suicider dans un chalet à Chamonix ; non non ce n'est pas le résumé de l'Affaire Stavisky, un des plus gros scandales de la IIIème République, que je fais mais celui de ce film. Il n'est pas étonnant que ce ne soit pas sorti en France à une époque où c'était encore très frais dans les esprits. Pour le film en lui-même, les scènes qui tournent autour de l'escroc incarné par le brillant Claude Rains sont assez réussies. Il est juste dommage que pour donner une apparence de moralité on encombre le tout d'une vieille peau cartomancienne moralisatrice et d'un type bien sous toutes les apparences mais d'un très grande fadeur qu'il n'est pas crédible qu'on s'éprenne de lui, surtout à côté d'un charisme comme celui de Claude Rains, dont tombe forcément amoureux la maîtresse de l'escroc pour que cette dernière ne soit pas trop négative. Une rareté très rare à voir pour son sujet et son acteur principal ; vraiment dommage pour ce moralisme à deux balles...