Avis sur Les Enfants du maïs

Putain la merde un film païen bien pourrave qui sert a rien cest terrible quand même..............

Très mauvaise idée, ça, de vouloir planter du maïs dans un vase...de Soisson (silence gêné : alerte blague de daron). Joel Soisson signe donc cet opus totalement mensonger : "Children", alors qu'il n'y a qu'un seul gamin (et encore, on ne le voit que cinq minutes dans l'ombre d'un coin d'étable), "of the Corn" non plus, car les personnages du film ne mettent pas un orteil en-dehors d'une vieille bicoque, et "Genesis" non plus, car les liens avec le premier film sont très flous. Eh oui, on peut dire adieu à la légende indienne plutôt cool qui était racontée dans le deuxième opus, en tant qu'origine du Mal de ce champs de maïs, on lui préfère une histoire tirée par les cheveux d'une spoiler: femme étrangère enceinte dont le bébé est maléfique, donc remisé au fond du jardin, mais qui continue de s'en prendre aux gens par télékinésie.
Les explications sur l'origine de la malédiction de l'enfant sont assez vagues, on n'a pas tout compris à ces flashbacks du Prédicateur (en partant du principe qu'il ne dit pas n'importe quoi, ce qui est facile à remettre en question quand on voit l'énergumène) et à ces vidéos ultra mal filmées. Mais si l'on ne tient pas compte de l'ineptie et de la tiédeur de ce scénario, on tombe sur des effets spéciaux assez laids malgré leur modernité (le spoiler: carambolage final
), sur des acteurs qui sont aléatoirement investis (l'héroïne est attachante, mais le Prédicateur est insupportable car l'acteur en fait des caisses, le héros quant à lui est transparent), et sur une scène post-générique qui n'est qu'un gag balourd. On ne sauve absolument rien dans ce film qui s'est compliqué la vie à inventer un scénario (pitoyable) alors que l'adaptation de la légende indienne du deuxième film aurait donné un super spectacle (et que le scénario était déjà écrit, un gain d'énergie mentale non négligeable pour Soisson). On sait qu'on s'est plaint quasiment à chaque opus de cette saga qu'il refait inlassablement le premier film en boucle, avec une ou deux fioritures pour changer l'emballage sans le contenu, mais ici c'est le grand écart : on change tout, même ce qui n'aurait pas dû l'être, aboutissant sur une intrigue mollassonne, qui a l'air d'être le "genesis" d'autres sagas de l'horreur (mais pas de Children of the Corn), et au gamin (normalement pilier de l'horreur dans cette saga) totalement absent du film, un comble. Soisson a jeté le bébé avec l'eau du vase.

Neuvième de la franchise plus bancale que jamais "Les Démons du maïs", réalisé cette fois par Joel Soisson et sorti directement en DVD en 2011, est vraiment mauvais ! Sans surprises en même temps puisque les critiques n'étaient pas très bonnes et puis, tout simplement car cela fait bien longtemps que la franchise ne nous a pas offert un épisode correct (si ça a déjà été le cas un jour). Sans aucun lien avec les précédents films (en même temps, il n'y en a plus depuis le troisième), nous retrouvons cette fois un couple qui se perd dans une région déserte et qui tombe sur des bouseux bien énigmatiques qui leur proposent de rester la nuit. Mais très vite, des évènements étranges vont se produire. Très étonnement, on s’éloigne ici de plus en plus du concept et des codes de la saga, à savoir nous montrer des enfants tuant des adultes et vouant un culte à "Who Walks Behind the Rows" puisque nous sommes cette fois pratiquement dans un huis clos étouffant avec que des adultes (et un gamin dans une grange mais que l'on ne voit pratiquement jamais). Et j'avoue que l'ambiance est réussie et ce n'est également pas une mauvaise idée de proposer quelque-chose d'original après huit films proposant toujours plus ou moins les mêmes choses. Sauf que c'est trainant, il n'y a pas une once de rythme et puis surtout, l'histoire n'a aucun sens ! Enfin, le scénario part dans tous les sens jusqu'à mettre en place des éléments paranormaux qui seront expliqués de manière très bancale et puis la fin reste une énigme, en plus d'être sacrément expéditive. Concernant les acteurs, aucun n'est réellement impliqué mis-à-part Billy Drago qui est décidément descendu bien bas ! "Children of the Corn : Genesis" fait donc partie des plus ratés de la franchise, même s'il avait pour volonté de proposer de bonnes idées.

Quand on dresse la liste des èternelles franchises du cinoche d'horreur, on oublie souvent de mentionner les "Children of the Corn", plus connu en français sous le titre "Les dèmons du maïs". Un calcul rapide rèvèle pourtant que la sèrie ne compte pas moins de huit titres dont ce "Children of the Corn : Genesis", rèalisè en 2009 par Joel Soisson mais sorti en direct-to-DVD en 2011! C'est à ce jour le dernier opus de la saga et les kilomètres de champs de maïs au Nebraska sont toujours aussi inquiètants! Bienvenue à Gatlin donc! Population: 452 habitants...et on peut lire sur un panneau directionnel dans le film que c'est la petite ville la plus agrèable du Nebraska et ailleurs! Soumettez-vous à la volontè de Dieu n'est pas conseillè ici et restez dans un champs de maïs, la nuit venue, encore moins! Pour autant, il est très sympa de revoir les premiers "Children of the Corn" mais dans cet opus « Genesis » nous sommes en terrain connu depuis belle lurette! Le couple d'acteurs joue mal! La fille de couleur est passablement hystèrique (pour ne pas dire en phase terminale) et Tim Rock semble barricadè dans son jeu pas technique pour un sou! Un champs de maïs à lui tout seul! Reste que le rèalisateur ne lèsine pas sur les cadavres d'enfants (ècrasage, tuè pas balle, tranchage de gorge...) et qu'il est très portè sur les prêcheurs en citant la Sainte Bible à tout bout de champ...

Alors que les événements s'enchainaient de manière plutôt cohérente, Children of the Corn : Genesis finit par se saboter tout seul en proposant une fin peu inspirée, sans doute plus facile à scénariser, mais gâchant toute tentative de se sortir du lot. Dommage car il se présentait comme un adversaire de taille face aux autres épisodes d'une franchise souvent en manque d'inspiration...

Un film d'une longueur et lourdeur affligeante, il n'y a aucun rythme, on s'ennuie ferme, les acteurs sont bidons, rien n'est effrayant et pour un film d'horreur ça craint un peu quand même.

Les enfants du maïs version Soisson c’est un petit métrage horrifique franchement décevant, qui s’avère au final mou, sans relief, et peu effrayant malgré un réel potentiel.
Coté casting celui qui se démarque clairement du lot c’est Billy Drago. Il ne se force pas beaucoup ici, mais il faut avouer que sa tronche, son allure inquiétante, l’ambiguïté de son personnage, tout cela sert à merveille le film dont c’est surement le meilleur atout. Pour le reste le casting ne démérite pas, même si malheureusement pour les héros, on se retrouve avec un couple bien banal, avec de pseudo-histoire qui ne seront d’ailleurs nullement exploitées, et cela, alors que les interprètes semblaient faire preuve d’une belle conviction. Pour le reste Barbara Nedeljakova et l’apparition dans le final de Duane Whitaker sont tout à fait honorable.
Le scénario en revanche ne tient pas. Partant sur un terrain rebattu du couple perdu chez des péquenauds, le film prend une bonne tournure en instaurant un certain suspens, mais qui finalement ne débouche sur rien. D’où vient le mal, qui fait quoi, qui est responsable de quoi, comment ce fait-il que Pritchett arrive comme cela dans l’épilogue, bref, le film laisse beaucoup trop de choses en suspend, et le souci c’est que du coup on assiste à pas grand-chose. En effet les rebondissements ne sont pas légion, l’horreur est très ténue, l’ambiance est peu travaillée, bref, c’est du coup trop faible malgré une conclusion qui, bien amenée par un développement maitrisé aurait pu être impactante.
La réalisation manque de rythme et de tension. C’est clair que Soisson n’est pas à l’aise avec son film, et notamment pour instaurer une ambiance et un style cauchemardesque auquel le film se prêtait pourtant bien. Filmant son métrage assez paresseusement, il ne fait guère d’effort pour mettre en valeur les moments tendus, et se loupe même à certains moments. Je suis désolé mais moi c’est lorsque je vois s’envoler un type comme par miracle que je suis étonné, par uniquement en le voyant retombé dix secondes plus tard. De même les décors et la photographie manque beaucoup d’allure, et même si le huis clos prédisposait à un travail minimal, cela ne devait surtout pas interférer sur l’atmosphère. Ce qui est le cas. Sinon peu d’horreur, le film n’a rien de sanglant et s’adresse à un public large. Les amateurs du genre pourront donc passer leur chemin, d’autant qu’il n’y a rien d’autres à ce mettre sous la dent. Même la musique n’est pas au rendez-vous.
En clair Les enfants du maïs version 2011 souffre d’une image négative, et il faut avouer qu’il ne l’a pas volé. Hormis des acteurs assez bons qui auraient pu sur une bonne histoire et une bonne réalisation offrir un divertissement tenable, Les enfants du maïs n’a pas véritablement d’atouts à faire valoir, et dans le secteur très concurrentiel de l’horreur, ce métrage restera surement une ombre qui disparaitra bien vite. 1.