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Olivback
11 critiques
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5,0
Publiée le 20 mai 2017
Copié/collé de mon ancien profil... Pour moi un très bon film! J’en ressors extrêmement touché, car, à la beauté de cette histoire d’amour, s’ajoute celle des images, des lumières, des costumes et des décors, mais surtout celle des visages et des regards qui se révèlent... Plus qu'un film sur l'homosexualité, j'ai plus ressenti, personnellement, le fait de suivre deux vies de femmes qui se croisent, si différentes, et pourtant, chacune sur son chemin, si proches dans leur volonté de suivre leurs désirs, de se construire, de s’émanciper, de ne pas se laisser broyer par le poids des conventions et de la norme... Cette histoire d'amour n'est pour elles que le déclencheur de leur construction personnelle respective... Etre fidèle à soi-même avant d'être fidèle aux autres... Dédicace à Estelle....
C'est bien écrit, bien filmé, superbement interprété mais cela manque un peu d'émotion et finalement on s'ennuie. Dommage car les deux interprètes sont vraiment saisissantes !
D'une incandescence rare, "Carol" déploie la flamboyance des mélos des années 50 à la Douglas Sirk et le souffle délicat du froissement des tissus de "In the mood for love" de Wong Kar Wai pour dresser un portrait sublimement ciselé de deux femmes de prime abord archétypales pour mieux montrer leur chemin commun pour s'affirmer. Dans deux registres de jeu totalement différents, Cate Blanchett et Rooney Mara fusionnent, dans un dernier plan bouleversant, en un échange de regards qui fait fi de tous les interdits. Et entraîne le spectateur dans un tourbillon de sentiments.
Je n'ai pas été happée par cette histoire d'amour entre 2 femmes si différentes se situant dans les années 50. L'une est une bourgeoise en pleine crise suite à son divorce et l'autre une jeune femme en recherche de son existence. Malgré la beauté hitchcockienne de CATE BLANCHETT et des tenues élégantes et des décors sompteux, le film reste ennuyeux et bien en dessous de ce que l'on peut attendre.
Film d'une beauté renversante qui intimide et laisse à distance au début, mais qui vous ensorcelle peu à peu. Si Cate Blanchett est en léger surjeu, Rooney Mara est le coeur du film.
Le film s'intitule 'Carol' mais repose essentiellement sur le personnage de Thérèse. Un personnage touchant, timide, tendre et qui évolue tout au long de l'histoire, ce qui n'est pas le cas des autres personnages qui semblent stagner, qui deviennent détestable. Le film en lui-même n'est pas excellent, n'apporte que peu de nouvelles choses par rapport aux autres drames du même genre !!
Dans l’Amérique puritaine des années 50, deux femmes ont un coup de foudre. L'une, Carol est une femme mariée car les conventions et la pression sociale l’exigeaient des femmes, à l'époque où l'homosexualité était cachée. L'autre, Therese est une employée de grand magasin discrète. La scène de la rencontre est placée sous le signe de l'émerveillement, les peluches et trains électriques d'époque contribuant à cette magie. Les deux femmes vivent alors clandestinement leur passion de chambre d'hôtel en chambre d'hôtel. Ici, les sentiments sont pudiques et passent souvent par le regard. L'enjeu dès lors est de savoir si Carol est prête à quitter sa vie de famille, au risque de perdre la garde de sa fille, pour suivre son cœur. On imagine la décision courageuse et douloureuse que doit prendre Carol pour arrêter de vivre contre sa nature, prendre son destin en main et s'émanciper de son mari pour suivre Therese. Un film élégant et moderne porté par deux actrices hors normes, Rooney Mara et Cate Blanchett.
C’est en minimisant ses effets par une réalisation très classique aux images feutrées, que “Carol“ est encore plus percutant quand son scénario décide d’être tranchant et transgressif. Dans son travail de mise en scène qui prend son temps pour installer une ambiance à la fois pesante et passionnelle, T.Haynes filme avec beaucoup de pudeur et sans moralisme, une relation interdite et inévitable dont les conséquences brutales n’altèrent en rien la pureté et l’intensité des sentiments mis à l’écran. Le duo d'actrices excelle dans des interprétations sensibles et poignantes: C.Blanchett gracieuse en roc dominant, friable et fragile; R.Mara toute en retenue dont l’émancipation donne en assurance (et en prix d’interprétation féminine mérité à Cannes). Le parcours de ces deux actrices tout au long de ce film a beau être mis en scène avec talent, les 2 actrices rayonnent et contribuent pleinement à la réussite de l’ensemble. “Carol“ souffre un peu trop du classicisme et du travail propret du réalisateur, mais n’en est pas moins percutant.
Un mélodrame émouvant et passionnant réalisé par le metteur en scène talentueux Todd Haynes !! Nous sommes en 1952 dans un coin de l'Amérique ou l'on célèbre les fètes de Noel. Par un hasard, une vendeuse de jouets va faire connaissance avec une cliente auquel ils vont sympathiser après avoir oublier un gant au magasin. Cette dernière est en instance de divorce avec un enfant à charge (enfin disons que le couple ne va pas bien) et la jeune vendeuse ne se voit pas prète pour se marier avec un garçon. Les deux femmes vont se tisser un lien jusqu'à l'amour. J'hésitais entre cette note et celle du dessous mais la première partie de ce long métrage comporte des longueurs mais la suite rattrape tout jusqu'à a en avoir les larmes aux yeux. La période de fète de fin d'année est très bien retranscrite à l'écran avec l'ambiance et tout le reste. Les plans séquences sont un peu lentes mais rendent la vision belle. Puis, il y a deux magnifiques actrices qui se partagent la vedette du film, Cate Blanchett et Rooney Mara. Un très beau film a voir.
Plus connue pour ses romans policier tel “Le talentueux Mr Ripley”, Patricia Highsmith a publié sous divers pseudonymes d'autres types romans, dont celui-ci, qui doté d'un sujet tabou, a pourtant eu, lors de sa publication dans les années 50, un très beau succès public et critique. Ce sujet ce n'est ni plus ni moins qu'une passion amoureuse entre deux femmes, une quadragénaire mariée et mère de famille issue des beaux quartiers et une jeune femme qui travaille comme vendeuse dans un grand magasin. Dans la société américaine de ce milieu du XXème siècle un tel amoureux est pour l'une comme l'autre une potentielle cause d'excommunication sociale et face à ce risque Carol, mère de famille, est celle qui a le plus perdre : la garde et même la possibilité de voir grandir sa fille. Le film peint bien cette réalité sociale et la naissance et l'expression délicate de cet amour. Le tout est en non-dit, regards hésitants, frôlements, une économie d'expression des sentiments qui traduit bien la difficulté de l'amour lesbien dans une société corsetée par une morale encore très, très rigide. Ce n'est pourtant jamais ennuyeux et la partition de chacune des deux actrices est sans fausse note avec une Cate Blanchett, qui donne à Carol son élégance naturelle et une classe jamais prise en faute. Un long-métrage qui rend hommage, avec beaucoup délicatesse, à ces générations qui ont vécu l'impossibilité de leur amour. Un film à ne pas rater.
Ecran noir, longue pause avant que ne s'ouvre le gėnėrique. Ce film était absolument bouleversant. Ambiance du hollywood d'ėpoque, musique magnifique, et une infinie douceur dans sa mise en scene, minutieuse, qui n'hėsite pas à laisser les personnages se regarder longtemps dans les yeux. Les regards, c'est ce que je prėfère au cinėma.
"Carol" relate la naissance d'une relation amoureuse homosexuelle servie par deux grandes actrices (Cate Blanchette & Rooney Mara) dans les années 50. Le film tente de décrire la complexité d'une telle relation dans une société encore réfractaire à ce genre d'orientation sexuelle, et y arrive parfaitement grâce à la précieuse délicatesse (peut-être trop) qu'il met en scène. L'angle d'attaque choisi est celui de la simplicité, le film en ressortira beau et plein de finesse.
Très beau film en Super 16 pour rester fidèle à son époque. L'interprétation est irréprochable, atmosphère, charme, confusion des sentiments, on perçoit toutes les nuances malgré une grande pudeur qui, là encore, est question d'époque. Mais démontrer autant en montrant peu, c'est aussi la nouvelle démonstration du talent de Todd HAYNES.
Carol : film sur un amour lesbien ? Si ce n'était que cela !
La force du film demeure dans le fait que ce synopsis de base est allègrement surpassé. Au fond, Carol, qu'est ce que c'est ? C'est une ode à l'amour, au delà des sexes car ici cela n'a que peu d'importance finalement. Les deux femmes se croisent, elles ne savent pas vraiment ce qu'elle veulent, si ce n'est qu'elles ont envie d'être en compagnie de l'autre... Voilà ce qu'est l'amour dans Carol; définition qui nous éloigne définitivement de tous les clichés hollywoodiens sur l'homosexualité. Le second point fort du film réside dans sa beauté. Tout y est délicat, tout n'est qu'échanges de regards et de gestes en retenue. spoiler: La seule scène "érotique" du film brille d'ailleurs par son unicité dans le film. . Tout est choisi avec minutie : les mots, les questions et les réponses , les cadrages et les filtres, sans oublier la splendide BO de Carter Burwell et le jeu juste de Cate Blanchett et Rooney Mara.
Et, au final, un résultat des plus surprenant. En effet, l'histoire de fond est assez positive spoiler: (Thérèse rejoindra Carol à la fin du film, symbole de son pardon, et le regard poignant qu'elles échangent laisse présager un prolongement à deux, quoique soumis à la libre interprétation du spectateur ), ce qui ne nous empêche pas de ressentir une légère mélancolie. Et c'est là tout le génie de Haynes : un film obsédant, qui nous abandonne à une douce tristesse, amplifiée par le fait qu'elle est difficilement explicable. Un chef d'oeuvre !