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    Carol
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    4,0
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    393 critiques spectateurs

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    Elisabeth G.
    Elisabeth G.

    183 abonnés 1 084 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 23 janvier 2016
    Une film esthétique mais un peu froid, porté par deux actrices exceptionnelles et particulièrement subtiles.
    Une critique plus détaillée et d'autres sur
    Anne M.
    Anne M.

    72 abonnés 641 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 22 janvier 2016
    Film élégant et feutré tout en douceur, qui ne se veut ni militant ni moralisateur.

    Une belle reconstitution du New York des années 50, une belle photo avec des couleurs chaudes.

    Histoire d'amour entre deux femmes, l'une mère de famille bourgeoise en instance de divorce, l'autre jeune fiancée à la recherche de sa voie professionnelle. L'histoire est joliment racontée et il en reste un goût agréable et raffiné.
    Star Forever
    Star Forever

    26 abonnés 85 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 26 janvier 2016
    Petit bijou de sensibilité, de tendresse, de finesse, de sensualité, d'émotion ....d'amour ! C'est du bon, du vrai cinéma. Rooney Mara est tout en retenue, en pudeur, en sensibilité ...et Cate Blanchett est d'une élégance rare. Un moment rare de cinéma dont on sort bouleversé; un bijou .....non, un diamant !
    Fabien D
    Fabien D

    178 abonnés 1 137 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 21 janvier 2016
    Carol est un film élégant et sensuel magnifiquement interprété par Cate Blanchet et Rooney Mara mais qui manque un peu d'émotion et traîne en longueur vers le milieu. Si le sujet est fort et l'alchimie entre les actrices évidente, il y a quelque chose d'un peu désincarné dans ce film formellement somptueux (les cadres sont d'une beauté renversante et rappellent l'âge d'or du cinéma mélodramatique hollywoodien notamment les films de Douglas Sirk). Sans doute, le film est-il un peu écrasé par sa pudeur, son refus d'exhiber les sentiments qui déchirent ses personnages. Le film se fige alors un peu même s'il propose un certaine vision de l'American Way of life des années cinquante. Beau sur le plan esthétique mais pas aussi fort que loin du paradis.
    Gwen R
    Gwen R

    47 abonnés 533 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 1 février 2016
    Un peu lent à décoller le film est servi par deux interprétations excellentes dans un décor et une photo léchés. Moins romanesque que l'excellent" loin du paradis" du même réalisateur.
    De smet M.
    De smet M.

    10 abonnés 44 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 10 février 2016
    De l'obscurité veloutée aux Amériques et au New York enfumé, embaumé dans une ivresse de brume atlantique et de gaz d'échappement corsés, il n'y a qu'un élégant mouvement ascensionnel dont Todd Haynes semble avoir retrouvé, dans les archives de sa vidéothèque sirkio-wellesienne , la recette perdue. Du nuage qui enveloppe la ville debout, s'échappent parfois le sommet d'un gratte-ciel naissant ou bien une série d'automobiles aux cirages soignés. Le fantasme est prêt à être malmené, pour enfin revivre ce sur quoi il peut sainement s’épancher, jeter son dévolu : deux personnes, deux femmes, vouées seulement à des regards polis, des mots vides, puis à l'oubli, qui vont, au hasard du rayon jouets d'un grand magasin, esclaves de ce quelque chose d'inexpliqué, devoir faire converger leurs chemins. Cette étincelle, ce moment où les deux corps se figent face à face, sera entretenu seulement au prix, hélas c'est l'époque qui le veut, de l'exil.

    Pour explorer une époque (ce que fait Haynes film après film, ici d'après Patricia Highsmith), le cinéaste choisit le phare d'une histoire d'amour impossible, comme toujours très révélatrice du climat général. Réciproquement, il s'appuie sur des mœurs comme facteurs déterminant la relation entre les personnages. Ici, il s'attache à conter une histoire dans sa phase la plus excessive et fiévreuse, en expansion dans l'espace entre la rencontre, un coup de foudre, très vite l'isolement, et un engagement fondateur qui raccroche les deux individus à la société en tant qu'entité nouvelle.
    C'est une métamorphose fondamentale qui, comme dans sa conception biologique, est une débauche d'énergie considérable. Il y a création d'un troisième être, le couple nouveau dans une ordre social qui y est fondamentalement réfractaire. La force que sollicite cette transformation est au centre de l'union de Therese et Carol. D'intensité il est avant tout question car, dès le premier regard (qui n'est pas sans rappeler le « passage pour piéton » de La Vie d'Adèle) au rayon jouets, déjà si bouleversant qu'on a d'emblée le souffle coupé, plane sur les consciences le poids des épreuves qui les attendent. L'entreprise de séduction de Carol dès le premier échange, dans l'instant suivant, croule, malgré tout, sous l'immensité de cette histoire nouvelle à bâtir. La mise en scène suivra cette corde qui va plusieurs fois se tendre et se détendre pour ainsi aller de scènes irrespirables jusqu'aux souffles libérateurs.
    Très vite, le premier glissement dans la vie de Carol annonce déjà pour elle l'impossibilité de faire face à ce bouleversement, elle dont on suppose une vie jadis plutôt monotone. Comme Therese, les premières suspicions de leurs conjoints respectifs, les premières frictions et la répulsion que lui inspire son mari, vont la pousser à s'isoler, à prendre le large, pour se retrouver ensemble, seules. Cette « lune de miel » est pour les deux femmes comme pour le réalisateur le moment de lâcher les chevaux, d'exprimer pleinement la liberté et l'amour, sans entrave. L'apaisement progressif se fait au gré du rapprochement entre les deux amantes pour se clore par la réunion des corps évacuant comme un torrent la tension sexuelle et émotionnelle [...]

    Suite de la critique sur Pours Cinephilie.
    dagrey1
    dagrey1

    97 abonnés 655 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 22 février 2016
    Film délicat est réaliste, Carol raconte la rencontre et l'histoire d'amour de Carol femme mariée en instance de divorce et Thérèse jeune vendeuse de grand magasin. Todd Haynes filme cette histoire avec sensibilité, intelligence et beaucoup de pudeur. Un film juste et un superbe dernier plan. Mention spéciale aux 2 actrices Cate Blanchett et Roney Mara.
    Domnique T
    Domnique T

    65 abonnés 239 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 8 février 2016
    Un film d’amour, tout simplement, tout joliment ! C’est ma présentation liminaire car le film élide la satire sociale du puritanisme des années 50, la pesanteur de la religion, du conformisme. Le thème de l’homosexualité dans le contexte des années cinquante aurait pu donner lieu à une description didactique de la société empesée du moment. Mais avec une élégance rare, ce sont d’autres thèmes qui sont mis en avant ; dans une relation amoureuse, que peut-on donner ? Que peut-on recevoir ? A quoi doit-on renoncer pour rester cohérent avec ses sentiments ? Que peut-on risquer dans l’abandon a ses penchants ? Cette belle histoire d’amour, voire de fascination est magnifiquement traitée et surtout servie par un duo d’actrice époustouflant avec une mention spéciale pour Rooney Mara qui avec des faux airs de Audrey Hepburn est carrément craquante.
    Laurent C.
    Laurent C.

    255 abonnés 1 133 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 janvier 2016
    Thérèse est assise de dos, dans un restaurant luxueux ; en face d'elle, Carol, une femme magnifique, étincelante, au charisme incroyable. Puis un homme vient volontairement les déranger pour inviter Thérèse à une fête. Le film est ouvert et s'engage alors sur les souvenirs de Thérèse, depuis sa première rencontre avec Carol, à travers la vitre brumeuse de la voiture qui la conduit à cette soirée. Une grande partie du film utilise une caméra subjective pour mieux dire les échanges de regards, à l'instar de l'affiche qui présente les deux femmes de biais, les yeux à l'inverse l'une de l'autre. Le long-métrage joue en permanence sur les faux-fuyants, les croisements de perspectives en filmant les personnages à travers des fenêtres fermées, des portières de voiture, des miroirs, d'ailleurs très souvent couverts de buée, comme des larmes. Justement, les sanglots douloureux de ces deux femmes, à l'épreuve de leur amour impossible, sont rares, comme suggérés par ces vitres trempées. On pense alors au poème sublime de Baudelaire qui invite à regarder son propre ciel à travers une fenêtre close. Todd Haynes, derrière cette histoire d'amour, invite à aller au-delà des apparences. Il choisit un grain d'image abîmé, tout en soignant la beauté quasi hypnotique de ses deux héroïnes. Les hommes sont perdus au milieu du combat qu'elles mènent pour leur émancipation sexuelle et sociale, au risque de perdre la dignité. Bref, "Carol" est un chef d'œuvre lumineux, pudique, et juste. Il fait honneur aux femmes, et surtout au combat politique que mènent les organisations homosexuelles pour la reconnaissance de leurs droits.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 23 janvier 2016
    Therese, vendeuse dans un grand magasin, rencontre Carol Aird, venue acheter un jouet pour sa fille. Carol est belle, envoûtante, riche et mystérieuse. Mariée à un homme qu’elle n’aime pas, elle est en instance de divorce. Les deux femmes vont se rapprocher et se découvrir.

    Dans Carol, il y a Cate Blanchett. La seule et l’unique. Cate Blanchett, magnifique, irradiant l’écran, belle et sensuelle, touchante. Elle est Carol Aird, celle qui va séduire Therese (ou se laisser séduire ?), la jeune vendeuse, interprétée par Rooney Mara, et nous séduire également. Comment ne pas s’enticher de cette femme qui refuse de vivre en cage et qui cherche la liberté dans l’Amérique puritaine des années 50? La liberté de faire ce qu’elle veut, d’être ce qu’elle veut être. Aujourd’hui encore c’est parfois difficile en tant que femme de s’affirmer, mais dans les années 50 c’était tout simplement incongru et très mal vu. Les femmes devaient rentrer dans le moule, se marier, faire de beaux enfants et, quand elles étaient mariées à des hommes riches, jouer la potiche. Carol ne veut pas, elle préfère les femmes et n’aime pas son mari, demande le divorce et est troublée par une jeune femme à qui elle propose de partir en voyage. Mais Therese n’est pas juste le faire-valoir de la belle Carol : son personnage évolue durant tout le film. De jeune femme qui se cherche, innocente et inconsciente de son potentiel de séduction, elle devient une femme sûre de ses choix. Elle va se construire. Cette évolution est la pierre angulaire de cette histoire d’amour touchante. Ce n’est pas pour rien que Rooney Mara a gagné le Prix d’inteprétation féminine à Cannes (ex-acquo avec Emmanuelle Bercot). Therese, jolie sosie de Audrey Hepburn, lutte également contre les conventions, contre une vie qui la fera prisonnière. Elle est l’opposée de Carol et en même temps, leur attirance et leur empathie est flagrant.

    La suite de la critique sur : mygardenstate.fr
    cceintrey
    cceintrey

    21 abonnés 130 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 25 janvier 2016
    Carol est un film de Todd Haynes, réalisateur notamment de Velvet Goldmine et de la série Mildred Pierce avec Kate Winslet. J'avais envie de le voir depuis sa présentation au dernier Festival de Cannes, pour ses deux actrices principales : Cate Blanchett et Rooney Mara. Cette dernière y a été auréolée du prix de la meilleure actrice, ex æquo avec Emmanuelle Bercot pour le film Mon Roi de Maïwenn dont j'avais écrit une critique en novembre dernier.

    Basé sur une nouvelle de Patricia Highsmith - publiée sous un nom d’emprunt pour éviter la censure de l'époque - ce film ne m'a pas déçue, malgré l'attente.
    Cate Blanchett est fascinante dans le rôle de Carol. Oscarisée pour Blue Jasmine de Woody Allen, les tenues des années 40 lui vont à merveille, telle une héroïne hichtcockienne, toute en élégance et féminité.
    Rooney Mara, dont je suis les choix de films avec attention depuis son rôle dans The Social Network, évolue dans ce film, d'un personnage discret et effacé à une femme émancipée. Cette transformation est renforcée dans le film par le montage qui fait une boucle temporelle : la première scène est proposée de nouveau en fin de film, avec un autre éclairage pour le spectateur.

    Soutenu par de bons seconds rôles (Kyle Chandler est le mari de Carol et Sarah Paulson spoiler: son ex et amie d'enfance
    ), ce film dégage une ambiance propre aux années 40, au travers de décors et de costumes magnifiques. Il met en scène deux belles et grandes actrices au service de la dénonciation du tabou de l'homosexualité féminine à cette époque. spoiler:
    keepondreaming
    keepondreaming

    35 abonnés 338 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 janvier 2016
    Blanchett et Mara forment un excellent duo, c'est dingue les émotions qu'elles arrivent à faire passer à travers un simple regard. L'histoire du film est très belle mais c'est surtout le jeu des actrices qui m'a conquis ici. Je vous conseille de le voir, il est très bien.
    Fritz L
    Fritz L

    182 abonnés 767 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 14 janvier 2016
    En regardant « Carol », cela m’a donné l’impression de feuilleter négligemment un numéro de Vogue des années 50 et son apparente illusion d’un bonheur en papier glacé, délivrant de pages en pages un univers raffiné, classieux, lisse et totalement figé. En matière de reconstitution de ces années molles, Todd Haynes excelle tant sur la forme que sur le fond.

    On ne peut qu’être formidablement surpris par le magnifique ouvrage de Sandy Powell (« Entretien avec un vampire », « Gangs of New York »…) sur les costumes, matières, formes, accessoires, bijoux, le travail de recherche y est soutenu et rejaillit à l’écran. Le même soin est apporté aux décors, à la photo (dont on peut s’agacer toutefois du léger piqué intentionnellement très old style mais tout de même), au choix musical. L’ambiance y est donc parfaitement recomposée et n’a rien à envier aux films de l’époque.

    Cette plastique soignée séduit immanquablement et se doit de servir le film, c’est pour le moins ce que je me disais au début. En fait, très vite elle apparaît presque comme le seul attrait du film. En adaptant le roman de Patricia Highsmith, dont la trame est assez vide de sens, Todd Haynes se devait d’être percutant, là il n’est que fuyant (comme il l’avait fait déjà pour « I’m not there »). Certes ses cadrages sont le plus souvent honorables, le fait de filmer indirectement ses scènes (derrière une vitre, dialogue dont l’un des interlocuteurs est hors champs…), ses contre plongées sur la ville, l’enchainement de plans pudiques (tellement lourde de sens la scène de la main sur l’épaule…) séduisent. On pense à Slim Aarons, Fred Herzog, entre autre, références toutes symboliques de ces années là. Mais par ce biais là aussi, il vitrifie son histoire.

    Car certes, l’homosexualité, féminine, était proscrite et tabou, on le comprend bien puisque le message n’a de cesse d’être martelé ici, mais était-ce vraiment le prisme qu’il fallait choisir pour faire un film qui se tienne ? Il aurait fallu y sentir plus de fièvre, de passion, et surtout de conviction. Car jamais, on ne ressent l’impérieuse nécessité de ces deux femmes à vivre leur idylle, ni véritablement la force de cet amour qui les pousse à braver l’interdit. Elles semblent poser histoire de, avant de reprendre leurs routes… Et s’il n’y avait pas ce regard de Carol à la toute fin, on n’y croirait pas du tout !

    Le casting pose souci également, entre Cate Blanchett au tempérament à la Katharine Hepburn qui se le joue (fort bien tout de même) femme bafouée à la Lana Turner, Rooney Mara qui n’en peut plus de rentrer dans le tailleur pour drame de Audrey Hepburn, le référentiel pèse lourdement. Kyle Chandler est peu inspiré, quant aux autres personnages ils sont minorisés, ce qui est dommage quant on imagine le rôle clé qu’aurait pu être Abby.

    Toutefois, le film, tout calibré et sage qu’il soit, se laisse plaisamment voir, ni plus ni moins.
    nathaliewell
    nathaliewell

    21 abonnés 160 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 24 février 2016
    Un vrai beau film qui enivre par tant de beauté, de délicatesse, de douceur et de silences qui vous font passer par de nombreuses émotions. Cate Blanchett et Rooney Mara sont d'une élégance déconcertantes. Elles sont sublimes. Chaque geste, chaque regard deviennent alors d'intenses dialogues. C'est à vous couper le souffle d'entendre à travers leurs regards. Elles sont toutes deux renversantes de classe et de sensualité.
    Todd Haynes soigne son cadre et accorde une importance à l'image, à la lumière, à la bande son.
    Les plans à travers les fenêtres et les vitres des voitures sont époustouflants.
    Chaque plan est un dialogue, chaque plan est une merveille. Todd Haynes nous offre là une peinture réaliste des mœurs de l'époque. C'est tout simplement sublime. Pas besoin de scènes de nus pour comprendre la passion entre ces deux femmes. Leurs regards suffisent. C'est une émotion incroyable de voir deux actrices capables de transmettre autant d'émotion par le regard.
    Filmé et interprété tout en retenue et délicatesse, Carol est une magnifique œuvre d'art qu'il faut voir.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 5 février 2016
    Nominé aux oscars 2016 dans six catégories, dont celle de la meilleure actrice pour Cate Blanchett et celle de la meilleure actrice dans un second rôle pour Rooney Mara, « Carol », drame réalisé par Todd Haynes, retrace l’histoire passionnelle entre deux femmes que tout oppose : situation familiale, métier… Et même si ce film, qui explore profondément et efficacement la relation confuse entretenue par les deux femmes, se révèle au final peu passionnant et parfois trop lent, le coup d’œil vaut quand même, uniquement pour les brillantes prestations, à commencer par celle de Cate Blanchett, qui, en un mot, est exceptionnelle. Elle illumine à elle toute seule le film et crève l’écran. A la fois énigmatique et élégante, sa prestation vaut la peine de voir le film, de même pour Rooney Mara, qui parvient brillamment à interpréter la femme fragile et sous-estimée. Malgré ces exceptionnelles actrices qui permettent de rendre le film un poil captivant, le scénario en lui-même manque cruellement de rythme et d’originalité. Le tout reste cependant assez intéressant, mais la touche dramatique ou tragique manque. L’histoire se résume à une rencontre entre deux femmes qui va progressivement évoluer, passant de l’amitié à l’amour, et ça s’arrête là. Même si l’intrigue explore quelques fois la vie personnelle de chacune des deux femmes, à savoir leurs problèmes familiaux, leurs querelles ou encore leurs relations avec les autres personnages, ça reste cependant trop soutenu et quasiment absent, ce qui est dommage, car ces quelques scènes étaient parfaitement orchestrées, notamment la scène du procès, entre autres, lorsque Carol se retrouve face à son ex-mari et aux avocats, scène d’ailleurs marquante encore une fois par l’interprétation de Cate. Outre la mise en scène et les costumes d’une période ancienne reconstitués à merveilles par Haynes, « Carol » se résume à l’évolution d’une relation entre deux femmes, sans prendre de risques et percer plus loin. Un peu décevant globalement, mais un casting solide et extraordinaire.
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