Derniers Avis : Gods Of Egypt - Page 26

Les années 90 ont soudainement vu apparaître de petits génies qui, devant la révolution prodigieuse des années 2000 ( notamment au niveau des effets spéciaux ), ont du s'incliner; certains ont quitté le game, d'autres se sont résolus à bourrer leurs films de CGI gerbants et dégueulasses, jusqu'à complètement renier leur travail originel, de sorte à trahir leur propos initial. Ce fut notamment le cas de James Cameron. Alex Proyas est, bien évidemment, de ceux là. Qu'on se le dise de suite, le film est pourrave. Vraiment, c'est mauvais; le délire, moche et daté, paraît usé jusqu'à la corde. Pas crédible pour un sou, l'on y trouve sans aucun blem le kitsch cher aux années 60, couplé à la laideur des CGI ratés du XXIème siècle. Ridicule de bout en bout, le film trouve son intérêt dans le second degrés et l'humour involontaire, faisant écho à ces nanars des années 70. Pour cela, je dirai sans ne jamais en douter que "Gods of Egypt", loin du chef-d'oeuvre que le réalisateur annonçait, se trouve dans la catégorie des nanars purs et durs. De l'époque où la plupart des spectateurs considèrent les daubes de chez Asylum comme de grands films du genre, il paraît véritablement surprenant, presque appréciable, de tomber sur une oeuvre qui, enfin, amuse involontairement la galerie, fait rire son petit monde à ses propres dépends. Se prenant toujours au sérieux, c'est qu'il y croit, Proyas, à son délire audio-visuel, sans même avoir conscience que du début à la fin, son oeuvre n'est qu'un bordel ambiant, une catastrophe what the fuckesque et ridicule, à la limite de sombrer dans une tristesse de fable moribonde. Monstrueusement incohérent, "Gods of Egypt" n'a de divin que le nom. Mais quoi que j'en dise depuis tout à l'heure, j'adore ce film. Vraiment, j'le kiffe presque autant que The Crow ou ma copine. Non, je déconne, je pars trop loin, là. Que voulez-vous, le délire de Proyas m'émoustille. Enfin bref, du début à la fin, j'étais subjugué par une telle expérience cinématographique, avant toujours cette question en tête : mince, d'où ça vient, tout ça? Parce qu'on peut en penser ce que l'on veut, mais "Gods of Egypt" a bien, pour qualité principale, de se démarquer des autres grosses productions de notre époque bluckbusterienne. En effet, il existe quelque chose de véritablement sincère dans ce métrage ci; loin des artifices auxquels il aurait pu faire l'erreur de se livrer, "Gods of Egypt" tente, tant bien que mal, de se sortir de la bouillasse habituelle des blockbusters dans le but de nous fournir une expérience particulière et loin des codes habituelles du genre. D'une certaine manière, c'est à moitié réussi. Car on pourra en penser ce que l'on veut, l'on pourra lui reprocher bien des choses, mais la sincérité de l'homme est, dans le fond comme dans la forme, extrêmement touchante. Je comprendrai votre dégoût devant ces CGI dégueulasses ( encore qu'il arrive, quelques fois, que leur niveau soit franchement corrects ), devant ces décors numérisés et ces dieux surélevés, mais l'oeuvre est tellement franche avec le spectateur que je ne pu que l'apprécier. Pour une fois qu'un blockbuster ne cherche pas à prendre son spectateur pour un con, c'est notable. Pour le coup, je vous conseillerai de le voir. Non pas pour ses effets spéciaux, ils sont regrettablement ridicules. Non, je vous invite à le voir pour ses acteurs charismatiques ( Butler face à Waldau, c'est quand même quelque chose ) -d'ailleurs en parfaite osmose avec la pensée première du réalisateur- et sa mise en scène qui a du souffle. L'introduction, diablement efficace, trouve son point d'effet dans une musique qui en jète. Oui, je le dis, tout n'est pas à jeter dans "Gods of Egypt", il y a du bon; il y en a même en quantité, et malgré l'aspect très what the fuckesque de l'univers développé, l'on se prendra rapidement à entrer dans le délire de Proyas de la tête au pied, à foncer tête baissée dans ce monde atypique et délirant. Une belle expérience. On le préfèrera largement à "La Colère des Titans", tant les deux sont injustement comparés, en raison du plagiat de la présente affiche.

Un beau film, des scènes et effets spéciaux à la fois magnifique mais presque trop dans l'abus, un scénario logique et une mythologie respecter.
3/5

À une certaine époque, Alex Proyas était un réalisateur ambitieux, original et dévoué à un cinéma certes spectaculaire mais surtout inspiré et plus ou moins mémorable. De l'atmosphère gothique de The Crow à l'univers futuriste de I, Robot en passant par les décors inspirés par l'expressionnisme allemand de Dark City, le metteur en scène égyptien avait un goût pour l’esthétique fou et démesuré tout en connaissant ses limites. Pour son septième long-métrage, c'est une autre histoire. Car si l'on reconnait clairement sa patte excentrique et des idées de mise en scène envolées, Gods of Egypt est un ratage intégral... Projet dingue où vont s'affronter dieux et hommes dans l’Égypte ancienne, entremêlant mythes et action pour un spectacle généreux et colossal, le film n'a au final d'excitant que les prémisses de son scénario. Écrit et interprété avec les pieds, visuellement hideux, monté et par conséquent rythmé n'importe comment, débordant d'images de synthèse ratées : Gods of Egypt relève plus de l'incompréhension que du réel dégoût. Cette histoire d'aventure fantastique de Dieux immenses et métamorphes se battant pour gouverner l’Égypte au milieu d'humains héroïques avait tout pour plaire. Hélas, noyé dans une mélasse numérique à s'en crever les yeux, d'une romance nunuche et de séquences pour le moins cocasses, le rendu final est accablant au possible. Entre un casting à la ramasse comprenant notamment Gerard Butler qui continue de hurler chacune de ses répliques, Geoffrey Rush dans le pire rôle de sa carrière et le beau gosse Brenton Thwaites (The Giver) aussi charismatique qu'un mulot anesthésié, des dialogues nanardesques et des scènes d'action à la limite du compréhensible, Gods of Egypt ne ressemble plus à rien si ce n'est à un jeu vidéo daté tourné et assemblé pour le reste d'ados décérébrés qui aimeraient encore aujourd'hui voir des gros monstres numériques, quelques explosions et des morceaux de bravoure éculés depuis des lustres. Odieux mélange des Maîtres de l'Univers pour son script indigeste et des Immortels de Tarsem Singh pour ses costumes/armures tout droit sortis d'un défilé de mode bariolé, le film d'Alex Proyas n'arrive jamais à être dantesque, jamais à être fun ni à nous époustoufler visuellement ; un comble pour un auteur auparavant si investi dans la production design et la direction artistique. Au final, malgré quelques rares idées inexploitées et peut-être un ou deux plans léchés, ce nanar puissance mille a le mérite d'être rapidement oublié.

"Pas étonnant qu'ils ont besoin des histoires des autres, des légendes des autres, vous êtes comme nous, vous cherchez l'origine : papa, maman, frères et puis sœurs, cousins... ça n'a rien d'original. Mais nous, nous recherchons en nous-même. Hélas pour vous comme vous n'avez pas une longue histoire vous allez la chercher chez les autres, au Vietnam, à Sarajevo... Ok, d'accord, mais ça peut se faire doucement, amicalement..."

Cette citation d’Éloge de l'amour de Godard illustre parfaitement ce qu'est Gods of Egypt, c'est-à-dire des gens peu scrupuleux qui viennent voler les histoires des autres, voler l'Histoire des autres, le refaire n'importe comme à leur sauce pour vendre un pur produit calibré insultant au passage toutes les personnes ayant le moindre intérêt pour l’Égypte antique, ou même de manière générale tout ceux qui ont une once d'intelligence restante... Parce qu'en voyant ça on nous prend vraiment des cons.

Et je trouve ça d'autant plus désolant que j'adore l’Égypte Antique, c'était l'une de mes premières passions, notamment le mythe d'Osiris qui est repris ici. Pourquoi ? parce que c'est fascinant, plein de mystères, extrêmement vieux, qu'on est loin de tout savoir, que l'on fait encore aujourd'hui des découvertes et parce que tout simplement c'est du mythe, de la culture...

Et avec ce genre de film on comprend l'incapacité qu'ont les américains à créer du mythe et on voit qu'ils n'y arriveront jamais, en même temps ils n'ont aucune idée de comment faire... Les deux choses qui y ressemblent le plus chez eux sont les westerns, mais ça fait belle lurette que John Ford est mort (ainsi que Hawks) ou les supers héros... qui eux ne sont que des pions de la consommation américaine et le porte-étendard de la domination culturelle américaine sur le monde... C'est ainsi que l'on voit des petits français courir voir l'éloge de l’ingérence américaine qu'est Avengers 2, mêmes français conduit à la détestation de sa culture...

Cependant je pense que personne ne sera duper sur la médiocrité de Gods of Egypt, qui n'arrive même pas à être sympathique nanar malgré son côté ultra ridicule. Que les gens se laissent berner ou non pas ce film, ça ne change rien au fait qu'on arrive à ce genre de production car on a laissé faire et que l'on aurait pas dû. Qu'est-ce-que les américains viennent faire à faire des films sur toutes les civilisations du monde ? à qui ont-ils demandé l'autorisation ? Pourquoi l’Égypte laisse faire ? Représenter des Dieux égyptiens en armure façon Iron Man, se livrant à des combats de méca (ou tout comme), c'est juste abrutissant... et ça ne crée rien du tout.

Parce que ici on reprend vaguement l'histoire d'Osiris qui se fait tuer par son frère Seth, mais tout est édulcoré (où est homosexualité (ou bisexualité du moins) de Seth ?), et tout est changé, Osiris ne meurt pas de la même façon, Seth ne perd pas de la même manière non plus (ben oui faire un combat avec des explosions c'est plus sexy pour les lobotomisés ricains totalement aliénés que de montrer les Dieux se retourner contre Seth et lui attribuer le royaume aride de la Basse-Egypte... tout en faisant d'Horus le premier pharaon...

On suit un film d'action aventure totalement banal, on a l'impression de se retrouver devant un film post Matrix avec tous les ralentis dégueulasses... Ce film a bien 15 ans de retard... (cocasse pour le réalisateur d'un film dont certains disent, sans doute à tort, que Matrix l'a copié).

Le pire dans tout ça c'est que je ne pense même pas que Proyas soit un si mauvais réalisateur que ça, j'aime assez Dark City avec son côté film noir et science-fiction... Mais c'est qu'il se laisse embarquer dans des projets pas possible, dans des trucs d'une nullité incroyable... C'est l'exemple même du petit réalisateur prometteur qui se fait bouffer par les studios et qui se met à faire de la merde... Parce que le fait que I, Robot ne respecte pas vraiment le livre je m'en fous, par contre si c'est pour faire moins bien et faire du placement de produits, non c'est pas la peine...

Alors mon avis sur les "adaptations" de mythes est bien moins tolérant que celui concernant Asimov (bien que celui-ci mériterait plus de respect étant donné qu'il est difficile d'écrire une meilleure histoire que celle qu'il propose, et pour ce qu'il a apporté à la SF), parce qu'un mythe c'est un récit fondateur, ça dit des choses, ça raconte quelque chose et oui on peut le modifier légèrement, comme a pu le faire Pasolini avec Œdipe Roi pour en faire un film personnel en même temps, cependant si c'est juste pour rajouter des scènes d'action, pervertir l'idée de départ, ce n'est juste pas la peine.

Parce que soyons sérieux, je sais bien qu'il est plus facile de reprendre Horus, Seth et de s'inspirer très vaguement pour faire un film que de créer un univers cohérent, de le présenter au spectateur, de le faire adhérer, etc. Seulement ce n'est en rien une excuse pour venir saccager des histoires millénaires... et ça montre la paresse des américains qui au lieu de créer préfèrent détruire les civilisations des autres... Ce qui me fait penser à une autre citation de Godard qui disait que les américains ont détruit le cinéma européen en le subventionnant. Et c'est exactement ce qu'ils font là, ils se mêlent de choses qui ne les regardent pas... et en détruisent l'essence.

Alors je parle peu du film... mais en même temps il n'y a tellement rien à dire, c'est tellement convenu, bas du front... On a un héros mortel en plus d'Horus, je ne comprends pas à quoi il sert, Horus ne suffisait-il pas ? C'est pour que je m'identifie ? Pour faire comprendre à quel point Horus est bon malgré sa quête de vengeance ? Tout ce qu'ils vivent est convenu, jusqu'à la fin qui voit bien résolu...

Triste...

Il y a pourtant une bonne idée lorsque l'on voit Râ combattre Apophis, mais si c'est pour voir Seth se retourner contre Râ alors que celui-ci dans le mythe lui est plutôt favorable, ça ne vaut pas la peine... surtout que la menace d'Apophis est réglée tellement rapidement...

Et c'est ça cette incapacité à créer du mythe, c'est tellement terre à terre, ça ne raconte rien si ce n'est une petite morale bien américaine, les personnages vivent des banalités, il n'y a rien de mystique...

Parce que je suis désolé si ces mythes ne faisaient pas rêver, s'ils n'appelaient pas à se poser des questions métaphysiques on n'aurait pas des films comme le docu sur les pyramides et les aliens qui fait un carton...

Il faut bien comprendre que "divertisement" n'est en rien une excuse à un tel saccage de patrimoine qui appartient à l'humanité. On peut dire que ce film c'est un peu ce qu'on fait les américains en bombardant l'Irak, détruisant des sites archéologiques, des vestiges, ce qu'on fait les talibans avec les Bouddhas, ou encore récemment l’état islamique à Palmyre. On est dans la destruction,dans l'aliénation, la bêtise pure, alors que ces mythes devraient nous fasciner...

Je rajoute juste un mot sur la fameuse polémique autour du fait que tous les acteurs soient blancs (ou presque) et je n'ai à dire que ça fait partie de la logique de destruction du mythe... les américains débarquent, ne veulent rien comprendre, s'accaparent tout et pilles comme les pillards qu'ils sont... Parce que moi je m'en fous du quota de blancs, de femmes, de noirs, de juifs, etc qu'il peut y avoir dans un film, ça ne m'intéresse absolument pas. Par contre effectivement si ça se passe en Égypte c'est de l'indécence, surtout que les acteurs ne sont pas connus (à part le cabot de Butler) donc ne vont pas rapporter du fric juste sur leur nom, donc pourquoi ne pas bien faire les choses et montrer qu'on respecte ce que l'on veut montrer, en prenant des gens qui savent ce que c'est que de vivre en Égypte (même si elle a bien changé ?), mais personnellement ce n'est pas forcément le fait qu'ils soient tous blanc comme des culs qui me pose problème, mais plus le fait qu'un égyptien parle anglais... Gibson avait montré la voie, imparfaite, mais il l'avait montrée...

Les américains ne savent que détruire, c'est dommage... parce que moi je veux bien revoir un film comme la Terre des pharaons, même si ce n'est pas le meilleur Hawks...ou du moins quelque chose qui s'inscrit dans la réalité de l'époque... ou bien un film qui narre ces mythes mais en les respectant... et évitant les anachronismes, les effets spéciaux immondes qui ne servent qu'à insulte encore plus la mythologie égyptienne...

Ce qui est bien avec les USA c'est ça, tout, que ça soit contes européens, Grèce antique, Égypte antique, Rome antique, super héros, c'est la même chose, tout est uniformisé, à la gloire du Coca Cola.

Réalisateur prodige de The Crow et Dark City, Alex Proyas nous offre avec Gods of Egypt un spectacle époustouflant. Généreux, le film éblouit grâce à sa mise en scène virtuose et son imaginaire débordant. ♥♥♥♥

Après s’être imposé comme l’un des piliers de la science-fiction au cinéma dans les années 90, Alex Proyas nous revient avec l’un des projets les plus ambitieux de sa carrière. Faisant le pari de mêler mythologie égyptienne et grand spectacle cinématographique, le réalisateur tient toutes les promesses de son concept audacieux.
En outre, on y retrouve une véritable exigence dans l’écriture et une caractérisation très réussie de ses personnages.

Gods of Egypt : Quand le jeu vidéo et le fantastique se fusionnent

Gods of Egypt raconte comment un dieu nommé Horus doit venger la mort de son père après avoir été exilé et déchu. Grand film d’heroic fantasy, le long-métrage d’Alex Proyas s’impose par sa singularité dans le traitement de la mythologie égyptienne. Imaginant un monde où les dieux vivent parmi les hommes, le cinéaste pioche d’ailleurs davantage ses influences du côté du jeu vidéo, le jeu de rôle en tête. Proyas prouve à nouveau qu’il mérite sa place aux côtés des grands cinéastes contemporains de l’imaginaire tels que Peter Jackson ou Guillermo Del Toro.

À une époque où le blockbuster est de plus en plus standardisé, Gods of Egypt se révèle être une proposition alternative du cinéma populaire. À l’image du travail des frère et sœur Wachowski, Alex Proyas confère une grande originalité à ses films démontrant par la même occasion qu’il est un véritable auteur sur lequel il faut compter. Aidé par une 3D sublime, Gods of Egypt est une épopée épique qu’il faut découvrir sur grand écran. Le film s’annonce déjà comme l’un des films les plus spectaculaires de l’année.

On peut résumer le film à un seul mot : testostérone
Dommage qu'ils n'aient pas développé d'avantage l'aspect "Dieu égyptien", histoire qu'on apprenne un peu quelque chose en regardant le film...
Des personnages agaçant au possible, un scénario dont on connait le dénouement sans problème, bref, un film sans surprise.

très bon film à effect spéciaux et un Gérard butler plus méchant que jamais joue très bien son rôle dans la lignée de 300 pour les combats j'ai adoré et décor à coupe le souffle aller y les yeux fermé !

Trop futuriste ! très bon effet spéciaux mais les dieux n'ont pas besoin d'avoir autant de pouvoirs !

Je trouve ce film pas mal car il y a de l'action, des émotions ect... Mais il y a trop d'effet spéciaux & les histoires sont inventée ((/"tiré de la mythologie égyptienne"\))!!!

Ne regardez pas ce film si vous voulez découvrir la vraie histoire de l'Egypte et de ses dieux. Les acteurs caucasiens jouant des personnages maghrébins me dérangent, les effets spéciaux imprécis et hasardeux me dérangent, l'histoire et le scénario incohérent et incorrect me dérangent. On s'ennuie et on passe à autre chose. A éviter.

Avec les péplums de séries B des années 60, cet hymne aux effets spéciaux numériques partage un goût du kitsch vomitif. Le scénario est des pus convenus : dans spoiler: une époque ancestrale, durant laquelle les Dieux vivaient parmi les hommes, la paix règne en l’Egypte. Mais Seth, Dieu du désert, qui convoite le pouvoir, assassine le roi et condamne Horus à l’exil, plongeant le royaume d’Egypte dans le chaos. C’est l’intervention d’un jeune voleur, Bek, qui va sortir Horus de sa prison. Ensemble, ils se lancent dans une aventure épique qui va donner lieu à une guerre sans précédent. Jusqu’aux frontières de l’au-delà, monstres et armées des dieux se déchaînent dans une lutte dévastatrice
…Flop patenté aux USA, "Gods of Egypt" est la dernière série B de péplum hollywoodien, dont l’essentiel des images consiste à agiter des comédiens fades devant un écran vert, et à réaliser l’essentiel de son travail au montage, en renversant sa soupe narrative dans un plat d’effets spéciaux en images de synthèse peu ragoûtants. Après une lignée de navets consternants, les CGI (Computer-Generated Imager) ont pris d’assaut le berceau méditerranéen pour des relectures de classiques mythologiques et antiques. Les mouvements dantesques de caméras virtuelles, les arrière-plans de foule, aux têtes toujours plus innombrables, tout confine au factice pour en mettre plein les yeux. Le réalisateur Alex Proyas orchestre cette débauche d’effets à la fois chère pour le porte-feuille (on évoque un budget de plus de 100M$), mais tellement indigent pour les yeux (Dieu d’Egypte, que c’est laid !). L’idée fratricide chez les dieux et monarques, et de combat romantique que mène un ado du peuple, prêt à embarquer dans un voyage chez les Morts pour récupérer sa bien-aimée, trucidée par le Dieu conspirateur (Gérard Butler, qui n’est pas là pour jouer dans la dentelle), est de l’ordre du recyclage d’idées intemporelles. Alex Proyas, ainsi, aimerait plaire à toutes les générations pour offrir un spectacle généreux où l’enthousiasme héroïque marquerait une réconciliation entre cinéma et télévision, comme vient le souligner la présence symbolique de la star de "Game of Thrones", Nikolaj Coster-Waldau. Pourtant c’est bien au pire des séries télé que vient se frotter ce déluge improbable d’aventures épiques. Il renverrait "Le Choc des Titans", premier du nom (1981), avec sa vision ridicule de l’Olympe céleste, au statut de joyau du genre, étalant une laideur crasse dans son esthétique douteuse et le design des créatures. Même les serpents géants y sont mal fichus ! Le pire de ces aventures revient aux séquences spatiales qui nous enfoncent un peu plus dans le surréalisme de pacotille, obligeant Geoffrey Rush, en figure divine paternelle, à errer dans les limbes de la nullité. Bref, cette comédie d’action incarne le degré zéro du cinéma. Merci du cadeau, c’est en 3D en plus

Les décors dépotent ! Et c'est a peu près la seule chose qui nous tient en haleine. Le scénario est digne d'une série B et malheureusement certains effets spéciaux sont assez mal fait. Ça aurait pu être un film grandiose mais il manque pas mal de choses dans ce film. Heureusement Gerrard Butler sauve un peu le tout. Divertissant mais sans plus !

"Gods of Egypt" est un bon film qui mérite le coup d'œil pour ses effets spéciaux qui en mettent plein la vue. Mais malheureusement, le réalisateur Alex Proyas, après son excellent "Prédictions" qui m'avait scotché, m'a quelque peu déçu même si j'ai été globalement satisfait du film car bien entendu, je ne m'attendais pas au film du siècle et le film ne s'en vente pas. Mais un film avec deux heures d'effets spéciaux est-il pour autant un bon film ? Ça suffit pour me combler: de l'action non-stop sans prise de tête où on n'a pas besoin de son cerveau.

Dans un premier temps, les effets spéciaux qui sont omniprésents et qui nous submergent sans cesse tout le long du film sont très beaux et les couleurs sont très diverses et variées. Mais comme je l'ai dit plus haut, un film avec des heures d'images numériques peut devenir lassant à force. J'adore les films où ça fait "bim bam boum" partout et où ça explose de tous les côtés mais vers le milieu du film je me suis lassé. Le mot est-il approprié pour retranscrire mes pensées ? Pas tout à fait mais ça résumé globalement ce que j'en pense.

Bien que les graphismes soient magnifiques, impressionnants, que les couleurs soient d'autant plus jolies et diversifiées et que les scènes d'action soient originales et réussies, à force d'en prendre plein les yeux, j'ai eu l'impression d'avoir déjà tout vu. Pourtant, il y a des séquences inoubliables dans le film car les effets spéciaux sont plutôt nouveaux, dans le sens où les couleurs sont tellement diverses que c'est vraiment impressionnant à certains moments et on n'a jamais vu de telles couleurs dans la mythologie égyptienne.

Mais j'ai trouvé que certains étaient plutôt brouillons, comme le sable par exemple dans les espaces fermés dans le temple du Sphinx notamment, où l'image est presque saturée. De plus, j'ai eu pour la première fois la sensation que la 3D assombrissait l'image lors de cette séquence. Elle est essentielle lors de certaines séquences, mais dans le temple du Sphinx c'était vraiment trop sombre. Mais hormis cette séquence elle est essentielle et rajoute vraiment un plus lors de certaines séquences qui sont impressionnantes (les vues d'ensemble de l'Égypte, les combats, les serpents, les plans dans l'espace avec Raa...).

Les acteurs sont plutôt bons sans être exceptionnel non plus. Ce ne sont pas des performances à Oscars, mais la manière dont ils jouent colle bien avec le film. Mais malheureusement, j'ai trouvé que certaines séquences étaient mal mises en scène et les acteurs ne semblent pas y croire non plus. Le jeune Bek, interprété par Brenton Thwaites, est presque limite insupportable tant il doit jouer le naïf et même lui ne semble plus convaincu par son rôle au fur et à mesure du film. Il est aveuglé par son désir de faire revivre sa bien-aimée, mais le Dieu des airs, Horus, interprété par Nikolaj Coster-Waldau, qui est très bon dans son rôle au passage, le méprise et se sert de lui. On dirait que le scénario ne tient pas en compte de ceci et donc rend le personnage de Bek plutôt immature.

En parlant de scénario, j'ai trouvé qu'entre les scènes d'actions, il ne se passait trop rien car les dialogues sont plutôt moyens, cette sensation est renforcée par la version française qui est forcément moins convaincante que l'originale. Alors les acteurs font ce qu'ils peuvent pour combler le manque, ce qu'ils font plutôt bien, mais on sent un épuisement narratif au fil du film. J'insiste sur les dialogues qui rendent parfois l'aventure moins crédible.

Pour résumé: tout ce qui est artistique est magnifique: les décors sont très variées et sont tous magnifiques, tant sur terre que dans les cieux. Les costumes aussi, chaque Dieu et Déesse a un costume approprié à leur spécialité et c'est ce qui les rend tous unique. Les effets spéciaux sont bluffants, même si c'est irréaliste à certains moments, ça rajoute une touche fantastique au film et ça nous ravie au plus haut point.
7/10

Magnifique film. Effets spéciaux et esthétisme époustouflant. Je ne suis pas une adepte de la 3D mais là , cela valait le coup. Les acteurs sont excellents. Une nouvelle vision des dieux égyptiens tout en respectant l'Histoire. Aventure fantastique.

moué... heureusement que les effets visuels rattrapent un peu la platitude du jeu d'acteurs. Clichés en veux-tu en voilà.