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Votre avis sur Gods Of Egypt ?
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Il faut encourager ce type de film. Pas "CE" film en particulier, qui pêche par un jeu d'acteurs perdus au milieu du désert et de la débâcle d'effets spéciaux, mais cette prise de risque à mettre en jeu cette mythologie si peu exploitée (et si complexe), et des gens dans des armures qui rappellent quelques œuvres japonaises, armures d'or et compagnie. J'ai notamment apprécié de voir Anubis et le traitement de la vie après la mort (omniprésente dans le film, ce n'est plus du spoil à ce niveau). Pour les défauts, inutile de tirer sur l'ambulance, ce sera loin d'être le film de l'année.
Caine78
Vu sa réputation je n'attendais pas des sommets mais là, c'est quand même du très lourd. Sept ans d'absence pour ÇA... Alex Proyas, c'est quand même le réalisateur de « The Crow » et surtout « Dark City » : quelqu'un avec un univers, une puissance visuelle indéniable... Comment comprendre que ce soit le même homme qui réalise après un « Prédictions » déjà mitigé ce « Gods of Egypt » cumulant les fautes de goût à une vitesse vertigineuse. Pourtant, à la base, le projet me plaisait : scénario original, mythologie, cette immense civilisation qu'est l’Égypte placée au cœur d'un authentique blockbuster, Hommes et Dieux se partageant l'affiche... Je reste persuadé qu'il y avait les moyens d'offrir un spectacle de grande qualité, encore fallait-il le vouloir. Sincèrement, la farce n'est pas loin, l'hypothèse du sabordage volontaire non plus. Entre dialogues parfois irréels, décontraction, mélange des genres incompréhensible ou dégueulis visuel rappelant les plus belles heures des Power Rangers, il n'y a plus grand-chose d'égyptien, encore moins de pharaonique. Le pire, c'est qu'on voit qu'il y a de l'argent. Il n'y a même pas l'excuse d'être fauché, c'est presque pire. Le budget est énorme, mais c'est moche, mention spéciale aux costumes qui feraient toutefois figure de réussite à côté des effets spéciaux, pouvant concourir au titre de numérisation la plus hideuse de l'Histoire. C'est simple : il y en a partout. Alors de temps en temps, cela peut être l'occasion d'une scène sympa
spoiler:
(l'affrontement avec les serpents géants, la présence « stellaire » de Geoffrey Rush, et encore, ne surtout pas être trop regardant)
, mais l'immense majorité du temps, la gêne l'emporte haut la main, aggravée par un scénario foirant magnifiquement ses rares occasions de ne pas être trop cliché, la relation entre Bek et Zaya étant à ce titre un merveilleux exemple, Brenton Thwaites et Courtney Eaton rivalisant de fadeur (allez, le premier l'emporte). Après, si le mauvais goût ne vous effraie pas, on peut éventuellement s'amuser au quarantième degré de cette invraisemblable aventure, la présence de Nikolaj Coster-Waldau et de Gerard Butler (plus à un projet aberrant près), dans le registre (très) viril, pouvant amuser, le rythme étant un peu plus soutenu dans la seconde partie... Le ratage est tellement total que j'en aurais presque un semblant d'affection pour un titre prometteur sur le papier, désolant à l'écran. « Dark City » semble bien loin... Alex Proyas (1963-2016).
, mais l'immense majorité du temps, la gêne l'emporte haut la main, aggravée par un scénario foirant magnifiquement ses rares occasions de ne pas être trop cliché, la relation entre Bek et Zaya étant à ce titre un merveilleux exemple, Brenton Thwaites et Courtney Eaton rivalisant de fadeur (allez, le premier l'emporte). Après, si le mauvais goût ne vous effraie pas, on peut éventuellement s'amuser au quarantième degré de cette invraisemblable aventure, la présence de Nikolaj Coster-Waldau et de Gerard Butler (plus à un projet aberrant près), dans le registre (très) viril, pouvant amuser, le rythme étant un peu plus soutenu dans la seconde partie... Le ratage est tellement total que j'en aurais presque un semblant d'affection pour un titre prometteur sur le papier, désolant à l'écran. « Dark City » semble bien loin... Alex Proyas (1963-2016).
Yetcha
On s'attend à voir un film comme ça quand on va au cinéma..............Pour ça! Donc a-t'on le droit de dire qu'on est déçu? Je ne pense pas. Si on repense à d'autres films comme le dernier Conan, les derniers Hercule, voire même Le choc des titans, finalement, lequel déçoit le moins? Et bien je serais tenté de dire celui-ci car au moins, on en attend rien. Les effets spéciaux sont sympas, la bagarre entre dieux est distrayante et fait pensé à un jeu vidéo du type God Of War. Donc rien d'extraordinaire mais franchement, il y a pire.
ferdinand75
Un petit film d'aventure qui s'inspire de la mythologie égyptienne . beaucoup d'effets spéciaux, des combats dantesques , un peu dans la ignée de " 300" , mais en beaucoup moins bien . Style série B.
Un bon gros nanar dégoulinant d'effets spéciaux ratés peuplé de personnages simplifiés à l'extrême dans lequel on peut toutefois déceler un peu de second degré par moments... Comme si son réalisateur avait des éclairs de lucidité et qu'il se rendait compte de ce qu'il était en train de réaliser...
Freakin Geek
Le dicton « peu importe le flacon tant qu’on ait l’ivresse » pourrait s’appliquer à merveille à Gods Of Egypt qui même si il fait parfois mal aux yeux réussit parfaitement sa mission première de nous divertir. Un pop corn movie sans aucune prétention qui se suit avec le plus grand plaisir grâce à ses acteurs charismatiques. On a un peu l’impression par moment de voir Jaime Lannister vs Leonidas mais va t’on vraiment se plaindre de retrouver ses deux personnages mythiques ? On pourrait bien sur reprocher énormément de choses à ce Gods Of Egypt loin d’être parfait mais le spectacle est tel qu’on balayera rapidement les défauts. Si le long métrage d’Alex Proyas ne rencontrera probablement pas son public en salles, le film est assuré de faire un carton en Blu-Ray et DVD avec un beau boitier steelbook. (lire la critique complète sur le site)
Gods of Egypt confirme son statut de purge avec un horizon indépassable d'environ 30min pour les spectateurs les plus acharnés. A noter que j'ai vu ce film au scenario absurde pour un motif qui ne l'est pas moins (apprécier l'épisode consacré de 2HDP) dans une configuration qui l'est tout autant puisque Netflix ne proposant pas de sous-titre j'ai du le visionner sur une plateforme "alternative".
Henrico
Tenter de construire une fiction qui résume l’ensemble la mythologie égyptienne, était très ambitieux. Alex Proyas a failli y parvenir. Les deux scénaristes Burk Sharpless, et Matt Sazama, lui ont permis d’aboutir à une trame qui tient plutôt bien la route. Les techniciens, à l’origine des effets spéciaux ont contribué à donner un réalisme époustouflant aux scènes de combats fantastiques. Seulement voilà, Proyas et son équipe se sont fort peu investi dans les dialogues. Soit trop grandiloquents, soit trop ordinaires, ils enlèvent toute crédibilité à l’histoire. La grandeur que l’on pouvait attendre des Dieux tombe systématiquement à plat chaque fois qu’ils ouvrent la bouche. Et parfois, certains acteurs, et actrice chevronnés, se voient tentés de sur-jouer pour compenser la platitude de leurs répliques. La catastrophe, déjà audible en anglais, est encore pire dans la version française. Les voix sonnent faux pour la moitié des répliques, et les traductions sont parfois inexactes. Mais le film, quoique assez médiocre au final, peut inciter à en savoir plus sur le Panthéon de l’Egypte Antique.
Pour les amateurs de péplum qui sont un minimum tolérants au 100% numérique actuel, il y a clairement beaucoup de belles choses à retenir de ce God of Egypt, notamment au niveau de ses ambitions démesurées et de sa patte graphique - kitsch, certes, mais assumée. La sincérité du film, qui propose son histoire et ses sentiments au premier degré, dénote totalement avec les blockbusters actuellement qui préfèrent le sarcasme et l'autodérision. Mais selon moi cette sincérité est une vraie qualité, un signal qu'il y a toujours des scénaristes honnêtes à Hollywood et que la machine Marvel Studios n'a pas encore écrasé toute candeur old-school sur son passage.
Pour ce qui est du film en tant que tel, il démarrait bien, avec des personnages et scènes d'action bien calibrés, un rythme efficace et une imagerie à couper le souffle. Mais en 2eme moitié, il s'est enlisé dans l'habituelle orgie de destruction et de flash lumineux à grands renforts de CGI - un 2eme acte si caractéristique des films Marvel, qui m'ennuie tellement que j'ai peine à rester éveillé. Le 100% CGI, ça se voit, et ça fait perdre à l'action tout impact, tout sens du danger ou suspense. C'est donc à mon sens un film plutôt décevant dans son ensemble, même s'il brille par son audace et son honnêteté dans le paysage actuel. Le flop et le bashing virulent dont il a souffert à sa sortie n'étaient absolument pas mérités, d'autant que la dernière fois que j'ai vu un film autant noyé sous les CGI fakes et indigestes, c'était Black Panther, qui a pourtant cartonné et a été nominé à l'Oscar du meilleur film. Double standard?
Pour ce qui est du film en tant que tel, il démarrait bien, avec des personnages et scènes d'action bien calibrés, un rythme efficace et une imagerie à couper le souffle. Mais en 2eme moitié, il s'est enlisé dans l'habituelle orgie de destruction et de flash lumineux à grands renforts de CGI - un 2eme acte si caractéristique des films Marvel, qui m'ennuie tellement que j'ai peine à rester éveillé. Le 100% CGI, ça se voit, et ça fait perdre à l'action tout impact, tout sens du danger ou suspense. C'est donc à mon sens un film plutôt décevant dans son ensemble, même s'il brille par son audace et son honnêteté dans le paysage actuel. Le flop et le bashing virulent dont il a souffert à sa sortie n'étaient absolument pas mérités, d'autant que la dernière fois que j'ai vu un film autant noyé sous les CGI fakes et indigestes, c'était Black Panther, qui a pourtant cartonné et a été nominé à l'Oscar du meilleur film. Double standard?
Tout ces efforts pour pas grand chose. Tout ces efforts inutiles, pour une finalité navrante. Il y a beaucoup d'effets spéciaux, il y en a même trop. Les décors restent absolument superbes mais tout reste suspect. On ne sent pas le carton pâte mais plutôt le digitalisation à outrance. Mais le scénario reste à revoir. Le film ne semble n'avoir aucun sens et il reste difficile pour qu'un internaute de lui offre plusieurs étoiles.
J'ai beau faire, je n'y arrive pas : je remarque en effet que les films qui parlent des dieux sont ennuyeux. "Gods of Egypyt" n'échappe pas à la règle, même sous la houlette de l'excellent Alex Proyas. Heureusement, certaines scènes d'action sauvent un peu l'ensemble et il y a des jolies filles. Mais tout cela semble surranné au possible et presque ridicule avec tous ces hommes, vaillants, certes, mais qui sont en jupe. Puisqu'on vous dit que le grand Pan est mort, saperlipopette !
Gods of Egypt surfe sur la vague du succès des péplum à grand spectacle, s'inspirant des "300" ou autres "Hercule", sans vraiment réussir à sortir son épingle du jeu. Si les nombreuses références à la mythologie égyptienne parviennent à faire illusion un temps, le tout reste beaucoup trop lisse, prévisible pour convaincre tout le monde. Même les effets visuels font parfois mal aux yeux. Un film pop corn, à mater une fois en famille, et c'est tout.
Bon...la surdose de scènes d'actions, d'images de synthèse et de combats sur fond d'écran vert ne font pas tout. Le scénario et le jeu des acteurs sont moyens. reste une approche de l'Egypte mythologique originale...
Que ce soit avec "La Colère des Titans" ou les deux films "Hercule" sortis récemment, on peut dire que les histoires mythologiques sont bien maltraitées par les studios Américains ces derniers temps. "Gods of Egypt", malgré le reste de réputation qu'il restait à son réalisateur, ne manque pas à la règle. Un scénario déjà vu et sans intérêt, des effets spéciaux bien laids et des scènes d'action paresseuses. Alex Proyas s'est vraiment perdu depuis des années et on se demande s'il est encore capable de présenter un film digne de "Dark city".
À une certaine époque, Alex Proyas était un réalisateur ambitieux, original et dévoué à un cinéma certes spectaculaire mais surtout inspiré et plus ou moins mémorable. De l'atmosphère gothique de The Crow à l'univers futuriste de I, Robot en passant par les décors inspirés par l'expressionnisme allemand de Dark City, le metteur en scène égyptien avait un goût pour l’esthétique fou et démesuré tout en connaissant ses limites. Pour son septième long-métrage, c'est une autre histoire. Car si l'on reconnait clairement sa patte excentrique et des idées de mise en scène envolées, Gods of Egypt est un ratage intégral... Projet dingue où vont s'affronter dieux et hommes dans l’Égypte ancienne, entremêlant mythes et action pour un spectacle généreux et colossal, le film n'a au final d'excitant que les prémisses de son scénario. Écrit et interprété avec les pieds, visuellement hideux, monté et par conséquent rythmé n'importe comment, débordant d'images de synthèse ratées : Gods of Egypt relève plus de l'incompréhension que du réel dégoût. Cette histoire d'aventure fantastique de Dieux immenses et métamorphes se battant pour gouverner l’Égypte au milieu d'humains héroïques avait tout pour plaire. Hélas, noyé dans une mélasse numérique à s'en crever les yeux, d'une romance nunuche et de séquences pour le moins cocasses, le rendu final est accablant au possible. Entre un casting à la ramasse comprenant notamment Gerard Butler qui continue de hurler chacune de ses répliques, Geoffrey Rush dans le pire rôle de sa carrière et le beau gosse Brenton Thwaites (The Giver) aussi charismatique qu'un mulot anesthésié, des dialogues nanardesques et des scènes d'action à la limite du compréhensible, Gods of Egypt ne ressemble plus à rien si ce n'est à un jeu vidéo daté tourné et assemblé pour le reste d'ados décérébrés qui aimeraient encore aujourd'hui voir des gros monstres numériques, quelques explosions et des morceaux de bravoure éculés depuis des lustres. Odieux mélange des Maîtres de l'Univers pour son script indigeste et des Immortels de Tarsem Singh pour ses costumes/armures tout droit sortis d'un défilé de mode bariolé, le film d'Alex Proyas n'arrive jamais à être dantesque, jamais à être fun ni à nous époustoufler visuellement ; un comble pour un auteur auparavant si investi dans la production design et la direction artistique. Au final, malgré quelques rares idées inexploitées et peut-être un ou deux plans léchés, ce nanar puissance mille a le mérite d'être rapidement oublié.
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