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Zeugax Ouvier
18 abonnés
150 critiques
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2,0
Publiée le 19 novembre 2023
Une bonne tranche de poilade (et de boules) lituanienne ! Un bon point pour la musique (on retrouve la qualité fantastique du fond balte contemporain), pour le reste c'est TRES pesant...
Bon film de science-fiction indé, "Vanishing waves" est une histoire d'amour fantasmagorique. On en retiendra surtout une œuvre maitrisée faite d'un scénario original qui sait nous conduire jusqu'à un final plein d'émotion en passant par quelques belles scènes surprenantes et dérangeantes (le repas de fruits de mer, l'orgie). L'ensemble est assez lent et se rapproche du cinéma expérimental à la "A ghost story", sans tomber dans le pompeux ou l'inaccessible, et si on adhère au rythme, "Vanishing waves" peut être une belle découverte.
4 546 abonnés
18 103 critiques
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1,5
Publiée le 16 juin 2020
La réalisatrice Kristina Buozyte rend le paysage de Vanishing Waves assez beau et convaincant. Techniquement ce film est assez bon. Mais j'ai un gros problème avec le personnage principal Lukas. Une fois qu'il a rencontré Aurora personne dans le monde réel ne peut rivaliser avec elle. Il attaque sexuellement une prostituée. Pourquoi le fait-il puisque personne ne peut rivaliser avec Aurora ? Est-ce vraiment nécessaire pour Kristina Buozyte de faire valoir qu'un homme immature pourrait devenir obsédé. Peut-être, mais le résultat est un protagoniste auquel le spectateur ne peut pas s'identifier et dont la situation vous laisse froid. Un film avec trop peu d'intrigue pour remplir une durée de deux heures...
Super film, juste, la prochaine fois donnez lui un scénario et ça devrait être encore plus mieux. Sauf si vous aimez les plans de 4 minutes où on voit un mec de dos et fesses à l'air courir sur une plage, où un double monologue sans queue ni tête étalé sur 5 minutes. Qqs belles séquences mais hors celles-ci l'ensemble est visuellement très quelconque, la mise en scène rachitique et le film se repose sur la nature de sa proposition (=artistique, ou essayant vainement de l'être...) pour se justifier à soi-même son existence et sa prétention. La première heure passe à peu près, c'est de la mise en place, la deuxième est un supplice de longueur et de vide, totalement désertée par quelque inspiration que ce soit. Mais y'a Kadoc de kaamelot ( Brice Fournier)vdans le film, vite fait, étonnant, non?
Superbe film aux à l'ambiance sublime. Très Lynchien par instants avec une musique parfaite qui colle à merveille aux scènes. Un vrai bijou comme on en voit peu, spoiler: une histoire d'amour
très prenante et totalement virtuelle qui se termine ma l et qui ne laisse pas indifférent. Un chef d'oeuvre total par la beauté des images qui nous emmène dans un trip à mi chemin entre rêve et réalité.
VANISHING WAVES (AURORA en VO) est un film de science fiction lituanobelgococorico... Il raconte une expérience scientifique visant à ce que Lukas (sorte d'hybride entre Stephane Rousseau, Eric Forman dans THAT '70S SHOW et la coupe au bol de Lionel Messi) connecte ses petits neurones musclés à ceux d'une personne dans le coma (parce que celles qui sont pas dans le coma, elles pensent trop, c'est ennuyeux parce que ça fait faire "pffuit" à la machine) et dont il ignore l'identité, par le truchement d'une multitude de petits capteurs en formes de comprimés de MDMA collés sur sa tronche, le tout en immergeant tout son être dans l'activité cérébrale du légume, et une baignoire (*ZEUGMA !!!*). Alors on se dit : "Chouette, un truc un peu barré à la frontière entre Tarkovski, Nolan, Cronenberg et Kubrick qui se passe dans la tête des gens, je vais m'éclater !" (On souffre des névroses qu'on peut). Sauf qu'en réalité, le pitch du film fait indubitablement penser à THE CELL, ce chef d'œuvre où Jenny from the block, déguisée en jambon de Bayonne, traquait un tueur en série tombé dans le coma à l'intérieur du dedans de son cerveau psychopathe pour trouver où il avait planqué sa dernière victime (et là c'est tout de suite moins reluisant comme référence). Et puis le gros souci au niveau scénaristique c'est qu'au bout de même pas 30 minutes de film (qui en compte presque 120) et la première scène explicite d'échanges de fluides corporels, luisants et gluants (sans tour de chauffe et sans sommation aucune par ailleurs), on se demande si cette histoire de connexion neuronale n'est pas juste un prétexte pour montrer un mec qui réalise cash-pistache virtuellement ses fantasmes adultérins dans la tête d'une comateuse à qui faut pas en promettre... La suite ici :
Il y a de ces films dont on ne comprend pas le contenu, où ils veulent en venir, et pourquoi autant de scènes visuellement trash ? C'est de ces films rares qu'on aime contempler et comprendre dont ce film fait partie : un risque visuel plus que scénaristique, car l'histoire n'est franchement pas banale et inspire notre imagination. Entre des personnages qu'on a envie d'approfondir, et un univers créé entièrement dans lequel on a peur de s'abandonner, on touche la limite de l'incompréhensible par moment : parfois il ne faut pas chercher et se laisser envoûter... la fin du voyage en vaut bien le chemin qui l'y mène ! A ne pas mettre en toutes les mains !
A côté des grosses productions made in Holywood qui privilégie le spectacle à la démarche artistique (et vlan!), "Vanishing Waves" jouent plutôt la carte du film intimiste, sensuel mais aussi psychologique. Le visuel n'est pas négligé puisque la photographie y est sublime tout comme les musiques qui garnissent ce long métrage. "Vanishing Waves" peut être classer dans ces oeuvres atypiques qui nous marque au fer rouge.
Le prologue expose rapidement la situation : suivre une expérience scientifique de communication neuronale entre deux individus reliés par des cables électroniques. Lucas, jeune scientifique lituanien, accepte la mission qui consiste à rentrer en contact avec une femme plongée dans un coma profond suite à un accident de voiture. Lui seul sera en danger durant cette expérience mais il doit remonter ses informations visuelles et personnelles sur ce qui passe durant ces connexions cérébrales. Le froid décor intial de la salle remplie d'ingénieurs, le casque bardé de capteurs, le crane rasé et le corps nu de Lucas s'immergeant dans ce caisson noir ne sont pas sans nous rappeler 2001 l'Odyssée de l'Espace de Kubrick. Une fois le voyage effectué, la connexion établie, Lucas se réveille nu dans une maison dont les pièces sont vides et où la lumière s'infiltre difficilement entre les planches qui barrent les fenêtres du batiment. Un corps de femme nue apparaît et cette charmante jeune fille vient l'embrasser avec passion. Les séances vont se répéter mais le jeune homme cache la nature des relations cérébrales qu'il parvient à é, plus les séances s'intensifient, et plus le jeune homme se retrouve sous l'emprise féminine de cette jeune femme flottant en la vie et la mort.
La réalisatrice arrive à nous faire ressentir cette plongée mystérieuse dans l'esprit d'autrui. Et pour cela elle sait faire preuve de pas mal d'imagination. Ce qui peut paraître au départ comme incompréhensible devient peu à peu plus explicatif, on découvre qui est cette jeune femme. Dans une atmosphère fantastique,de jolis tableaux surréalistes évoquent le monde réel auquel cette jeune femme ne peut plus goûter. Biens qu'assez simples les décors (la maison en bois, la plage, l'orgie) contribuent à l'atmosphère envoutante, de même que la musique. Belle mise en forme de cette expérience sensorielle avec des scènes de nus sensuelles. Ce film fantastique lituanien réalisé en 2012 par Kristina Buozyte a pour principal intérêt d'offrir une vision originale du monde des lymbes par moment angoissante.
Film absolument incroyable, co-scénarisé par un auteur Français qui va faire parler de lui, je parle de Bruno Samper. Ce qui est assez rare voir inexistant dans la Science Fiction Européenne, est présent dans ce film, et boulversant. On allais oublier à quel point un film peut être un moyen de vous transporter... Courez le voir, ou attendez le VOD... Mais c'est à voir absolument !
Un véritable OLNI : Objet lituanien non identifié. Les amateurs de fantastique retrouveront cependant un paquet de réminiscences dans Vanishing Waves, de Cronenberg à Lynch, en passant par Chris Marker. Le propos est ambitieux : la connexion entre deux cerveaux, dans le coma, l'un étant artificiel (le coma, pas le cerveau). La mise en scène est de bonne facture, quelques plans sont réellement beaux et bizarres. Mais le projet n'est pas totalement abouti, la partie scientifique est vite escamotée, les scènes réalistes sont parfois pataudes. La réalisatrice, Kristina Buozyte, a mis le paquet sur les séquences oniriques. Un peu de violence, pas mal de sexe et une grosse louche de romantisme morbide pour parachever la mixture. Le film ne parvient jamais a décoller, cloué au sol par ses propres limites et son symbolisme rigide. L'impression laissée est celle d'une oeuvre qui aurait pu et qui aurait dû être poétique et sensorielle mais qui, en fin de compte, par timidité ou faute de maîtrise, n'y parvient pas. Cet OLNI a tout de même le mérite de rester intéressant de bout en bout et de captiver en dépit de ses nombreuses imperfections.
un film différent des blockbuster, a l esthétique inouïs , a l histoire forte et bousculante ! vraiment une expérience , ce film ma profondément marque , bravo !! tellement que je fais ma première critique sur allocine ;)
Inception made in lituanie ? Avec Vanishing Waves, pour son deuxième long métrage, la réalisatrice lituanienne Kristina Buozyte signe une très belle œuvre de SF quasi expérimental sur l'amour et le deuil. Une vraie réussite pour le cinéma lituanien et une cinéaste à suivre.
Pour en savoir plus, lisez notre critique complète NoPopCorn !
Vanishing Waves est un film original qui ne laissera personne indifférent. Moi, j'aime bien. Le sujet légèrement technophile sur les bords, parle à mon esprit de geek. Sur le fond, pas très simple de faire rentrer le film dans une seule case : film d'anticipation, film onirique, histoire d'amour... Sur la forme, l'image est très sensuelle comme il convient au sujet, et la musique de Peter Von Poehl colle parfaitement à l'ensemble. Mon seul tout petit regret concerne la longueur de la scène finale. A part cela, très bien !