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Un visiteur
4,0
Publiée le 23 mars 2016
Enfin, un film d'horreur !
Ça fait du bien quand même d'avoir enfin du vrai film d'horreur qui s'assume et qui ne cherche pas à se donner un genre.
Et comment ne pas aimer le (vrai) politiquement incorrect avec ces héros bobos écolos qui se permettent de juger, d'être intrusif avec de beaux sentiments de façade et d'en payer le prix ? C'est le rôle aussi des vrais films d'horreurs depuis toujours : d'aller dans le tabou, l'interdit et ne pas suivre les tendances lisses des autres films.
Bon seul bémol : le passage puéril et inutile dans la cage digne d'American Pie.
- C'est quoi ? - Un film d'horreur, genre "Cannibal Holocaust", - Il fait peur ? - Pas vraiment. Il y a de la tension tout au long du film mais pas vraiment de frissons. En même temps, le film n'est pas fait pour ça. - Il est dégueu ? - Oui, quand même un peu. - Aussi malsain que la grande époque du cinéma gore italien des années 70-80 ? - Ha non. On sent une certaine autocensure. - C'est drôle ? - Oui, assez ... mais pas ridicule. Il est prévu pour être drôle. C'est un peu potache, conformément à la filmo du réalisateur, Eli Roth. - Au final, à conseiller ou pas ? - C'est toi qui vois si tu aimes ce type de films. Disons qu'il a pour lui un contexte qui n'est pas qu'un prétexte, contrairement aux films du genre. Le voyeurisme propre au genre n'y est d'ailleurs pas très appuyé. Le message politique et philosophique est plutôt bien vu et le film nous pose la question de ce que sont l'humain et l'animal et nous amène à nous interroger sur notre positionnement face à des valeurs qui ne sont pas les nôtres, face au Bien et au Mal. A ce titre, la fin est vraiment très bonne. Pas le film du siècle donc mais il y a ce petit quelque chose d'attachant. Voila.
J'ai été d'autant plus déçue que j'attendais beaucoup de ce film. Eli Roth est l'un des meilleurs réalisateurs actuels dans le domaine de l'horreur, et ce "Green Inferno" semblait alléchant... au vu de la bande-annonce. Les personnages sont plutôt bien campés, dans l'ensemble. Mention spéciale à Lorenza Izzo (la femme de Roth) et Daryl Sabbara (pour qui j'ai eu un vrai coup de coeur). Malheureusement, les dialogues sont parfois tellement risibles que c'en est presque gênant (mais peut-être est-ce dû à la VF?). Pour ce qui est des scènes gores, censées être insoutenables... Il n'y a qu'un seul et unique passage qui vaille vraiment le coup d'oeil (si je puis dire...). Les autres mises à mort restent très basiques, voire trop basiques pour un film (et un réalisateur!) de cet acabit. Qu'est-il donc arrivé à Roth, lui qui nous avait habitués à bien mieux avec les deux premiers "Hostel"? Pourtant, l'intrigue était prétexte à des scènes vraiment glauques. Bien évidemment, à la fin,spoiler: l'héroine finit par s'en sortir!
Très inégal dans son ensemble, j'ai eu du mal a la fin du film, a savoir si j'avais aimé ou pas.. Coté bon point, on notera que c'est plutôt bien réalisé, l'introduction du film est assez poussé pour introduire les personnages, et ne pas nous livrer un simple carnage sur pellicule, les effets sont aussi réussis. Dans les mauvais points on note, pas mal d’incohérence, comme la facilité a s’échapper de la cage, entre autre, et le manque d'un scenario avec un fil conducteur. Ce qui m’étonne aussi c'est l'esprit humain.. Voir une personne vivante se faire découper membre par membre ça ne pose pas de problème par contre, les vagins et les seins etc sont complétement évité par la camera quand la personne est nue, ou toujours caché par moult moyen, sachant que le tribus n'ont pas notre complexe c'est tout étonnant de voir ce grand écart, entre le gore et la nudité.. Bref ça se laisse regarder mais ce n'est pas une révolution ni même un descendant le légitime de cannibal holocost. 2.5/5
Une douzaine de jeunes militants américains, étudiants, bobos, bien-pensants et bien nourris décide de partir au Pérou pour créer le scandale sur le web en filmant une opération de déforestation amazonienne afin de protéger la nature et la tribu d’indigènes qui y vit. Mais après une victoire sur place autant futile que dupe, leur avion de retour s’y écrase. Les survivants se retrouvent entre les mains de la peuplade encore inconnue qu’ils étaient sensés aider et qui s’avèrent de primitifs sauvages et de voraces cannibales. Film d’horreur bien sûr irréaliste et caricatural, mais absolument terrifiant par ses scènes spectaculaires et insoutenables de cannibalisme et de tortures, tant mentales, physiques que sexuelles. Ce brutal rappel aux principes réalistes, destiné à ceux qui prennent les coins sauvages du monde pour un parc d’attraction, juste pour combler leur vide identitaire ou se faire de la publicité humaniste, sera renfoncé par leur instinct de survie bestial et parfois égoïste qui reprend très vite ses droits dans des circonstances extrêmes.
J'aime beaucoup le cinéma d'Eli Roth , mais je me dois d'être objectif , et dire clairement que ce film est mauvais. Il est bourré d'incohérences , on passe son temps à se dire "mon dieu qu'ils sont idiots ! mais ne faîtes pas ça !" , les personnages deviennent vite irritants.Cependant , j'accorde à ce film la moyenne car si comme moi vous recherchez uniquement un film gore divertissant , vous serez servi , on a le droit à une ou deux scènes très explicites qui feront écarquiller vos petits yeux , on a également quelques scènes implicites tout aussi dérangeantes. En clair , le film ne vous ennuiera pas , il est très bien rythmé , je n'ai pas repéré de longueurs. Cependant la fin est malgré tout très prévisible , et très décevante : spoiler: l'héroïne survit évidemment mais protège les gentils petits indigènes qui n"ont pas du tout mangés allègrement tous ses amis jusqu'aux derniers.
Le film souffre donc de très très très gros défauts scénaristiques , mais la mise en scène correcte rattrape un peu le tout , accompagnée de belles scènes gores. Je vous le conseille ! Mais ne vous attendez pas à voir un chef d'oeuvre , ce film se contente de vous offrir quelques scènes très gores , rien de plus.
Ressusciter Cannibal Holocaust était un pari grossier et osé à la base, mais force est de constater que The green inferno de Eli Roth est un bon hommage et un bon film, moins bien que Knock Knock mais mieux que le reste de sa filmographie, donc le film commence comme une comédie romantique un peu niaise puis des événements s'enchaînent et peu a peu ils sont capturés et la ça devient bien, la ca choque, le premier meurtre des cannibales est horrible c'est dégoûtant faisant passer certains pièges de saw pour une coquetterie, la fin a une fin un peu débile car SPOILER pourquoi ne pas avoir dit aux militants qu'il restait le leader je ne me souviens plus du nom alors d'accord elle avait raison de partir pour se barrer, mais pourquoi ne pas le sauver oui d'accord il vous a manipulé mais bon... Voilà mon avis sur Green Inferno.
Fidèle à la patte Eli Roth, ce film dépeint avec cynisme le monde de l'activisme et nous ramène en jungle amazonienne comme aux bons vieux temps de Cannibal Holocaust et des autres films italiens du même genre (Cannibal Ferox, le Dernier monde cannibale...). C'est donc du réchauffé sur le papier (toujours le groupe d'ado-adultes qui part découvrir le réel et se faire trucider) mais c'est assez déconvenu pour être frais à l'oeil. En effet, tourné comme une docu-fiction, ce film nous révèle quelques rebondissements bien sentis et le film bien que décevant sur le plan gore ou de la trame, reste un agréable moment à visionner. C'est plus pêchu que le soporifique Knock Knock et ça ne ressemble à aucun métrage contemporain. Concernant les acteurs, mention spéciale aux indiens qui étant autochtones renforcent l'impact visuel (pourtant l'équipe de tournage a corrompu leur système d'après l'interview d'Eli Roth et c'est dommage humainement parlant...) mais côté occidental, ils sont tous oubliables. A noter Lorenza Iddo est bien plus convaincante que dans Knock Knock malgré un défaut de justesse dans son expression des émotions (on comprend en tout cas pourquoi Eli Roth s'est mis avec). En somme une satire gore de l'activisme 2.0 qui semble plus un hommage aux films du genre qu'un long métrage en soi.
Ca met un peu de temps à démarrer et parfois on ne sais pas bien si c'est du premier ou du deuxième degré c'est un peu space de ce côté. Moins gore que Cannibale Holocaust mais c'est pas un mal et ça reste quand même bien sanglant.
Ca fait vraiment plaisir de voir enfin un film de cannibales , merci à Eli Roth de faire revivre le genre qui était bien mort depuis 1985 au moins. Alors bien sur la magie d'un cannibal Holocaust ou d'un cannibal ferox n'est pas la, j'aurais aimé une meilleur musique par exemple , moins de clichés dans les personnages et une ou 2 scènes gore qui marquent vraiment les esprits mais bon ce film m'a fait passer un vrai bon moment. La scène ou tout le village est explosé à cause de l'herbe planqué dans le cadavre est limite pour moi mais bon le film ne peux pas se résumer qu'à ça. Eli Roth est un vrai passionné et connait ses classiques et cela se ressent tout le long du film . Le plaisir de revoir enfin un vrai film de cannibale efface les petits défauts du métrage . Un excellent film tout simplement.
Au vu de certains commentaires, j'avais peur de m'ennuyer ou de pouvoir constamment deviner ce qui allait arriver pendant le film. Mes deux craintes se sont avérées infondées, et ce fût même plutôt une très bonne surprise ! Beaucoup de second degrés qui ne nuit absolument pas au suspens. Drôle et accrocheur tout du long. A voir, à condition de ne pas redouter la vue du sang. (et quoique... la photo est plutôt belle, donc ça ne fait pas "gore sale", plutôt "gore snob et léché" dans le genre de american psycho). Amusez-vous bien.
Oubliez les célèbres films du genre (exemple Cannibal Holocaust) des années 70, Green inferno nous gratifie d'une très bonne distribution (personnages crédible et attachants) dans un contexte résolument moderne (de nos jours). Crédible, l'histoire reste entrainante et bien réalisée. Rien ne laisse présager la suite de l’aventure aux scènes immorales et souvent choquantes compte tenue de la netteté du déroulement de l'histoire. Des effets spéciaux sans reproches tout comme l'ultra crédibilité des autochtones. Brrrrr, flippant ...Un film très réussi !
Je ne suis pas spécialement fan du cinéma d'Eli Roth, mais ce "Green Inferno" m'a fait passer un bon (?) moment... Attention, le film est à savourer jusqu'au bout du bout (générique compris) et est à réserver à un public plus qu'averti.
En revisitant un sous genre du cinéma d'horreur absent des écrans depuis de nombreuses années (le cannibalisme), Eli Roth se montre opportuniste. Le résultat est une franche réussite. Tout d'abord le cinéaste a tenu à filmer en décors réels, et avec des trucages à l'ancienne : cela se ressent positivement à l'image. De plus, si l'histoire demeure classique, elle est joliment troussée, ménageant du suspense, un peu de gore et du second degré. L'introduction est également assez soignée, on s'attache d'autant plus facilement aux personnages. A l'opposé, on notera le jeu approximatif de certains acteurs ou un script qui patine un peu dans les dernières vingt minutes. "The Green Inferno" n'est certes pas un chef d’œuvre, mais il restera comme un des meilleurs films d'horreur de 2015.
Le début du film campe bien une situation qui va rapidement dégénérer... On s'attend à un "carnage" dans le même style qu'Hollocaust Canibal... Et puis au moment fatidique... Çà redescend comme un vieux soufflée. Rien de véritablement gore, rien de palpitant... Et au final, ça se termine moyennement/// Bof bof !