En 2014, Pascal Chaumeil s'était essayé à l'aventure étrangère avec cette coproduction en langue anglaise doté d'un fort joli casting. Bon, vu le retour des rares personnes l'ayant vu, j'étais sans grande illusion, mais tout de même ravi que TF1 se décide enfin à le diffuser, cinq ans après sa sortie DVD en France. Que dire ? Ce n'est pas désagréable. Un peu mou, quand même. La scène d'introduction, relativement originale et permettant d'être tout de suite dans l'action, est assez réussie. On sent un effort pour que nos héros soient pleins de failles, très imparfaits, afin que l'on s'identifie au maximum à eux : c'est relativement le cas.
Maintenant, une fois que le point de départ et les enjeux ont été posés, rien de très excitant ni vraiment nouveau, que ce soit dans les rebondissements ou l'évolution individuelle et collective des protagonistes, les bons sentiments n'étant (évidemment) jamais très loin, et même lorsque le scénario s'apprête à jouer réellement la carte du drame, il ne va pas jusqu'au bout. Reste, donc, ce quatuor charmant, Toni Collette et l'irrésistible Imogen Poots en tête, sans oublier une fin, qui sans être vraiment surprenante, a le mérite de l'être un minimum et de jouer avec intelligence la carte de la sobriété : j'ai bien aimé.
Je peux comprendre qu'on ne soit pas précipité pour distribuer ou diffuser ce « Up & Down », mais au vu ce que nous propose le cinéma et la télévision en général, il n'est pas interdit de découvrir cette gentille comédie dramatique, que l'on « appréciera » sans doute mieux un soir de fête de fin d'année.
Quatre adultes que tout oppose a priori se retrouvent par hasard au sommet d'une tour de Londres, le 31 décembre, avec le même objectif : se suicider ! Ils s'en empêcheront mutuellement, et démarreront une étrange amitié. On peut saluer le sujet abordé, pas facile, et ici traité avec une pointe d'humour noir bienvenu. De même, l'introduction est plutôt efficace, permettant de vite lancer l'intrigue. Tandis que les quatre acteurs sont convaincants, avec en prime des seconds rôles courts mais appréciables (Rosamund Pike en journaliste infecte, et Sam Neill en politicien déconnecté). Cependant, "It's a Long Way Down" demeure relativement superficiel (forcément, parler de 4 protagonistes sur 1h30, c'est un peu léger !). Et l'humour noir est assez vite évacué, au profit d'un récit pétri de bons sentiments, et d'une réalisation fonctionnelle. Si bien que l'ensemble lorgne parfois vers le téléfilm de Noël... A l'arrivée, on obtient une comédie dramatique non déplaisante mais anecdotique.
Avec un tel point d'entrée, A LONG WAY DOWN aurait pu être morbide mais il n'en est rien du tout ! Dôté d'un casting exceptionnel, le film est plutôt une vraie ode à la vie avec 4 portraits d'hommes et femmes simplement perdus dans une vie au mieux terne, au pire décevante. A LONG WAY DOWN prouve surtout que le mot amitié est l'un des plus importants de notre ère. Un très bon film qui, j'espère, ne passera pas inaperçu.
Habitué des séries (Engrenages...) et des films français (Arnacoeur...) Pascal Chaumeil s'exporte à l'international en adaptant un roman ce qui donne un drame touchant mais qui n'arrive pas à sortir de l'ordinaire malgré son pitch de départ intéressant.En voyant l'affiche et en lisant le synopsis j'avais peur de voir un genre de huis-clos qui se déroule sur le toit et heureusement ce n'est pas le cas. Dans ce film le réalisateur met en avant la solidarité de ces 4 personnes au bord du suicide et qui vont se retrouver sous le feu des projecteurs bien malgré eux. Je trouvais l'idée de départ intéressante mais elle n'est pas exploitée comme j'aurais aimé car au final on a un film de "potes" qui partent en vacance et qui vont vivre certaines épreuves mais on en vient même à se demander pourquoi ils ont voulu se suicider tellement parfois l'histoire s'éparpille néanmoins c'est un film agréable à voir porté par un très bon quatuor qui se complète très bien.
Jusque-là, toutes les adaptations de l'écrivain anglais Nick Hornby étaient synonymes de réussites : de "Carton Jaune" et sa version américaine "Terrain d'entente", en passant par "High Fidelity" à "Pour un Garçon", aucune n'avait déçu. Mais, comme s'il fallait hélas une exception qui confirme cette règle, celle de "Vous Descendez ?" prend la forme d'un semi-plantage ne parvenant que trop rarement à rendre justice à l'excellent roman dont elle est issue.
Le soir de la Saint-Sylvestre, un présentateur TV déchu, la mère d'un enfant handicapé, une jeune fille perdue et un livreur de pizza atteint d'un cancer décident d'en finir avec la vie. Alors qu'ils se retrouvent tous ensemble par hasard sur le toit de l'immeuble où ils s'apprêtent à commettre l'irréparable, ils concluent le pacte de se retrouver au même endroit à la Saint-Valentin pour voir si leurs vies se sont améliorées...
À vrai dire, on ne comprend pas trop comment Pascal Chaumeil ("L'Arnacoeur") a pu autant passer à côté du potentiel d'une telle idée. Bien trop court, le film traite son sujet avec une superficialité constamment agaçante en expédiant certains moments-clés de son histoire. Ainsi, la création du lien entre les quatre personnages indispensable à sa crédibilité tient presque de la farce irréaliste (il faudra carrément attendre la moitié du film pour vraiment croire à leur unité) tout comme la médiatisation sortie de nulle part autour de leur pacte étrange. Évidemment, tout le mordant cynique de l'écriture de Hornby et le reflet que ces quatre personnages pouvaient donner de l'absurdité de notre société semblent aussi avoir disparu en cours de route, Chaumeil préférant gommer toutes ces aspérités pour se concentrer uniquement sur leur parcours émotionnel à la fois individuel et collectif. Mais, même là, il n'y réussira que partiellement en découpant inutilement son film selon le point de vue des protagonistes (construction héritée du livre mais pas très judicieuse à l'écran), un procédé qui tournera vite à vide tant la courte durée de l'ensemble ne permettra qu'un approfondissement très relatif de leurs évolutions respectives (par exemple, le personnage de Martin Sharp sera réduit à un simple rôle de clown comme son regard se cantonne à introduire l'histoire).
Heureusement, si "Up & Down" ne sombre pas complètement, c'est bien grâce à sa distribution parfaite. L'alchimie entre Pierce Brosnan, Imogen Poots, Aaron Paul et Toni Collette (mention spéciale à cette dernière) prend dès les premiers instants et devient réellement le coeur d'un film où l'on ne cessera de prier pour qu'il prenne sa véritable dimension à un moment ou à un autre. Si la mise en scène mécanique de Pascal Chaumeil ne lui donnera jamais cette possibilté et en fera ce cas typique de long-métrage dont on se demandera ce qu'il aurait pu donner entre d'autres mains, ces quatre acteurs, eux, nous permettront de retrouver quelques-uns des sourires que l'on avait eu à la lecture du bouquin de Nick Hornby. Merci à eux.
"A long way down", pour Pascal Chaumeil ! L'homme d'un seul succès, "L'Arnacoeur" (2010) ! Déjà "Un Plan parfait" (2012) était d'une grande médiocrité, mais ce 3e "long" de cinéma est lamentable. La distribution (dont Toni Collette, Pierce Brosnan et le "Pinkman" de "Breaking Bad", Aaron Paul) ne sauve rien de ce ratage absolu - heureusement, ce mélo sirupeux et totalement sans intérêt, ni style, n'est pas un si "long" chemin vers le bas - 1 h 35 d'ennui seulement. On comprend qu'il tarde à sortir en France (sorti il y a plus d'un an en salles au R-U - VO en anglais).... Flop prévisible !
Première et seule expérience en langue anglaise pour le regretté Pascal Chaumeil, j'ai trouvé Up & down un ton en dessous de ses comédies romantiques françaises. Je ne sais pas. Je trouve que le ton y est plus grave. Même si le thème du suicide est abordé sur un ton comique : quelle probabilité y a-t-il pour que quatre dépressifs se retrouvent un 31 décembre sur le toit d'un immeuble pour faire le grand plongeon ? Chacun a ses blessures intimes et la bonne idée qu'ils ont dans tout ça c'est de s'entraider. On l'a vu avec le confinement. Rester tout seul dans son coin, c'est pas bon. C'est en se serrant les coudes, tous les quatre, autour de ce pacte, qu'ils vont s'en sortir. Moi, j'ai trouvé Toni Collette une fois de plus excellente dans son rôle de mère entièrement dévouée à son fils. Ça l'a rend extrêmement drôle et touchante de voir qu'au fond elle ne connaît rien à la vie en dehors de lui. Qu'elle n'a jamais pensé à elle contrairement à Jessie par exemple. Résultat des courses. Il n'y a pas de mystère. En mettant de côté leur colère et leur tristesse, ils sont arrivés à avancer dans leur vie. Même si leur rencontre restera pour toujours étrange.
ENGRENAGES. En plein Chaumeil. Le meilleur remède aux compagnons dépressifs, un bon antidépresseur. Un sacrifice qui m'aurait permis d'éviter une chute vertigineuse de mon canapé.
Pas fini. Les personnages ne sont pas suffisamment approfondis. Les mini-films sur chacun d'eux font perdre le sens de l'histoire. C'est vraiment dommage car les acteurs sont bons et le sujet du suicide traité de manière originale. Mais peut-être qu'il y a trop de sujets imbriqués, les relations père-fille, la célébrité, la drogue, les relations amoureuses, le handicap, les médias, etc. Au final tout ne se mélange pas si bien que ça. Sans parler du charme relatif de Londres sous la pluie et sous la neige. Bref, à éviter.
Je n'ai pas du tout aimé l'histoire que raconte ce film. En ces temps moroses, ça ne remonte pas du tout le moral en plus du fait que l'intérêt est moindre car creux : les personnages ne sont pas creusés donc pas attachants (mais énervants, ça oui !) 2/5
"Up&down" est intéressant sur la papier mais n'est malheureusement pas à la hauteur des espérances. Cette comédie dramatique se regarde sans déplaisir mais laisse quelque peu indifférent. Les personnages sont assez insipides, tout cela manque de tonus, bref c'est un film trop timoré qui manque cruellement d'audace.
si je résume en un mot : ennuyeux. mais si le but de ce film et de me faire ressentir ce que les personnages ressentent alors c'est chose faite ! je me sens dans le même état que ces trois dépressifs qui veulent se jeter dans le vide au début du film. mais hélas, ils hésitent et ce sera parti pour une heure trente d'ennui , aux rebondissements molassons et aux personnages fades sans interet. je vous parle pas du scénario. a mon avis le scénariste doit suivre le même projet que ses personnages..... faire le grand saut. et ainsi nous éviter la création perfide d'un deuxieme film insipide et creux . mais pour la sieste, c'est parfait !