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    Saint Laurent
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    383 critiques spectateurs

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    marc C.
    marc C.

    27 abonnés 92 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 4 novembre 2014
    Excellent

    Certes il s'agit de la période trouble de Saint Laurent,mais ce film est superbement filmé dans les moindres détails.
    G Ulliel et Y Reynier sont remarquables.La participation d'Helmut Berger est exceptionnelle.
    Beaucoup de sensibilité et de finesse,excellente reconstitution de ces années 80.
    Un tres bon film.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 2 novembre 2014
    Grande déception très mal monté ce film est chiant et ennuyeux. Bravo aux acteurs qui sauvent le film. Beaucoup trop long on a beaucoup de mal à rentrer dedans
    dgedge1
    dgedge1

    14 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 1 novembre 2014
    Tellement trop long ! Si l'idée était de faire une œuvre d'art, c'est peut-être réussi (je n'y connais rien à l'art contemporain). Mais dans un musée ou une expo on peut passer à l'œuvre d'après sans attendre 2h30... Il faut tout de même noter une superbe performance de Gaspard Ulliel.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 30 octobre 2014
    Beau film flamboyant, avec ce côté décadent qui me semble coller à la personnalité d'Yves St Laurent. J'ai préféré ce film à celui de Jalil Lespert, car le travail du couturier y est montré cette fois, de façon intéressante, et aussi pour les scènes où Helmut Berger joue un St Laurent vieillissant très convaincant.
    Les acteurs sont tous très bien.
    Dominique R
    Dominique R

    4 abonnés 6 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 30 octobre 2014
    Cette interminable 'biopic', encensée par une partie de la critique (on se demande bien pourquoi), ne tient aucune de ses promesses ... mis à part la performance d'acteur indéniable d'Uriel, qui s'identifie jusqu'au malaise à un Saint Laurent dépeint ici comme un génie névrotique et pitoyable jusqu'à l’écœurement, rien ne retient l'intérêt dans ce film si ce n'est (mais on s'en lasse vite) le défilé des modèles réalisés par le maître ... mais franchement, dans ce cas autant aller au musée de la mode qui serait plus instructif et précis quant aux contexte artistique et aux subtilités techniques dont rien n'est évoqué ici ... quant au reste ... des acteurs qui récitent leur texte sans aucune crédibilité (Pierre Berger), des scènes qui frôlent le ridicule en sombrant dans un pseudo "réalisme" même pas provocant ni esthétiquement réussi : St Laurent et Bergé à poil dans un simulacre érotique assez laid ... ni crédible, ni touchant ... ni même sensuel ... une scène assez gore et totalement inutile montrant un St Laurent archi défoncé aux médocs et - encore - a moitié à poil s'affaler comme une loque sur des tessons de bouteille pendant que son chien - qui a boulotté les pilules éparpillées sur le sol - crève en bavant dans des spasmes dont on ne perd pas une miette ... sans compter le récit très circonstancié par l'intéressé des ses aventures sexuelles plus que "borderline" ... bon ... si çà intéressait quelqu'un de savoir que Saint Laurent était sexuellement passif ... il sera servi ... mais pour le reste on n'apprend rien d'intéressant sur lui comme créateur et artiste ... sinon qu'il aura été atrocement malheureux, et pour une grande part artisan de son propre malheur, apparemment incapable de prendre la moindre distance avec cet univers en dehors du réel fait d'argent, de cynisme, de superficialité et d'une certaine forme de sophistication esthétique dépourvue d'âme et de cœur ... c'est à dire finalement totalement vaine et sans intérêt ... Le personnage décrit ici n'est ni intéressant, ni attachant ... marionnette sans âme, sans tripes et sans cœur ... clown triste asservi par un entourage vampirique autant que par sa propre vacuité ... et tout cela est terriblement ennuyeux, avec des scènes totalement inutiles qui n'en finissent pas (la négociation de Berger avec les américains sur on ne sait quelle "joint venture" !) ... bref ... on ressort de cette épreuve où on baille beaucoup à la fois mort d'ennui et terriblement triste devant ce double naufrage ... celui d'un homme gâché, et celui d'un film raté ... franchement, la vie est trop courte et on a mieux à faire !...
    framboise32
    framboise32

    150 abonnés 1 290 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 29 octobre 2014
    Bien entendu, l’idée n’est pas de comparer ce SAINT LAURENT au YVES SAINT LAURENT de Jalil Jespert. D’une, ce serait trop facile et de deux, l’époque traitée et l’angle ne sont pas les mêmes. Saint Laurent raconte Yves Saint Laurent sur la période 67-76. On y découvre le côté ange et surtout le côté démon de l’artiste mythique. L’hommage rendu à Yves Saint Laurent est beau. L’histoire qui se déroule devant nous est belle mais dramatique. Yves Saint Laurent était tourmenté, a sombré dans l’alcool, la drogue, les soirées bordeline… toujours soutenu par son ami Pierre Bergé. Quelle histoire extraordinaire. Le film est très beau esthétiquement. Le film dégage une émotion indéfinissable. Je me suis retrouvée en larmes, sans pouvoir gérer les émotions. La mélancolie mélée à la beauté des images, aux scènes magnifiques comme celles ou l’artiste écrit à son amant, ou l’artiste crée, ou l’artiste doute… Le film a toutefois quelques quelques défauts de longueur et il peut paraitre parfois un peu ambitieux.

    Gaspart Uliel est exceptionnel. Il incarne avec talent et sobriété l’artiste. Il s’approprie le personnage. A l’écran, on voit YSL, on ne voit pas l’acteur. Jérémie Rénier excelle en Pierre Bergé.

    SAINT LAURENT est un film « noir » emprunt d’une mélancolie et d’une grande élégance
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 28 octobre 2014
    Le rôle a été joué de façon admirable et la ressemblance est troublante. L'histoire est parfois longue et le parti pris assez réducteur. Il y a des scènes un peu osées assez inutiles et des longueurs dans les actualités pénibles et ennuyeuses, les autres acteurs sont fades à côté de YSL
    Chris Art
    Chris Art

    78 abonnés 398 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 octobre 2014
    (...) Saint Laurent, est le nouveau film de Bertrand Bonello, le cinéaste des lieux clos, retirés du monde (L'Apollonide, souvenirs de la maison close, De la guerre), où l’homme est rompu au seul désir. Le réalisateur distille, depuis plusieurs films, cette impression de liberté que ressentent ses personnages alors qu’ils construisent, sans le savoir vraiment, les prisons dorées dans lesquelles ils vont bientôt étouffer. Le couturier participe à la fin d’un monde, celui de la haute couture comme art à part entière, avec l'introduction du prêt-à-porter dans la mode de luxe. Yves Saint Laurent (YSL), personne réelle, devient à ce titre un personnage Bonnelien, plein d’une pulsion destructrice. C’est ça la force principal de ce biopic anticlassique (...) Le film part donc de cet être réel pour devenir esthétique. C’est une œuvre d’art à part entière, que l’on découvre jusque dans l’écran qui se divise en plusieurs images, comme autant de points de vue, à la manière des robes inspirées de Mondrian que dessina Yves Saint Laurent (...) Ainsi, nous ne regardons pas l’histoire d’un homme qui a existé mais Yves Saint Laurent éclaté dans des fulgurances (...) la frustration de n’avoir pas eu accès aux « vrais lieux », ni aux véritables costumes de Saint Laurent, Bonello l'a tranformée en geste libre, beaucoup moins muséifié que celui de Lespert, très Bergé-centré (...) La femme libérée par le corps, n’en n’est pas moins une femme, et le créateur libéré par le défilé ovationné, n’en est pas moins un homme que seul le travail récompense tout en le vidant de ses forces (...) Bonello ne raconte pas la vie d’Yves Saint-Laurent, il le met en scène, par le corps, dans des espaces sans issue, où quelques rencontres, souvent tentaculaires, le font parfois renaître. Jamais il ne se promène librement dans la rue, en plein jour. Il reste, il demeure en deçà comme au-delà du monde, et se déconstruit. C’est un nerveux, de ces êtres qui subliment le monde tout en ne pouvant y vivre (...)
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 27 octobre 2014
    Qu'on soit touché ou non par le personnage, dandy génial remarquablement interprété, ce film est une réussite esthétique. Bertrand Bonello réalise la prouesse de nous emmener dans cet univers superficiel et artificiel d'une beauté sublime. Dans cette beauté, rien n'est naturel, et par conséquent tout est humain. Humain mais pas humaniste, et le contraste entre ce monde du luxe et la réalité des années 1967-76 est bien souligné sur les plans multiples. Beau et troublant, à voir absolument.
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 25 octobre 2014
    Loin de l'aspect biographique du premier film, celui-ci montre un Saint Laurent plus obscur et mystérieux. Malheureusement, la sauce ne prend pas et on s'ennuie ferme pendant plus de 2h00. À noter quand même que certaines scènes semblent avoir été ajoutées uniquement pour vous donner la migraine comme celle des négociations avec Pierre Bergé.
    Seuls point positif le jeu des acteurs qui est convainquant et l'esthétisme plutôt réussi du film.
    De smet M.
    De smet M.

    10 abonnés 44 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 24 octobre 2014
    Une chambre au nom de Swann. Ainsi commence cette étonnante fable proustienne, la vie du maître couturier, Yves Mathieu Saint-Laurent. Et déjà ce plan. Une chambre d’hôtel monotone, mortifère et la silhouette d'un homme aux parfait brushing assis sur le lit face à un Paris orangé, peinturluré par un soleil couchant. Un tableau se dresse, signé de la main de l'artiste, aucun doute quant à la calligraphie, « B.Bonello ».
    Tout dans ce film est sujet à l’Événement avec un grand « E » [...]

    Suite de la critique sur le blog de Pours Cinéphilie.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 23 octobre 2014
    Si plusieurs critères entrent en compte dans le choix du parfait cinéma, de la salle idéale pour découvrir un film sur grand écran, la qualité d’assise doit être l’un d’en eux. Particulièrement important en cas de film trop long, un bon fauteuil vous aide à tenir dans de bonnes conditions jusqu’à la fin de votre supplice !

    J’emploie le terme « supplice », cela peut bien entendu sembler excessif, d’autant que le film de Bertrand Bonello n’est pas foncièrement mauvais et compte d’ailleurs quelques points positifs en plus de la performance remarquable de son acteur principal. Trop rare sur les écrans, Gaspard Ulliel livre dans Saint Laurent la performance de sa carrière. Totalement habité par son personnage, il brille pendant près de 2h30 éclipsant tous ses partenaires.

    Malheureusement au-delà de l’implication de son interprète principal, Saint Laurent est un film très ennuyeux, d’où la question inévitable…
    Outre son indéniable talent de couturier, Yves Saint Laurent, a-il eu une vie si passionnante pour justifier un film de 2h30 ? Je n’en suis pas convaincu, peu intéressé à l’idée de voir, comme cela est proposé, un homme de 60 regarder la télévision assis dans son canapé…

    À l’opposé d’un biopic traditionnel le film de Bonello ne suit pas vraiment de structure et enchaine les vignettes, pour certaines intéressantes, qui refuse au film toute consistance ou point d’encrage pour le spectateur. Que ce soit à 2, 40 ou 130 minutes, on ne rentre jamais dans le film, graduellement plus intéressé par le mouvement hélas trop lent des aiguilles de notre montre. D’ailleurs les choses se gâtent dans le dernier tiers, quand le film finit par alterner les scènes de différentes époques pour mieux nous agacer.

    Lassant, soporifique, chiant quoi, voilà qui résume parfaitement Saint Laurent malgré son incontestable réussite visuelle et ses quelques scènes remarquables. Je ne peux finir la critique sans évoquer ce qui pour moi est sans doute la meilleure scène du film, et ce malgré l’absence de Gaspard Ulliel ; une négociation entre Pierre Bergé (Jérémie Rénier) et des investisseurs étrangers où se mêlent de concert argumentation en français et traduction live en anglais. Assez longue cette scène absolument prodigieuse est un régal tant visuel que sonore et prouve ce que Bertrand Bonello est capable de nous offrir sur quelques rares minutes.

    Conclusion : « N’allez pas voir ce film, je vous le demande. je vous le demande… je vous le demande… »
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 22 octobre 2014
    Quand on veut faire du (faussement) politiquement incorrect il faut aller jusqu'au bout. Ce que ce film joliment bobo ne fait pas. Après deux scènes de drogue et alcool on a compris. A la troisième on s'ennuie. Pendant 2h30. La distribution est globalement mauvaise, surtout pour Lea Seydoux qui est au somment de son art au moment de réciter son texte pathétiquement au bas d'un escalier entourée de chiens. Merci papa Seydoux. Renier est ridicule en Bergé. Point positif : la musique colle au film. Autre point positif, on voit comment Bergé et tout ce petit monde d'ailleurs règle tout avec de l'argent et sort des billets à qui veut les prendre. Générosité ou corruption ? spoiler: Il est aussi intéressant de voir que Saint Laurent, qui dit aimer (soi disant) les femmes sauf quand elles risquent de devenir mère, paie l'avortement d'une de ses employée pour la virer ensuite. Ceci dit comme on ne voit rien de son enfance, on ne comprend pas trop ce qu'on veut nous dire, quelle est son véritable rapport aux femmes, voir à sa mère et le poisson se noie
    . A la place Bonello nous sert des scènes de serpents hallucinés par le protagoniste principal dans son petit lit avec ses jolis draps de soie.En résumé : qu'attendre d'un film dont Telerama et les Inrockuptibles ont chanté les louanges ?
    soumiya75
    soumiya75

    6 abonnés 158 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 22 octobre 2014
    Un film à regarder en cas d'insomnies
    Endormissement garanti ..
    Je l'ai trouvé lent, ennuyeux, soporifique
    Des scènes trop osées.. Pourquoi montrer des parties intimes à tout va?
    Le seul truc positif : les magnifiques vêtements et la bande son
    J'ai largement préfèré la version de Jalil Lespert...Nul besoin de préciser que je n'ai pas eu la force de regarder jusqu'au bout
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 21 octobre 2014
    « Saint Laurent »: un excellent film de Bertrand Bonello,
    Bertrand Bonello nous présente un Yves Saint Laurent fragile, enfant gâté d’un milieu de colons aisés vivant en Algérie, marqué dans son enfance par les frasques amoureuses de son père et une mère élégante, délaissée et possessive reportant tout son amour sur son fils. Un enfant sensible, cultivé, merveilleusement doué pour le dessin , s’interrogeant sur le sens de son prénom et faisant de son initiale , un objet fétiche qu’il transformera en poupée, mettant progressivement son génie au service de la création vestimentaire.
    Le film ne retrace qu’une période de sa vie : 1967 à 1976, période de flamboyance et de déchéance, l’apogée de sa carrière, en même temps que le début de son autodestruction. Maniaco-dépressif, il est dépendant des tranquillisants pour calmer ses angoisses à la veille d’une collection, puis des stupéfiants, de l’alcool et du tabac avant que de sombrer dans la déchéance de partouzes homosexuelles les plus viles.
    Un documentaire intéressant sur le milieu gay et ses quartiers chauds, sur l’alcoolisme mondain et les boites à la mode fréquentées par cette « jet set» marginale.
    Des scènes crues et dures mais suffisamment annoncées par maints détails artistiques pour que le spectateur les ait anticipées et n’en soit pas outre mesure choqué .
    Une grande sensualité dans la quête amoureuse entre Jacques de Bascher et Yves Saint Laurent, merveilleusement bien rendue par le jeu des deux acteurs.
    Un remarquable clin d’œil au travail d’équipe. La robe que porte la vedette d’un jour ou d’un spectacle n’ est elle pas l’œuvre certes du créateur mais aussi celle de toutes les petites mains anonymes qui ont contribué à sa confection. Et quand le maître est défaillant, il faut que la collection se fasse et se produise, et dans une véritable équipe, tous s’y attellent !
    En final, Un somptueux défilé de mode coloré , dans un décor sublime, avec de splendides mannequins, faisant revivre tout ce qu’Yves saint Laurent , comme Coco Channel, a fait pour une mode visant à sortir la femme d’un carcan vestimentaire, lui donnant la liberté de ses gestes en même temps que de sa vie. Saint Laurent est peut être allé plus loin que Coco, en féminisant le vêtement masculin (tailleur pantalon) la reconnaissant ainsi l’égale de l’homme, sans pour autant lui retirer son côté purement glamour (robes de soirées).
    Un film noir et en même temps sublime de couleurs : une symphonie, merveilleusement bien orchestrée par son réalisateur, sur fond de Bach, de musique blues , soul , chants d’opéra interprétés par Maria Callas.
    Une plastique magnifique.
    On peut regretter, que le Maroc, souvent évoqué (Saint Laurent y passait six mois de l’année avec son amant Berger) n’est davantage servi de décor à des scènes de créations, alors que le couple y possédait une partie du Parc Majorelle, splendide joyau de la ville de Marrakech. (On y retrouve cependant les couleurs – camaieu de bleus et d’ors- dans le défilé final -.)
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