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Eric C.
239 abonnés
2 273 critiques
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3,0
Publiée le 5 septembre 2015
Au delà du fait qu’il faut être intéressé par la vie d’Yves Saint Laurent, ce qui n’est pas forcément mon cas, ce biopic non officiel, non approuvé par Pierre Berger est sans doute le meilleur film, le plus créatif, le plus proche de la vraie vie de Saint Laurent et d’une vie chaotique et déséquilibrée mais qui a produit ce pur genie de la mode. Les acteurs sont vraiment parfaits. A voir pour imaginer ce que fut l’homme Saint Laurent et voir un biopic pas trop aseptisé.
Voilà un biopic brillant, somptueux sans rechercher une esthétique prétentieuse. Il reste un portrait très humain du créateur, magnifiquement incarné par Gaspard Ulliel, transcendé, et propose un regard intelligent sur ce monde éphémère de la mode… qui peut durer. C’est captivant et très réussi.
Avec deux films aussi rapprochés sur la vie d Yves Saint Laurent on est quasiment obligé de comparer l'un à l autre, cette version par Bonello ayant déjà pour moi l handicap d être celle que j ai vu en second. Du coup premier inconvénient ce film ne m a rien appris de plus sur la vie du couturier. Autre handicap majeur je trouve que les acteurs souffrent de la comparaison (même si Gaspard Ulliel s en sort très bien), avec le couple formé par Pierre Niney et Guillaume Gallienne qui m avaient vraiment bluffés. En revanche il faut souligner la qualité de la mise en scène de Bonello qui fut pour moi la principale qualité de ce film, malgré un scénario qui s égare par moment comme dans l interminable reconstitution d une réunion de business sur l empire Saint Laurent entre Pierre Bergé et ses co-investisseurs. De plus je trouve que les créations du couturier de sont pas mises en avant, traitant plus de l homme plutôt que ce qu il a fait alors que l impression qui en ressort c est que pour lui ses créations passaient avant tout. Du coup dans l ensemble je l ai trouvé moins bon que le film de Jaspert même s il faut signaler qu il est plus audacieux et moins académique.
un biopic de YVES SAINT LAURENT avec Gaspard ULLIEL, dont la ressemblance est frappante avec le couturier. Ce film montre un homme plus fragile, plus torturé . J'ai préféré la version de LESPERT. bravo pour la prestation de l'acteur ULLIEL
Quand je me suis mis devant ce second biopic sur le couturier français le plus célèbre de tous les temps, je me suis demandé si cela valait vraiment le coup de m’infliger un autre film (surtout que le genre n’est pas vraiment ma tasse de thé) qui, en tout état de cause, n’aurait pas vraiment beaucoup de trucs nouveaux à raconter à peine plus de six mois après la sortie du premier. La réponse est oui, mille fois oui ! En fait, si vous n’en avez vu aucun, ne perdez pas votre temps avec la version de Jalil Lespert et précipitez-vous sur celle-ci qui lui est très nettement supérieure. Car si le premier est plus une chronique un peu proprette du couple Saint Laurent-Berger qu’un vrai biopic sur le créateur, le second nous trace en revanche un portrait très puissant de l’homme derrière l'icône de la mode. Il est impressionnant de voir à quel point le film de Bertrand Bonnello, avec les mêmes événements nous montre un Saint Laurent plus vivant que ne le faisait le précédent long-métrage. Laissant de côté un récit très chronologique et se concentrant sur la période 1967-1976, le réalisateur nous tisse un film comme un journal intime où beaucoup de choses sont ignorées et où chaque séquence nous parle de l’état d’esprit du créateur. On y voit un Saint Laurent beaucoup plus fragile, égocentrique et à la dérive que dans le film de Lespert. Angoissé, avide d’amour, consommant à l’excès drogue et alcool, mais toujours génial dans son art, le Yves Saint Laurent de Bonnello est un homme qui colle à son époque avide de vivre et pourtant commentant tous les excès qui le mènent à mettre sa vie en danger. L'interprétation de Gaspard Ulliel n’a rien à envier à celle de Pierre Niney, il nous campe avec une incroyable vérité cet homme sans cesse au bord du précipice. Le point fort de ce film, outre un parti pris inspiré, est une mise en scène vraiment brillante qui elle aussi fait de l’ombre à celle du film sorti en janvier. Un biopic bien plus passionnant que son prédécesseur et qui, s’il faut choisir, est celui qu’il faut voir.
Le film précédent interprété par Pierre Niney « Yves st Laurent » est admirablement bien interprété, celui ci aussi, mais la mise en scène n’a rien à voir, beaucoup plus rythmée et précise. Une très bonne bande son et la qualité des tenues originales YSL prêtées par Pierre Berger viennent asseoir un film ambitieux et « vintage ».
Après de très beaux films comme "L'Apollonide" et Le pornographe", Bonello réalise un projet ambitieux avec ce "Saint Laurent", pas complètement réussi à mon goût. Certes, l'interprétation, le choix de la musique, la photo, sont d'une grande qualité. Cependant, étirant le récit sur 2h30, le cinéaste n'évite pas les temps morts, les répétitions, les énièmes allumages de cigarette qui finissent par nuire à l'attention. Dans tous les cas, la mise en scène magnifique et la direction d'acteurs parfaite (émouvante Dominique Sanda) méritent le détour.
Cette interprétation de Saint Laurent en dépeint un portrait morne, monocorde et dont la seule attitude qui lui est prêtée se voit étirée sur plus de 2 heures. L'image qui en résulte est celle d'un homme pathétique, qui évolue dans un univers superficiel, terne et froid, - de même que la photographie du film, d'ailleurs. L'ambiance globale est lourde, en ce sens qu'elle semble se vouloir grave pour donner de la profondeur à ce biopic qui, faute de structure narrative solide, finit immanquablement par rater son effet.
Il a vecu d'Art et d'Amour, comme Floria Tosca, léger comme une Butterfly. J'ai adoré tout de ce film, que je considére élégant et précieux comme un'oeuvre de Luchino Visconti.
Le positif: Le mec qui joue Saint Laurent est mignon Le négatif: Cette film est trooop long!! Pourquoi c'est 2 heures et 30 mins!? Le film devrait etre plus courte.
Ce film est très décevant, de nombreuses longueurs, des mélanges dans le temps trop présent vers la fin et nous n'apprenons rien de Yves saint Laurent. Cependant le jeu d'acteur de Gaspard Ulliel est excellent!
J'ai vu un film... que je voulais absolument voir car j'ai été très curieux en regardant le film Jalil Lespert de voir en quoi celui de Bertrand Bonello allait se différencier... tout en restant sur le même sujet... Eh bien, je dois dire que j'ai eu un peu plus de mal... Non pas que le jeu des comédiens soit critiquable, mais j'ai trouvé la réalisation parfois trop sage, parfois trop "démonstrative"... et du coup, je n'ai commencé à apprécié le film que dans sa seconde partie, avec les affres de la vieillesse et les falsh-backs dans la jeunesse... Parfois la réalisation me semblait trop terne, avec des séquences, parfois longues, où les dialogues prenaient un peu trop le pas sur le récit... Du coup, c'est plutôt sur des aspects techniques que j'ai reculé... Un peu trop de longueurs, pas assez de rythme, etc...
Une bonne demi heure de trop.... C est la première chose a laquelle j ai pensé à la fin de la séance. Tout est pourtant de bonne qualité que ce soit la mise en scène et son choix de mettre encore plus en avant le créateur Par rapport au film de Lespert quii se focalisait bien plus sur la relation ambigue avec Galienne/Renier qui n est pas autant mis en avant dans celui ci. N ayant pas connu le personnage à cette époque, je ne peux pas affirmer si cette relation était aussi importante que le le film de Lespert ne nous laisse le penser ou pas. L interprétation est parfaite, je l ai trouvé aussi bon que Niney. Malheureusement ca traine en longueur sur la fin, finissant même par m agacer puisque on apprend rien sur le personnage... Ma bonne impression s est estompée au fur et a mesure de cette dernière demi heure. Dommage.
Un biopic soporifique. Si la réalisation s'avère intéressante, avec un jeu sur la mise au point et une évidente qualité de la photographie, les tentatives de briser l'approche chronologique traditionnelle achoppent. Les flashbacks à répétition parasitent plus la compréhension de l'intrigue qu'ils ne la valorisent. Le manque de rythme global et le recours abusif aux scènes de couture ou de défilés finissent d'assommer complètement le spectateur.