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Un visiteur
2,0
Publiée le 19 avril 2016
Peut être ai-je fait l'erreur comme beaucoup de découvrir ce film après celui de Lespert où Pierre Niney et Guillaume Gallienne rayonnent. Peut être en effet était il alors difficile d'accepter un scénario aussi libre et peu fidèle, peut être trop interprété par Bonello. J'ai eu beaucoup de mal, et je n'ai d'ailleurs pas réussi à me prendre au jeu, à entrer littéralement dans l'histoire et à en sortir émue, touchée, bouleversée peut être. La maison Yves saint Laurent, c'est une histoire d'amour d'abord. Et justement, l'amour à mon sens n'a jamais été aussi mal dépeint. Je ne casse en rien les interprétations des acteurs Jérémie Renier et Gaspard Ulliel qui ont fait un très beau travail, mais je me permet de critiquer le choix de scénario, de réalisation, Pierre Berge est incroyablement effacé alors que c'est le deuxième premier rôle de ce biopic! Les multiples sauts dans le temps m'ont semblé assez peu organisé, par choix surement mais ils empêchent à mon sens une réelle immersion dans cette formidable vie qu'est celle d'un révolutionnaire du style. Bref, un film avec de très jolies scènes mais qui ne nous transporte pas.
Un film esthétiquement parfait (décors, musique, costume), il n'y a aussi rien à dire sur l'interprétation de l'acteur principal. Mais 2h30 à voir un acteur dessiner des robes et des défilés de modes. C'est trop d'autant que ce film s'inscrit dans la "guerre " des Saint-Laurent. Même s'il y a une recherche visuelle spoiler: le défilé de mode de la collection Monrian fait de la manière d'un Mondrianspoiler: , le réalisateur n'arrive pas à faire un film intéressant néanmoins la première demi-heure est intéressante.
Bien évidemment, Bertrand Bonello ne s'est pas contenté de nous faire une biographie sur les grandes lignes de la vie de cet artiste mais s'est concentré sur la période qui l'intéresse le plus. Les années soixante-soixante dix où la libération sexuelle et la profusion de drogue lui ont permis d'imaginer des scènes de toute beauté accompagnées de cette musique si enivrante. On reconnait le style Bonnello dès le 1er plan dans le silence chirurgical où un Gaspard Uliel, totalement habité, s'évertue à la création de la prochaine mode mais surtout dans les superbes travellings de ces clubs ultra colorés et éclairés où le génie se laisse aller au plaisir. La réalisation est vraiment d'excellente qualité. Côté scénario il n'y a que le passage un peu longuet de sa relation avec Jacques de Bascher, où l'ennuie s'est fait ressentir à cause d'un Louis Garrel pas convaincant. Sinon c'est une fois de plus la preuve du grand talent de Bertrand Bonello qui occupe une place de choix dans ma DVDthèque...
Après avoir vu l'autre film et qui contre toute attente m'avait fasciné, je me suis décidé à regarder celui-ci que quelques amis m'avait décrit comme tout aussi bon voir mm meilleur. Quelle déception! Gaspard Ulliel est remarquable, tout comme Louis Garrel mais qu'est-ce que le film est soporifique, ennuyeux et surtout atrocement long...on s'ennuit à mourir et même si le jeu d'acteurs est bon ça ne prend pas...dommage!
Les acteurs sont exceptionnels c'est un fait, mais le film est plus ancré sur les travers du couturiers, ses dépendances et ses drogues que sur sa carrière. Beaucoup de scènes festives orgiennes témoignant de sa déchéance et ces dernières sont bien trop longues. La vie de cet artiste fut palpitante mais le film propose trop de moments longuets et sans véritables interet . Au bout d'un moment , l'ennui remplace l'interet .
Une grande tranche de vide prétentieuse de plus de 2h30. Généralement, une biographie permet d'apprendre sur un personnage; on a l'impression ici qu'à part la drogue et ses penchants homosexuels il n'a pas fait grand chose de sa vie. Si c'est la seule chose à raconter c'était inutile d'en faire un film (ne parlons pas de 2, je n'ai pas vu l'autre...). Néanmoins la réalisation est assez classe et on voit pas mal de vêtements défiler.
Un biopic pas franchement passionnant. C'est long, des longueurs a n'en plus finir. Faut vraiment aimer la mode, le monde de la nuit, la débauche, les couturiers et les froufrous. Bref c’est d’un ennui mortel !
tres bon biopic, plus centré sur l'art de la haute couture et son génie que sur sa vie de débauche que proposait l'autre yves saint laurent. Tres esthétique, parfaitement joué, tres bon complément.
Ce personnage donne une sensation d'antipathie assez grande tellement son attitude envers tout le monde ( si elle est conforme à la réalité) est abjecte. Il avait du talent mais le talent n'excuse pas tout....Voilà le ressenti par rapport au film, à Yves saint Laurent.
Je ne vois qu'un mérite à ce film, celui de présenter brièvement l'envers du décor, le travail des petites mains au début, puis de montrer que Saint Laurent vivait dans son monde futile sans s'intéresser aux grands événements qui bouleversaient le monde : mai 68, guerre du Vietnam, lutte pour les droits civiques. Mais ça passe tout de même un peu inaperçu au milieu de ces interminables scènes de boîte de nuit, de drague homosexuelle et de gravures de mode. J'ai rarement vu un biopic aussi creux et aussi ennuyeux. A se demander s'il ne s'agit pas d'une oeuvre de commande que le réalisateur a traité par une série d'illustrations répétitives, faute de savoir faire des choix. Certes, le comédien qui interprète Saint Laurent est excellent dans sa vanité existentielle, mais il n'inspire pas la moindre empathie. Quelles peuvent donc être les motivations des médias qui ont encensé ce pensum ? Le snobisme ?
Bertrand Bonello a incontestablement du talent pour soigner son cadre, reconstituer des époques en y intégrant des musiques joliment choisies, parfois même anachroniques. En revanche, dans Saint Laurent , on se demande rapidement s'il ne s'est pas pris au piège du "je veux raconter l'homme derrière l'icône, je vais faire un film académique tout en accouchant d'un film d'auteur, personnel…".
Premier problème : l'acteur principal, tellement appliqué dans sa volonté de recréer le personnage qu'il finit par ne donner vie qu'à une silhouette, quasiment un logo, une marque en trois lettres… Ce qui achève de nous désintéresser d'YSL alors qu'on se met à chercher en permanence la petite fausse note, l'intonation forcée par ici, le dos un chouia trop cambré par là... C'est quand même ballot. Je me demande si à ce petit jeu il n'aurait pas été plus intéressant de s'éloigner du vrai visage d'Yves Saint Laurent (comme dans l'autre film porté par un Pierre Niney qui justement est peut-être davantage dans une création que dans l'agenouillement, dans la posture, parfois vaine).
Le deuxième point négatif, c'est évidemment qu'on n'appendra rien de la genèse de l'artiste, de ce qui l'a engendré, des rapports avec ses parents, sa famille (ont on ne sait à peu près rien). La mystère demeure et l'on ne découvre que les coulisses attendues d'un homme avec du génie, rongé par la timidité, les drogues, et les quelques hommes dont il se sera épris sur le chemin… Programme attendu. On retient finalement assez peu de ce film dont il reste une une certaine élégance confinant parfois au maniérisme, des musiques chaudes, mais de vertige et de plongée dans l'âme d'un artiste finalement si peu.
Il y a peu à retenir de ce film si ce n'est la musique de Mozart qu'on en rend quelques fois (concerto pour piano n•20). Et c'est bien dommage car la réalisation est nickel, les acteurs bons, les costumes, n'en parlons pas. Mais un scénario, une histoire, une trame, une narration, ça peut servir non ? Tout cela manque cruellement. 2h30 d'ennui malheureusement.
YSL. L'habit ne fait pas le moine et le Saint Laurent coule et relie le prêt à porter à la haute couture. Servi par un casting de qualité (mention à Louis Garrel), le film de Bonnelo a voulu faire diffèrent du biopic à succès de Jalil Lespert. De très belles scènes mais un rythme ennuyeux, le bordel dans la collection, une réflexion sur la solitude, les splendeurs et la misère de la mode. Le diable s'habille en YSL. C'est pas Cartier qui à découvert le Saint Laurent?
Un film esthétiquement bluffant, où Bonello met en avant l'ambiance et va chercher une certaine complexité chez Saint-Laurent. Il ne choisit pas la facilité et offre une œuvre radicale et sans concession. C'est déchirant et toujours absolument éblouissant, bien qu'avec certaines longueurs.
Tout simplement époustouflant. L'ambiance, la musique, les acteurs. Je pourrais le regarder 100 fois que je ne m'en lasserais pas. Même si je ne voulais faire aucune comparaison avec le film de Jalil Lespert, je l'ai très largement préféré. À voir ABSOLUMENT.