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Un visiteur
1,5
Publiée le 29 septembre 2014
C'est mauvais, long, et sans histoire. Il s'agit d'une suite de scène sans réel intérêt sauf peut etre esthétique..Une sorte de roman photos des années 70 mais sans histoire. Je suis parti avant la fin. Je reconnais toutefois l'excellent jeu d'acteur d'Ulliel mais un peu gaché par l'exagération du phrasé trop théatral du personnage.
Deuxième film de l'année sur le haut personnage de la couture. Difficile dans ces conditions de ne pas penser à l'autre film, comparer, vouloir retrouver ce qui avait fait le succès mérité de la précédente production. Exercice qui hélas n'est pas à l'avantage de ce Saint Laurent là. Un film qui se traîne en longueur, des scènes démesurément et inutilement délayées pour juste faire durer. Des flash-back pas faciles à suivre, ne sachant plus trop dans quelle époque, dans quel contexte, on nous fait subitement revenir. Et par moment des allégories pour bien embrouiller le tout ! La narration se concentre ici davantage sur les écarts, la débauche, la souffrance intérieure du couturier que sur son oeuvre. Et comme les proches de l'illustre couturier n'ont pas validé et que scénariste et réalisateur revendiquent avoir gardé leur liberté narrative, on peut se demander s'il s'agit encore d'une biographie ou plutôt d'un film inspiré de la vie d'Yves Saint Laurent ? Des scènes (inutilement ?) assez crues aussi qui mettent mal à l'aise.
C'est moins bien que le premier, mais ce film a également ses qualités. Il complète en quelque sorte le premier opus qui était plus rythmé, sans scènes inutiles. YSL est plus profond, en même temps plus décadent, autodestructeur. Un bon film
Le 1er étant plus complet et moins long. Les acteurs de seconds rôles et 1er rôle nous touchent davantage. Et même si celui ci est moins un biopic que le 1er , des scènes se répètent, encore plus ici basées sur son coté fetard et à la dérive. Donc même si Ulliel est très bon (à part au début un peu trop maniéré), je reste sur le 1er film qui m'a emporté et subjugué.
Intriguant, voilà un mot adapté pour décrire ce projet signé Bertrand Bonello. Le premier portrait taillé par Jalil Lespert il y a quelques mois seulement était très décevant. Dans la foulée, l'alternative proposée par le réalisateur de "L'apollonide..." a vendue plein de promesses. Elles sont effectivement plutôt tenues.
Comparer ces deux biopics est probablement vain. On ne peut néanmoins éviter de relever une différence notoire dans la qualité du rendu. Beaucoup plus que la version "comédie française" soutenue par Pierre Bergé lui même, ce "Saint Laurent" est touchant, juste et harmonieux. Entre les moments de vie clés qui se recoupent entre les deux films, Bonello apporte une touche d’esthétisme magnifique qui justifie l'adaptation au cinéma.
Sur un ton violet et violemment coloré, comme le suggérait très bien l'affiche, la photographie transcende. L'utilisation des costumes est excellente. Dans le propos comme à l'image, le film est une ode magnifique au monde de la mode. Une des premières scènes prend le temps de poser un regard bien veillant sur les petites mains ouvrières de la haute couture. Cette version du récit fait d'Yves Saint Laurent le patron de la femme moderne. « L'homme qui aimait les femmes » dit beaucoup ce film. On peut juger différemment l'influence du couturier dans le quotidien des femmes d'aujourd'hui, hier et demain, mais la vision en question est très bien défendue. Et puis c'est tout simplement extrêmement beau visuellement. Les scènes de défilés sont parfaitement retranscrites pour le grand écran. Particulièrement celle qui voit aussi défiler les saisons. Split-screen, typographie, musiques et tenues sont très bien assortis.
A noter que le casting est impeccable. Dans la performance et dans l'allure ils sont tous crédibles. Gaspard Ulliel est excellent. Dommage que les seconds rôles soient aussi négligés. Loulou est trop discrète et Betty fait surtout figuration. Léa Seydoux et Aymeline Valade (grande découverte) sont superbes. Jérémie Renier est bon, son rôle est pas avantagé. Pierre Bergé est habillé pour l'hiver.
Bertrand Bonello a choisit de focaliser le récit sur une période de vie de débauche chez Saint Laurent. La mise en scène psychédélique le fait très bien ressentir. Des moments parfois glaçants, des scènes qui ont du chien je dirait même. Yves Saint Laurent subit la pression de la profession, il est la victime de son immense succès. On le voit de plus en plus débordé, esseulé et paumé.
Le temps n'est pas très bien maîtrisé. Malheureusement le film ne se focalise pas véritablement sur 9 ans de la vie d'Yves Saint Laurent. Le film finit par montrer le couturier en retraite, en vain. La dernière demi-heure est lente et un peu ennuyeuse. A l'exception de la dernière scène qui met habilement en exergue le côté éternel d'Yves Saint Laurent.
Après le premier biopic de Jalil Lespert, consacré au couturier, on attendait la seconde version de Bertrand Bonello, sur le même sujet. Toutefois, il y a une nette différence de traitement cinématographique. Là ou Jespert était lisse et assez didactique, tant sur le fond que sur la direction d'acteurs, Bonello joue dans un autre registre plus sensuel et sensoriel. Il y a une ambiance plus électrique, plus sulfureuse dans cette version, pour ne pas dire permissive. Et cela n'est pas déplaisant. La mode et la création ne sont pas montrées de la même manière, et il y a beaucoup plus de scènes tournées dans la maison de couture que dans le film de Lespert. Et puis Bonello est un meilleur réalisateur, et son jeu cinématographique est léché et élégant. Il joue aussi sur les symboles avec cette sensation d'emprisonnement et d'étouffement que l'on ressent dans les scènes tournées dans l'appartement du couple Saint Laurent - Bergé. Le Saint Laurent de Bonello est moins tête à claques, moins enfant gâté. Il s'assume et s'affirme dans ses excès et ses perversions. Pierre Bergé est dépeint comme un homme froid et calculateur, toujours prêt à capitaliser le travail de son partenaire. Et puis il y a l'accent mis sur la liaison entre Saint Laurent et Jacques de Bascher, interprété par un Louis Garrel absolument impérial, électrisant l'image et volant même la vedette au personnage principal. Mais ne nous y trompons pas; Gaspard Ulliel est un meilleur Saint Laurent que Pierre Niney, qui était beaucoup trop dans l'exercice de style et nullement dans l'émotion. Enfin, Bertrand Bonello, qui en plus de signer la musique et de faire une brève apparition à l'écran, nous délivre une version politiquement très incorrecte. La scène d'overdose du chien de Saint Laurent, est absolument ahurissante.
Je viens de voir Saint-Laurent de Bertrand Bonello et j'en sors éblouie. Ce film est absolument magnifique, d'un esthétisme et d'une virtuosité incroyables. Bien sûr sont filmées sans complaisance la partie obscure de ce merveilleux artiste qu'était St. Laurent et sa dérive, mais on s'émeut de sa grande fragilité. J'ai trouvé Gaspard Ulliel époustouflant dans ce rôle. Certains passages m'ont bouleversée comme l'apparition d'Helmut Berger en YSL âgé. Pour moi, un merveilleux moment de cinéma.
Etant primé à Cannes je suis allée voir ce film pensant qu'il serait plus honnête sur la personnalité d'Yves Saint Laurent que celui de Jalil Lespert sortit quelques mois plus tôt. Si le film rempli cette fonction j'ai cependant été déçue de voir quelque chose de confus, d'incompréhensible même pour ceux qui ne sont pas déjà informés sur la vie du créateur: nous passons de flash-back au moment présent un nombre de fois qui fait perdre au spectateur le fil de ce qui se passe, nous ne comprenons pas bien de qui Jacques de Bascher est le compagnon ni comment Loulou de la Falaise entre dans la vie du couturier. D'ailleurs, si Betty Catroux est admirablement bien choisit, elle (Loulou) ne ressemble que dans les tenues à celle qui fut si importante pour Yves Saint Laurent. Pierre Bergé est également bien loin de celui qu'on connait... Même si Lespert et Bonello ne se sont pas concertés, le fait que deux biopic sur une même personne sortent aussi rapprochés oblige la comparaison: ils finissent tout deux par la collection des ballets russe, merveilleuse, grandiose...Mais qui n'est pas représentative du style St Laurent habituellement sobre, moderne, ce qui lui a d'ailleurs valu des critiques mitigées. Si le premier film était grand spectacle celui-ci est plus froid, plus innovant, plus intellectuel alors pourquoi terminé sur ce magnifique, ce "populaire"? Y aurait-il finalement besoin de sentiments simples, d'évidence qui manque tant à ce film?
Un film à l'ambiance envoûtante et à la musique superbe. Sauf que c'est bien trop long et du coup très ennuyeux à la fin. Le réalisateur aurait zappé le ysl vieux et la scène ridiculement explicative de la conf. de presse, le film aurait été parfait.. Dommage.
Ayant vu l'autre film sur le sujet plus tôt cette année, la comparaison me vient naturellement. Celui là est beaucoup plus sombre que l'autre, le mise en scène plus originale et plus osée. Le jeu de Gaspard Ulliel est irréprochable et son corps est un délice à lui seul... J'ai eu cependant du mal à me concentrer sur le film tant la bande annonce (qui comporte plus d'opéra que l'autre film) est agréable et que passent les meilleurs enregistrements de La Callas - sur son point la passion d'YSL à ce sujet est bien représenté - malgré la cassure avec la musique du générique de fin qui le fut insupportable, mais passons. La fin en elle même, intitulée 1977 me paraît parfaitement inutile, mais certes finir sur le défilé comme l'autre film le fait presque également aurait été incongru. En somme, un beau clin d'œil pseudo biographique, en couleur, en musique et sans pudeur dans la décadence connue de ce milieu.
Je ne retiens qu'un mot de ce film : Ennui. D'accord, Gaspard Ulliel incarne très bien le personnage et le film est beau et bien tourné, mais les scènes sont molles, sans grand intérêt. Et si vous ne connaissais rien au personnage de Saint Laurent, vous n'en apprendrai pas vraiment plus...