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Votre avis sur Saint Laurent ?
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Après avoir vu la version de Lespert, on est déjà familier avec l'histoire de St Laurent. On espère donc un film différent, dans son style et le traitement. Fort heureusement, c'est le cas. Plus sombre, plus lent aussi. Gros problème, le scénario qui n'arrive pas à nous entrainer dans une histoire sans rythme, sans dynamique malgré certaines belles idées.
au premier abord, en allant voir la deuxième version de saint laurent, je me suis dit qu' il allait être un peu trop long. et ben non pas vraiment pour moi j' ai trouvé que le temps passait bien juste une scène que j'ai trouvé un peu longuette c'est au moment où ils sont en réunion, ils parlent beaucoup trop et trop longtemps qui laissent un petit brin d' ennuie mais rien de mal puis au moment où il y a trop de retour en arrière vers les 20 dernières minutes similitude entre quand ilsvieillit et quand il est jeune( un peu complexe pour moi).mais très bonne interprétations de tous les personnages qui tiennent bien chacun leur rôle respectifs et bien sûr bonne image bonne couture bon décors de ses années de MR yves st laurent bien traité.
J'avais vu le précédent "Yves Saint Laurent" de Jalil Lespert et il n'est donc pas simple d'avoir un regard neutre dans ce cas.
Mais globalement : Gaspard Ulliel réalise une éblouissant interprétation mais on sent en permanence que c'est un rôle de composition. Tout est très étudié (trop) et ça finit par gêner. Dans le même rôle, Pierre Niney n'interpréter pas YSL, il était YSL.
Ce film de Bertrand Bonello est très (trop) long ; il y acerbes de belles images (sublime kaléidoscope du défilé final) mais c'est compliqué. La superposition de Ulliel (jeune donc), lors de son dernier défilé, avec Helmut Berger vieux est difficilement compréhensible.
Je ne crois pas un seul instant que ce film obtienne l'Oscar 2015 du meilleur film étranger...
Mais globalement : Gaspard Ulliel réalise une éblouissant interprétation mais on sent en permanence que c'est un rôle de composition. Tout est très étudié (trop) et ça finit par gêner. Dans le même rôle, Pierre Niney n'interpréter pas YSL, il était YSL.
Ce film de Bertrand Bonello est très (trop) long ; il y acerbes de belles images (sublime kaléidoscope du défilé final) mais c'est compliqué. La superposition de Ulliel (jeune donc), lors de son dernier défilé, avec Helmut Berger vieux est difficilement compréhensible.
Je ne crois pas un seul instant que ce film obtienne l'Oscar 2015 du meilleur film étranger...
Comment aborder ce film sans établir avec une comparaison avec l'autre biopic sorti début 2014 au sujet du grand couturier ? Un même timing de tournage, des points communs évidents comme ce parti pris de se concentrer sur une pèriode faste plutôt que de retracer une vie en long et en large, une emphase mise sur les mêmes collections célèbres, une galerie commune de personnages secondaires etc. Et pourtant ce sont d'abord les différences de traitement qui sautent aux yeux du spectateur ayant encore en tête la première version : là où le film de Jalil Lespert sacrifiait à quelques codes esthétiques consacrés et à une teneur somme toute romantique, celui de Bonello dresse un portrait sans concessions et donne à voir un héros dépouillé de ses idéaux. Quelques scènes pourraient marquer durablement l'histoire du cinéma français : le sort cruel dévolu à un "personnage", des fêtes débridées tissant le lien entre l'artiste et son époque, des coups de folie livrés à l'état brut...Le tout valorisé par un montage aussi classiciste que dynamique, une bande son de qualité et des acteurs au diapason. Tous les choix de narration sont plus vifs, plus tranchés que ceux de son prédécesseur, tel ce brillant split screen en guise d'ellipse pour survoler certaines années : à gauche les événements sociaux constituant le tournant majeur entre les années 60 et 70, à droite la loi des saisons obligeant sans cesse les modes à se renouveler. Il y a incontestablement du Scorsese dans ce savant équilibre entre moments d'intimité et grandiloquence publique, surtout dans cette fluidité pour passer des unes aux autres. L'ensemble de l’œuvre pose d'ailleurs des jalons avec un certain cinéma américain. Impossible de taire LA polémique de ce second jet, l'incarnation de Pierre Bergé dans cette aventure humaine : de touchant, sensible, victime empathique dans le Yves Saint Laurent de début d'année il passe à businessman féroce, colérique, limite tortionnaire dans cette version. Sans gommer totalement les aspects précédents il est vrai, oui mais voilà, il faut ajoutez à cela la place importante prise par l'amant Jacques de Bascher, égérie de Karl Lagerfeld, dont on suggère ici qu'il pourrait être le vrai grand amour de YSL. Un ingrédient de plus pour confirmer ce volet dans ses velléités de biographie non-autorisée, tandis que celui de Lespert passe pour institutionnel au vu de l'agrément des principaux concernés. À chacun de mettre à l'épreuve sa sensibilité pour établir sa préférence entre deux univers aussi contrastés, il n'est pas interdit non plus de les considérer complémentaires, deux faces pour décrire une iconoclaste figure.
Quel dommage de montrer une si triste image de St Laurent ! Etait-ce vraiment necessaire de se démarquer du précédent film avec Pierre Niney de cette façon là ? Ce film sera peu représentatif de son immense talent aux Etats Unis ! Et puis..avons nous envie de ne montrer que ses démons ? dommage oui, cela me rappelle le film sur Piaf qui soulignait beaucoup trop ses histoires d alcool et de drogue ! Franchement, ce n est pas ce que nous voulons retenir de cette grande artiste ! Chapeau pour l'interpretation des deux St Laurent !!
Le pari était risqué, mais Bertrand Bonello a osé. En repoussant la sortie de son film de cinq mois, tous les spectateurs auraient pu se désintéresser de ce Saint Laurent bis. Mais il n'en est rien. Sélectionné à Cannes, le réalisateur a su convaincre la majorité de la critique et une partie du public. Mais pourquoi diable devrait-on revoir la même histoire ?
Il y avait Jalil Lespert, gueule robuste du cinéma français, meilleur dans l'interprétation que dans la réalisation (Des vents contraires). Il y a aujourd'hui Bertrand Bonello, réalisant avec Saint Laurent un film d'artiste sur un artiste. En opérant un montage déstructuré, le cinéaste brouille les pistes sur un personnage impalpable et au-dessus du sens commun. Certaines scènes sont très courtes et se confondent telles des illusions sorties de notre subconscient. D'autres sont beaucoup plus longues, où la caméra se faufile sans cesse entre le couturier et une masse informe qui n'est autre que le public, très cher aux yeux de ce génie.
Il y avait Pierre Niney, gamin surdoué mettant tout le monde à terre par une prestation habitée et peu habituelle. Il y a aujourd'hui Gaspard Ulliel, grand revenant du cinéma français qui n'avait jamais eu de telle composition. C'est désormais prouvé, ce phénomène de vingt neuf ans peut faire de grande chose. Sa capacité à se fondre derrière un personnage est déconcertante, et son jeu n'est jamais excessif, mais toujours bluffant.
Il y avait Yves Saint-Laurent, biopic trop timoré et linéaire pour sortir du lot. Il y a aujourd'hui Saint Laurent, film bâtard (non reconnu par Pierre Berger), fantasque et audacieux qui prendra peut-être la route des Oscars l'année prochaine. La différence entre ces deux œuvres est simple. La première informe le spectateur sur ce personnage complexe et tourmenté. La seconde traite cet artiste de manière opposée en créant une expérience singulière, et n'a qu'une volonté : vous la faire vivre de l'intérieur.
Il y avait Jalil Lespert, gueule robuste du cinéma français, meilleur dans l'interprétation que dans la réalisation (Des vents contraires). Il y a aujourd'hui Bertrand Bonello, réalisant avec Saint Laurent un film d'artiste sur un artiste. En opérant un montage déstructuré, le cinéaste brouille les pistes sur un personnage impalpable et au-dessus du sens commun. Certaines scènes sont très courtes et se confondent telles des illusions sorties de notre subconscient. D'autres sont beaucoup plus longues, où la caméra se faufile sans cesse entre le couturier et une masse informe qui n'est autre que le public, très cher aux yeux de ce génie.
Il y avait Pierre Niney, gamin surdoué mettant tout le monde à terre par une prestation habitée et peu habituelle. Il y a aujourd'hui Gaspard Ulliel, grand revenant du cinéma français qui n'avait jamais eu de telle composition. C'est désormais prouvé, ce phénomène de vingt neuf ans peut faire de grande chose. Sa capacité à se fondre derrière un personnage est déconcertante, et son jeu n'est jamais excessif, mais toujours bluffant.
Il y avait Yves Saint-Laurent, biopic trop timoré et linéaire pour sortir du lot. Il y a aujourd'hui Saint Laurent, film bâtard (non reconnu par Pierre Berger), fantasque et audacieux qui prendra peut-être la route des Oscars l'année prochaine. La différence entre ces deux œuvres est simple. La première informe le spectateur sur ce personnage complexe et tourmenté. La seconde traite cet artiste de manière opposée en créant une expérience singulière, et n'a qu'une volonté : vous la faire vivre de l'intérieur.
Film totalement décousu... haha. C'est long, long, très long, et la magie n'opère pas. Seul Ulliel est crédible et, même si c'est le principal, tout le reste retombe comme un soufflé. "Yves-Saint-Laurent" bat ce "Saint-Laurent"... à plate couture ;)
Ayant vu préalablement le biopic de Jalil Lespert, il y avait d'une certaine manière un air de déjà connu pour moi. Je ne découvrais ni l'histoire, ni les personnages. Gaspard Ulliel est très convaincant dans son interprétation d'Yves Saint-Laurent, mais Guillaume Gallienne m'avait plus impressionné dans le rôle de Pierre Bergé, qu'ici Jérémie Renier, plus fade, plus effacé. Les femmes sont magnifiques dans le film de Bertrand Bonello, les robes et les défilés somptueux. J'ai détesté les rires des spectateurs dans la salle lors des moments de défonce d'YSL et plus encore lorsque son chien agonise. Les années drogue, sida, Palace, sauteries homos hard ne sont pas si festives qu'elles apparaissent. C'est un peu comme si le désespoir masqué d'alors anticipait la crise que nous vivons et traversons actuellement. A part ça, quel talent cet Yves Saint-Laurent! La préparation de la nécrologie d'YSL par Libé m'a rappelé le documentaire des gens du Monde croyant Michel Rocard à l'agonie. Pour qu'un journal publie sur la mort de quelqu'un, eh bien, il faut anticiper sa mort! C'est ça aussi l'information...
J'adore les biopic et la version de yves saint laurent avec pierre niney était splendide mais autant être direct le film est nul.
Pourquoi ?
1- l'absence de son enfance dans le film
2- la relation entre yves et pierre bergé est très mal racontée
3- l'évolution de sa carrière démarre immédiatement au top de sa carrière
4- trop de scenes de nue et de fêtes "inutile"
5- la durée du film disproportionnée
A comparer la version avec pierre niney réalisé par jalil lespert est beaucoup mieux interprété et tous les points ci-dessous sont parfaitement bien réalisé
Pourquoi ?
1- l'absence de son enfance dans le film
2- la relation entre yves et pierre bergé est très mal racontée
3- l'évolution de sa carrière démarre immédiatement au top de sa carrière
4- trop de scenes de nue et de fêtes "inutile"
5- la durée du film disproportionnée
A comparer la version avec pierre niney réalisé par jalil lespert est beaucoup mieux interprété et tous les points ci-dessous sont parfaitement bien réalisé
Consternant !
Comment peut on reduire YSL qui avait un vrai talent à ce film qui resemble à une instruction uniquement à charge ?
Ce film se complait à ne montrer que des excès en tous genres : homosexuels, alcool, drogue, sans même raconter l'histoire d'un des plus grand couturier du XX ème siècle.
Pierre Berger n'est pas forcément un homme sympathique, mais au regard de ce film il est compréhensible qu il n'ait pas accepté de prêter son concours à ce film sans talent et qui lui ne restera pas dans les mémoires
Comment peut on reduire YSL qui avait un vrai talent à ce film qui resemble à une instruction uniquement à charge ?
Ce film se complait à ne montrer que des excès en tous genres : homosexuels, alcool, drogue, sans même raconter l'histoire d'un des plus grand couturier du XX ème siècle.
Pierre Berger n'est pas forcément un homme sympathique, mais au regard de ce film il est compréhensible qu il n'ait pas accepté de prêter son concours à ce film sans talent et qui lui ne restera pas dans les mémoires
Après son magnique "Apollonide, souvenirs de la maison close" B.Bonnello nous dresse un portrait d'un génie de la haute couture. Comme les peintures de Mondrian son film est coloré mais terriblement froid ! Et puis filmé dans le style arty, ces 2h30 sont longues ! Mieux vaut (re)voir celui de Jalil Lespert plus habité et intéressant ! Reste quand même a noté la prestation de Gaspard Ulliel excellent et quelques petites scènes assez "choc" qui sortent un peu le spectateur de sa léthargie !
J'avais vu le premier film sur Yves Saint Laurent en janvier 2014 et j'avais adoré ce film. Pour ce deuxième film sur le même sujet vu aujourd'hui, je l'ai trouvé moins bon. Il y a des longueurs, des scènes un peu choquantes, beaucoup de sexe et de passages sur son addiction aux médicaments. Les personnages féminins ne sont pas très attachants. Des moments clés de sa vie sont aussi totalement absents : comme son enfance à Oran, ses débuts chez Dior. Perso, je trouve que c'est surtout un film sur sa vie de débauche plus que sur ses créations en couture. Le premier film était vraiment mieux.
Est-ce sa vie qui est ennuyeuse? Mais le film me semble d'un esthétisme prétentieux, et long et chi...... Et glauque et suicidaire. Mais il y a une véritable ambition pour faire une oeuvre. Est-ce que YSL est le génie (auto-)décrit? Cela me semble hors de propos mais je ne connais rien à la mode. Au moins ce n'est pas la version approuvée par Berger même si des menaces de procès ont bien du faire leur effet.
SAINT LAURENT est un film beaucoup long, élitiste, décousu et plutôt vain. L'interprétation de Gaspard ULLIEL ainsi que la réalisation permettent au film d'être regardable pendant environ 1H30 mais ensuite les choses se gâtent vraiment... et on ne demande plus qu'une chose, que le générique de fin arrive vite. La vraie grosse déception de cette rentrée cinéma. Malgré ses défauts, revoyez plutôt l'YSL de Jalil LESPERT!
Décevant...des longueurs...des effets de caméra qui donne le mal de mer...heureusement les acteurs sont géniaux...mais par moment quel ennui...
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