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    Saint Laurent
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    383 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 24 septembre 2014
    Que c'est mauvais !
    Ayant eu la chance de le voir en avant-première, ma déception a été énorme.
    Imaginez voir un téléfilm de l'émission striptease et vous aurez un avant gout de ce film, avec une volonté de rendre les acteurs et surtout petites mains à la limite de l'amateurisme dans leurs 'jeux', ce côté pris sur le vif ne fonctionne pas du tout dans l'intimité des lieux ou certaines scènes sont tournées.
    Une bande son gueularde de musique des années 70 vous achèvera définitivement ! si ce n'est pas la manière que ça a été filmé dans le flou persistant des zooms avant arrière pour donner cet effet épouvantable de la camera à la main.
    La voix trop perché de Gaspard Ulliel donne envie de le baffer, et Jérémie Renier est inexistant sauf dans une scène interminable où il parle en anglais et français en même temps!!
    bref... comme souvent beaucoup de bruit pour pas grand chose
    pierre72
    pierre72

    137 abonnés 367 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 29 septembre 2014
    Film haut de gamme pour un maître de la haute couture, "Saint Laurent" est impressionnant d'ambition artistique sans toutefois parvenir à passionner réellement et entièrement.
    Alors que "Yves Saint Laurent " de Jalil Lespert, sorti il y a quelques mois, versait dans l'hagiographie proprette et bien léchée, le film de Bertrand Bonello préfère prendre une voie moins bien balisée, détourner et tailler un costard à ce nouveau genre si mode qu'est le biopic. En localisant son film durant les années 1967/1977, le réalisateur/scénariste met l'accent sur la genèse des années noires du couturier. Ce n'est pas vraiment original, mais cela lui permet de recréer une époque marquée par les fêtes insouciantes et rythmées dans des boîtes à la mode où Yves saint Laurent va sombrer dans une dépendance amoureuse destructrice pour un dandy nommé Jacques de Bascher qu'il accompagnera d'une prise ininterrompue de stupéfiants. Sa santé fragile ne résistera pas longtemps aux drogues et une lente descente aux enfers débutera.
    Ce qui est plus original sans doute,c'est la manière dont Bertrand Bonello s'empare de cette histoire, vraisemblablement une commande, pour tirer le film dans une suite logique de ses oeuvres précédentes, en privilégiant certains thèmes récurrents de son cinéma ( l'enfermement, le monde hostile, ...). Comme un peintre, il composera une succession de tableaux impeccablement coupés, en y apposant tout un tas de touches symboliques ou référentes. Proust est le principal convoqué à ce jeu intellectuel dont le temps qui passe est le principal élément. On pourra en trouver bien d'autres durant les 2h30 de la projection car on caracole de clin d'oeil en mise en abyme. Ca fait genre, ça impressionne, c'est certain, mais au final amidonne sérieusement le film. Malgré une musique dansante, les effets de mise en scène jouant sur les lignes finissent par emprisonner l'ensemble, lui fourguant hélas un corset, au lieu de laisser ces corps libres de s'exprimer. Parfois, Gaspard Ulliel semble posé dans le cadre, mannequin apprêté pour une séance photo, fait le joli, le secret, comme pour donner à penser que là, attention messieurs dames, référence ! Cette esthétique, surement en rapport avec le monde de la mode, est assez passionnante au début, puis finit par ennuyer un peu car on s'aperçoit bien vite qu'elle prend le pas sur la construction des personnages, tous plus ou moins sacrifiés. Si Gaspard Ulliel parvient tout de même à incarner avec conviction un Saint Laurent au bord du gouffre, obsédé par son boulot et coupé du monde jusqu'à en apparaître impitoyable, notamment lors du renvoi d'une petite main enceinte, ou si Jérémie Rénier étonne dans sa composition d'un Pierre Bergé plus amoureux et doux qu'homme d'affaire glacial et intransigeant, le reste de la distribution est totalement destiné à jouer les potiches de luxe, sans aucune saveur ( là c'est un pléonasme). La palme revient à Léa Seydoux, présente tout le temps à l'écran en second plan. Elle rit, boit, fume, se trémousse mais n'a au final qu'une réplique banale à dire. Louis Garrel en dandy ringard et soi-disant vénéneux, n'est guère convaincant malgré un baiser torride avec Gaspard Ulliel.
    La fin sur le blog
    Alice025
    Alice025

    1 667 abonnés 1 364 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 2 octobre 2014
    Et ce film est nominé aux Oscars... aucune déception car on sait très bien que l'on ne gagnera pas avec un film pareil ! 2H30 d'ennui total, d'incohérences et de nullité. Déja, la chronologie est très mal reproduite, on passe d'une année à une autre en un claquement de doigts, en loupant des épisodes. Je n'ai ressenti aucune émotion. Yves Saint Laurent est une grande icône, et ce que l'on voit là n'a rien de tel. A part se droguer, coucher et dessiner assis sur sa table, rien, le vide total.
    Bien sur en comparaison, le film de Jalil Laspert est un chef d'oeuvre à côté de celui-ci. Certes classique, mais chronologiquement impeccable et l'émotion est là ! On sentait que cet homme a révolutionné la mode. « Saint Laurent » n'apporte pas cela. Une petite étoile quand même pour la prestation de Gaspard Ulliel et Jeremie Renier assez crédibles dans ce biopic, bien que leur relation ne se ressent pas comme dans « Yves Saint Laurent ».
    La déception, je la sentais, mais pas à ce point...
    cylon86
    cylon86

    2 513 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 30 septembre 2014
    Le problème des films qui parlent de la même chose et qui sortent la même année, c'est que c'est le deuxième à sortir qui va souffrir de la comparaison avec le premier. Impossible donc, de ne pas penser au "Yves Saint Laurent" de Jalil Lespert quand on voit ce "Saint Laurent" réalisé par Bertrand Bonello. En terme scénaristique, on apprend pas grand chose de nouveau. Mais réalisé sans l'aval de Pierre Bergé, celui-ci se permet d'aborder certaines choses comme la relation passionnée de Saint Laurent avec Jacques de Bascher ou le côté un peu manipulateur de Bergé, homme d'affaires implacable. On sent Bonello très intéressé par les tourments et les démons du personnage, impeccablement interprété par un Gaspard Ulliel dont on redécouvre le talent. Mais malheureusement, le scénario comporte quelques longueurs et on a parfois l'impression qu'il tourne en rond. Cela dit, le talent de cinéaste de Bonello est éclatant. Sa mise en scène est superbe, utilisant un esthétisme très soigné nous plongeant directement dans l'époque du film le tout grâce à une très bonne bande-originale. Et ses choix d'acteurs sont loin d'être mauvais : si les rôles féminins sont trop en retrait, Jérémie Renier se débrouille bien dans le rôle de Bergé, Louis Garrel apporte à son personnage le charisme sulfureux qu'il lui faut et Helmut Berger est parfait dans le rôle de Saint Laurent âgé.
    Julien A.
    Julien A.

    4 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 24 septembre 2014
    Immense déception après le battage cannois et la lecture des bonnes critiques, ce "Saint Laurent" ne convainc vraiment pas : faiblesses du scénario, scènes banales, seconds rôles inexistants, personnages principaux monolithiques. On s'attendait après l'Apollonide, le précédent film du réalisateur, à un coup de maître sur un tel sujet - malheureusement ici la magie n'opère pas.
    ffred
    ffred

    1 698 abonnés 4 019 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 25 septembre 2014
    Voici donc le second film de l'année, et très attendu, sur Yves Saint Laurent. J'avais bien aimé la version de Jalil Lespert sorti en janvier, même si cela restait un peu trop en surface. Cette version de Bertrand Bonnello diffère beaucoup. Plus sombre, plus profonde. Plus lente et plus ennuyeuse aussi. Pendant une heure et demie, j'étais à la limite du sommeil. Puis le personnage sombre de plus en plus dans ses travers, et bien sûr, c'est là que cela devient intéressant. Le film se porte beaucoup plus sur les addictions et le côté obscur du personnage que la première version. Et beaucoup moins sur la relation avec Pierre Bergé. L'ensemble décolle alors et monte en puissance dans une dernière partie emplie d'une belle émotion. La mise en scène est sobre et élégante. La performance de Gaspard Ulliel est époustouflante. On s'habitue beaucoup plus vite à son jeu qu'à celui de Pierre Niney, lui aussi magnifique. Un très beau casting complète la distribution : Jérémie Renier, Léa Seydoux, Amira Casar, Louis Garrel, Dominique Sansa, Jasmine Trinca, Valeria Bruni-Tedeschi, Valérie Donzelli et un Helmut Berger très émouvant en Saint Laurent vieux. Techniquement, c'est du bon boulot, une certaine ambiance, bien rendue, bien moins clinquant que sur Yves Saint Laurent. Moins académique et plus sombre, Saint Laurent n'est, pour moi, pas meilleur mais différent. Je dirais qu'ils se complètent. Au final un beau film malheureusement plombé par une première partie trop longue...
    Jorik V
    Jorik V

    1 271 abonnés 1 952 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 13 septembre 2014
    Autant les histoires de films jumeaux sont légion et aboutissent au final à au moins un film inutile (comme pour les « Guerre des boutons » si on se confine au cinéma français récent), autant ici les deux films sur Yves Saint-Laurent se répondent, se complètent mais n’ont rien à voir. Le premier était un biopic classique, sage mais réussi alors qu’ici on a affaire à la vision d’un artiste sur un autre. C’est un film qui évite les zones de conforts habituelles inhérentes aux biographies sur grand écran, qui n’a pas de réél fil conducteur mais l’envie de croquer un homme, un génie dans ce qu’il a d’extrême. Moins grand public mais finalement beaucoup plus passionnant, ce film aurait pu s’appeler « Fragments de Saint-Laurent » tant on assiste à des scènes à priori anodines mais qui mises bout à bout sont la somme d’un tout. D’un homme entré dans la légende par son talent et ses excès. On comprend que Pierre Bergé n’ait pas donné son aval sur ce film-ci, il est moins flatteur, plus vénéneux. Bertrand Bonello, plutôt que de retracer de façon linéaire les grands moments du couturier et de mettre en scène sa relation avec Pierre Bergé, prend les chemins de traverse et donne de la place au côté sombre de Saint-Laurent. Sa passion ravageuse avec Jacques de Bascher ou ses penchants pour les médicaments et les drogues. Mais n’en oublie pas l’icône. Si la dernière demi-heure flamboyante mais qui part un peu dans tous les sens et les rôles féminins sacrifiés empêchent de crier au chef d’œuvre, certaines scènes totalement magnétiques comme la rencontre dans le club entre de Bascher et Saint-Laurent ou ce tournage de publicité fantasmé/réél, l’en approchent. Les images sont belles, Bonello fourmille d’idées et donne à voir dans l’esprit du génie. Par touches discrètes, comme les dialogues de la séquence où il habille Valéria Bruni-Tedeschi par exemple, il nous présente la façon dont le maître de la haute couture se perçoit et perçoit son environnement. Nous sont exposés avec brio la création destructrice et l’artiste auto-destructeur. Rarement cela aura été aussi bien représenté au cinéma. Quant aux acteurs, le trio masculin est magistral. Jérémie Rénier est peut-être moins frappant que Guillaume Gallienne en début d’année mais vu la place moindre qui lui a été impartie, il s’en sort avec les louanges. Louis Garrel, l’amant toxique, est divin de charme meurtrier. Enfin, Gaspard Ulliel est tout simplement transfiguré. Il EST Yves Saint-Laurent. Aux Césars 2015, sa prestation et celle de Pierre Niney pour le même rôle vont passionner les cinéphiles. C’est non seulement une première dans l’histoire des récompenses mais en plus ils mériteraient la récompense tous les deux. Un grand film d’esthète à la hauteur de la légende Saint-Laurent. Hypnotique.
    Juan 75
    Juan 75

    59 abonnés 365 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 24 septembre 2014
    Flamboyant et funèbre. Bonnello réussit un biopic sensible et émouvant, d'une grande beauté formelle et d'une grande intelligence humaine. L'idée de centrer le film sur sa relation avec de Basher est excellente et explique beaucoup de choses sur la personnalité du créateur. Le casting est exceptionnel. Jamais dans l'imitation, jusque dans les petits rôles. La création, le business, la drogue, l'ombre et la lumière, le sexe, les années 70... Tout est juste et profond. Enfin la présence de Helmut Berger donne une ampleur et une mise en abyme tout simplement éblouissant et mortifère. Une grande œuvre ressortie bredouille de Cannes, je me demande bien pourquoi !!!
    Loïck G.
    Loïck G.

    336 abonnés 1 670 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 septembre 2014
    La longueur du Biopic entraîne obligatoirement des sautes d’humeur, mais une fois le générique tombé, on revoit en un clin d’œil la vie d’un homme à travers le prisme d’un autre créateur. Le fondu enchaîné entre les deux figure la parfaite illusion de ce que peut-être le cinéma quand il donne autant la parole aux images. Il est certain que le sujet est propice à un esthétisme particulier ce dont Bonello ne se prive pas, mais en laissant à son comédien une grande liberté d’interprétation, Gaspard Ulliel est un héros qui ne respire pas le décalque, mais plus l’identification. C’est le souffle et la respiration de ce film dès lors peut-être un peu moins facile d’accès que celui de Jalil Lespert. Il me semble par contre plus proche du personnage, plus vrai... L’ensemble du casting est parfait, avec notamment Jérémie Renier en Pierre Bergé, indiscutable.
    Pour en savoir plus
    Miltiade
    Miltiade

    37 abonnés 178 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 20 septembre 2014
    L’excellente idée de Bertrand Bonello est de ne pas chercher à expliquer le génie du couturier. Son film ne retrace que dix ans de sa vie (1967-1976) et ne fera aucunement référence à ses origines ou à son ascension.
    « Saint Laurent » aligne de séquences d’une beauté formelle incroyable. Betrand Bonello avait démontré depuis longtemps son talent pour la composition d’images, mais atteignait à chaque fois une beauté si étudiée qu’elle paraissait toujours très froide. Ici, la construction du film, ce collage-couture de séquences qui saura provoquer plusieurs moments de vertige, et dont le point focal est une figure qui restera floue jusqu’au bout, amène enfin de l’émotion dans son cinéma. La rigueur formelle des compositions, le mystère central et l’inscription dans les années 70 donne même à Yves Saint Laurent des allures kubrickiennes.
    Becassine75
    Becassine75

    1 abonné 1 critique Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 24 septembre 2014
    C'est simple mal à l'aise , ennuyée par tant de longueurs, de dialogues vides d'intérêt et parfois inaudibles, du jeu creux d'acteurs d'ordinaire brillants, je suis sortie de la salle. Et la France a choisi de présenter ce film aux oscars 2O15 ? Mais il y a une erreur grossière de casting, c'est la version de Jalil Lespert servi par le magnifique jeux de ses acteurs qui doit être choisi !!!!!
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 24 septembre 2014
    Saint-Laurent...de Bertrand Bonello. Le Saint Laurent de Jalil Lespert restera une vitrine made in Gala ou Voici, un film du dimanche soir sur TF1...politiquement correct, tandis que le Bonello est d’ores et déjà une oeuvre d’art, un vrai film d’auteur. L’accent est mis sur le côté sombre du couturier, ses démons, ses doutes, ses échecs. Oui, il y eut un énorme échec en 1971 quand sa collection «rétro» ne rencontra les faveurs de personne, sous prétexte qu’elle correspondait à la mode pendant l’occupation, et que le recul n’était pas suffisant. Les acheteuses potentielles ont halluciné et déserté cette proposition.
    La période relatée dans ce film est une décennie, précisément entre 1967 et 1977. Décennie de doutes, d’excès, d’essais, de rencontres, d’innovations, et même de remise en question. Le film colle aux personnages, nous sommes très proches d’eux, en empathie sans jamais être voyeurs.
    Bon nombres de scènes «casse gueule» sont ici maitrisées à la perfection jusqu’à devenir bluffantes pour certaines : il y a cette longue négociation entre Pierre Bergé et l’un des actionnaires, menée en même temps en français et en anglais, cette séquence géniale avec Valéria Bruni-Tedeschi qui commence en «femme coincée» et s’achève en «femme libérée». Des scènes assez drôles qui nous conduisent peu à peu à ce final apocalyptique où l’idée de génie reste bien sur de convoquer Helmut Berger, l’icône Viscontienne, dans le rôle du génie vieillissant.
    Pierre Niney m’avait bluffé, mais Gaspard Ulliel est meilleur. Guillaume Gallienne était épatant, mais Jérémie Rénier est exceptionnel. Louis Garrel est formidable dans le rôle le plus ingrat, celui de Jacques de Bascher. Seul bémol, Léa Seydoux...oui je sais je ne suis pas objectif...mais franchement dès qu’on lui met un foulard sur la tête elle ressemble à une paysanne...et c’est un peu gênant.
    Je ne m’explique toujours pas pourquoi ce film n’a pas remporté un prix du jury, ou de la mise en scène à Cannes en mai dernier. Pourtant je suis certain qu’il occupera une place dans mon top ten des films de l’année. Courez-y !
    Audrey M.
    Audrey M.

    1 abonné 2 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 25 septembre 2014
    Vu à Cannes, ce film m'a révulsé. Plus qu'une injure à la beauté, il fait de la laideur et du sordide le moteur du génie du créateur, et ce de façon parfaitement arbitraire. Le génie est forcément sans amis et sans scrupules... Comme c'est convenu. Le Lespert avait une toute autre classe et Guillaume Galienne, une toute autre force. Je n'abaisserai pas Pierre Niney dans le cadre d'une comparaison avec le mannequin parfum Ulliel. Ça va sans dire...
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 24 septembre 2014
    Certes le duo Ulliel / Garel est réussi, toutefois le film est long, très lent voire ennuyeux.
    On a vraiment du mal à rentrer dans le film. Certes les acteurs sont bons, la BO excellente mais le rythme est décousus.
    Charles-Antoine Bertaux
    Charles-Antoine Bertaux

    63 abonnés 41 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 2 septembre 2014
    J'ai enfin découvert le biopic "Saint Laurent" vendredi soir en avant-première au Cinéville Garenne de Vannes... et j'ai adoré.

    J'ai de plus eu l'occasion de poser 2 questions au réalisateur Bertrand Bonello (qui n'a jamais vu "Yves Saint Laurent" et qui s'est donc éloigné au maximum du biopic de Jalil Lespert pour diriger le sien) et à m'acteur Gaspard Ulliel.

    Étant ainsi fasciné et passionné par le grand couturier français Yves Saint Laurent, j'ai trouvé le biopic dirigé par le réalisateur Bertrand Bonello très beau. Il m'a autant plu que celui dirigé par le réalisateur Jalil Lespert que j'ai découvert en janvier dernier, ma version favorite étant celle avec Gaspard Ulliel, même si je trouve Pierre Niney également remarquable et magistrale dans le costume du grand couturier français.

    En effet, j'ai préféré "Saint Laurent" à "Yves Saint Laurent" pour 3 raisons principales :

    - Le biopic de Bertrand Bonello met uniquement en scène 9 ans de la vie du grand couturier français Yves Saint Laurent dans les années 1960-1970, décennies qui me fascinent et qui me passionnent pour leur musique et leur style vestimentaire.

    - "Saint Laurent" dure 2h30 contrairement à "Yves Saint Laurent" qui ne dure "que" 1h45. Je trouve que "Yves Saint Laurent" est trop court surtout qu'il reconstitue la vie entière de Monsieur Saint Laurent, contrairement au film de Bertrand Bonello qui ne retrace que 9 ans... en plus de temps.

    - "Saint Laurent" est à mes yeux magnifique et moins lisse que son prédécesseur.

    Néanmoins je trouve le film de Jalil Lespert également passionnant et très enrichissant, mais qu'est-ce que j'ai adoré "Saint Laurent" qui plonge le spectateurs dans les années 1960-1960 et qui l'emmène aussi bien dans les discothèques parisiennes que dans l'univers rétro de la mode parisienne.

    "Yves Saint Laurent" est donc à mes yeux l'un des meilleurs, des plus beaux et des plus inoubliables biopics que j'ai vus au cinéma. Mon COUP DE CŒUR biographique avec "Harvey Milk", et l'un de mes deux COUPS DE CŒUR de 2014 avec "Les Yeux Jaunes des Crocodiles"... et avec "La French" ?

    Je conseille donc ce biopic, certes long mais fascinant, à tous les passionnés et admirateurs de Yves SAINT LAURENT.

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