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Kapp Pacino B.
11 abonnés
148 critiques
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1,0
Publiée le 24 septembre 2014
Non non et renon!
Je ne comprends pas que la presse soit si élogieuse de ce film !!!
Il y a tellement à redire sur ce film. Tout d'abord je suis définitivement convaincu que Gaspard ulliel ne mérite pas sa renommée actuel, cette acteur est complètement traficoté c'est insupportable . Après , bien entendu on fait la comparaison avec Yves saint Laurent de jalil lespert qui pour moi etait infiniment meilleur que ce dernier film de Bertrand Bonello. Ce réalisateur se cantonnera t il donc toute sa vie a une univers des années 60? J'ai encore pu voir sa patte bien rouillée de l'appolonide, que j'avais Perso pas du tout aimé. Ce réa n'a pour moi pas assez de créativité pour prétendre faire un biopic sur Yves saint Laurent.
J'ai également trouvé que les rôles féminins etait très fades et pas du tout Fidèles aux 3 mannequins connus de l'époque que nos actrices tentent avec grande grande peine d'incarner à l'écran. Renier, qui etait brillantissime dans Le biopic Cloclo , n'aurait jamais du endosser le rôle de Berger.ca ne lui convient pas .
Encore une fois le duo Galienne Et pierre Niney etait vairment vraiment plus convaincant et réaliste.
J'ai vraiment etait au bout du film avec peine tant le film etait ennuyeux avec de longues séquences plus inutile les unes que les autres.
Et dire que l'on a annoncé que le film représenterai la France aux prochains oscars, le bras m'en tombent littéralement.. Est ce par ce que fifille Seydoux joue dans le film?le cinéma n'est plus qu'une question de fric aujourd'hui.. C'est juste dingue Et absolument honteux, l'autre biopic de saint Laurent méritait milles fois mieux sa place !
C'est de loin le film le plus raté qui m'ait été donné de voir en cinq ans avec une moyenne de 6 à 7 films par mois...
La grande musique de Bach pour cacher le massacre d'un scénario complètement décousu (un comble pour parler de haute couture), ne suffit pas à relever le niveau général fait de clichés approximativement montés dans une esthétique barbare aux accents vulgaires, probablement servis pour la plus violente des insultes au génie de Saint Laurent. Les acteurs, visiblement livrés à eux-mêmes torpillent la représentation de l'homosexuel par Serrault hors contexte c'est à dire dans la plus totale incongruité... On préfère dire alors que l'on confine au lamentable plutôt que de croire à un filigrane homophobe.
Ensemble désolant, comme une sorte de honte faite au cinéma. À fuir absolument.
Film d'une très grande beauté et élégance. Elegance à tous les niveaux: Les dialogues, la mise en scène, la lumière, les costumes/décors, le jeu et l'élégance de son auteur qui n'oublie pas qu'il raconte un homme gâté si nombriliste, qu'il ne voit pas le monde qui change et qui se bat (cf: spoiler: le split screen défilé de robes contre images d'archives des mouvements sociaux ). Contrairement à la version de J. Lespert, tous les rôles sont bien taillés, incarnés, jusqu'aux plus petits. A part ça, peu d'utilité de comparer les deux films qui sont très différents et qui n'ont pas le même but. Les scènes de boites de nuit sont vraiment bien orchestrées, la reconstitution des modèles des défilés saint laurent est bluffante. Il n'empêche que vers la moitié du film un léger parfum d'ennui arrive mais n'abandonnez pas (au cas où disons-le). La dernière demie-heure avec Helmut Berger donne un sens et une cohérence au propos général. La narration évoluant vers quelque chose de différent dont on comprend toute la perspective.
Gaspart Ulliel brillant interprétation remarquable mais quand on a vu le premier on reste un peu sur sa faim.
Le son la musique tient lieux de scénario elle est bonne mais elle hurle et ça gâche le plaisir, on feuillette son Vogue en papier glace mais on reste en dehors du sujet alors que dans la première version moins patinée on rentrait dans le sujet. Mais ca reste a voir bien sur
La première qualité de "Saint Laurent", c'est d'être un vrai film de cinéma et pas un clip institutionnel de commande comme celui de Jalil Lespert. Bonello s'attaque au mythe sans complexe et sans la moindre révérence. On a d'ailleurs l'impression que le sujet ne l'intéresse pas en lui-même - car il est fondamentalement inintéressant - mais seulement pour son potentiel cinégénique. Partant de là, Bonello s'en donne à cœur joie : son film déborde d'idées de mise en scène, de virtuosité, d'élégance. Là où Pierre Niney imitait timidement, Gaspard Ulliel explose littéralement, dans le premier grand rôle de sa carrière. Il est magnifique, magnétique, tournant le dos à son look de mannequin porno bas du front, épais et body-buildé. Sa composition est le cœur atomique du film, et face à lui, Louis Garrel est grandiose, Amira Casar à son meilleur. On sent une grande jubilation dans toute l'entreprise (exemple, la séquence mémorable avec Valeri Bruni-Tedeschi), une maîtrise insolente aussi : image, musique, montage, Bonello marque son territoire et démontre qu'il est devenu au fil du temps un très grand réalisateur. On oublie le fond et on savoure la forme. Seule ombre au tableau, la présence pathétique de Léa Seydoux, dont les deux rictus et les répliques atones confirment la nullité, et que seul son statut de bankable semble justifier qu'on nous l'inflige.
Nouveau biopic sur le célèbre couturier, ce Saint-Laurent signé Bonello (réalisateur talentueux du superbe l'Appolonide) est bien plus intéressant et fouillé que la version de Jalil Lespert. Bonello a le bon goût de ne pas chercher à plaire. Son film flamboyant, à la narration déstructuré et aux partis pris esthétiques indéniables (symbolisme outrancier, split screen, effets visuels clinquants) retrace le parcours autant intime que professionnel du personnage. Son film est fascinant, retranscrit parfaitement toute une époque (superbe illustration des seventies) et ose aborder de front la sexualité du héros. Le dialogue est cru, les baisers torrides et un érotisme prégnant se ressent tout au long du film. Ce Saint Laurent là est sensuel, pas aussi propret et anecdotique que celui de Lespert. Mais plus qu'un simple biopic, c'est un film de metteur en scène fascinant à la BO entêtante. Gaspard Ulliel, d'une sensualité renversante, offre une interprétation passionnante et fiévreuse face à des seconds rôles brillants (Garrel, Rénier, Seydoux). Les 2h25 du film passent assez vite même si on pourra regretter la vision d'un Saint Laurent vieux qui, abordé dans la dernière partie du film, peine un peu à convaincre. Bonello a su cependant parfaitement capter l'ambiguïté et l'ambivalence de son personnage et ce film confirme, par la même occasion, qu'il fait parti des cinéastes français à suivre de très près....
La comparaison avec le film réalisé par Jalil Lespert sur le même sujet, et sorti à peine six mois plus tôt, est inévitable tant les deux films ont choisi de s’attaquer au cas d’Yves Saint Laurent par le même prisme, celui de sa relation difficile avec Pierre Bergé. N’ayant pas eu l’assentiment de celui-ci, Bertrand Bonello s’autorise de le présenter comme un être cynique et manipulateur et d’aborder des sujets plus gênants, en particulier sur la relation liant le couturier à Jacques de Bascher qui n’était que rapidement évoquée dans le film de Lespert. L’intrigue centrale de ce scénario est donc celui d’un triangle amoureux, dans laquelle on se surprend d’ailleurs de voir que Bonello (pourtant très cru dans L’apollonide et Le pornographe) ne se permet pas plus que deux scènes de nu. La question de la création artistique, qui pourtant ouvre le film dans une scène marquante qui révèle la labeur ouvrière derrière le monde superficiel de la mode, va malheureusement passer à la trappe, la dramaturgie et la mise en scène esthétisante allant s'axer sur la vie de dandy et la déshumanisation de Saint Laurant. Entre les trois acteurs de ce triangle amoureux, c’est finalement Louis Garrel qui est le plus convaincant, puisque l'on demande peu d'efforts à Jérémie Renier et que l’on peut reprocher à Gaspard Ulliel de faire l’erreur de s’enfermer dans la posture effarouchée dans laquelle il se représente le modéliste. La vraie surprise du casting est d’avoir été chercher Helmut Berger (ancienne égérie de Visconti, et à ce titre icone homosexuel des années 70, qui n’avait plus tourné hors de son Autriche natale depuis le siècle dernier), même si le processus de doublage fait par Ulliel est rendu flagrant par des gros plans maladroits. Le casting féminin cependant, avec notamment Aymeline Valade et Léa Seydoux, est totalement sous-exploité. Alors que le système d’afficher en gros les années est grotesque, le non-respect de la chronologie rend la narration de plus en plus confuse, jusqu’à ce que l’on découvre, dans un plan de fin astucieux, comment le réalisateur s’en amuse. Au final, c’est incontestablement la mise en scène virtuose de Bonnelo, utilisant comme à son habitude le charme des époques dont lesquels ils nous plongent (avec, en l’occurrence, une bande originale qui jongle entre tubes des années 70 et musique classique) pour créer un lyrisme mélancolique, qui est l’atout majeur de ce nouveau biopic qui paraissait superflu.
Saint Laurent est donc traversé de motifs qui renvoient à la notion d'identité, présentée comme toujours fuyante au travers de miroirs omniprésents ou à l'impérieuse nécessité de reprendre ou de conserver le contrôle de son identité comme si sa vie en dépendait.
En dépit d'une seconde partie qui s'attarde un peu trop sur les effets néfastes mais prévisibles de la liaison torride et toxique entre Saint Laurent et Jacques de Bascher (Louis Garrel), le film s'inscrit en fait dans un mouvement d'"iconisation" de son personnage-titre, auquel tout rappelle en permanence le principe de réalité.
En cristallisant Saint Laurent en génie comme entité extérieure à son œuvre dans une superbe séquence finale de défilé de mode, Bonello fait de Saint Laurent le voyeur de ses propres créations, comme admiratif du "monstre" avec lequel, pour un instant seulement, il parvient enfin à vivre.
Le film se veut sans doute esthétique et intello... il n'est pourtant qu'une litanie (2h30) de scènes ennuyeuses, dont les propos d'une accablante banalité ne contrebalancent en rien la vacuité des plans. Les seconds rôles ne relèvent pas le niveau de ce mauvais scénario. On est a dix milles lieues (sous la mer) du premier biopic consacré à Yves Saint Laurent (J. Lespert)...
Quand on veut faire du (faussement) politiquement incorrect il faut aller jusqu'au bout. Ce que ce film joliment bobo ne fait pas. Après deux scènes de drogue et alcool on a compris. A la troisième on s'ennuie. Pendant 2h30. La distribution est globalement mauvaise, surtout pour Lea Seydoux qui est au somment de son art au moment de réciter son texte pathétiquement au bas d'un escalier entourée de chiens. Merci papa Seydoux. Renier est ridicule en Bergé. Point positif : la musique colle au film. Autre point positif, on voit comment Bergé et tout ce petit monde d'ailleurs règle tout avec de l'argent et sort des billets à qui veut les prendre. Générosité ou corruption ? spoiler: Il est aussi intéressant de voir que Saint Laurent, qui dit aimer (soi disant) les femmes sauf quand elles risquent de devenir mère, paie l'avortement d'une de ses employée pour la virer ensuite. Ceci dit comme on ne voit rien de son enfance, on ne comprend pas trop ce qu'on veut nous dire, quelle est son véritable rapport aux femmes, voir à sa mère et le poisson se noie . A la place Bonello nous sert des scènes de serpents hallucinés par le protagoniste principal dans son petit lit avec ses jolis draps de soie.En résumé : qu'attendre d'un film dont Telerama et les Inrockuptibles ont chanté les louanges ?
On apprend que ce projet n'a pas reçu le soutient de son compagnon Pierre Bergé et à la fin de ce film qui parait interminable, on ne peut que le comprendre. Sur la mode et sur l'esprit de création d'YSL qui révolutionna la haute couture et le prêt à porter vous n'apprendrez pas hélas grand chose. Par contre le réalisateur s'étend à longueurs d'images sur sa toxicomanie, son alcoolisme et sa dépravation. je ne suis pas sur que le milieu homosexuel apprécie la façon dont cette icône y est présentée. Son compagnon qui l'a pourtant soutenu jusqu'au bout y est présenté comme un personnage froid uniquement préoccupé par ses affaires. En ce qui concerne Gaspard Ulliel qui passe son temps à jouer au dandy désabusé, on attend jusqu'a la fin une incarnation de la fulgurance créatrice qui devait habiter un tel génie. Bref, je me suis trompé de bio filmée. A ceux qui hésitent malgré des critiques dithyrambiques, je conseille plutôt de lire une biographie de ce grand homme.
On pouvait espérer que Saint Laurent méritait mieux que l'image qu'en montre Bonello de 10 années de la vie du créateur ! Il y a eu quand même, dans la vie de Saint Laurent, d'autres valeurs que ces moments de débauche, étalés grossièrement ! Difficile de comprendre que ce film ennuyeux vient d'être sélectionné pour représenter la France aux oscars, drôle de publicité pour un créateur français de génie. Le film de Jalil Lespert était, de loin, plus objectif et instructif sur la vie de Saint Laurent, et aussi plus agréable à regarder : ce sont quand même les conditions d'un bon film, qui ne sont pas réunies dans le film de Bonello !
Enfin un biopic intelligent et personnel. Loin de l'académique version de Lespert, le film de Bonello frappe par la marque de son auteur et un montage percutant sans être dans l'esbroufe.