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mistermyster
59 abonnés
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2,5
Publiée le 19 janvier 2021
Une petite bluette avec une romance improbable entre Gable et Tierney, ça sent la guimauve, le mièvre, la romance à deux sous. Le côté contrôle, restriction, de l'URSS, certes les alliés ont fait penchée la balance pour remporter la guerre, mais ensuite la lutte d'influence a repris de plus belle. Pas grand chose à retenir si ce n'est une ou deux scènes plus potaches et plus dynamique notamment avec Bernard Miles.
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3,0
Publiée le 5 janvier 2014
Delmer Daves a signè quelques-uns des westerns les plus solidement construits des annèes 50! Dans "Never Let Me Go" (adaptè d'une nouvelle de Roger Bax, "Came the Dawn"), l'amour du journaliste Clark Gable et de la ballerine Gene Tierney traverse le rideau de fer. « Le Lac des Cygnes » (la musique de Tchaikovsky donne toujours autant le frisson) au thèâtre du Bolchoï...tout commence ici où Gable accepte volontiers un ordre de Staline en cette miraculeuse nuit de victoire! Et ce soir là, Gable n'eut d'yeux que pour le quatrième cygne: Gene Tierney! il est amèricain, elle est russe, et il s'aiment...mais que pour six mois à cause d'une histoire de visa! Dur d'obtenir un passeport pour la femme qu'on aime! Mais tout yankee qu'il est, Gable trouvera une solution à ce problème, même s'il faut qu'il escalade les murs du Kremlin! Philip et Marya n'ètaient malheureusement pas les seuls à l'èpoque et le cas des femmes ètrangères intèressait les Affaires ètrangères, le Congrès et la presse internationale! Ce film de Daves permet de comprendre que la guerre froide n'ètait pas une pèriode à prendre à la lègère même si nous sommes ici en plein mèlo hollywoodien avec des amours contrariès, un peu de suspense et au moins une scène amusante: la biture à la vodka dans une crique...
Réalisé au crépuscule du Stalinisme, "Ne me quitte jamais" surprend tant il semble inattendu de voir un spécialiste du western s'atteler à réaliser un film qui oscille entre romance, histoire et politique sans jamais véritablement choisir son camp. Et c'est ce parti pris qui donne justement la force à ce film au charme indéniable qui bénéficie en outre de la beauté quasi irréelle de Gene Tierney et de l'expérience de Clark Gable. Les seconds rôles viennent ajouter une touche vraiment sympathique à ce film qui le mérite d'aborder une période de l'histoire méconnue, quand alliés de l'ouest et bolcheviques de l'est se côtoyaient à Moscou dans une incroyable hypocrisie et une cohabitation tout aussi improbable. Un excellent film marqué par quelques scènes mythiques comme celle de la soulerie dans une crique de la mer Baltique. Superbe !
Et allons-y à coeur joie dans l'anticommunisme, on ne peut pas dire que le film fasse tout le temps dans la grande finesse (même s'il y a hélàs beaucoup de vrai!) mais cela a son efficacité. Ce qui est dommage, c'est que le suspense dans le dernier tiers est loin d'avoir été suffisamment exploité alors que cela aurait pu être mortel à ce niveau-là. Mais le tournage en extérieurs en Angleterre, et puis surtout la distribution justifient le déplacement. Et puis quel plaisir de voir Clark Gable, la cinquantaine séduisante, affronter Staline et ses ignobles sbires pour les beaux yeux de la sublime Gene Tierney, absolument irrésistible en ballerine qui par un heureux hasard parle l'anglais (comme cela on a pas à parler trop russe, c'est pratique!). Mais bon, même le plus pétochard des pétochards serait prêt à combattre Hitler, Staline, Mao, Mussolini, Pol Pot et Kadhafi en même temps rien que pour elle. Et si on voit au final peu l'actrice, c'est cet affrontement qui fait le sel de ce film.